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Rebecca Ferguson est <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t8771-tayana-forrester-la-moitie-d-un-tout" target=_blank"><span class="Gp_Nord">Tayana Forrester</span></a>

Code Recensement : Royaume Fédéré du nord

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Tayana Forrester - Lady de la maison Forrester - <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t8771-tayana-forrester-la-moitie-d-un-tout" target=_blank" >Personnage inventé</a>

Naître à deux, ce n’est pas la même chose que de naître seul. Partager la chaleur maternelle au même moment qu’un autre nous fabrique d’une façon différente. Nous ne sommes pas un, mais deux, de la conception à la naissance. Nous partageons un univers qui n’est pas le même que le reste de ce monde. Si nous n’avons pas le même visage, mon frère et moi sommes un tout. Indissociables, indestructibles, il est presque impossible d’être l’un sans l’autre et ce depuis plus loin que mes souvenirs me le permettre. Avant même d’être, nous étions ensemble. Jamais je n’ai imaginé un monde où nous ne marchions pas côtes à côtes.

Nos premiers cris furent les mêmes, nos premiers pas, en même temps. Tout ce que nous faisons étaient l’un avec l’autre.

Naître à deux, ce n’est pas naître seul. Mon frère et moi sommes deux et un. Je ne me rappelle pas réellement ce que je pensais à l’époque. J’étais si petite, mais déjà, ma mère savait que dans notre mode, il n’y avait qu’Ivan et moi.

Et lorsque nos frères naquirent, cela ne changea rien. Ce n'était toujours qu'Ivan et moi, encore et encore. Mais à cette époque, nous étions trop jeunes pour y comprendre quoi que ce soit. Jours et nuits, nous nous suivions, accompagnions … Nous respirions au même rythme et pensaient la même chose. Je ne partageais pas mon frère et il ne me partageait encore moins.

Nous ne comprenions pas les règles, non … ce n'était pas exactement cela. Ivan et moi étions au-delà des règles et de la bien séance. Nous enchaînions les mauvais coups avec plus d'avidité et de talent que nous engouffrions nos pâtisseries et desserts. Il était impossible de nous garder sage plus d'une heure, alors que nous avions toujours un mauvais coup sous le coude. Et même lorsque nous avions dépassé les bornes, ce n'était pas assez.

Je me rappelle, un jour, alors que nous étions encore particulièrement jeunes et impulsif … la menace d'une conséquence terrible – je ne sais plus ce que c'était, après tout ce devait être insignifiant – volait au-dessus de nos têtes. Petits invincibles que nous croyions être, nous nous étions lancés à la conquête de la forêt. Décidant que nous n'avions besoin de rien d'autre pour vivre que l'un et l'autre, que nos parents n'étaient que superflus.

Au milieu de la nature, seuls et motivés comme jamais nous avions construits notre nouvelle demeure de racine et de branches. Mais nous étions jeunes et stupides … et surtout faillibles. Nous avions oublié que manger était nécessaire et surtout qu'on ne nous servirait pas si nous étions seuls … La nuit tombée, affamés et épuisés, nous nous serrions, l'un contre l'autre, dans notre fort, Branche-Fort que nous l'avions nommé. Les bruits de la forêt, plus inquiétant les uns que les autres … et nous fûmes finalement retrouvé par des soldats portant le blason de notre famille alors que la lune était bien haute dans le ciel.

Nous étions encore petits lorsque la guerre éclata. Notre père parti au front et notre mère prit sa place vaillamment. Ce fut à ce moment-là que je compris une chose : la famille était faite pour se tenir la main. L'un n'était rien sans l'autre.

Si je savais déjà à cet âge que je pouvais être sans mon frère, je n'avais pas encore compris le sens de la famille en soi. Enfin, avant cette journée-là, celle où j'ai vu ma mère prendre en main les affaires de mon père. Si je ne savais pas ce que je voulais avant de la voir faire, à ce moment-là, une seule idée entra mon esprit pour ne jamais la quitter : je voulais être comme elle. Non, meilleure. Bryna Forrester était devenue mon idole, mon modèle, en quelque sorte.

Intelligente, capable, droite et incorruptible, elle était une mère aimante, une dame exemplaire, une épouse parfaite. Alors, du haut de mes sept ans, je me mis à faire tout ce que je pouvais pour l'imiter. À cet âge, la raison m'échappait et je croyais que j'allais être celle qui se tenait aux côtés de mon frère pour veiller sur les terres qui étaient les nôtres.

J'avais compris, lors de cette guerre, que nous avions tous un rôle, je n'avais simplement pas dégagé le mien avec exactitude.

Et les années passèrent, après la guerre, la paix. Aucun malheur ne pouvait tomber sur nous. C'était ce que je croyais du plus profond de mon âme. Mais l'univers aimait nous prouver le contraire et mon cadet, celui sur lequel nous veillions tous avec un grain plus d'attention, celui à la nature la plus douce, la plus fragile, avait disparu.

Mon sommeil m’avait été arraché et je passais les jours sans ses nouvelles dans l’angoisse le plus absolu. La présence de mon jumeau était mon seul confort, mais même lui ne parvenait à me calmer entièrement. Ce fut trois jours de pur enfer. J’étais incapable de fonctionner, de respirer ou même d’être.

Mais le destin voulu qu’on me le rendit et lorsque je pus enfin serrer mon cadet dans mes bras, pâle et froid, affamé et faible, une décision s’installa. Impossible de faire autrement, de penser autrement : plus jamais. Je jurai, silencieusement, des paroles que je gardai graver dans sur mon cœur que je ne laisserais jamais les miens faire faire au malheur seul.

L'adolescence n'était pas un âge facile. Le corps désirait ce qu'il voulait bien. Et le mien n'était pas différent des autres. Mon regard fut attiré bien tôt par ces soldats aux épaules musclées et dos droits. Parfois, lorsque mon jumeau ne regardait pas, j'en profitais, je lançai ces regards désireux à mes aînés, les provoquant presque de venir jusqu'à moi. Mais aucun ne se montrait assez courageux. Tous savaient qu'ils auraient à passer par Ivan avant de m'atteindre et il ne laissait personne même regarder dans ma direction.

Je n'en étais pas malheureuse. Cette affection que me manifestait mon frère m'était bien suffisant. Si un homme devait entrer dans mon lit, il fallait qu'il accepte l'omniprésence de mon frère. Les soirées passées à chuchoter nos plans plus rocambolesques les uns que les autres, ces nuits passées à les mettre en action et ces jours passés à en payer le prix.

Si mon regard s'accrochait de plus en plus aux uniformes qui passaient dans les halls de ma demeure, je ne sentais pas l'envie de tenter quoi que ce soit, réellement. J'aimais les aguicher de loin et fuir derrière mon jumeau. J'aimais me sentir belle et désirée … mais surtout in-atteignable.

Du moins, c'était ce que je croyais, jusqu'à ce qu'un homme, presque dix ans mon aîné, ne fisse chavirer mon estomac. Que ses doigts effleurant les miens réveillassent une nuée de papillon dans les tréfonds de mon corps. J'étais pratiquement incapable de résister.

Et il le savait.

Je n'étais plus l'aguicheuse, mais l'aguichée. Cependant, je prenais soin de rester suffisamment loin de lui. Je gardais une distance respectable, mais me laissais bercer par ses mots doux. Il n'était pas ce que je voulais pour mon futur. Je ne voulais pas lui donner ce que j'avais de plus précieux. Alors, je restais près d'Ivan, lançant à cet homme des regards que moi-même je n'avais pas la force ou la capacité de comprendre. Je le laissais me raconter tout ce qu'il voulait, me disant que ce n'était que passager.

Mais un soir, alors que je prenais congé de sa présence, il attrapa mon bras. Il exigea de savoir combien de temps je comptais encore jouer avec lui. Il me demanda si j'avais déjà envisagé mon futur et m'implora de lui faire une place. Tremblante, j'avais tenté de le repousser. Non. Non et encore non, voilà ce que je lui disais sans arrêt. Je ne voulais pas de lui, pas de cette façon du moins.

Il ne me laissa pas partir, à la place, ses lèvres avares s'étaient forcées sur les miennes. Mes bras trop faibles pour le repousser tentaient de le frapper, ou de faire quoi que ce soit qui puisse lui faire prendre conscience de ses actes.

Je n'étais pas assez forte. Alors que je pensais que tout était perdu, j'entendis la voix de mon frère faire écho dans le couloir. C'était fini, j'étais sauve. Mon jumeau, comme toujours, volait à mon secours. Ils en étaient venus aux poings, mais Ivan étant lui-même, mon champion, mon frère, mon héro, parvint rapidement à prendre le dessus.

Cette nuit-là je n'avais pas dormi. Réfugiée dans les bras de mon jumeau, j'attendis l'aube sur le balcon de ma chambre, pleurant comme jamais je n'avais pleuré. Ce fut cette journée-là que j'appris que tout avait un prix, que la nature humaine était fragile et qu'elle cédait à la tentation.

Le lendemain, mon frère prit en main la punition de cet homme. Il fut envoyé sur le mur et c'était bien parce que j'avais plaidé en sa faveur, me sentant responsable de la situation.

Depuis cette nuit-là, je n'allais pas bien. J'étais l'ombre de moi-même, suivant mon jumeau d'encore plus près. Si nous étions déjà difficilement séparés, c'était de pire en pire – du moins, selon nos parents – et cela ne pouvait continuer. Nos parents commencèrent à chercher des façons de nous séparer, nous poussant dans des activités les plus variées que possible.

Mon frère se voyait de plus en plus pousser à s'entraîner au maniement d'armes et à la gestion des terres. Ma mère, tant qu'à elle, doublait mes heures à ses côtés, me montrant comment elle-même passait ses jours, m'enseignant les devoirs d'une dame, espérant que cela aiderait à calmer mes comportements les plus rebelles. Et je devais avouer qu'elle avait eu raison.

J'avais encore en tête cette promesse que je m'étais faite lorsque Cayden m'avait été rendu après sa disparition en forêt. J'étais extrêmement réticente à quitter mon frère, mais je ne pouvais contre les demandes de ma mère et ce qu'elles représentaient pour moi. Elle agitait sous mon nez la chance d'apprendre concrètement comment supporter mes frères et les protéger. Mon rôle devenait en devenait un d'apparat ou toutes mes actions influençaient ma familles, sans que j'aie de décisions à prendre. Il fallait être un modèle.

Mais la pression était difficile à gérer. Un matin, j'allai voir mon frère lui proposant de venir avec moi, que je voulais aller voir le village. C'était une excuse pour passer un peu de temps avec lui, mais aussi pour me sentir respirer à nouveau.

Cependant, notre escapade ne se déroula pas comme prévu. Nous fûmes pris par de surprise par deux avides brigands qu'y m'avaient vue dépenser sans compter au marché. Ils avaient rapidement compris que mon frère et moi voyagions avec une bonne somme d'argent.

Et lorsque nous fûmes confrontés, bêtes adolescents que nous étions, avions refusés de coopérer. Il n'était pas question de laisser notre or aller dans les mains de ces brutes. Décisions que nous avions payé cher, trop cher.

Nous dûmes rentrer d'urgence, mon frère le dos ensanglanté, monté sur ma jument. Jamais je n'avais chevauché si rapidement, si dangereusement et si … désespérément. Le sang de mon frère tâchait ma robe, ma peau et tout mon être et notre or n'était plus entre nos mains.

Alors, je me tenais avec un peu plus de fermeté, un peu plus de droiture, mettant de côté les aventures de mon enfance. Je voulais pouvoir être utile à mon frère lorsqu'il prendrait le pouvoir. Mais j'étais encore une adolescente quoi que l'on en dise et mon tempérament, bien que d'apparence plus facile n'était que maîtrisé.

On m'annonça après quelques temps que mon frère allait se fiançait. C'était Une dame de la maison Overton qui avait été choisie. Une fille fade sans goût ni couleur, bien en-dessous de ce que mon frère méritait. Elle n’était pas laide, mais je ne pouvais dire qu’elle était jolie. Petite au visage un peu plus rond, elle était notre cadette de deux années. Et les fiançailles n’étaient donc pas urgente. On me la présenta aussitôt que les fiançailles avaient été confirmées.

Jamais je n’avais été aussi insultée. Je n’avais pas le droit d’être sa sœur, mais de fille sans rien d’exceptionnel pouvait être sa fiancée ? Pour qui se prenait-elle ? Il n’en était pas question, elle n’avait pas le droit de me prendre mon jumeau, mon frère pour qui je m’étais tant battue.

« Avez-vous vu ses cheveux ? On dirait qu’elle s’est battue avec un ours sur le chemin. Le voyage a dû être tellement épuisant. Quelle chance que j’aie eue de pouvoir rester ici.  »

Une remarque qui m’avait valu les réprimandes de ma mère lorsque nous fûmes seules. Mais ce n’était pas la seule que je fis à l’égard de cette garce sans aucun intérêt. Elle s’était fait une ennemie de moi et je n’allais m’arrêter à rien pour lui faire savoir. J’avais soudoyé une servant pour qu’elle ruine sa robe en y renversant le vin. J’avais demandé au cuisinier de lui servir la pire assiette et j’avais trouvé des défauts à toutes ses manières. Lorsqu’elle tentait de répliquer je trouvais une façon de m’excuser et de couper ses phrases. Je la voyais ruminer et me délectais de sa colère. Elle n’avait aucune idée de ce dans quoi elle s’était embarquée.

Nos frères n’osèrent pas s’en mêler, bien que je me souvienne qu’après coup, le benjamin m’avait demandé si tout cela était bien nécessaire. Je lui avais répondu qu’Ivan méritait mieux qu’une épouse de ce genre et il n’avait pas osé défier mon jugement.

Lorsqu’elle était rentrée, je lui avais lancé myriades de lettres et d’invitations me donnant de nouveau prétexte pour l’humilier et la rabaisser autant que possible. Il m’avait deux mois, mais j’avais réussi. Elle avait plaidé à ses parents de rompre les fiançailles.

Évidemment, mon comportement n'était pas passé inaperçu. Non seulement, j'avais directement causé du tort à une autre famille, mais en plus, mon intervention avait empêché une alliance avec la famille Overton.

Les réprimandes et conséquences n'avaient cessée de pleuvoir, autant de mes parents que de l'extérieur, même la famille Glover, nos suzerains, avaient même sauté dans la situation, demandant à notre famille de compenser les Overton pour cet affront. Encore aujourd'hui, l'on murmure parfois dans mon dos que ma dévotion pour mon frère est exagérée et malsaine, que je suis possessive et irréfléchie. Après cette aventure, non seulement la réputation des Forresters en avait pâtie, mais la mienne également.

Je me suis faite discrète, par la suite, espérant que le temps aide à oublier mon affront.

Ma mère m’avait longtemps blâmé pour le célibat de mon frère, mais je ne m’en sentais aucunement mal. Elle m’en veut encore à ce jour, d’ailleurs, mais nous n’en parlons simplement plus, car nous savons toutes deux que c’est la vérité. Comme mon frère est la cause de mon propre célibat. Tout le monde le savait, mais personne ne le disait à voix haute. À l’exception de notre fuite quelques années plus tôt, nous n’avions jamais rien fait qui puisse permettre à qui que ce soit de dire tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas.

Ils avaient tort, Ivan était mon jumeau, mais ils ne comprenaient pas le lien qui nous unissait. Et je n’allais pas l’expliquer à des sourds.

Alors aucun de nous n’étaient ni fiancés, ni mariés lorsque notre père commença à montrer les premiers signe de la maladie. Rapidement il devint trop faible pour continuer à diriger ses terres. Mon jumeau, son héritier, prit alors les rênes. Ma mère passa alors deux ans au chevet de mon père à tenter de le soigner, pour qu’il retrouve du poil de la bête, qu’il redevienne le lord Forrester qu’il était avant, mais nous savions tous que c’était peine perdue.

Alors que nous vivions notre propre crise à l'interne, le royaume du Nord vivait une série sans fins de changements. D'abord, une alliance avec le Val par l'intermédiaire des fiançailles de Jeyne Stark et Lyman Lannister, une très courte guerre contre les sauvageons qui fut remportée par le nord en quelques semaines à peine.

Guerres et batailles appelèrent mon frère jumeau et Wyllam au front, laissant ma mère, mon père malade, notre plus jeune frère et moi derrière. Cayden n'avait pas ce qu'il fallait pour diriger et aucune envie de le faire. Ma mère était au chevet de mon père et mon père était principalement alité. Je pris donc en main la gouvernance de nos terres au nom de ma mère et mon frère.

Les chamboulements venaient par dizaines à la fois. Lors du mois où il y eut de la célébration du mariage de Jeyne Stark et Lyman Lannister, une nouvelle annonce tomba, notre roi allait épouser une Targerien, et pas n'importe laquelle, Rheanys Targarien.

Il leur fallut quelques mois pour préparer le mariage, mais nous n'étions pas prêts à l'annonce qui le suivi. Ce fut la fondation de l'empire. Lorsque notre roi épousa sa nouvelle épouse, les terres du nord furent transmise à leur nouveau roi, Jon Stark.

Tous ces événements qui s'enchaînaient n'étaient, cependant, que secondaire pour moi face la maladie de mon père et le retrait de ma mère. L'atmosphère était lourde, étouffante et insoutenable. Nous attendions tous l'inévitable qui finit par arriver en hiver de l'an un. Notre père rendit son dernier souffle dans une fièvre horrible alors que le froid de l'hiver était à son pire.

Mon frère était désormais Lord Forrester. Si la transition c'était fait avec un naturel presque déconcertant, je ne l'avais pas bien vécu. Non, pas parce que mon frère avait réclamé un titre qui lui revenait de droit, mais parce que notre père n'était plus. Si sa maladie avait rendu étouffante l'atmosphère de notre demeure, sa mort l'avait rendue simplement impossible à endurer.

Alors que nous venions à peine de perdre notre père, Jon Stark, roi du nord qui n'avait pas encore officiellement ce titre se maria à Eléanor Tully. Il avait fallut se rendre, mais c'était avec la mort dans l'âme que je m'y présentai. Mon esprit toujours occupé par le décès de mon père.

Quelques mois plus tard, naquirent les héritiers de l'empire. Loin de moi de penser quoi que ce soit d'outrageux, mais leur naissance avait été bien tôt dans le mariage du couple impérial. Si tôt que je pouvais même un peu trop facilement m'imaginer que notre empereur et son impératrice avaient dû s'adonner aux plaisirs de la chaire avant leur union matrimoniale. Mais évidemment, ce que je pensais, je le gardais pour moi. Et honnêtement, ça ne changerait pas grand-chose étant donné leur mariage. Et ... Je n'avais pas réellement la tête à me pencher sur ces détails que je ne pouvais que trouver insignifiants dans l'ordre des choses, sur alors que je pleurais encore la mort de mon père.

La mort de mon père m'avait ébranlée, mais après de longs mois de deuil, je commençais à reprendre le goût de la vie et des choses. Je pensais que le futur serait radieux et comme un signe du destin, les festivités à Winterfell et le couronnement officiel de Jon Stark comme le roi du nord. Évidemment, mon frère et moi nous nous y étions rendus comme représentants de notre maison.

Mais cette paix ne fut pas suffisamment longue. Deux mois tout au plus et on me reprenait déjà mon jumeau et Wyllam. Ils n'étaient pas morts, mais ils partaient à la guerre. Et tout ce que je pus faire fut de les regarder me quitter et reprendre en main nos terres lorsqu'ils partirent de nouveau.

Et, chaque jour, j'espérais qu'on nous annoncerait la fin de la guerre et le retour de mes frères.