Je déteste les jeux de politiques. J'en comprends le sens et leur importance, mais cela m'insupporte. D'ailleurs, quand ma cousine m'a annoncé mon mariage arrangé avec le monstre du Rouvre, quel ne fut pas ma colère. Or, elle a su calmer mon tempérament en m'expliquant bien en quoi cela m'était utile et nécessaire pour les Rowan. Je ne suis pas sotte, je me doute bien qu'il faut que je me tienne alerte de toutes mésententes entre les différentes maisons de Westeros afin de ne pas me causer de préjudice par erreur. Comme inviter deux partis ennemis au même souper. Vous voyez le genre de situation? Mais bon sinon à part de cela, peu m'importe.

Je crois pertinemment que les Gardener doivent tirer leur révérence. Il est tout à fait inadmissible qu'un royaume soit déchiré de la sorte. Tout comme ma cousine, je crois fermement en ma patrie et j'en suis fière. Or, les Gardener ont prouvé à tout le peuple qu'ils étaient incapables de gouverner. Ils ont terni la réputation des bieffois et sali leur nom. Ils doivent partir, et ce pour le plus grand bien du Bief.

Je n'aime pas du tout la guerre. Les pertes sont trop nombreuses et la vie est précieuse. Je ne comprends pas comment quelqu'un pourrait vouloir tuer des gens pour de simples parcelles de terre ou bien encore pour assurer sa dominance contre les autres peuples. Selon moi on ne mesure pas un grand roi selon ses conquêtes et le nombre de vies qu'il a enlevé, mais le nombre de vies qu'il a permis de sauver, sans compter une économie florissante et un peuple qui ne soit pas affamé. Cela est peut-être un peu trop rêveur, mais pourtant je crois en la bonté humaine.

Lâche. Sans honneur. Cet homme mérite le pire des châtiments. Tuer ainsi quelqu'un sans défense ne fait que prouver la supériorité d'Aegon. Pourquoi tuer un homme or parce qu'on le redoute et qu'il est une menace? Oui, ce vil personnage est faible, il a peur et se cache derrière une armée. Mais son esprit est faible et vieillissant. C'est une femme qui réglera son compte à cet usurpateur. Les hommes, aussitôt que l'on écarte les jambes, ils en perdent tous leurs moyens, il suffirait pour cela de placer une douce et belle jeune pucelle sous les yeux du Noir. Pauvre et inconscient que sont les hommes face aux charmes mortels d'une femme.
     

▪▪ Gabie (Oui je m'appelle Gabrielle) ▪▪ 21 ans ▪▪  14 (une fois semaine pour répondre aux Rps environ) ▪▪ top site Rpg▪▪  Fan de GOT▪▪ L'énorme contenu compliqué ^^ ▪▪   :pink: ▪▪

   

Je viens d’une famille extraordinaire. Enfin, c’était selon les dires de mon père lorsqu’il prenait un verre de trop les soirs de banquet. En effet, selon lui, ma mère, mon frère et moi étions ses plus beaux cadeaux sur terre. Souvent, je surprenais ma mère à lever les yeux au ciel et regarder son mari avec un amour inconditionnel. Sacré papa. Toujours aussi émotif lorsque la boisson s’en mêlait. Toutefois, leur amour ne fut pas acquis dès le départ. Grand Dieu non. Ma mère était née Estren, elle venait des contrées de L’Ouest et elle détestait tous les bieffois à l’époque. Ce n’était supposément que des chevaliers puant le cheval. Son tempérament de feu, et agissant pratiquement comme une lionne, elle avait refusé ce mariage jusqu’au bout. Or, ce n’était pas à elle d’en décider et son père ne lui donna aucunement le choix. C’est pourquoi elle épousa un rouquin rieur, mon père.  D’ailleurs, mon père reçut une belle cicatrice parcourant sa tempe gauche jusqu’au bas de sa mâchoire comme cadeau de mariage lors de sa nuit de noce avec ma mère. La bête lui avait lancé un pot de chambre en pleine tête. Le pauvre n’avait rien vu venir.

Je gloussai en m’imaginant la tête de mon père assommé par un pot de chambre.  Un mouvement à l’extérieur attira mon attention et je levai la tête de mon journal pour regarder les cardinaux voler vers les arbres.  J’adorais particulièrement les oiseaux, j’étais pour ainsi dire fascinée par leur capacité d’ainsi danser dans les cieux.  Depuis toute petite, je les regardais s’épanouir dans la nature luxuriante du domaine des Rowan. Une mèche blonde glissa sur les pages de mon journal et je m’empressais de la remettre en place derrière mon oreille. Où en étais-je déjà? Ah oui, ma mère, la bête de Jacob Rowan.

Les cris et les bousculades n’avaient aucun effet sur mon père bâti comme un taureau. C’était un très bel homme et il avait toujours été en forme puisque son passe-temps favori était les combats en tout genre. Mon frère Dimitri avait retenu de la carrure de mon père ainsi que de ses cheveux de feux et de ma mère, il avait hérité le caractère impitoyable. Quant à moi, j’avais hérité de la beauté presque surnaturelle de ma mère ainsi que de la bonté naturelle de mon père. Un bien drôle de mélange, mais un mélange qui avait amené des années de bonheur. Petit à petit ma mère s’était laissé attendrir par cet homme doux et attentionné et cela en avait résultat par un amour puissant et inattendu. Souvent, dans les familles, le père ou même la mère avait des maîtresses, mais dans la mienne il n’y avait que mes parents heureux comme des gamins de douze ans qui se découvrent encore et encore. J’étais choyée et j’en avais conscience.

Mon frère et moi étions de grands cavaliers. Dès l’âge de deux ans, mon père m’avait assise sur le dos d’un étalon et m’avait laissé le guider. J’avais en secret participé à plusieurs concours équestres déguisée en homme afin de montrer mes talents et j’étais considéré comme étant la meilleure cavalière de tout le Bief. Évidemment, j’avais également des talents plus féminins comme la Lyre, l’écriture, la poésie, mais je préférais de beaucoup monter en croupe à cheval et sentir la puissance de ma monture lancée au grand galop.

Je poussai un soupir et examina le mouchoir que j’avais en main. Trois petites lettres y étaient brodées d’un fil vert. C.D.R. Cleyton du Rouvre. Le nom de l’homme que j’allais épouser dans quelques mois à peine. Plus tôt dans l’après-midi, j’avais fait officiellement sa rencontre. Il était venu me voir à Boisdoré. C’était un homme mûr, mais je n’avais pas osé lui demander son âge véritable. Selon son apparence, je lui donnais dans la fin vingtaine, début trentaine. Il m’avait tout de suite intrigué. Il me parlait toujours avec grand respect et faisait attention à moi. Sans même m’en rendre compte, j’avais cherché à recevoir ses faveurs. Il y avait quelque chose en lui d’intimidant et de séduisant tout à la fois. Je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, mais j’avais senti une tension entre nous. J’en avais parlé à Meliana qui m’avait assuré que c’était là un bon signe. Après tout, c’était elle qui souhaitait me fiancer au Démon du Rouvre. Mon dieu, mais quelles années s’attendaient devant moi. Avec mon frère parti au combat et mes parents décédés, c’était Meliana et son frère qui avaient eu la responsabilité de mon trouver un époux. Je soupirai de nouveau et me laissa choir sur mon lit en fixant le plafond de ma chambre. C’est alors que ma porte s’ouvrit en grand et je vis un homme à la chevelure flamboyante s’avancer vers moi. Un cri de surprise m’échappa et je laissai mon frère me relever brusquement et me prendre dans ses bras. Des larmes de joie inondaient mes joues et j‘éclatai de rire. Dimitri, ce cher frère que je croyais perdu était enfin de retour.Le lien entre nous était fort. Jamais je ne pourrais le laisser tomber. Je préférerais m’ouvrir les entrailles moi-même que de le trahir. Je mourrais pour lui. Et je savais que de son côté c’était la même chose. Il était la personne que je chérissais le plus dans ce monde. Gare à ceux qui voudraient s’en prendre à lui. Je ne savais pas trop comment il avait réussi à se tailler une telle place dans ma vie, mais ce pauvre fou ne pourra jamais se débarrasser de moi.

Les récents événements à Hautjardin m’avaient inquiété plus que tout. Je savais que ma cousine Meliana était présente lors des festivités et j’avais été très anxieuse lors des jours à venir avant de finalement avoir de ses nouvelles. Ce n’était qu’une autre erreur parmi tant d’autres de la part des Gardener. Toutefois, ce fut l’erreur qui m’enleva mon frère. Effectivement, dès le lendemain, il décida de prêter main-forte à l’armée afin de passer du dorien au fil de son épée. Après tout, il était le digne fils de notre père, alors c’était un jeune homme doué et il souhaitait partir en quête de justice. Justice qui malheureusement me fit haïr la guerre qui commençait à me priver de ceux que j’aimais. Quelque temps après, la nouvelle tomba. Le Roi avait fait une alliance entre les Îles de fer et le Bief, par le mariage du Prince héritier Kevan et de la Princesse Eren Hoare. Cela me coupa le souffle. Comment pouvait-on vouloir se lier à un monstre sans paroles? Le Roi était un imbécile de la pire espèce. Il aurait dû se lier avec tous les autres plutôt que de mettre l’avenir du Bief en danger. Nous étions maintenant entourés d’ennemi. Cela me terrifiait et je redoutais plus que tout ce que la guerre m’enlèverait encore. Mon domaine? Ma famille? Ma patrie? Nous risquions de tout perdre.


-As-tu entendu les dernières nouvelles mon frère? Je vais me marier figure toi.

Il me reposa doucement au sol et me caressa la joue.

-Oui, Meliana t’aurais donc fiancé à un Démon? Aussitôt que je l’ai appris, je suis accouru vers le domaine. Il n’est pas question que tu épouses cet homme.

Je voyais le rouge lui monter aux joues pendant qu’il commençait à s’emporter. Je reconnaissais bien là le tempérament de ma mère. Je lui pris les mains entre les miennes et y déposa un rapide baiser.

-Non mon frère n’en fait rien. Cet homme… Il m’intrigue. Il y a quelque chose en lui qui m’intéresse. Je ne saurais dire quoi, mais je sens que c’est là ma destinée.

Mon frère se calma un petit et leva les yeux au ciel.

-Bon, ça y est, elle est amoureuse.

Je m’offusquai et lui gifla le bras. Franchement, il était toujours aussi taquin avec moi.

-NON! Gros nigaud, je ne serais tout de même pas tombée sous le charme du premier fiancé qu’on m’aurait présenté. Je ne suis pas si sotte.

Mon frère gloussa et me sourit tendrement. Depuis, ma tendre enfance, il essayait par tous les moyens de me faire sortir de mes gonds. Ma bonté innée l’exaspérait et il trouvait cela marrant d’essayer de ma fâcher.

-Tout de même, je veux quand même rencontrer cet homme avant que tu ne l’épouses. D’accord?

C’a y est, maintenant il me faisait ses yeux de chiens battu. S’il n’était pas couvert de terre et de suer cela m’aurait peut-être attendrie. Sans parler de son odeur. Je plissai le nez de dégout et le chassa de la main.

-On en parlera après que tu aies pris un bain. Non, mais franchement, j’ai presque perdu tous mes cheveux quand tu as ouvert la bouche.



       

   Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu?   Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !
 


  Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.  

  Les démarches post-Validation  ▪▪
 


  Favoriser son intégration  ▪▪
 


  Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum  ▪▪