Garlan Goldwyne
I would prefer even to fail with honor than win by cheating.

Salut moi c'est Florian. J'ai connais BC via Je ne sais même plus, ça fait tellement longtemps.. Le grand plus de BC, c'est à mon avis Ses chroniques dantesques, ses annexes et son système de jeu.. Par contre je ne suis pas fan de Rien ?. Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 5/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 3-4/7 . J'ai un mot à rajouter et c'est Content de vous retrouver ! . Enfin, je confirme avoir bien lu le règlement.

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

Son premier serment de loyauté va à Kevan Gardener. Garlan lui avait déjà juré loyauté après son adoubement en tant que chevalier lorsqu’il était sous son commandement. Dernièrement, lorsque son ami a été fait roi du Bief fédéré, il a représenté son serment de loyauté, non plus à son commandant, mais à son roi qu’il servirait jusque dans la mort. Ser Goldwyne voulait montrer à Kevan qu’il pourrait toujours compter sur lui et qu’il le servirait jusque dans la mort. Par extension, comme Kevan a prêté allégeance à l’Empire Braenaryon, il le sert également. Il n’a encore jamais rencontré ni l’Empereur, ni l’Impératrice. Il ne sait donc pas trop quoi penser des dirigeants de cet empire. Bien entendu, il a entendu des rumeurs, le plus souvent élogieuses à leur égard. Mais il n’est pas vraiment homme à se fier des bruits de couloirs et préfère juger l’individu lorsqu’il l’a en face lui. Peut-être en aura-t-il l’occasion un jour. En ce qui concerne l’empire en lui-même, l’entité, il se dit que cela pourrait permettre à Westeros de trouver enfin une paix prospère après des décennies passées perdues dans des guerres entre royaume. L’Empire est jeune et plein de promesses, il attend encore de voir ce que cela va donner pour se faire un réel avis. Il n’hésiterait pas à scander le nom de Kevan pour motiver les hommes sur les champs de bataille, mais pas de l’Empire pour le moment.

Loyalty is more than a word. It’s a way of life.

Garlan est né en l’An -26 avant la Conquête. La Conquête…Drôle de nom que voilà, car dans cette réalité, cette dernière n’a jamais vraiment eu lieu suite au coup fourbe d’Harren le Noir. Mais revenons à nos moutons ! Le petit Bieffois est née de l’union entre Leo Goldwyne et Margeary Goldwyne, née Roxton. Il était le second enfant du couple, il n’y avait certainement pas plus mauvaise position dans une maison noble. Garlan n’aurait alors donc presque aucune chance d’hériter un jour du commandement de leur maison, surtout quand Horas aurait lui-même des enfants. Non le petit avait peu de chances de posséder une grandiose destinée où il pourrait commander des hommes sur le champ de bataille et devenir le seigneur d’un immense domaine. Au mieux, il pourrait devenir chevalier et servirait du mieux qu’il le peut le royaume. Avec un peu de chance, l’histoire se souviendrait peut-être de lui s’il arrivait à s’illustrer d’une quelconque manière. Il ne pourrait que réussir en se donnant les moyens pour se faire, vu qu’il n’obtiendrait rien de par son sang.

Je vois ce que vous vous dites derrière vos écrans avec votre air interloqué et vos sourcils froncés, qui sont les Goldwyne ? Il s’agit une petite maison de chevaliers fieffés possédant un domaine moindre dans les alentours de Bourg-les-vignes, il gérait d’ailleurs une partie de la bourgade. Leurs cépages produisaient un vin des plus onctueux en bouche qui arrivait à les faire connaître à l’intérieur du royaume du Bief. Cependant, si une maison, dite « extérieure » au royaume, connaissait leur existence, cela serait très étonnant. Ils étaient des vassaux de la maison Redwyne qui régnait en maître sur l’île et cela depuis des siècles. Comparé aux autres maisons nobles du Bief comme les Du Rouvre, les Rowan, les Hightower et les Tarly, les Goldwyne paraissaient bien insignifiants. Son frère était de trois ans son aîné, bien entendu ses parents lui conférèrent un minimum d’affection lors de ses premières années, cependant Garlan fut rapidement mis sur le côté. Après tout, c’est Horas qui devrait reprendre les rênes de leur maison le moment venu, il avait le droit à une éducation de qualité et avait tout ce qu’il voulait, malgré les moyens modestes de leur famille. Garlan semblait bien démuni face à cet enfant gâté qu’était son grand-frère, il avait tout ce qu’il souhaitait, contrairement au cadet. Son père semblait complètement le snober au profit d’Horas, seul sa mère, ses deux petites sœurs et son oncle portaient de l’intérêt au jeune Garlan. Sa mère, car son instinct maternel devait la pousser à s’occuper de son petit, et l’oncle, car il était dans la même situation que Garlan, lui aussi était un second fils, il le comprenait probablement mieux que personne.

Le cadet eut tout de même le droit à un enseignement que l’on pouvait jugé être de « qualité ». En effet, ses parents payaient les services d’un percepteur qui avait pour objectif d’instruire le jeune Garlan afin qu’il puisse faire face au monde qui l’attendait. Il fut très attentif aux enseignements que l’on pouvait lui fournir, bien qu’il savait que son aîné ne suivait pas les mêmes cours que lui, il y vit un moyen de briller afin de pouvoir enfin trouver de la valeur aux yeux de son père. Mais le savoir ne semblait pas être le moyen d’attirer son attention. En dehors de ses leçons, il se mélangeait avec les autres enfants du peuple pour aller jouer avec eux, voler du pain et revenir tout crotter à la demeure familiale. Autant dire qu’il se faisait violemment rouspéter par son géniteur qui jugeait que ce n’était pas dans les mœurs de se mélanger avec des gens de si basse extraction, ce que Garlan ne comprenait pas et qu’il n’accepte pas encore aujourd’hui, la plupart de ses amis actuels étant de simples roturiers.
Les Goldwyne étaient une maison de chevaliers fieffés, il était donc tout naturel que les fils de Leo apprennent à se battre très jeune. Pour cela, ce dernier mit la main à la patte en compagnie du maître d’arme pour faire de sa progéniture des fines lames. Encore une fois, il mit le paquet sur Horas, mais Garlan en voulait plus. Il ne loupa aucune de ses leçons et s’entrainait d’arrache-pied en dehors des séances pour pouvoir progresser le plus rapidement possible. Il voulait briller aux yeux de son père, attirer son attention, rien qu’une fois, prouver sa valeur. A l’âge de ses sept ans, Garlan s’entraînait avec son frère aîné, ce dernier était moins doué que le cadet. En effet, l’héritier avait loupé plusieurs leçons, il semblait s’intéresser à minima aux enseignements du maître d’armes sans y porter plus d’intérêt que cela, préférant faire des caprices à ses parents pour avoir ce qu’il souhaitait. La cadet avait donc un bien meilleur niveau que son grand-frère et le prouva pendant l’entrainement, cependant dans un mauvais geste et il le blessa ce qui lui fallut une violente remontrance de son père. Leo ne laissa pas cet accident sans conséquence, en effet, il décida d’isoler son cadet du reste de la famille en faisant des pieds et des mains pour le faire devenir page d’un noble à la cour de Hautjardin, une façon de l’exiler en quelque sorte.

Il était conscience qu’il n’était pas prêt de revenir de si tôt, sa mère l’informa qu’elle ferait en sorte qu’il puisse revenir de temps à autre tout de même, mais ça ne serait plus jamais vraiment son foyer. C’était une décision rude, surtout pour un garçon de son âge. Le voilà qu’il fut envoyé servir un noble qu’il ne connaissait même pas et dont il ignorait tout. Il ne savait même pas ce qu’il devait faire en tant que page, heureusement la personne qu’il devait servir se montra suffisamment patient pour lui expliquer ce qu’il avait à faire. Il fit preuve encore davantage de patience pour que Garlan s’acquitte de ses tâches correctement, il fallut tout de même un certain temps pour que le garçon soit pleinement opérationnel. Les nobles présents à la Cour l’intimidèrent au début, ils faisaient tous partis de grandes maisons et que dire des membres de la famille royale, il ne pouvait pas se permettre de fauter, il ferait honte au noble qu’il servait en faisant ça, il ne pouvait plus se permettre de faire de faux pas. Qu’adviendrait-il de lui si on le congédiait ? Il ne préférait pas le savoir et fit tout son possible pour le satisfaire. En échange de ses services, il était nourri et blanchi. Le noble, qu’il servait, s’occupa même de terminer son éducation, il était hors de question que son page soit mal instruit. Garlan se dit encore aujourd’hui qu’il était plutôt bien tombé et qu’il aurait pu tomber sur quelqu’un de bien moins patient et généreux que lui. Sa famille lui envoyait de quoi subvenir à ses besoins personnels, un peu d’argent.

Il aurait pu dépenser dans ce qu’il voulait, il souhaitait continuer son entrainement martial, il voulait se perfectionner dans l’art de manier les armes en particulier l’épée. Pour se faire, lorsqu’il avait cumulé assez d’argent, il arrivait à se payer les services d’un maître d’arme ou bien il pouvait toujours payer les gardes pour qu’ils lui enseignent quelques mouvements. Autant dire que ses entraîneurs n’y allaient pas de main morte, Garlan revenait souvent couvert de coups et parfois blessé de ses entrainements. Son « mécène » le rouspétait de le voir revenir dans cet état, mais le principal était qu’il accomplisse correctement ses tâches sans défaillir, n’est-ce-pas ?  Le page observait en secret les entrainements du prince Kevan Gardener, ce dernier était vraiment très doué. A l’époque, il aurait tout donné pour pouvoir s’entraîner avec lui, mais il savait qu’on ne laisserait pas une personne de « basse extraction » s’entraîner avec un prince. Non, il ne pouvait que le regarder dans l’ombre afin d’apprendre et reproduire ses mouvements lors de ses entrainements pour pouvoir les mémoriser et les ressortir le moment venu.

Âgé alors de treize ans, ser Tyrell était à la recherche d’un écuyer, le noble, que Garlan servait, vanta les mérites de son page, ce qui attira l’attention de chevalier qui le prit sous son aile. Encore aujourd’hui, ser Goldwyne ne sait pas quelle vie il aurait eu s’il n’avait pas rencontré ce noble qui lui avait permis d’avoir une vie convenable et qui avait fais de lui son page au moment où son père ne voulait plus de lui. C’était un vrai honneur de servir un chevalier, surtout que la maison Tyrell était une maison des plus importantes dans le Bief, il ne s’était pas attendu à être au service d’une telle maison un jour. Jason Tyrell était un homme bon, un chevalier que l’on pouvait jugé exemplaire par sa droiture et le fait qu’on aurait cru qu’il sortait d’un conte de fée. Il prit cette personne comme modèle. En effet, Garlan avait souhaité lui ressembler dans le passé et c’était ce qu’il était devenu au final. Il apprit énormément à son contact et même s’il ne l’affirma pas haut et fort, les tâches d’écuyer étaient bien plus intéressantes que celles d’un page. Il se devait d’assister Jason dans la vie de tous les jours, mais en particulier lors d’événements comme les tournois où il devait l’aider en lui donnant sa lance, défaire son armure, etc… L’écuyer devait également suivre le chevalier dans les différentes escarmouches auxquelles il participa. Il dut à plusieurs reprises défendre sa vie et lorsqu’il tua pour la première fois, il s’en voulut, conscient de ce qu’il venait de faire. Voyant qu’il était en train de se morfondre, ser Tyrell lui fit comprendre que c’est ce qu’on attendait de lui, servir le royaume, même s’il devait tuer pour cela et que ça ne serait probablement pas le dernier. Il pouvait compter sur le chevalier pour l’entraîner parfois pendant plusieurs heures lorsqu’il avait du temps à lui consacrer, sa progression à l’épée se fit de manière exponentielle pendant ces entrainements, c’était très instructif.

En l’An -11, les fer-nés, sous le commandement de la princesse Eren Hoare, mènent des razzias sur les côtes Bieffoises, massacrant enfants et vieillards sans défense, violant les femmes et en embarquant quelques-unes pour en faire leurs femmes-sels. Ces guerriers étaient des sauvages, ils ne méritaient que d’être passés au fil de l’épée. Jason suivit le prince Gardener dans la traque des pirates et réussirent à les accrocher à plusieurs reprises alors qu’ils étaient en plein pillage ou lorsqu’ils décampaient. Lors d’une escarmouche, Garlan se montra particulièrement brave et combattit comme un lion pour défendre la bannière de la troupe lorsque cette dernière faillit tomber entre les mains de l’ennemi, cela aurait fait un sacré trophée pour les fer-nés. Il fut adoubé par ser Tyrell à la fin du combat. Devenu chevalier, on pouvait dire qu’il était maître de sa destinée, s’il le souhaitait il pouvait vagabonder sur les routes pour vendre ses services aux seigneurs en ayant le besoin. Mais non, il ne pouvait pas s’y résoudre, c’était le Bief son foyer, c’est là qu’il était né. Il avait suivi le prince pendant cette « campagne », il avait énormément d’estime pour cet homme depuis bien longtemps. Garlan demanda à entrer à son service en lui prêtant un serment de loyauté pour le convaincre qu’il n’aurait pas à le regretter.

Ser Goldwyne intégra donc la troupe du Connétable, qui dans sa nouvelle tâche devait commander les armées du Bief.  Ce dernier avait fort à faire avec des voisins comme les Dorniens. Ces derniers s’étaient toujours montrés très virulents à la Frontière, n’hésitant pas à la passer pour semer le trouble. Ces pendards étaient très mobiles, des spécialistes de l’escarmouche et il ne fut guère facile de leur mettre la main dessus. Ils réussirent tout de même à les accrocher à plusieurs reprises. La fois la plus mémorable fut l’affrontement auquel deux princes participèrent. Avec de leur côté Kevan et dans le camp adverse, le prince Roward Martell. Piégé dans la mêlée, Garlan ne put pas porter directement assistance à Kevan. Cependant il arriva à temps pour voir son destrier se faire abattre. Il le défendit alors coûte que coûte pendant qu’il était à terre au péril de sa vie. Le chevalier fut vilainement blessé par une lance dornienne qui perfora son plastron. Il fut remis aux mains d’un guérisseur qui réussit à le remettre sur pied pour qu’il continue à suivre Kevan. Heureusement que la pointe n’avait pas été plongée dans du poison, un oubli du dornien peut-être, sinon il n’aurait pas pu chevaucher aussi rapidement.

Les années passèrent et il ne quitta pas le commandement du prince. Une relation de confiance se créa au fil des combats, une franche amitié également, Garlan apprit à parler librement à Kevan, le considérant comme son frère d’arme. Ser Goldwyne était devenu une fine lame et un bon cavalier à force d’entrainement et grâce à sa participation à de multiples affrontements. Il recevait un bon solde pour ses services qu’il dépensait pour payer des coups à boire à ses compagnons d’arme et pour s’acheter un meilleur équipement. Il lui arrivait de le dépenser dans des bordels, mais cela restait rare. Non, ce qu’il préférait, c’était faire la cour à une demoiselle à la recherche d’une amourette ou à une femme mariée, étant un homme galant avec de bonnes manières, il arrivait souvent à vivre une aventure d’un soir ou de quelques jours avant de repartir pour suivre la troupe du Connétable. Il était rentré à quelques reprises à La Treille pour y voir sa famille, il n’y était jamais très bien accueilli, à part par sa mère, son oncle et ses sœurs avec qui il tenait une correspondance régulière. Et après tout, ça ne lui manquait pas vraiment, surtout que les relations avec la maison Redwyne s’étaient dégradées lors d’une de ses visites. Il avait un profond respect pour Lord Jaden Redwyne qu’il considérait comme un bon et droit seigneur. Il ne pouvait pas en dire autant son petit-fils, Aylan, qui lui faisait penser à son propre frère, Horas. Si pédant, si capricieux, si hautain, si dédaigneux. Leurs deux personnalités, si différentes, s’accrochèrent, ce qui força Garlan à réduire encore davantage ses séjours sur l’île.

Lors du Grand Banquet de Hautjardin, il festoya côte à côte avec les bieffois et les dorniens. A son grand désarroi, ces derniers étaient bien là. Ser Goldwyne avait du mépris et de l’animosité pour ce peuple, engendré par les escarmouches auxquelles il avait participé à la frontière. Du coup, il ne put s’empêcher de leur lancer quelques piques pendant les festivités, tout en sachant s’arrêter pour ne pas que la situation dégénère, sinon il passa le reste de son temps à faire la cour aux demoiselles présentes. Lors des émeutes, il s’assura que la famille royale soit en sécurité avant de prêter assistance aux gardes pour disperser les fauteurs de trouble. Cet événement participa à entacher encore plus les relations entre Bief et Dorne. Garlan suivit l’armée menée de Kevan non loin de la frontière dornienne. Lorsque ce dernier fut accusé de trahison, Garlan le suivra aveuglément. Son serment de loyauté au roi du Bief n’était rien à côté du dévouement qu’il avait pour le prince. Il luttera brièvement à l’épée contre les vassaux de Lord Hightower avant de prendre la fuite avec son ami et une troupe d’hommes loyaux à sa cause. A partir de là, ils entamèrent un long voyage pour rejoindre l’Orage et la princesse Argella qui avait promis à Kevan une couronne lui semble-t-il.  Ser Goldwyne ne peut s’empêcher de penser qu’il s’agissait d’une promesse en l’air, mais il n’ira pas interféré avec les sentiments de son ami. Il le suivra à la Seconde Bataille de Tinivel et chargera le flanc droit ennemi aux côtés de Kevan. Garlan combattit vaillamment, bien qu’il détesta combattre du côté des dorniens, en plus le prince Roward Martell était présent lui aussi. Cela fut dur de se battre contre la bannière de son ancien Roi, il y avait surement d’anciens compagnons d’arme dans le camp en face, cette pensée resta en permanence dans son esprit au cours de la bataille.

La victoire fut emportée au prix de lourdes pertes, le roi du Bief avait été capturé, mais il ne survécut pas à ses blessures et mourut quelques temps plus tard. Garlan ne put s’empêcher d’être attristé par sa mort, après tout, il s’agissait du roi qu’il avait servi pendant tant d’années. Ser Goldwyne fut présent lors du couronnement de Kevan et l’acclama lorsque la couronne fut posée sur sa tête, il ferait un bon roi, il avait toujours été un excellent meneur et était un homme de bien. Il avait les épaules pour les événements qui allaient survenir. Le chevalier donnerait tout ce qu’il a pour que Kevan arrive à ses fins.