BOTTIN

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Emma Appleton est <a href="t7809-gha"><span class="Gp_Bief">Ghabrielle Rowan</span></a>

RECENCEMENT

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<span class="Gp_Bief">Ghabrielle Rowan</span> - Je suis fidèle à moi-même - Lady du Bief - <a href="t7809-gha">Personnage inventé</a>

LIEU

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<a href="u750"><span class="Gp_Bief">Ghabrielle Rowan</span></a> se trouve à <span class="Gp_Bief">Boisdoré - Bief</span>

(Note importante: Je suis une anglophone, donc il est possible que le sens de certaine phrase soit étrange.)

S’il y avait une célébration lorsque Ghabrielle est venue au monde, elle n'en a aucune mémoire. Elle n'a aucune mémoire de l'invasion du territoire de l'Ouest lorsqu'elle était toute jeune, ni des funérailles de son grand-père Baristan Rowan qui était tombé au combat. Ses mémoires les plus distantes sont celles avec sa mère et surtout l'absence sa mère. Elle n'a aucun souvenir positif de celle-ci, seulement de la colère et énormément de chagrin. Il n'y avait rien qu'une enfant de 5, 6 et 7 ans pouvait faire pour atténuer la douleur que semblait avoir sa mère. Son premier souvenir clair, précis et très complet fut le corps retrouvé de celle-ci.

La peau pâle, les cheveux trempés, l'eau froide couvrant la peau de la femme qui l'avait mis au monde. La famille appris de la part du mestre que Karia Rowan avait pris sa propre vie. Elle s'était noyer dans le lac à l'extérieur du château, elle était partie dans la brume avant l'aube. Les pieds nus et une robe verte pâle trempée, elle n'avait ni blessure, ni saignement. C'est étrangement le seul souvenir que Ghabrielle possède de sa mère biologique dans un état de calme et de paix, même aujourd'hui. Elle avait 7 ans lors de l'enterrement de celle-ci. Si ses frères pleuraient, Ghabrielle était sans émotion, elle ne ressentait rien. L'absence de Karia était presque facile à ignorer pour les premiers jours. Sa mère s'isolait si souvent que son absence était remarquée presque tous les jours. Son père Lucian, chef de la famille, ne faisait pas tout à fait le travail nécessaire pour atténuer la douleur de ses enfants. Il n'était pas un homme d'émotion et de sentiment, sur ce fait Ghabrielle arrivait à comprendre son père. Ce n'était pas une indifférence, c'était peut-être un trouble de trouver les sentiments appropriés à cette situation.

C'est le frère de Lucian, oncle Edmun, qui a tenté d'offrir son support aux enfants de la famille. Dès ses premières conversations avec Edmun, Ghabrielle était admirative de celui-ci. Un homme militaire, un aventurier, un voyageur, l'homme que Lucian pouvait envoyer jusqu'au bout du monde pour accomplir la volonté de la maison Rowan. C'est dans le plus grand secret qu’Edmun l'autorisa à tenir une épée, du moins tenter d'en soulever une, elle n'avait que 8 ans après tout. Il était l'un des plus grands épéistes de tout le Bief, ses talents étaient reconnus et ses victoires de tournois avaient fait des jaloux toute sa vie. Ghabrielle n'avait pas les mêmes intérêts que les dames nobles, elle voulait apprendre à se battre et elle voulait que son oncle la guide. Cependant, même les dieux n'auraient pu convaincre Lucian de laisser l'une de ses filles porter une armure. Ghabrielle n'avait pas besoin de le demander, la réponse était non et elle le savait. Un père occupé et absent, ce qui lui était dénié a fait naître en elle le souhait que les sexes cesse d'avoir de l'importance en politique. Elle était sans mère, mais pas pour longtemps, c'est peu de temps après son huitième anniversaire qu'elle rencontra une dame du nom de Sylva Reyne. La dame en question vivait à un endroit impressionnant nommé Castamere. Elle était probablement la plus belle femme que Ghabrielle avait jamais vue, Sylva avait une posture et une présence qui la faisait ressembler à une véritable princesse. Sylva pris le nom de Rowan si peu de temps après avoir rencontré Ghabrielle, que celle-ci n'avait pas réalisé que Sylva était sur le point de devenir sa belle-mère.

Le contraste était immense entre Sylva et Karia. Tout ce que Ghabrielle avait connu d'une mère était négatif et douloureux. Sylva était l'opposé de Karia presque en tout point. Un sourire chaleureux et invitant, une présence aimante et intéressé, elle ne remplaçait pas la mère absente que Ghabrielle avait. Elle était une présence là où Ghabrielle et la majorité des enfants de la famille Rowan n'en avaient jamais eue. L'absence régulière de son père pour des raisons militaires et diplomatiques ne la laissait plus seule avec des servantes, mais en compagnie de quelqu'un qui contribuait à son bien-être. Cependant, personne n'efface les pertes et la douleur chez un enfant, Ghabrielle ne l'a jamais perçue comme une nouvelle mère. Peut-être que Sylva était trop jeune pour donner cette impression, ou peut-être qu'elle était juste trop différente de ce que Ghabrielle associait à présent à une mère. Peu importe son opinion de l'époque, elle se rappellera probablement toute sa vie de la robe majestueuse que portait Sylva au mariage en question. Ghabrielle fut chargée de se tenir au côté de Sylva, alors qu’Aldus se tenait au côté de Lucian. L'événement était large, elle fut présentée à des seigneurs de maisons voisines telles que les Tyssier et Osgris. Le moment le plus marquant fut lorsque Sylva la pris dans ses bras et main dans la main, elle imita une danse comme celle qu'elle avait tout juste terminé avec son mari Lucian. C'était la première fois que Ghabrielle a danser avec qui que ce soit.

L'emménagement de la belle-mère a certainement fait sortir rapidement ce qui représente Karia de la demeure familiale. Sylva insista pourtant que le dernier portrait familial devrait être préservé pour les enfants, Ghabrielle y était pourtant indifférente. Le passé lui était déjà amer, elle était focalisée sur l'avenir. Elle commença à apprendre d'elle-même l'instrument À corde qui lui avait été laissé par son oncle Janos. C'est l'année suivante qui fit craquer Edmun, il accepta d'entraîner Ghabrielle dans le plus grand secret. Presque tous les matins bien avant l'aube, Edmun l'entraîna loin des regards. Il lui apprenait beaucoup plus que le duel, il lui apprenait le combat de champ de bataille. Se défendre contre une lance, bloquer des projectiles, monter à cheval, attacher et entretenir une armure. Le tout causa suffisamment d'écho pour que Sylva apprenne le secret d'Edmun et Ghabrielle. Elle les rencontra dans leurs lieux de choix pour non pas les confronter, mais plutôt encourager Ghabrielle. Sylva voulait que Ghabrielle puisse faire ce qu'elle veut et ainsi fit taire ceux étant au courant au lieu de le révéler à Lucian.

Au travers des années, pendant les bons temps et malgré les temps plus difficiles, Edmun n'a jamais arrêté d'entraîner Ghabrielle. Cela n'a pas empêché Lucian de faire éduquer sa fille comme une lady du Bief. Le maniérisme, le comportement et le langage de la cour furent les forces de Ghabrielle. La raison était tout simplement qu'en perfectionnant ces aspects, elle pouvait plus facilement dissimuler son éducation militaire avec son oncle. Une lady aux yeux de tous, mais une future soldate aux yeux d'Edmun. Elle s'entraîna avec celui-ci pendant plus de sept ans.

À l'âge de 17 ans, Ghabrielle fut promise à un seigneur du Bief, son père la voulait marier dès que possible dans les mois qui suivaient. Malgré tant d'années marié à Sylva, Lucian semblait incapable de concevoir davantage d'enfants. En ce début d'année, -8, ce fut temps pour le grand tournoi de Boisdoré. C'était le plus gros tournoi auquel Ghabrielle avait été à l'époque. Les vassaux avaient été invités et leurs champions étaient présents, les parents du seigneur promis à Ghabrielle avaient même insisté pour venir. Le promis en question était parmi les duellistes.

Son oncle Edmun lui prêta son armure et son casque qu'il avait utilisé lors de son dernier tournoi afin de donner la chance à sa nièce de participer. Si c'était une chance pour Ghabrielle, c'était un malheur pour l'homme qui lui était destiné, puisqu'avant le début du tournoi elle trafiqua son armure. Une seule modification à l'aide d'un marteau contre la fin du gorgerin, présentant une courbe vers l'intérieur contre la gorge lorsque porter.

La bieffoise ne se rappelle pas du jour de sa naissance, mais elle se rappellera du tournoi de Boisdoré à jamais. C'est anonyme qu'elle fit son entrée, avant d'offrir une rose à Sylva. Un geste qui avait eu une réaction particulièrement amer de la part de son père. La majorité des hommes qui participaient aux tournois avait eu un entrainement fort traditionnel. Peu d'entre eux avaient un entrainement militaire, ce n'était qu'un groupe de duelliste n'ayant jamais suivi d'entrainement de haut calibre. Bien que son future époux avait vaincu Rodrik, son frère cadet, Ghabrielle n'a pas hésité à se défouler sur lui. C'est avec des coups répétés à la gorge que le gorgerin de l'armure égorgea tranquillement l'homme, coup après coup. Lorsqu'il réalisa ce qu'il se produisait, il était trop tard. Une tragédie, un accident, peu importe les circonstances. Il mourra avant même que l'on puisse lui retirer son casque. Bien que son frère aîné Aldus frayait son chemin de duel en duel, son approche centré sur la confrontation directe lui a coûté la victoire face à Ghabrielle qui se focalisa sur la technique militaire de son oncle Edmun.

La foule célébrait ses exploits, c'est ce qu'elle avait toujours voulu. Il n'y avait pas de récompense donner de la père du Seigneur de la maison sans retirer le casque de l'individu concerné et ce casque en particulier était très lourd. En révélant son visage, elle sentit la réaction de son père et celle de sa belle-mère, mais également du conseil de Boisdoré. La fille de Lucian Rowan avait gagné le tournoi et vaincu son premier né. Si elle avait espoir de prouver sa valeur auprès de son père, elle avait nuit à ses plans tout simplement. L'homme qui lui était promis était mort, son fils était vaincu et sa propre fille était à blâmer. Ghabrielle éprouvait pourtant de la fierté avant de retirer son casque, ce sentiment brûlant d'énergie qui parcourait son corps est sa mémoire la plus vive du tournoi. Ce sentiment et les mots de félicitations de Sylva, elle avait au moins un parent qui se retrouvait à être fière d'elle. Edmun, lui, savait qu'il lui avait apprit la maîtrise pour ne pas tuer quelqu'un ainsi. Bien qu'il ne puisse prouver qu'elle avait causé sa mort, il n'approuvait pas de cette victoire. Il en venu à accepter qu'un accident avait bel et bien eut lieu, mais cela lui prit plusieurs mois de froideur. L'entrainement continua comme prévu et Edmun fit tout son possible pour que Ghabrielle soit incluse au conseil de Boisdoré. Ce fut avec peu de succès. Lucian avait cependant accepté qu’Edmun rapporte à Ghabrielle certaines informations. Il n'aimait pas le parcours de vie de sa fille aînée, mais il savait aussi reconnaître du talent lorsqu'il en voyait.

Après plus de 2 ans à poursuivre un rôle autour de la table de son père, Ghabrielle offrit un ultimatum à son père. Elle voulait faire tout ce qu'elle pouvait faire pour se prouver à ses yeux. C'est en revenant d'Essos avec le poids en or d'elle et d’un équipage qu'elle prouverait sa valeur. Son père lui avait offert cette opportunité aussi loin que possible dans l'espoir qu'elle ne revienne jamais, mais Ghabrielle croyait à une opportunité véritable. L'ordre qui lui était donné était une mission suicide au bout du monde, mais sa fille était prête à surmonter ce défi. Le reste de la famille ne voulait pas qu'elle parte, surtout pas sa belle-mère et ses sœurs. Rodrik lui prêta un livre de Dorne parlant de facon abstrait de la région d'Essos et Aldus lui partagea un regard silencieux qui lui disait tout ce qu'il avait à dire. Edmun insista pour que son fils Ford Rowan accompagne Ghabrielle dans son voyage. C'est avec un petit groupe de la maison Rowan et une lettre de son père qu'elle se dirigea à Villevieille, la lettre lui obtenant un petit équipage et un petit bateau.


Sortir du Bief était une chose, mais sortir de Westeros en était une autre. Ghabrielle observa des splendeurs indescriptibles que les livres ne pouvaient décrire. C'est quelques semaines plus tard que le navire émergea au port de Volantis. Dès leur arrivé, elle et ses hommes recherchaient des opportunités pour s'enrichir. C'est au-delà de la Baie des Serfs que les voyageurs leurs disaient y trouver richesse en échange de violence. Les légendes et les mythes entourant la chute de Valyria ne leurs donnaient qu'une option terrestre, la Mer Dothrak. Cependant, aucun guide, ni voyageur, ne voulait les mener au travers de celle-ci. Chacun citait les Dothraki pour raison de refuser l'offre de guide, tous sauf un. Un homme âgé originaire de Westeros accepta de les guider en échange d'un voyage gratuit lors de leur retour à Villevieille. C'est à sa dernière nuit à Volantis, dans un bordel, qu'elle avait apprise d'une courtisane la réputation des Dothraki dans le secteur. Elle les décrivait comme des tueurs nés et décrivait la Mer Dothrak comme un terrain de chasse où les non invités sont les proies.

En laissant son équipage derrière et dirigeant ses troupes vers le nord-est, Ghabrielle fit son chemin vers la Mer Dothrak, ne laissant pas quoi que ce soit les arrêtés. Une pluie lourde et intense les accueillirent à leur arrivée à la Mer Dothrak, ceci les força à demeurer en hauteur pour ne pas se faire embusquer dans un environnement inondé. La crainte du climat s'avérait justifiée lorsque les yeux de Ghabrielle se posèrent sur un camp Dothraki. Ils ne savaient pas s’ils avaient été repérés, Ghabrielle ne voulait pas passer à l'offensive, mais le guide le recommanda. Il mentionna qu'un Khalasar est immense et qu'il est mieux de combattre  un ennemi de petite taille que d'attende que celui-ci grandisse. En allant contre son instinct, elle lança l'attaque du camp avec ses hommes. Les chevaux étaient presque masquer par la perte de visibilité causé par la pluie, mais l'embuscade qu'ils craignaient était bien réelle. Leurs flancs furent immédiatement pris d'assaut par des Dothraki qui savait se dissimulé dans les herbes hautes. Par le temps que Ghabrielle prit à comprendre ce qu'il se produisait autour de elle, visage contre la pluie, la moitié de ses hommes étaient morts. Elle vit un cheval sortir de la pluie épaisse, puis un arakh tranchant qu'elle bloqua avec son épée. Cependant, la force avec laquelle le coup fut donné la fit tomber de son cheval. C'est une fois au sol qu'elle vit le cadavre de son guide, un sol sur lequel les cadavres de tous ses hommes se retrouvèrent un à un. Elle tenta de se relever afin de se battre, mais un Dothrak particulièrement cicatrisé au visage la maîtrisa. La tenant au sol, c'est à l'aide d'une corde enroulée autour de ses poignets que Ghabrielle fut restreinte malgré sa résistance.

Les cadavres de ses hommes étaient encore chauds, mais les Dothraki n'avaient pas de temps à perdre. Une fois les cadavres pillés, la bieffoise était forcée de marcher derrière le cheval de l'homme qui l'avait vaincu. Ghabrielle se trouvait fort loin de Westeros, il n'y avait aucun espoir d'être secouru. Elle marcha une distance immesurable jusqu'au retour des rayons du soleil et par la suite marcha encore plus loin. C'est tomber inconsciente de déshydratation qui marqua son dernier pas. Mais les Dothraki ne cherchaient pas à la tuer et c'était probablement pour le pire.

C'est un sceau d'eau au visage qui la réveilla, elle sentit son corps restreint à genoux et nue. En tentant de bouger les bras et sa tête, elle sentit un billot de bois derrière son cou, à chaque extrémité y était attachée ses poignets. Les cordes rugueuses et trop serré brulait sa peau, ses genoux abimer étaient enfoncés dans la terre rocheuse. Alors que les gouttes d'eau les plus lourdes se dégagèrent de ses yeux, elle les ouvrit pour voir l'intérieur d'une tente Dothraki. L'homme qui l'avait désarmé et traîné s'y trouvait. Si les hommes de Ghabrielle avaient souffert dans le massacre, elle savait qu'elle était sur le point de souffrir beaucoup plus lorsque l'homme se dévêtit. L'espoir de s'en sortir n'a vu le jour que près d'une semaine plus tard, lorsqu'ils la traînaient près d'un ruisseau. Elle parvenu à briser sa corde pendant que les Dothraki se reposait pendant la vague de chaleur. Ghabrielle était consciente que de s'échapper serait presque impossible. Elle ne savait même pas où elle se trouvait. Cependant, elle avait appris un mot "lajat", signifiant se battre. Si les Dothraki ne respectaient que la force, il n'y avait que la force qui pourrait lui rendre sa liberté. Mais également une vengeance, une vengeance sanglante. C'est en pointant à l'homme qui était l'instrument de son tourment et son abus qu'elle cria ce mot, encore et encore. Au bout d'un moment probablement trop long, un Dothrak à longue tresse balança une arme aux pieds de la jeune femme. Sa cible brandit un arakh, le fit tournoyer alors qu'un cercle se forma parmi le camp.

Pour Ghabrielle, toutes les règles de combat avaient cessé d'exister. Elle tenue son épée à l'envers à deux mains, la longue lame vers le sol. Le poids de cette épée lui pesait, c'est lorsque sa cible tenta d'aller pour sa gorge sur le côté qu'elle retenue le coup avec le bas de la lame en position horizontale. Elle poussa sur la poignée pour l'orienter vers le Dothrak avant de la laisser glisser contre la lame de l’arakh, continuant vers le bras de l'homme. La trajectoire de la lame lui ouvrit le bras profondément et le fit chuter sur un genou, elle tournoya son épée alors que le coup puissant de l’arakh percuta sa lame.

Attention 18+ Violence et Gore (scène facultative à l'histoire):

La gorge brulante causer par ses cris, c'est en regardant autour d'elle qu'elle vit l'homme qui lui avait balancé une arme pour le duel. Il l'approcha, prononçant des mots à voix hautes qu'elle ne comprenait pas. Ce qu'elle comprenait, par contre, était que certains de ses biens personnels se trouvaient dans ses mains. Les paroles incompréhensibles de cet homme était ce qui lui offrit sa liberté. Elle quitta avec presque rien sauf un pointer du doigt, la destination lui était inconnue. C'est après des jours de marches qu'elle vit Volantis à l'horizon. Là où se trouvait le reste de ses hommes. Elle fut accueillie par ceux-ci dans un sentiment de préparation pour un retour à Westeros, cependant Ghabrielle avait toujours un but et refusait d'abandonner. C'est avec une trajectoire maritime contournant les ruines de Valyria qu'elle voulait aller à la Baie des Serfs.

Il n'y avait aucune mention de pyramide dans le livre de Rodrik et rien n'aurait pu la préparer pour ce qu'elle vit à l'horizon en traversant la Baie. Les pyramides étaient la première chose qui captura l'attention de la bieffoise, elle n'avait jamais vu un truc pareil. C'était l'endroit que le guide avait mentionné, Meereen. Après toute cette misère, elle y était enfin. Dès son arrivée, l'esclavagisme était visible et très dense d'ailleurs. Ce qui attira son regard fut les richesses en or de la vente d'esclave, ces coffres contenant ce qu'elle convoitait. Dès son premier jour à Meereen, Ghabrielle et ses hommes avaient débuté leur espionnage de la routine de ces marchands. Un esclavagiste particulièrement riche avait une routine dans un secteur étroit de la ville, un endroit près de l'eau également. C'est près d'une semaine plus tard que le plan fut exécuté les gardes transportant les coffres furent tués et les hommes de Ghabrielle se sont précipités afin de les amener au navire. C'est après le transport au navire que les gardes de Meereen les ont attrapés. Seul Ford était à bord du navire, il détacha le navire du port afin de sauver le butin, laissant Ghabrielle et le reste de ses hommes derrières. Malgré un combat bref, ils étaient maintenant prisonniers de Meereen.

Incapable de trouver l'or volé puisque les témoins étaient morts, la culpabilité des bieffois était laissée entre les mains des dieux de Ghis dans l'arène de Daznak. Si ses hommes avaient de l'expérience sur le champ de bataille, ils n'avaient aucune expérience dans un environnement pareil. Ils furent massacrés très rapidement, certains même par la main de Ghabrielle prête à tout pour survivre. Blessé et sans ses biens personnels, ni même son épée, elle fut libérée par les règles locales. Les dieux avaient parlé.

À bord de son minuscule bateau, elle pagaya et quitta Meereen en direction du long de la côte. C'est lorsqu'elle trouva le navire Bieffois qu'elle s'accosta afin de se réunir avec son cousin. Il lui montra où il avait enterré les coffres et une fois l'or récupéré, le navire quitta en direction de Volantis où Ghabrielle engagea des mercenaires. Un petit groupe ayant survécu une rencontre brutale avec des Dothraki. Leur prochaine destination était Lys, avec un équipage complet cette fois.

Épuisés et souillés, leur arrivée à Lys était la bienvenue après une météo tumultueuse sur la mer. Un endroit glorifié par les locaux de Meereen dont elle a entendu parler depuis son arrivé à Essos, mais les histoires ne pouvaient faire justice à la beauté des lieux. Ghabrielle est immédiatement tombée amoureuse du paysage, les lieux et les gens. Elle ouvrit l'un des coffres et l'offrit à un petit seigneur local afin de pouvoir y demeurer. Elle voulait y rester pour des mois, mais les mois se sont rapidement transformés en années, presque deux années pour être exact. Ses camarades sont rapidement devenus des amis chers liés par beaucoup plus que l'or. Ghabrielle y apprit également une version bâtarde et occasionnellement divergente du Valyrien régulièrement parlé à Lys. C'était l'endroit idéal pour apprendre à jouer de l'instrument, cela devint son passe-temps préféré. Elle a également découverte un talent très utile, elle est une experte au Poker Menteur, un jeu de dé grâce auquel elle a gagné une courtisane et servante qui appartenait à un bordel local, nommée Alaurra.


Depuis son départ de Westeros, ses expériences avaient changés qui elle est et ce qu'elle veut. Revenir à Westeros était une étape urgente, elle vivait dans un endroit chaud avec une vue sur l'océan et une femme dans son lit. Cependant, Ghabrielle n'est pas une femme simple, exister est une chose, mais avoir un but la hantera toujours. Ses ambitions avaient toujours été une force, mais pour la toute première fois son sens de l'ambition était sa faiblesse. Elle tenta de faire taire l'écho de ses pensées en recherche de conquête, mais un jour gris avec un soleil caché derrière un mince voile de nuage, son frère Rodrik Rowan la trouva à Lys. Il avait été envoyé à Essos pour la ramener à la demande de Lucian Rowan, le père qui l'avait envoyée à Essos en premier lieu. Rodrik avait parcouru de nombreuses cités, de Braavos jusqu'à Volantis où il entendit parler d'une bieffoise très généreuse à un bordel local qui avait quitté pour Lys.

À contrecœur, Ghabrielle et ses hommes ont quitté Lys en direction du port de Villevieille. Pendant son voyage elle apprit de Rodrik certains changement politique ayant eu lieux en son absence. Elle arriva à Villevieille et fit le chemin jusqu'à Boisdoré en transportant les coffres restant. Il n'en restait pas la moitié, mais son père n'avait pas à le savoir. Elle les présenta à lui, des hommes d'Essos à ses côtés et une servante étrangère de Lys également. Bien que la nouvelle de la mort de la quasi-totalité de ses hommes et du temps perdu causait de la frustration chez Lucian, une promesse était une promesse. À partir de ce jour, Ghabrielle joint le conseil personnel de Lucian Rowan et obtint secrètement un rang militaire pour apporté son expertise à Lucian. Elle fit intégré les mercenaires qui l'accompagnait à l'armé local en créant la compagnie du nom de la Bannière de Fortune, jurant loyauté à Ghabrielle au delà de l'or. Cependant, à son retour c'est Sylva qui semblait l'avoir manqué le plus, elle lui offrit un baiser dans le plus grand secret.

Ghabrielle forgea sa réputation et l'écho des événements qui ont suivi ont fait trembler même Boisdoré, des dragons à Westeros. Elle débuta sa véritable carrière militaire dans l'anonymat. Parcourant en tant qu'envoyer politique, économique et diplomatique, elle utilisa l'opportunité de son anonymat pour passé secrètement la nuit avec des dames nobles loin des regards. Si la politique était compliqué et grise avant, elle était à présent mille fois pire avec des dragons. L'opinion de Ghabrielle divergeait grandement de celle des gens qui l'entouraient. Son temps à l'extérieur de Westeros lui avait donné une perspective différente sur les dragons et sur les Valyriens. Un Empire semblait être une façon de diminuer les guerres constantes du continent et bien sûr, les dragons aideraient énormément à cela. La maison Rowan demeura en support du Bief, c'est en compagnie de son oncle Edmun que Ghabrielle et les forces Rowan furent mobilisés le long de la frontière bieffoise du territoire de l'Ouest. Pour préserver son anonymat, c'est une armure distinct au métal noir contrasté par de l'or brillant qui la protégeait des regards. Sa présence et son travail sur les lieux fut interrompu deux mois plus tard à la demande de Lucian qui voulait sa famille au Carnaval de l'Opulence, un événement auquel la famille y a réchappé de peu. Le devoir l'a appelé à mener la Bannière de Fortune près de la frontière Dorne pour la toute première fois. Ghabrielle n'avait jamais affronté les dorniens sur le champ de bataille auparavant, le combat fut bref sur les Hautes-Terres avant que la Bannière de Fortune et elle soit renvoyée à Boisdoré. Les raids Clegane qui ont suivit dans les semaines suivante ont grandement affecté les troupes Rowan sous les ordres du Spectre de Boisdoré, un alias de Ghabrielle. Cependant, elle est non pas renvoyer à la frontière, mais en direction de Tinivel avec une force de choc aux côtés de plusieurs chefs de guerre et membres de la maison. Bien que cette bataille soit l'une dans lesquels elle s'est le plus démontré, la seconde bataille de Tinivel voit la majorité des hommes sous sa direction massacré en première ligne. C'est blessé à dos de cheval qu'elle bat en retraite, de même que ses camarades du Bief.

C'est à Beaupré qu'elle et les forces Rowan ayant échappé à l'attaque orageoise et dornienne se réunissent pour repousser l'attaque en cours. Dès qu'il est possible, elle est rappelée du front par son père qui souhaite sa fille aînée, célibataire, présente au mariage de la couronne. C'est à celui-ci que Sylva et Ghabrielle ont partagés leurs sentiments, c'est le début pour elles d'une affaire. À ces célébrations elle noue également des liens importants dans le Bief et se rapproche des vassaux de la maison Rowan. Dès la fin des célébrations, Ghabrielle quitte pour le front à Serena, un siège qui ne dura pas trop longtemps puisque les assiégés étaient rapidement à court de vivres. La majorité de ses hommes et elle ont par la suite prit la route afin de converger avec les troupes de son oncle Edmun aussi en chemin vers Lestival. La bataille de Lestival est une victoire et les forces du Bief en prennent contrôle. La rumeur du Spectre de Boisdoré se répandit au delà des territoires en guerre et sous un nom différent. À l'extérieur du Bief la rumeur la surnomme le Spectre du Bief, certains la décrivent comme la meilleur lame du Bief. Même sans nom, une réputation se forma au travers du Bief. C'est à sa surprise près d'un mois plus tard qu'elle apprit qu'elle faisait partie des conscrits renvoyer chez eux, alors que son oncle Edmun reste à Lestival, donnant sa bénédiction pour la relation secrète entre Ghabrielle et Sylva avant le grand départ.

La Bannière de Fortune se préparait pourtant à faire son départ vers Dorne dès son arrivée chez elle, destination Vulture's Roost. Il était donc son devoir de les mener au combat afin de prendre Vulture's Roost en compagnie des troupes du Bief. Ce n'était qu'après cette victoire qu'elle eut un moment de répit. C'est pendant les mois suivant à Boisdoré que Ghabrielle parvient à faire entré Ford au conseil rapproché de Lucian Rowan, celui-ci refusa avant son départ avec des troupes pour supporter Lestival. Suivant les ordres de la couronne du Bief, la maison Rowan se préparait pour la campagne d'été et débutait une mobilisation. Elle apprit que Ford fut accepté dans le conseil dans la même lettre qui lui annonça que son oncle Edmun fut dévoré par les flammes d'un dragon de l'Empire. Il avait périt avec ses hommes et son siège étant vide a permis à l'ascension de Ghabrielle et de l'ajout de Ford. Les dragons étaient rapidement devenus une source de curiosité pour Ghabrielle, la mort de son oncle, bien que triste, n'avait pas invoqué un besoin pour la violence en elle. Ses nombreux voyages lui avaient apprise tant de choses entourant les Valyriens, elle ne manquait pas de raison de s'y intéresser. C'est pourtant à la demande de son père qu'elle le rejoint dans le territoire de l'Orage pour finalement battre en retraite avec ceux-ci quelques jours plus tard en direction du Bief. Le chant des dragons, voilà quelque chose qui lui donnait envie de faire sa propre destiné dans le feu, le sang et l'hiver.