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Peter Capaldi est <a href="lien raccourci vers votre fiche" target=_blank"><span class="Gp_Ouest">Alexander Reyne</span></a> - Scénario Pris

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Alexander Reyne - Gouverneur de la Compagnie de l'Ouest, Sire de Castamere & Patriarche de la maison Reyne - <a href="Lien raccourci vers votre fiche" target=_blank" > Scénario Pris</a>

Is this music ?:

En ce bas monde il n'y a que trois choses qui valent la peine qu'on se lève face à l'adversité, la famille, les amis et la patrie, une sainte trinité dont la particularité est que chacune de ses composante est étroitement liée aux autres aussi l'on ne saurait tolérer que quelconque d'entre elle, à l'image des fondations d'une demeure s'effondre dans un fracas assourdissant face aux assauts du destin. Après tout cela reviendrait à perdre une partie de soi même, provoquant de façon irrémédiable l'affaiblissement de la charpente, de la structure même de l'être jusqu'à ce que le moindre coup de vent finisse de souffler l'édifice qui serait réduit à l'état de simple château de cartes.

Cette dévotion vis à vis de la trinité est dès lors ce qui permet le mieux de définir celui que l'on nomme Alexander Reyne, plus communément connu comme l'actuel Sire de Castamere, Gouverneur de la Compagnie de l'Ouest et l'une des plus grandes fortunes de ce côté ci de Westeros, mais plus encore l'un des premiers soutiens de la Couronne. Un état de fait qui attire jalousie et mépris de la part de nombreux, petits et grands, de l'ouest et au delà, qui ne se privent pas pour se poser en tant que détracteur de celui qu'ils n'hésitent plus à dénommer pour les plus véhéments comme le Dogue grisonnant du Roc en référence à ses allégeances inflexible qui le caractérisent depuis plus d'une trentaine d'année. Un sobriquet que le Reyne porte volontiers avec grand sens de l'humour car s'il se veut méprisant il n'est pourtant pas si loin de la vérité, à cela près que l'intéressé précise qu'il est plus lion que chien et que son écarlate fourrure que l'on connaît à ses armoiries tient le cas échéant non pas du sang de quelconque vierge ou autres procédés païens mais plutôt celui des félons et autres opportunistes malfaisant qui sont pour ainsi dire des proies de goût.

Et oui, le vieil homme aime les métaphores, les images et autres procédés un tant soit peu lyriques afin d'exposer ses points de vue. Cela coule de source lorsque l'on se renseigne un tant sois peu sur son existence. Entre autres, l'actuel Sire de Castamere n'a comme réel lame acérée en sa possession directe, entendons par là hormis ses laquais et autres "outils", que sa langue qui se veut de temps à autres aussi assassine qu'un coup de surin bien placé. Quant à entretenir cette "arme", son esprit nourrit au savoir et à l'expérience de plusieurs décennies en ce bas monde est plus que suffisant afin d'exalter son registre lexical lorsque l'inspiration lui prends. Fait amusant, cette caractéristique n'est guère récente et a toujours été plus ou moins sa signature au fil des ans, aussi l'on pourrait se poser la question du pourquoi du comment.

La réponse à ce mystère qui n'en est pas un et à dire vrai des plus simples. Point de sorcellerie, de malédiction ou quelques absurdités que ce soit, un simple coup du sort, une farce des sept tout au plus. Un corps frêle, et une santé fragile à la naissance couplés à une incapacité de ses géniteurs d'engendrer des frères et soeurs. Des jeunes années plus proches des mestres et des aristocrates de la cour plutôt que des maîtres d'armes, palefreniers et autres êtres un tant soit peu robustes. Oh bien évidemment, on lui inculqua à minima les bases de l'épée, de l'équitation voire même de la joute, mais ce ne fut jamais aussi fameux que de l'écouter déclamer quelques phrasés allègrement développé. Quoi qu'il en soit, la messe a été dite il y a bien longtemps de cela.

Depuis plusieurs décennies, Lord Reyne est un de ces acteurs majeurs du grand jeu ayant eu lieu autant dans l'Ouest que par delà ses frontières, quoique discret, son talent a tout de même été largement reconnu par la couronne. Après tout occupa-t-il par la volonté de Castral roc le siège des finances du conseil, et quel meilleur candidat que l'homme de lettres et d'esprit pour qui l'administration n'avait aucun secret ? Qui plus est, quelqu'un aux armoiries si similaires et qui tirait sa fortune de sources similaires au Roc ne pouvait qu'être compétent dans l'art de jouer avec la monnaie. Serait-il peut être plus juste de mentionner une volonté de satisfaire de si riches vassaux aussi ? Allez savoir. Toujours est-il que dans la sphère publique, l'homme a toujours considéré l'octroi de ce siège comme un honneur, et n'a pas lésiné sur le travail à accomplir afin de faire honneur à la tâche.

Infatigable, c'est sans doute le terme que l'on peut employer avec le plus d'exactitude quand à cela, incorruptible arrive alors en seconde position, puis en troisième pragmatique. Une nouvelle trinité servant à définir une politique flexible, polyvalente, tantôt austère, tantôt audacieuse, cela dépend des époques. Quoi qu'il en soit, le sire de Castamere a toujours veillé au grain à ce que les coffres de la couronne soient prêt à tout éventualité, c'était là son rôle, son devoir et les sept seuls savent que l'individu ne vit que pour servir car après tout, le maintient de la patrie est essentiel à l'épanouissement de la famille comme des amies, c'est là une condition sine qua non. Quelque part, c'était là aussi une façon de remplir les devoirs fondamentaux du vassal, un concept parfois très théorique pour certains mais qui aux yeux des Reyne avait toujours été des plus essentiels. Dans les faits, beaucoup s'attardent par amertume assurément sur les obligations, les liens de soumissions et en vont à oublier l'essence même de ce lien ancien qui n'est ni plus ni moins en face de compte que l'expression la plus usité à ce jour des liens d'hommes à hommes. Car là où les sombres regards s'amoncellent, les esprits avisés se souviennent quant à eux que un Suzerain est autant un juge qu'un protecteur, de même que son féal est le pilier qui le soutient, la voix qui le conseille face à l'incertitude. Plus qu'un droit, plus qu'une occasion, un devoir, ni plus ni moins.

Si l'on veut pousser le vice de la réflexion, l'on pourrait même dire que le Reyne considère purement et simplement le Souverain comme l'incarnation même de la patrie, ou plus exactement de son âme. Il est le symbole, le père, le nourricier, le protecteur, tout à la fois qui caractérise et guide ceci, CELUI qu'il convient de servir, de guider, de protéger. Car en retour celui la même accomplira ses devoirs, du moins en théorie. C'était sans doutes le cas partiellement sous le règne de feu Loren, mais tel un père qui arrive en bout de vie, ce dernier n'est plus, ou plus exactement tomba-t-il fasse à la perfidie et aux assauts de l'ombre de ses ennemis, et pas nécessairement des éternels mécontents mais plus probablement des ennemis authentiques tapis dans l'ombre. Une immense tragédie, un échec encore plus imposant, mais pas une finalité. Après tout, si officiellement Alexander brille par son soutien clairement affirmé à la Couronne, peu savent en réalité que ses allégeances sont plus précises que ça et vont à la véritable âme de l'Ouest qui n'est pas nécessairement celle à laquelle tous les grands seigneurs pensent.

Malgré tout, même les plus obstinés des esprits finissent invariablement par ployer sous le poids du temps. Un grand associé par un remaniement à grande échelle des socles du pouvoir au Roc force le sire de Castamere à se retirer, une manoeuvre tactique visant à s'exfiltrer de sous les projecteurs des ambitieux temporairement afin de basculer un autre théâtre d'opération. Des finances au commerce, de la cour à la famille, des intriguant aux amis. Sous couvert de sa vieillesse et d'une grande fatigue, le Reyne joue des décisions impulsives du nouveau roi, Lyman et, afin de ne point déroger à ses principes, obtient simplement à grand coup d'arguments de se retirer en ses terres avec la bénédiction de ce dernier. Une façon de souffler temporairement, mais surtout de se soustraire aux complots permanents afin de réaffirmer ses assises et se préparer aux jour sombres qui s'annoncent.

Car après tout, seul un sot serait dupe, lorsqu'un roi ne meurt pas dans son lit, ce sont les volatiles de mauvaise augure qui dansent un ballet sans fin dans les cieux. Un grand jeu d'échecs se joue à travers Westeros. Les vents de la guerre soufflent à nouveau au loin alors que les pions avancent à visage découvert tantôt et dans les coulisses pour d'autres. Castral s'emplit d'espion, les ost se lèvent ci et là et avancent dans la tempête de l'orage et les torrents du Conflans. De nouvelles alliances se nouent, à l'est, toujours à l'est car à l'ouest rien de nouveau. Des nouvelles qui s'amoncellent tel une cascade, une danse endiablée de corbeaux qui vont et viennent de ça et là à Castamere, la nomination en tant que gouverneur de la Compagnie de l'Ouest sous l'impulsion à moitié déguisée de la Reine Mère quelques temps auparavant avait été une bouffée d'air, un signal dissimulé comme quoi il y avait encore à faire. Toujours à faire et ce jusqu'à ce que la mort l'emporte.

Toujours est-il que les événements se produisent, l'histoire s'écrit et les joueurs déplacent leurs pièces en dignes marionnettistes. Ce qui nous amène à ce constat final, tel une araignée sur sa toile, le Lion écarlate dans sa tanière même éloigné des intrigues, même discret n'en est pas moins des plus actifs. Vieil acteur du Grand Jeu, il ne cesse d'observer, ne cesse d'attendre, avec patience, prévoyant, planifiant, tout ce qui doit l'être en l'attente de ce moment... Ce moment là qui vient d'arriver sous la forme d'une missive.

Le repos partiel est terminée, et la chaleur de Castamere doit laisser place aux ténèbres qui s'insinuent dans le Roc, tel le vétéran qu'il est, Lord Reyne est appelé à nouveau afin de faire profiter de son expérience et de sa sagesse ses pairs afin de faire sa part pour le royaume en temps de guerre. Peu importe qu'il ne puisse lever l'épée comme les autres, cela n'a jamais été son champ de bataille de prédilection et ça tous le savent, détracteurs comme admirateurs, aussi, le Lion Rouge s'en revient à la cour des projets et des idées pleins l'esprit tous emprunt de pragmatisme. Car tel est sa destinée, tel est son devoir, servir le trône pour de meilleurs lendemain, en digne âme damnée de celle qu'il a juré d'épauler, aussi, que vive l'Ouest. Que vive la Reine-mère.

Après tout, si personne ne le fait, qui donc osera assumer la charge d'offrir un point de vue se voulant sincère et réaliste sur l'état des choses ? Dans les faits chaque personne en dispose d'un mais peu sont ceux qui osent assumer la chose et parler comme il se doit. Beaucoup dirons ainsi que l'Ouest est un fier et puissant royaume qui dépasse de loin l'Empire sur tous les plans, de l'honneur aux finances. La réalité est plus complexe que cela, l'honneur ne gagne pas les guerres et les finances ne servent à rien si l'on ne dispose de nul partenaire pour les dépenser. Un Ouest seul, isolé est ainsi à l'image des autres brebis de Westeros une proie facile pour le dragon qui n'aura qu'à se baisser pour cueillir chaque terre, l'une après l'autre. Ainsi donc, le Sire de Castamere se veut clair et réaliste, les alliances d'hier et d'aujourd'hui avec les plaines et les champs, avec les montagnes et les vallons, avec les îles du fer et du sel, avec les hommes de foi et de zèle mais aussi avec ce reflet de l'Empire ayant pris pied à Dorne, toutes autant qu'elles sont ont été et sont encore nécessaire à ce jour.

Mais pas indispensable, l'union fait la force et c'est ainsi à ce prix que l'ordre et l'avenir seront préservés des affres de l'incertitude, mais il ne faut guère se leurrer et ainsi rester alerte. Le Bief, un renard en embuscade qui sous couvert de l'union sacrée face à l'envahisseur étranger tire les ficelles de ses pantins et disposent ses pions afin de remodeler à son image le continent. Avare, insidieux, il ne désire qu'obtenir tout, ou que tous perdent l'ensemble de leurs biens. Le Val, les fiers chevaliers des montagnes qui sur un imbroglio des plus improbables se sont élancés fièrement du haut de leurs destriers mais assurément dans le même temps de la plus stupide des manières. Une position peu enviable doublée d'un commandement incertains, ce n'est guère qu'une question de temps avec que ce royaume ne s'effondre sur lui-même ou soit contraint à capituler et à rejoindre l'ennemi. Seul un miracle permettrait de préserver sa présence pourtant nécessaire à l'équilibre des puissances... Mais nous y reviendrons.

Les îles de fer, les territoires les plus excentrés du continent, les fameux ennemis d'hier aujourd'hui amis d'aujourd'hui, plus ou moins, cela dépend des jours. En attendre quoi que ce soit n'est que folie, les îles font ce qu'elles ont toujours fait, elles naviguent au gré de leurs passions et se rangeront comme d'habitude du côté où elles peuvent espérer piller le plus. Fidèles à elles même ironiquement. La Foi ? Des bigots et des forcenés qui ne jurent que par les sept et leur volonté que soit disant ils seraient à même d'interpréter. Quelle arrogance. Mais ils n'en demeurent pas moins utiles, des outils parfaits, l'opium du peuple par excellence et la source des brasiers afin de soulever la terre elle-même contre l'ennemi à abattre. Ceci dit, aussi une question des plus épineuses à prendre à bras le corps dans l'éventualité où l'ennemi commun, le mal incarné disparaîtrait un jour. Après tout ces gens là ont systématiquement besoin de moutons sur lesquels déverser leur colère afin de se maintenir, c'est là leur raison d'être.

Et enfin, les Valtigar. Ceux là même qui déclenchent l'ire par la simple évocation de leur nom de presque tout les grands acteurs mentionnés ci-dessus qui préfèrent penser par une foi aveugle et mal placée plutôt que par une simple réalité... Ou plus exactement un simple calcul pragmatique qui en dit long sur les vertus d'une alliance avec ces étrangers. Et l'on ne parle pas là des opportunités commerciales avec l'orient qui si elles sont précieuses arrivent tout de même en second plan devant le principal intérêt de ne pas s'aliéner ces derniers. Comme nous disions, un simple calcul. Vaut-il mieux affronter deux camps ayant chacun des dragons ou bien s'associer à l'un des deux pour disposer de dragons à ses côtés afin de les opposer à ceux du camp d'en face ?

Que les parangons de l'honneur continuent à se plaindre de tels opinions et des affronts à la foi que la simple évocation de ces pensées sont, la vérité est toutefois cruelle et simple, si ils ne font pas des compromis, ils seront tous mort avant même de pouvoir continuer à déverser leur fiel, ou asservis par l'Empire au choix.

Quoi qu'il en soit, la conclusion à en tirer reste simple, le maintien des puissances centrales est à l'heure actuelle une nécessité et s'il apparaît désormais trop tard pour espérer préserver un semblant de statut quo, au moins est-il possible pour peu que l'on agisse avec justesse de redistribuer les cartes d'un nouvel équilibre, même précaire. Cela vaut toujours mieux que d'attendre de se faire cueillir les uns après les autres. Ceci dit, il ne faut pas non plus oublier que les alliés d'aujourd'hui ne sont pas non plus nos amis, mais simplement des associés et qu'il faut être prêt à suivre le courant si les intérêts de l'Ouest ne vont plus en faveur de cette vaste coalition mais cela, seul le temps nous le dira. En attendant, autant faire usage du mieux que l'on peut des outils à disposition pour préserver une position enviable dans le Westeros de demain.