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 Adrian...Pour le bien de l'Orage

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MessageSujet: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 21:56

Adrian Wensington

L’Homme est l’esclave du pouvoir, la seule différence avec un seigneur
…C’est que lui il en a conscience



  • Orage



 
Leandre (+) ;; Pére Adriana ;; Mére Wylla ;; sœur ainée  >Andrew ;; frere Lylla (+);; Soeur Ana (+)  ;; soeur Argella Durrandon ;; Epouse


Sonner la charge

Année de naissance ;; -24
Nom de naissance ;; Wensington
Ville de naissance ;; Wensngton
Royaume de naissance ;; Orage

Situation matrimoniale ;; Marié , enfin !
Royaume servi actuellement ;; Orage
Titre / rôle au sein du royaume ;; Prince consort
Positionnement politique actuel ;; Je suis pour l'empire

Avatar ;; Jacob collin levy
Crédit ;; zuz'

;; chevalersque ;; Bigot ;; raisonnable ;; envieux;; mélomane ;; réservé;; fidèle ;; timide envers les femmes









 

   
   

An -26


   

On raconte que les cris de Lady Adriana Wensington avaient raisonné tard dans la nuit. Le Labeur de la Dame wensington venait de toucher à sa fin offrant ainsi à la lignée une fille.   Naissance de Wylla, sœur ainée d’Arian


 



 

   
   

an -24, mois 3 semaine 1


   

La famille Wensington en état de liesse, l’Héritier de la maison était enfin né. Dès cet instant , Adriana Wensington prendra elle-même en charge l’éducation de son fils et de sa fille ainée.


 



 

   
   

An -22


   

La surprise est totale à Wensington quand la famille se voit encore agrandie de nouveaux membres. La naissance des  frères jumeaux Andrew et Lylla en plus de ses grossesses  précédentes apporte à Adriana l’image d’une femme fertile et vertueuse, idée  soutenue par ses tendances dévotes et pieuses.


 



 

   
   

an -21


   

Naissance d’Anna, la derniére née des Wensington est caractérisée par sa santé fragile,  très vite elle sera la véritable protégée de toute la famille. Wylla Wensington l’ainée est au petit soin pour elle.


 



 

   
   

An -9


   

Bal d’anniversaire d’Argella Durrandon , unique héritière d’Argilac le Grand, roi de l’Orage et seigneur des Tempêtes. Lors d’une danse il fit la rencontre de l’héritière Durrandon et en tombe éperdument amoureux. Il se décide à avouer cela a sa mère qui lui explique que cette union est impensable . Il n’en démord pas, faisant même, devant les Sept, serment de chasteté jusqu’à ce qu’il puisse l'épouser. Cette promesse mettra sa mère en colère, mais par amour pour son fils elle le soutient


 



 

   
   

An -8


   

Mariage de Wylla et du jeune lord Grandisson. Les deux époux se sont connus jeunes. Le douaire apporté par le mari fait ainsi bénéficer Wensington de nouveaux paturages.


 



 

   
   

An -7, mois quatre semaines  1


   

Une nuit tragique, la jeune Ana Wensington succombe durant la nuit qu quatrième mois de l’année. Sa santé fragile eu raison d’elle. Ses funérailles sont grandioses pour une maison comme Wensington. Sa famille comme les habitants du fief sont présents. On note aussi l’apparition de certaines familles comme Grandisson et Felwood.  


 



 

   
   

An -6


   

Le sujet du mariage d’Adrian est un thème qui devient récurant est propice à de la discorde. Le père d’Adrian , Leandre souhaite marier son fils a de grande maison orageoise et sélectionne quelques prétendantes.  Fidéle a son serment Adrian refuse, il est soutenu par sa mère Adriana  qui parvient à repousser chaque proposition sous divers prétextes sans éveiller les soupçons. La guerre les rattrape avant que Leandre ne puisse insister pus longtemps.  


 



 

   
   

An -2


   

Adrian assiste en tant que jeune chevalier fraichement adoubé à la campagne d’Argilac  Durranon dans le Val. Le conflit l’amène jusqu’aux Portes Sanglantes. Il  parvient à montrer qu’il est capable de guerroyer au nom de son père sans pour autant se  démarquer.


 



 

   
   

an -1


   

Le père d’Adrian du s’absenter de leur fief quelques semaines, l’administration relève alors  du jeune Adrian appuyé par sa mère. Lors d’une plainte sur un malfaiteur, Adrian prend une décision  radicale , il fait arrêter l’accusé et le condamne à mort.

Un chevalier de Wensington , non fieffé , frére du condamné venge sa perte et assassine Lylla. Adrian ayant la certitude  de l’identité du coupable en parle à son père qui n’apporte aucun crédit , le jeune noble décide alors de porter l’affaire en justice.

il ne peut que faire recours à la justice divine et demande une ordalie . Il  gagne alors  le duel judicaire.  Alors repéré par Argillac, Adrian est incorporé dans le groupe de chevalier qui escorte la reine et la princesse dans le Bief. Lorsque il sera en fonction aux côtés d’Argella il se fera néanmoins petit, ne sachant pas comment s’y prendre.


 



 

   
   

an 0, mois 3


   

Leandre Wensington quitte le fief avec Andrew wensington le jeune frère pour  répondre à l’appel du roi. Il laisse la gestion du fief à Adrian pendant son absence.  Le père et le frére participent alors à la bataille des Trois collines qui  se solde par une victoire orageoise. Au retour des combattants chez eux, l’heure est à la fête.  Adriana organise une course  équestre sur le fief  ou nombres de maisons voisines sont invitées, la cours est remportée par un jeune fils d'une maison orageoise. Léandre honore le vainqueur et le fait écuyer de la maison Wensington.


 



 


 

   
   

an 0, mois 6


   

L’annonce des fiançailles entre Dorne et l’Orage au travers Roward Martell et Argella Durrandon  fait l’effet d’un coup dur pour Adrian mais ce dernier s’entête à penser que la Jouvencelle, membre des Septs est de son côté. Il est donc borné à l’idée d’épouser la Durrandon, au grand dam de Lady Adriana Wensington


 



 

   
   

an 0, mois 7


   

Bataille du Chant du Cerf, un jour sanglant pour l’Orage qui voit mourir son roi Argilac le Grand. L’Orage semble vivre un sort funeste.

Accalmie est assiégée par les troupes de Joren  Hoare

La sortie éclair de la jeune Durrandon lève le siège de la capitale. Le père d’Adrian, parmi les défenseurs, est grièvement blessé. Adrian, rallie Accalmie aussi vite que possible et veille sur son père jusqu’à son dernier souffle.  Il assiste alors au couronnement d’Argella Durrandon. Nouvellement devenu Lord c’est à lui de perpétuer l’allégeance des Wensington au Durrandon , il lui fit donc acte  de fidélité lors du couronnement de la nouvelle reine de l’Orage  


 



 

   
   

an 0, mois 9


   

Mariage d’Argella Durrandon et de  Roward Martell , Adrian apprend la nouvelle. Déçu de ne  pas avoir  pu demander  sa main il enrage.  Il reste tout de même confiant que les Septs sont à ses côtés, qu’il s’agit seulement d’une mise à l’épreuve divine , que les dieux testent son véritable amour pour la Biche royale.  

Bataille de Tinivel contre le Bief , premier acte.  Il s’agit d’une défaite de l’Orage Adrian  est en très mauvaise posture , pris à partie par des cavaliers biefois , un de ses chevaliers , Derwyn  aidé de certains de ses hommes se mettent à faire barrage pour permettre au jeune Lord de se tirer de ce mauvais pas. Le sacrifice de ses hommes sauve alors   Wensington qui en a pleinement conscience

Tinivel acte 2, Adrian est parmi les cavaliers et se bat pour le compte de son Orage bien aimé et de sa reine. Il finit d’ailleurs par charger avec quelques-uns de ses cavaliers pour appuyer  sur le même flanc.


 



 

   
   

An 0 mois 10


   

Engagé dans la bataille de Beauprés, l'affrontement s’avère être brutal, aucune armée belligérante entre Orageois et Biefois arrive à prendre le dessus sur l'autre. Les deux généraux des camps respectifs sont tués. Au cours de la bataille l’écuyer d'Adrian , le jeune homme est en mauvaise posture. Adrian le sauve in extremis.


 



 

   
   

An 0 mois 12


   

L’Hostilité du Grand Septon vis-à-vis d’Argella l’a conduit à déclarer hérétique tous ceux qui soutiennent la reine. Craignant une réaction de ses troupes et de ses gens , lors d’un  profond discours il s’assura  le soutien de ses gens  et de ses troupes. Il se met alors à prier devant eux avec une ferveur  des plus significatives.

Il soutient que sa foi n’a pas changé mais que les accusations du Grand Septon sont d’ordre politique et non religieuse. Comme partout, il y a ceux qui adhèrent et ceux qui protestent.
Il sait au fond de lui qu'il a toujours prié les Sept pour que la vérité sur le Grand Septon éclate et que les vrais faux dévots soient rapidement punies. 



 



 

   
   

An 1 mois7


   

La répudiation de Roward Martell redonne espoir à Adrian.La reine Argella met en jeu sa main et s’engage à demander en mariage tout noble qui se distinguera dans la campagne. Par cet acte Adrian voit une nouvelle chance de l’épouser.  Il s'entraîne d’arrache-pied, forme ses troupes, investit dans les équipements et les chevaux dans l'espoir de piquer la curiosité de sa reine.
.


 



 

   
   

An 1 mois 10


   

Bataille de Willum . Victoire  orageoise mais un petit échec stratégique, l’armée  orago impériale manque d’écraser  l’armée biefoise de peu.  Adrian , fort d’une armée  de quinze mille hommes ,  donné par l’empereur en personne  arrive sur le flanc de Lord Tarly et met l’armée biefoise en très mauvaise posture.  

Cette victoire offre à Adrian un certain prestige militaire, élément suffisant pour que la reine Argella s’intéresse à lui confiant ainsi  son avant-garde.


 



 

   
   

An 1 mois 11


   

La victoire de Willum offre  à l’Orage un certain avantage, l’armée pousse jusqu’à Grassy vale qui fut rapidement abandonnée après une série de violents  combats.  Durant l’affrontement Adrian perd un une de ses meilleurs lames et ami de son défunt père. Ser Toras qui perdit la vie mais rapidement entourés d’hommes qu’il venait aussi d’abattre.

La crucifixion de certains défenseurs ordonné par l’empereur lui-même dérangeait Adrian  , pour lui , il n’y avait point d’honneur là-dedans mais la guerre elle-même étant quelques choses de sale , il  se dit qu’il n’y avait guère d’autre choix possible.

Malheureusement , la guerre atteignant son paroxysme , il semblait toujours invisible aux yeux de la reine qui ne semblait guère vouloir  s’intéresser à lui. Il désespère quelque peu de se marier avec elle et est tenté de trahir son vœu de chasteté. Il renonce cependant au dernier moment.


 



 

   
   

An 2, mois 2


   

Au moment du réembarquement du Bief après la longue traque par les orangeois fut perçu pour le pays des tempêtes comme une réelle débâcle biefoise.

Arrivée à Pierrhaume , Argella l’invite à diner en sa compagnie. La reine le demande alors en mariage, Il accepte.  Malheureusement, l’armée se remet en route avant qu’ils ne puissent acter cette décision. Ils en profiteront pour faire connaissance plus intimement


 



 

   
   

An 2, mois 2


   

Adrian et Argella , à présent fiance apprenne tout deux le siege de Felwood par les troupes de Manfred. La reine pesta , insulta le biefois de tout les noms et se promit ainsi qu’aux Septs de mettre la tête du Hightower sur une pique.

Adrian fidèle à lui-même l’enjoint à plus de calme et à penser de manière plus pragmatique   pour concevoir un plan.


 



 

   
   

An 2, mois 3


   

Le mariage est célébré dans un petit septuaire non loin du campement, l’officiant n’était rien d’autre qu’un simple septons officiant sur un fief voisin. Les noces n’avaient rien de faste due à l’urgence de la situation.  Les invités  n’étaient composés que des officiers et soldats de l’armée. Tout le monde profite de la fête mais restent conscient que la guerre est la toute proche.  

Devant le constat de cette cérémonie  clairement pas à la hauteur du rang d’Argella , Adrian se fit le serment d’une cérémonie grandiose à la fin de la guerre.


 



 

   
   

An 2,mois 4


   

Participation à la bataille de Malefosse. il voit alors presque tous ses hommes tomber autour de lui. Atteint d'une flèche et la jambe brisée il est fait prisonnier par Manfred, l’homme dont il a promis la tête à Argella.
Siege de Wensington, Adrian a toujours cru pouvoir préserver sa famille de la guerre, devant cet échec , il ne sait trop comment réagir. Dans le camp Biefois , prisonnier il compte bien demander  un entrevu avec Manfred pour tenter de désamorcer la situation.


 



 







  • Loupio
Salut BC ! J'espère que tu vas bien, car moi j'ai la patate ! Je t'ai connu via euh...c'est un DC. Ce qui m'a tout de suite charmé, c'est le design et le travail sur le forum. Par contre je dois te l'avouer, je ne suis pas fan de de la timeline ( 1 mois irl = une semaine). Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 4/7 x/7. Si 4/4 signifie que je peux rp toutes les semaines, mon activité sera au minimum de 3/4 x/4. Allez c'est pas tout ça, mais on a plein de choses à faire alors, en dernier mot, j'aimerais te dire Enjoy . PS : je confirme avoir bien lu le règlement.



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- Nord : Gp_Nord
- Val : Gp_Val
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- Ouest : Gp_Ouest
- Orage : Gp_Orage
- Bief : Gp_Bief
- Bief Fédéré : Gp_BiefFed
- Dorne Martell : Gp_Dorne
- Peyredragon : Gp_Peyredragon
- Etranger : Gp_Etranger
- Conflans Fédéré : Gp_ConflansFed
- Empire : Gp_Empire
- Foi : Gp_Foi
- Dorne Allyrion : Gp_DorneA
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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:00




  • Adriana Wensington
Chapitre 1 : Little Wensington





La première des Wensington vit le jour en -26. On disait de cette nuit que les cris de ma mère provenant du château avaient résonné jusque tard à l'heure du Loup. La bataille avait été de longue haleine mais une jeune fille était née.

L’an de grâce – 24, troisième mois, jour de ma naissance. Les Wensington venaient d’avoir leur fils, leur héritier. La maison fut plongée dans la liesse. Quelques années plus tard, vinrent mon frère Andrew, jumeaux avec Lylla et la petite dernière Ana. Avec deux frères et trois sœurs, l’avenir du domaine semblait assuré. Les Wensington vivaient heureux.

Ma mère veilla personnellement à mon instruction et à celle de ma sœur ainée. Elle affirmait que la qualité d’un seigneur et d’une maîtresse de maison noble dépendait de leur instruction, aussi, elle avait à cœur de nous dispenser ses enseignements. Nous apprenions l'histoire de l'Orage, les grands mythes de Westeros ainsi que l'Histoire des principales Maisons du royaume. Andrew, Lylla et Ana jouissaient quant à eux de la sagesse de notre mestre non sans que ma mére ordonne le tout. De ces heures passées à étudier, je développe une relation forte avec ma génitrice et cette complicité n'était un secret pour personne à Wensington. Mon admiration pour elle n’avait d’égal que ma fierté d’être son fils et je m'évertuais à montrer à tous que j’étais à la hauteur de mes parents.

Mon père lui assura ma formation à l'art du combat et à la gestion du fief. J’ignorais si j’avais mes chances de réussir à atteindre le niveau voulu par mon père pour mon entraînement martial. Il y avait tellement d’éléments à prendre en compte. Les mouvements de l’adversaire, le poids de la lame, tout ceci me paraissait insurmontable à mes débuts. Lors d’un des nombreux entraînements pour lesquels je désertais la pièce réservée à notre instruction, mon regard se posa sur celui de ma sœur accoudée au balcon aux côtés de ma mère. Elles étaient venues assister à un combat bien inégal. Mon père et mon oncle semblaient décidés à me former à la dure. Tout allait si vite. J’essayais tant bien que mal de garder le rythme sentant déjà la sueur dans le creux de mon dos. La voix de ma mère retentit alors dans toute la cour.

- Adrian… Ne laissez jamais votre peur apparaître… L’ennemi pourrait s’en servir comme arme. N’oubliez jamais. Vous êtes censé être un roc… Inébranlable.

Sous les encouragements de ma sœur et de ma mère, je continuais mon entraînement. Je comptais bien évidemment poursuivre, devenir aussi fort que mon paternel même si je devais encore recevoir des coups aussi douloureux ou chuter dans une eau boueuse pour cela.







  • Accalmie
Chapitre 2 : A Bal for a young princess





Adrian...Pour le bien de l'Orage Qa0f

Depuis toujours, les Wensington étaient fidèles aux Durrandon.
A l'instar de tous les nobles de l'Orage, nous avions été conviés à Accalmie pour le bal en l’honneur du quinzième anniversaire de la Princesse Argella. L’appréhension que mes sœurs et moi-même avions en raison de notre âge et de la primauté de cette visite royale était palpable. Mon père fit l’éloge d'Accalmie nous disant qu’aux yeux de nombre d’hommes ils s’agissaient là d’une des merveilles du continent. Ainsi faisons nous route vers un moment festif qui allait marquer l’an -9, mais qui me rapprocherait aussi de mon destin, même si je l’ignorait encore lorsque nous vîmes, au loin, la noble forteresse.

Accalmie nous dominait à présent de sa grandeur, les portes, hautes de plus de soixante-dix pieds étaient grandes ouvertes afin d’accueillir les convives. Mon regard se porta alors sur l’immense herse maintenue par des chaînes d’un gabarit extraordinaire. Je paraissais tellement petit face à ça, c'était une prouesse d’architecture et j’avais trois jours pour en apprendre plus sur cette bâtisse mythique. La bannière Wensington annonçant notre rang dès notre entrée, deux suites nous furent allouées pour la durée de notre séjour.

Je n’en étais pas à mon premier, plus jeune, j’avais pu assister à d'autres moments festifs, mais la grandeur et la renommée des Durrandon laissaient présager que rien de ce que j'avais connu jusqu'à lors n’était comparable. Ainsi, au soir suivant, une certaine hâte se lisait dans mon regard, mais aussi une certaine appréhension.

Les bannières Durrandon occupaient le mur du centre, derrière la table du roi, les autres murs quant à eux étaient décorés des bannières de toutes les lignées oragoises et de quelques tapisserie représentant des scènes guerrières. Ma mère vint me toucher deux mots. Ce bal était un moyen de commencer à me faire réfléchir à une union. Certaines responsabilités m’incombaient en tant que futur seigneur de Wensington. Désireux de rendre ma mère fière je cherchais donc une potentielle cavalière des yeux. Voyant la timidité m’assaillir, mère me désigna rapidement une jeune fille. La jeune Auxane  avait certes une tenue sympathique, mais je ne la trouvais clairement pas à mon goût.

- On dirait un petit marcassin mère...

Lady Wensingnton s’était mise à rire, mon regard analysait la lady, son physique ne m’inspirait nullement, en particulier son nez disgracieux , quitte à danser avec une dame autant choisir la parfaite cavalière.

- Que tu es moqueur mon fils… Ne te rappelles-tu pas ce que je t’ai appris ? Ne jamais juger !
Ma mère me rappelait donc à l’ordre. Je ne pensais pas à mal, je ne me voyais certainement pas au bras de Lady Margaret pour la soirée.

- Je sais mais…

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que les grandes portes de la salle de bal s'ouvrirent. Laissant place aux trompettes des hérauts puis à un silence respectueux. D'une voix forte, on annonça : "Argillac Durrandon, roi de l'Orage, sire d'Acclamie accompagné de sa femme Sa Majestée Rowenna ainsi que de leur fille la Princesse Argella".

La jouvencelle royale se tenait là, à la droite de son père qui entamait le discours d'ouverture et mes yeux ne semblaient plus vouloir se détacher d’elle. Quand la musique reprit. Argilac prit tendrement la main de sa fille et tous deux entamèrent une danse, seuls au beau milieu de la foule des invités qui les scrutaient. La jeune Durrandon ne brillait pas par sa grâce, elle savait danser, mais cela ne semblait pas être son activité préférée. Cependant, la clarté de son regard et sa présence me laissaient le souffle court et l’esprit en proie à des sentiments inconnus jusqu’alors.

Les regards qu'elles jetaient à son père en disaient long sur sa relation avec le roi. De l'admiration, de la vénération même. Quelque part, on pouvait lire la même chose dans ce qui nous unissait, ma mère et moi. Très proche d'elle, je pouvais comprendre ce qu’Argella pouvait ressentir à l'égard de son paternel.

La beauté, voilà le mot qui désignait parfaitement le tableau que j’avais sous les yeux. Avec les sourires affirmés, les regards qu'elle adressait aux convives, je compris que son Altesse Durrandon avait son caractère. Je la trouvais divine telle la Jouvencelle m'apparaissant personnellement. La splendeur incarnée. Avec ses longs cheveux noirs qui tombaient dans son dos, ses traits fins illuminés par deux éclats de saphir d'une pureté qui me faisait oublier la foule aux alentours. Je devais néanmoins être risible à ses yeux, n’osant guère soutenir le regard qu’elle posa sur moi l’espace d’un instant, bien trop timide pour cela. Sa beauté n’était surpassée que par son charisme, son charisme n’avait d’égal que la force qu’elle dégageait. À n'en point douter elle était divinement belle. Soudainement, je ressentais quelque chose que jamais je n’avais connu auparavant. Il faudrait être fou pour y croire ! Que m’avait dit ma mère déjà ? L’amour frappe là où on l’attend le moins ? Cela avait marché pour elle… Pourquoi est-ce que cela ne pourrait pas se réaliser pour moi ? Mon cœur s’embrasa soudainement et je sus à ce moment précis que ce que je ressentais n’était pas anodin.

Se pourrait-il que ce soit cela l'amour ? Non impossible, je ne l'avais encore jamais vu, mon regard s'était posé que depuis quelques secondes sur elle et je sentais déjà mon sang qui se réchauffait. Ce devait être la chaleur des lieux, ou le vin servi au début des festivités.

Ma mère avait senti que quelque chose se tramait, son regard paraissait sceptique avant de se radoucir. La jeune héritière du royaume déambulait à présent parmi les convives, la danse avec son père avait pris fin et Argillac dansait désormais avec Rowenna, laissant Argella assaillie par les prétendants. Elle semblait radieuse, toute la beauté de l’Orage se dessinait dans ses prunelles. Elle passait plusieurs fois devant moi, sans pour autant porter une quelconque attention à ma personne. La fragrance qui se dégageait de son sillage semblait à la hauteur de son rang, et de cette robe de couleur jaune brodée de cerfs noirs, appropriée pour une héritière d'un des royaumes les plus puissants du continent.

Je n’osais guère croiser le regard d’Argella pourtant, je fus indubitablement attiré, lors de son énième passage pour trouver un nouveau cavalier. Non, ce n'était pas le vin, c'était bien cette femme qui me faisait cet effet. Néanmoins intimidé, je ne m'avançais guère tandis que le jeune Dondarion entamait déjà sa deuxième danse avec la Durrandon. Mon regard se posa sur ce jeune lord chanceux. Un coup dur, comment faisait-il pour l'attirer, et ne pas apparaître invisible aux jeux de l'héritière royale ? Envieux , je déglutis en les voyant de nouveau se tenir la main. Quelque chose, certainement ce que je ressentais, me hurlait de m'avancer, de me démarquer. Cependant, je restais là presque tétanisé.

Mon père, de sa douceur paternelle vint poser son index sous mon menton me relevant la tête. Lord Wensington sourit en m’affirmant que je lui faisais penser à lui des années plus tôt lorsqu’il avait connu ma mère. Son regard se porta alors sur Argella, puis d’un ton solennel, compréhensif, il me dit :

- Je vois bien comment tu observes la jeune Durrandon mon fils. Y penser, c’est convoiter… Garde bien cela en tête.

l n’avait pas tort, depuis que la brune au regard céruléen avait pénétré la pièce, je n’avais d’yeux que pour elle. Une femme d’une telle lignée n’avait rien à faire avec un homme de mon rang. J'acquiesçais, mais la sensation était intenable, je tendis ma coupe à mon père et entrepris d’aller prendre l’air quelques temps, quittante du regard cette femme qui semblait m'obséder depuis le début son entrée.

Lorsque je retournais parmi les convives, mon regard semblait quand même vouloir continuer à chercher la source de toutes ses émotions. Tandis que ma vue se porta de nouveau vers l'endroit où se trouvait Argella je vis avec stupeur qu’elle n’était plus là, à la place, je pouvais voir mon père aux côtés de Lord Cafferen, perdu dans une conversation vraisemblablement amusante au vu de la bonne humeur qui se lisait sur leur visage. C’est alors que la Durrandon vint m’accoster.

Déjà sonnée par sa beauté et son élégance, le fait qu'elle vienne d'elle même me fit l'effet d'une gifle mais je me devais de rester calme, ne pas me faire remarquer et paraître normal. Heureusement, je trouvais le réconfort dans les yeux de Lady Wensington qui n’avait pas raté une miette de mon manège. Ainsi poussé par le regard bienveillant de ma mère, mais surtout par cet intérêt naissant et déjà bien dévorant pour la jeune Durrandon, je souriais timidement à Argella. Elle prit la parole son timbre de voix résonna aussitôt, la fête entière passa au second plan, seule cette femme au regard céruléen avait mon attention desormais.

- Voulez-vous danser ?

C’était elle qui fit le premier pas, après un instant où nous demeurions silencieux. Une chose était sûre, je ne devais pas paraître normale avec une telle appréhension, je répondis toutefois par l’affirmative.Joignant avec maladresse ma main droite à la sienne, je tentais de sourire tandis que j’entamais le premier pas de la danse. Sa robe était magnifique, mais je savais que fuir son regard trop longtemps ne jouerait pas en ma faveur. Je pris donc mon courage à deux main, profitant de cette proximité pour analyser chaque traits, observant la moindre partie de ce visage royal, regardant chacune des étincelles dans ses yeux de saphire. J’avais peut-être trouvé le courage de la regarder, mais je restais tout de même silencieux, concentré sur la danse, ne voulant clairement pas me ridiculiser. Ses pas manquaient sans nul doute de quelques heures de pratique, ce qui n’était pas mon cas… Je remerciais intérieurement ma mère pour son insistance à ma faire apprendre l'art de la danse. Même la question de la Durrandon ne me fit pas perdre le rythme. 



- aimez-vous chasser ?


- Je chasse depuis quelques années maintenant Votre Altesse ! Avec mon père ou d’autres nobles de mon âge parfois.

- Moi aussi !

Nombreuses étaient nos parties de chasse, cela faisait partie de notre rituel familial et j’appréciais ces moments de complicité paternelle. Le visage d’Argella s'éclaira d’un large sourire.

La danse ne lui paraissait pas naturelle, mais ce qui me frappa, c'est l'initiative dont elle faisait preuve, prenant ainsi le contrôle de la danse, elle la menait très rapidement. C’était sensé être l'inverse, l'homme devait donner le mouvement à la femme, mais il s'avèrait qu'Argella avait indubitablement fait fit de cette règle. C'était certes perturbant de voir la Durrandon prendre l'initiative mais nullement désagréable.

-Une chasse est organisée demain matin, j'espère vous y croiser.

- Ce serait un honneur votre Altesse. J’admets qu’une chasse me ferait très plaisir !

La question suivante fut pour le moins inattendue. Cela m’intrigua, d’autant plus qu’elle s’était penchée vers mon épaule, me susurrant presque à l’oreille. Le rapport à la mort et à l'acte de tuer était une affaire d'homme, pas d’une femme de son rang.

- Avez-vous déjà tué un homme ?

- Non jamais, mais je suis entraîné pour tuer si c’est ce que la couronne me demande. Un jour viendra où je devrais prendre la suite de mon père et avec les lourdes responsabilités qui m’incombent. Je tuerais pour les miens, mais aussi pour la Couronne de l'Orage

Une réponse sage qui devrait en outre lui montrer l’entière dévotion des Wensington. Elle me sourit une dernière fois tandis que la musique s’arrêtait. Et me quitta pour d’autres cavaliers sans que j’ai le courage de lui demander une autre danse.

Troublé par ce sentiment nouveau qu’était l’amour, j’avais passé les jours suivant le bal à me référer à ma mère ainsi qu’à mon père. Même une fois rentré à Wensington, je n’arrivais pas à me retirer l’image de ma cavalière.

Deux ans plus tard, je la revis lors du tournoi d'Accalmie et tout ce qui me semblait étrange lors du bal prit sens lorsqu’elle retira son heaume après avoir remporté les joutes. Forte de ses entraînements, elle avait su tenir tête à ses rivaux et devant un public stupéfait, elle avait prouvé qu’elle était digne de porter les armes. Si ma mère avait pesté en voyant cela, pour moi la jeune Durrandon s’était montré la digne héritière de son père durant ce tournoi. Ce fut à ce moment précis que je sus ce que j’avais à faire. Au retour d’Accalmie, je fis part à ma mère de mon vœu de célibat jusqu’à ce que je puisse être digne de l’héritière Durrandon. Elle finit par me rire au nez, prétextant qu’il s’agirait là d’une union impossible et que j’étais bien trop naïf de croire que j’avais l’ombre d’une chance. Mais devant mon obstination, elle laissa couler, imaginant que cela me passerait. Au fond, j’étais persuadé d’une chose… Les Sept l’avaient mise sur ma voie. Avec cette rencontre, mon histoire venait de changer de route.





  • Ana Wensington
Chapitre 3 : Little Star of Wensington






L’heure était aux sanglots et aux lamentations. Les Wensington venaient de perdre leur petit rayon de soleil. Nos gens avaient été conviés pour l’événement, la foule aux abords du septuaire était d’un important soutien. Les Wensington étaient appréciés de leurs gens. Il était beau de voir l'étendue du soutien de nos gens. La jeune Ana allait recevoir des adieux à la hauteur de son rang. Mon père savait attirer leur faveur.

Le pincement, la déchirure que mère ressentait, que nous ressentions tous, était invivable. Le cri de mon jeune frère Andrew présent dans la crypte me fit frémir tandis que ma main serrait celle de ma mère et de Wylla. Comment pouvait-on concevoir que la vie nous assénait un tel revers ? L'Etanger, régnait en maître, on pouvait sentir son aura, son spectre dans notre dos, sa caresse mortifère et froide. Anna était partie et avec elle toute la bonne humeur qu’elle renvoyait.

Je vins sécher les larmes maternelles du revers de mon pouce. Prenant, les mains gelées de ma mère, mon regard se plongea dans le sien avant qu’elle s’écroule dans mes bras, sa tête posée sur mon épaule.

-Rentrez mère… Nous nous chargerons du reste… Aucun parent ne devrait avoir à enterrer leurs propres enfants.

Je n’avais pas les mots pour exprimer cette douleur, Anna était partie et avec elle toute la bonne humeur qu’elle renvoyait tandis que mon frère ainsi que nos cousins et notre oncle quittèrent la crypte

Je pénétrais alors dans la crypte familiale. Je n’y avais que rarement mis les pieds, à la différence de Lylla qui y passait bien plus de temps que tout le reste de la famille. La froideur et l’obscurité me pesaient. Je descendais les marches. La vue brouillée par autant de larmes que de peine. Le cœur battant, je cessais de progresser, m’appuyant sur le mur, il m’était impossible d’avancer…. Je me sentais incapable d'affronter le visage figé d'Ana. Je sentis alors la main douce de Wylla qui venait de saisir la mienne, c'était l'ainée...c'était elle le pilier de la fratrie. Récemment mariée à Lord Grandisson, elle avait pu faire le déplacement pour les funérailles de notre sœur.


- Continue mon frère ...Pour elle..Pour Ana...

Ma sœur était morte, tétanisé, je parvins malgré tout à avancer continuant ainsi à descendre les quelques marches.

Je descendis les quelques marches qui me séparaient encore de ma sœur décédée.

Un décor morbide se livrait alors à mes yeux. les quelques torches de la pièce enveloppaient le corps sans vie de ma sœur. Toujours aussi gracieuse, même exposée au froid le froid de la mort. Ma main serra instinctivement celle de Wylla. Penché au-dessus d’elle, une larme s’abattit sur son visage inerte. Du bout de l’index, j’épousais les formes de ce visage qui avait été autrefois empli de vie. Les yeux fermés, j’ancrais son image au plus profond de ma mémoire. Lentement, je me baissais à son niveau.

- Au revoir ma chère sœur, Puissent-les Sept te garder auprès d’eux. Car voici les honneurs que tu mérites…Ma douce Ana…..

Une larme vint s’écraser sur le sol de granit et fit écho au bruit sourd du couvercle qui scella à jamais le sépulcre. La voix de Lylla résonna alors dans la crypte. Elle chantait “Alysane“ une complainte célèbre dans cette partie du monde. Un poème triste. Fermant les yeux, je m’abandonnais enfin à mes pensées. J'avais failli à ma promesse, celle d'accompagner un jour Ana à Volantis , ville qu'elle trouvait splendide de part les livres qu'elle lisait.






  • Adrian
Chapitre 4 : Bad Time in Bloody Gate





Adrian...Pour le bien de l'Orage Rwgz


Des centaines d’hommes semblaient accourir vers nous, l'épée brandie, la main crispée sur ma garde j’étais prêt à les accueillir aux côtés des Wensington , aux côtés de mon père. Depuis le début de la campagne, je faisais tout pour le rendre fier de moi, ne montrant pas ma peur, pourtant bien présente pour ma première participation à un conflit. L’idée de la mort ne me quittait pas et se mêlait à l'orgueil que je ressentais quand je me trouvais devant mon père, fraichement armuré au couleur Wensington.

Nous nous battions durement devant la porte Sanglante, ma main gantelée tenant fermement la garde de mon épée. Mais soudain, la bataille bascula un rumeur saisit les Valois, l’horreur se lisait sur les visages des soldats ennemis. Des épées et autres écus valois tombèrent lourdement sur le sol, ces hommes fuyaient le champ de bataille. La déroute de l’armée valoise me surprit. Le bras en l’air, armé, j’intimais aux hommes de mon père de ne pas bouger, de rester dans les rangs.

- LE ROI JEHAN EST MORT !

a voix d’un homme me parvint parmi tout ce vacarme, la nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre, Jehan Arryn , l’illustre roi du Val venait de vivre son ultime combat. La mort d'un roi ? Une tête couronnée qui s'effondre ? Un moment toujours choquant , même pour une personne qui n'était pas un de ces sujets. Un drame pour le Val, une victoire pour l’Orage.

Acclamé par ses hommes, Argillac recevait tous les honneurs qui lui étaient dû. Son destrier, imposant, venait d’être paré d’une couronne de laurier, signe des grands vainqueurs. Ma main sur la poitrine dès son passage devant moi, je me montrais fier de le servir. Plus je le regardais, plus une pensée l'habitait, se pourrait-il que je devienne son gendre ? L'image d'Argella ne m'avait guère quitté. Lady Argella Durrandon , digne héritière de l'Orage. Les Septs allaient-il un jour m'accorder sa main ? Mon père voyait en cela une sorte d'obsession immature, un simple amour de jeunesse… Au fond je n'en avais cure, mère le savait, c'était pour cette raison qu'elle essayait de me couvrir, aussi surprenant que cela puisse paraître.

L’Orage ressortait donc vainqueur de cette campagne non sans séquelles, nombre de nos hommes avaient perdu la vie. Il semblerait que le fils et le père Wensignton rentreraient donc en vie après de longs mois d’absence. J’imaginais déjà la joie de ma mère en voyant notre étendard se dresser à l’horizon tandis qu’elle guettait notre arrivée depuis la muraille. L'envie de rentrer , de revoir mon frère et mes sœurs, de souper de nouveau tous ensemble...De continuer à vivre même si la perte d'Ana laissait une plaie qui ne se refermerait jamais.








  • Prénom du personnage
Chapitre 5 : Stay just and Noble




La campagne du Val avait fini quelques mois plus tôt, nous étions de retour chez nous. C’était le jour des perceptions des taxes et autres impôts. Pére était absent pour affaire.
J’examinais le chariot d'une paysanne, c’était à l’état de ce dernier que l’on pouvait déterminer réellement la richesse d’un paysan. Ici, les roues avaient été changées récemment et la monture semblait bien brossée et nourrie. Cette famille avait les moyens d’entretenir tout cela. Montant sur le chariot avec l’aide de deux autres gardes, nous prenions soin de décharger la marchandise. Il ne nous fallut pas plus de quelques minutes pour achever l’opération. Cependant, si les Berand devaient s’acquitter de trente-neuf boisseaux annuels, il en manquait bien seize. Aussi curieux que cela puisse paraître au vu de ma timidité, j’étais à l’aise à m'entretenir avec cette femme, du moins c'était ce que j'essayais de faire transparaître.

-Ava….Il manque une bonne partie des sacs….  

Faisant signe au garde de nous laisser, je laissais les autres fils Wensignton à leur tâche pendant que j’allais m’enquérir de cette affaire. La guidant jusqu’au petit salon, nous traversions la cour pour enfin pénétrer dans la bâtisse. Je voulais clairement comprendre ce qui se passait. Nous n’étions pas frappés d’infertilité sur nos sols. Les autres foyers avaient pu s'acquitter de la somme de grains demandée ou du moins il était rare de voir des manquements aussi gros, mais seize sacs manquant du côté Berand ? Purement Impensable !
L’invitant à s’asseoir dans ce petit fauteuil et lui servant un verre d’eau à l’aide d’une cruche richement ouvragé mon attention se porta sur elle. Sa pommette droite tirait sur une teinte plutôt bleue, une trace de coups à n’en pas douter. La certaine promiscuité avec cette Ava commençait à faire naître un petit malaise en moi. Je l’observais, cette dernière aussi, il se passait quelques instants avant que je ne me décide enfin de crever le silence, un ton légèrement froid mais nullement dénué d’empathie, seulement pour camoufler certaines choses que je ressentais en ce moment même.

-Dites-moi ce qui se passe…où sont vos sacs ?

Assis devant elle, elle avait toute mon attention tandis qu'une servante lui servit de quoi se sustenter.

- Ça a commencé il y a quelques mois… Cet homme, Conscient, du fait que vous n'étiez pas encore de retour du Val avec votre pére, s’est mis en tête d’ouvrir un nouveau marché. Il nous extorquait notre grain ….nous stipulant que Lord Wensington le lui demandé pour cette guerre contre le Val et qu’il était chargé de le rassembler…Depuis votre retour…Aucun vol n’est à déplorer.  

Tout devenait plus clair, un homme les avait volés. Pensant que le conflit s’éterniserait, il voulait s’enrichir. L’inconscient, si tout venait à s’ébruiter la disgrâce, tomberait sur sa famille d’autant plus que l’ainé était un des hommes de mon père. Soldat depuis longtemps, il l’avait adoubé il y a quelques années e cela. Un chevalier non fieffé frère d’un voleur ? Impensable.

- Il recèle donc le grain volé si j’ai bien saisi.

Avec la lumière nimbant la pièce, une trace de coup était visible sur la pommette droite de la femme. Je m'empressais d'en savoir plus. Cette affaire était bien trop sérieuse pour ne pas être entièrement entendue.   

- Est-ce lui qui vous fait cela ? Vous a-t-il…. ?

Elle m'avait répondue par l'affirmative. J'enrageais de voir a quel point on a pu se montrer aussi cruel envers nos propres gens. Prenant l'affaire à cœur, je pris congé de la paysanne pour ensuite me préparer. Je pris quelques hommes avec moi bien décidé à éclaircir cette affaire.  La pauvre femme m'avait donné une description du coupable. Un homme svelte, à l'apparence soignée même pour un non noble , cheveux mi long et brun.  Ce qui était le plus notable c'était sa cicatrice sur le bras . Des éléments certes petits mais très utiles. Je me devais d'enquêter sur place.    







  • Adrian
Chapitre 6 : Justice is our credo and you must follow it





Je venais de troubler la tranquillité de la journée de nos gens au nom de mon père. Au fond, j'enrageais de devoir faire pareille irruption et de donner les hommes de Wensington ainsi en spectacle. Je n'avais pas à en venir là si un diable ne sévissait pas. Cette affaire me tenait à cœur, d'autant plus qu'une femme avait été violentée. En colère, je mis pied a terre, le pas déterminé. j’interrogeais les premiers villageois venus sur cette affaire d’extorsion. Rares étaient les victimes parmi les habitants, mais quelques foyers semblaient avoir été tout de même touchés. Au milieu de la place du hameaux , les hommes m’observèrent tandis que j’annonçais la raison de ma présence.J'expliquais qu'il me fallait  le plus d’élément possible , un nom même , que ma Maison protégerait  quiconque dénoncerait le coupable. Mes gens hésitèrent, certainement par peur de susciter une vengeance  du malfaiteur, puis un homme sortie de la foule, la cinquantaine. Père le connaissait bien , c'était le forgeron du village.  Il me donna une autre description ainsi qu'un nom. Motivée par la declaration , un femme me desiga quant a elle une maison.      

Les gens accusaient un homme , les versions se corroborant, tout semblait montrer du doigt la même personne et la culpabilité dont il faisait preuve. Après m’être renseigné sur la position de sa maison dans le hameau une dizaine de mes gardes encerclaient bien vite la petite construction. Les villageois qui se tenaient là avaient cessé leurs activités, préférant observer ce qui se passait. Me présentant sur le seuil de la petite maison, je tapais à la porte.

- Ser Adrian digne héritier  des Wensington … Ouvrez s’il vous plait !
 
Réitérant mon appel, je vis avec colère que la porte restait close. Quel toupet ! Être en faute et ne pas ouvrir sur ordre de son seigneur. J'étais remonté, mais je ne laissais rien transparaître, je devais rester calme et maître de mes émotions, surtout dans un moment pareil.

Tant pis si je devais prendre une telle décision, mais je ne pouvais laisser courir de tels criminels sur nos terres. Mes hommes, armés de guisarmes, s’attelèrent à donner des coups assez puissants pour que le verrou puisse céder. J’avais envoyé des hommes également derrière la maison pour prémunir toute fuite.

La porte une fois ouverte, un petit rictus pouvait se lire sur mes lèvres, c'était une petite victoire des Wensington sur le chaos. La justice devait toujours triompher chez nous. Mes nouveaux ordres suivirent. Une demi-douzaine de mes hommes pénétra dans cette cabane, le malfaiteur que j’étais venu chercher était là, confortablement allongé sur son lit. Quelle fut sa surprise lorsque mon capitaine d’arme le réveilla en le sortant du lit pour le confier aux guisarmiers qui le jetèrent hors de chez lui sous les yeux de mes cavaliers et les autres habitants.

Je me savais pertinemment dans mon droit. Ce que je faisais me rendait fier, au fond, prendre soin de ces gens était la chose la plus digne qu'un seigneur puisse avoir à faire, j'en avais la certitude. Cette même nuit, je me coucherais certainement avec la satisfaction du devoir accompli. Les hommes retournèrent tout sur leur passage, de la couchette au simple meuble, tandis que je me tenais dehors à expliquer mes actes aux villageois afin de ne passer pas pour un tyran. Soutenue par la foule, je fus surpris de voir à quel point mon intrusion était bien perçue par les gens du village.

Les preuves de son méfait furent trouvées par mes hommes. Tandis que mon regard se portait sur le vil bandit qu’un des hommes maintenait à genoux, je me demandais quoi faire. Avoir mis la main dessus était une chose… Agir en était une autre. Qu’aurait fait mon père à cet instant précis ? En proie au doute, mais avec la volonté de vouloir bien faire, je sondais ma mémoire à la recherche d'anciens préceptes que mes parents auraient pu m'avoir transmis, quelque chose a quoi m'accrocher en cet instant précis, une phrase, un adage qui aurait pu me guider.

Prenant du temps pour réfléchir, je désertais la place me trouvant un coin à l’abri des regards indiscrets, Donnal me suivait, loyal jusqu’aux os, il me filait comme mon ombre de toute manière. Que ferait mon père ? Me répétais-je tandis que ma main caressait les pétales d'une fleur. Devais-je tuer cet homme ? Où l’épargner et me montrer en tant que gage de Clémence. La justice était un credo de la maison. Si je le tuais, quelle serait la réaction de nos gens ? Comment me verrait Mère ? Et Père ? Si je laissais partir, je passerais pour un lâche, pour le fils d'un seigneur qui ne saura pas rendre justice le jour ou il viendra à hériter. D'une voix fébrile, je me tournais vers Donnal en quête d'une approbation quelconque.

Vingt-deux ans et une lourde décision m’incombait déjà. Notre capitaine d’arme apposa sa main sur mon épaule et scruta la même chose que moi, la plaine qui s'étendait.

-Écoutez votre cœur…et vous saurez ce que ferait vote père.

Il avait raison, Pére ne laisserait pas passer cela.  Bien décidé à résoudre cette affaire je regagnais la place sous le regard de paysans. Ma vue se posa sur le scélérat. D'une main que je voulais ferme  je le désignais. J'attendis un court instant , le temps de croiser le regard de Donnal et être sûre du bon choix puis d’un ton que je voulais de plus professionnel j'annonçais la sentence.  Le grain étant un bien public, le voler était un acte d’une gravité extrême,  attaquer une femme et innocente qui plus est s'apparentait à de la barbarie sans nom.   

-Au nom de notre Père à tous et aussi au nom de mon père seigneur de ces terres je condamne cet homme pour recel de bien de public, de violence...à la mort. Qu’il soit pendu ! Car tel est le sort réservé à de vils félons de son espèce.

La sentence rendue, je n'accordais pas même un regard au supplicié tandis que les hommes le saisirent pour l'amener sous un arbre opportun pour l'y pendre. Ses suppliques, je les entendaient , les ressentais, mais je ne pouvais aller à l'encontre de la volonté des Sept et de la Justice.  Troublé par une telle décision que je dus prendre, je fis signe à Donnal de rester pour assurer le bon déroulement de l'opération tandis que je rentrais à Wensington pour y retrouver le confort et le soutien de la fratrie.    









  • Lylla Wensington
Chapitre 7 : Bloody Debt





L’exécution avait été bien perçue, le grain saisi ainsi que l’agent a pu être redistribué entre les foyers spoliés, si mon père allait certainement me repprocher une telle décison il ne pouvait pas nier la réussite de mon action.Je dus m'absenter de Wensington quelques jours plus tard pour visiter une de nos fermes frappée par une faible rentabilité.  

Au retour, sur le chemin de Wensington tandis que j’étais escorté de Donnal ainsi que de Septs autres hommes, un rassemblement de  personne  pourtant peu fréquenté m’avait surpris, nous nous étions regardés Donnal et moi septique tandis que nous approchions. Intrigué, je reconnaissais deux femmes qui marchaient dans notre direction. Ma mére et ma soeur, elle était meconnaissable. Surpris de les voir ici, je mis pied à terre, en me rapprochant, je compris que quelque chose n’allait pas. Leurs traits étaient profondément marqués par une vision d'horreur, me semblait-il. La mort était là, tout prêt.

- Mère ? Wylla ? Que se passe-t-il ?

Aucune réponse, les deux femmes resserrérent leur étreinte sur moi tandis que les autres m’observaient. Quelqu’un, allait-il me dire ce qui se tramait ? Leur timbre , le visage larmoyant de Wylla et la stupeur des autres personnes me frappaient. La découverte funeste que je m'apprêtais à faire aller changer ma vie et la perception de la Justice. Wylla se réfugia dans mes bras et s'adonnant aux larmes, notre mère nous entouraient de ses bras dans un état tout aussi traumatisant.

-  Adrian…N’y va pas ….?

Me mit en garde ma sœur tandis que je m’évertuais à me détacher de leur étreinte. Le cœur accélérant, je compris que quelque chose de grave se tramait. Je me sentais là impuissant. Un détail attira toutefois ma curiosité. Plus bas, dans le ravin un tissu bleu, une robe que je ne connaissais que trop bien. Me libérant enfin de cette étreinte, je me dirigeais donc vers ce corps laisser là. Descendant à la hâte, je pus tout de même entendre un bruit de tissu qui se déchirait, attrapé par une branche, mon pourpoint venait de prendre un sacré coup, mais j’en avais cure. Seul ce cadavre m’importait. Le visage de la défunte  m'était familier, il s'agissait de ma soeur.Lylla gisait là sans vie, sa peau pâle. Lylla , ma sœur. Au loin  apparut Andrew mon frère, jumeaux de Lylla, ce dernier avait rejoint ma mère et Wylla.

Je pris la main de la défunte dans la mienne, m’agenouillant à ses côtés. Elle était froide, rigide. D'abord Anna puis Lylla ? L'Etranger, nous aimait-il donc pas ? Comptait-il me prendre toutes mes sœurs. Les larmes coulant , je restais là devant les témoins.La cause de la mort ne laissait pas de place au doute, une profonde entaille au niveau de la gorge témoignait de la barbarie dont son meurtrier avait fait preuve. Un acte  inomable  !  

- Qui !!!

Lançais-je, sa main toujours fermement saisie. Mais je n'eus que pour seule réponse le vent ainsi que les sanglots de ma famille que j'entendais depuis le chemin. Front contre front, je restais là, quelques secondes ? Minutes ? Je n'en savais rien, dans un moment pareil, on perd radicalement la notion du temps. La chair froide, gelée ,de Lylla annonçait un temps triste pour Wensington. Le deuil, mère n'avait même pas encore finit celui d'Ana.   

Quelle chance que nous avions trouvé Lylla avant les charognards, la vue brouillée par les larmes, le rythme cardiaque s’accélérant, je la pris dans mes bras, épousant les moindres traits de son visage de mes doigts. Qui pouvait bien faire une chose pareille ? Je me redressais, tenant son corps si frêle à bout de bras. Tentant de remonter sur la route, son poids me rendait la tâche difficile. Les larmes m’envahirent alors que je montais avec difficulté.

La voix de Donnal se fit entendre,enjoignant le monde à venir m'aider, ou plutôt c’était comme un bourdonnement sourd , mes sens entiers venaient de se brouiller, ne discerant plus rien. Lylla ma propre sœur, assassinée ? Je ne pouvais me rendre à cette évidence. La boule au ventre. Je ne savais comment réagir.

Mon pied fallit glisser tandis qu’un des spectateurs de la scène s’élança, sa main se referma sur mon épaule, silencieux , le ton grave, il venait m’aider à gravir ce ravin tandis qu’une autre personne s’empressa de le soutenir. On me délesta du cadavre qu’on transporta précieusement jusqu’à une charrette.

Le cortège se mit en route, je n'avais pas la force de marcher ni de chevaucher. Assis sur le plateau de la cariole, je veillais sur la dépouille, ne la quittant pas des yeux comme pour ancrer ses traits dans les méandres de ma mémoire. Mére et Wylla quant à elles se trouvaient derrière, soutenue par mon frère. Mon père n'était toujours pas rentré à Wensington. Mon regard analysait le cadavre de ma sœur, sa tenue , et avec effroi que je constatais mon incapacité à protéger ma propre famille.  

Onze jour que ses funérailles ont eu lieu. Sortant de ma léthargie dû au deuil , ma sœur Wylla m'invita a faire une ballade, elle avait quitté son époux Lord Grandsson pour rester quelque jour à Wensington. Durant notre conversation, elle m'apprit ce qu'elle savait , accusant Ser Lekart, un chevalier de mon père. Je ne pouvais pas admettre que Lylla fut tué par un homme qui se disait fidèle à ma Maison. Nous en avions donc parlé à Pére, rentré à la hâte en apprenant la nouvelle. Il ne portait peu de crédit à nos dires, la loyauté de son homme lui semblant indéniable.Je ne pouvais demander à notre père d’engager les poursuites à l'encontre cet homme. Selon lui, il s’agissait d’un de ses hommes les plus loyal. C’était vrai, il avait adoubé des années auparavant et l’avait toujours servi, mais l’exécution dont je m’étais rendu responsable n’ avait-elle pas terni sa loyauté ? J'avais fais passer la corde au cou son frère. Ce pourrait-il que je sois l'architecte de la mort de ma propre sœur ? Cette pensée me rendait nauséeux depuis le début.  Réfléchissant un instant aux moyens d’actions possibles, l'idée d'en referer à d'autres instance me parut soudianment être la meilleur chose que je pouvais faire.  
   

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:01




  • Wylla Wensington
Chapitre 9 : In the name of the Seven




J’avais eu recours au Roi, portant ainsi l’affaire du meurtre de notre bien-aimé Lylla. L’assassin ne s’en tirerait pas. C’était l’heure du procès. Toute la cour Wensington avait fait le déplacement, au moins, j’avais assez piqué la curiosité du roi pour qu’il y ait une telle audience. Un bref signe de tête et les guisarmier comprirent qu’ils pouvaient m’ouvrir la lourde porte de la grande salle.

Des dizaines de visages m’observaient déjà alors que je n’avais point encore franchis le seuil. Prenant une grande inspiration un pas et je traversais l’encadrement de la porte. Je sentis une main m’attirer à l’écart , relevant la tête je pouvais voir mon père. Les traits cernés par la fatigue, ce que je m’apprêtais à faire devait réellement le troubler pour en venir jusque là.

- Fils…J'aurais du t'écouter..Je me fie à ton instinct…Mais si tu fais fausse route …. Tu as bien conscience que la discorde et la honte s’abattra sur nous ?

Mon père avait décidé de me croire ? Je m’efforçais de sourire. Oh oui ! Je connaissais les conséquences de mon acte , mais jamais je n’aurais porté pareille requête au roi avant d’avoir la certitude. Tout concordait. À l’autre bout de la pièce se trouvait Argilac, Rowena et sa fille. Lorsque mon regard croisa scelle -ci je sentis un énième poids sur les épaules.  Il ne fllait pas que je sombre dans le ridicule , pour le bien de ma famille.  D'autant plus que cela pouvait me faire perdre en credibilité vis à vis  d'Argella , si il y avait un qulquonque espoir d'une union Me faire remarquer de la sorte ? Impensable…

- N’ayez crainte Père… Je sais au plus profond de moi que j’ai raison, les sept m’en soient témoin….

Il me lâcha et rejoignit sa place aux côtés de mère ainsi que mon frère et ma sœur. Parmi les dizaines de visages qui semblaient m’observer, me scruter, je pouvais discerner la réaction de ma mère, ainsi que celle de ma sœur. Les Wensington semblaient m’encourager tandis que je m’avançais, inspirant grandement. Dans peu de temps, j’allais devoir prendre la parole devant la famille royale, et cela, devant témoin. Mon regard se posa sur mon ennemi, Ser Lekart, un des chevaliers non fieffés de mon père et le frère de l’homme que j’avais fait pendre trois semaines plus tôt. Chevalier non fieffé, il jouissait de certains privilèges de Justice. Il n’a pas été arrêté et traîné ici, seulement contraint de venir se présenter à l’audience.

À genoux devant le roi, la reine ainsi que sa fille, les trois têtes couronnées ne me quittait guère des yeux. Je sentais le poids dur égard de notre roi mai surtout celui d’Argella. Non pas maintenant ! Je devais rester maître de mes moyens. Un septon de la cour s’approchait, chacun de ses pas faisaient écho aux bruits de chuchotements et autres messes basses qui me parvenaient à l’oreille. Peut-être que mon père avait raison, peut-être étais-je en train de me ridiculiser et de faire perdre à ma famille toute crédibilité. Mais je ne pouvais laisser une telle barbarie impunie sur notre sol.

L’espace d’un instant, je revoyais encore le cadavre gelé de ma soeur , ma main qui épousait les contours de son visage figé. Point d’amour ne s’était pas immiscé entre nous, mais un sentiment qui a mes yeux semblait bien plus profond. Elle était une véritable sœur, nous n’étions certes pas du même sang et de la même extraction mais nous nous comprenions et étions tout de même proche.

- Sur les Sept, je jure de exposer que la verité à cete cour… Que Notre Sainte-Mere me guide…


J’avais prêté serment, les mains du septon apposées sur les miennes, l’audience allait débuter dans peu de temps. L’appréhension, la soif de justice, un lourd mélange de sentiments. Lylla avait perdu la vie par la faute d’un homme , son meurtrier devait payer. La faute incombait à Ser Lekart , il n’y a avait pas le moindre doute. L’audience, présidée par Argillac allait statuer sur la question. Des Septons se tenaient là pour s’assurer du respect de notre divine tradition, des juristes étaient également présent pour entendre les différentes plaidoiries.

Me relevant une fois mon serment prononcé, mon regard se posa sur mon père qui, par son sourire m’envoyait tout le  courage dont j’avais besoin, légèrement tremblant. Les messes basses semblaient s’être arrêtées dès l’instant où mon regard se posa sur l’assemblée composée majoritairement de sympathisant et de courtisans d’Argillac , il y avait toutefois quelques seigneurs Je jetais un regard furtif à Argella avant de porter mon attention à la famille royale tout entiére pour ensuite observer de nouveau les autres.

- Vos majestés… Noble seigneur et Braves Gens de toutes condition… Si je suis ici devant vous aujourd’hui, c’est pour porter une affaire à la cour que je trouve digne de la plus grande importance…Comment peut-on qualifier un acte aussi odieux qu’est celui d’ôter la vie de quelqu’un ? Comment envisager un seul instant qu’un homme à qui on accordait entière confiance puisse être responsable d’une telle atrocité ? C’est d’un crime dont il s’agit…. Mes seigneurs !


Mon doigt inquisiteur pointa Ser Lekart qui ne cessait de jouer la comédie depuis le début de nos soupçons, il éclata de rire , gage qu’il ne semblait guère me prendre au sérieux.

- Cet homme a commis une chose atroce…. S’en prendre à la plus belle créature des Sept qu’est le genre humain. En effet, Ce chevalier s’est honteusement porté responsable du meurtre de Lylla , fille de mon pére, ma sœur. Il lui à ôter la vie …De la manière la plus lâche et la plus méprisable !!! L’égorgeant sans un quelconque remords !


Je venais de finir d’exposer le motif de ma plainte, la procédure judiciaire devait à present commencer. Quartes personnes devait être entendus par les deux juristes, Ma sœur, Lekart, moi-même ainsi que une de nos servantes. Je pourrais appeler à témoigner l’étendue de ma maisonnée mais le but n’était pas non plus de m’imposer juste de rendre justice. Nos témoignages étaient déjà fort édifiants.

Un juriste me fit signe de prendre place, j’allais donc ouvrir le bal des interrogatoires. Mon regard se posa sur l’homme que j’accusais, sources de mes maux. Bien sûr qu’il paiera tôt ou tard ! Le mestre lisait quelque chose certainement les notes qu’il avait pris de cette affaire. Lekart n’avait rien pour prouver son innocence, sauf s’il s’était mis à acheter des contres témoignage, ce qui confirmerait sa culpabilité.

J’annonçais alors ma version , lui racontant tout. De la décision que j du prendre à l’encontre du frère de Lekart jusqu’à la découverte du cadavre de Lylla. Ma sœur était formelle, surtout lorsqu’elle passa  après moi dans les interrogatoires. Lekart était le dernier homme à l’avoir vu en vie.  Chose frappante, Argella prit la parole , l’affaire devait lui tenir à cœur , elle qui s’était muré dans le silence depuis el début de l’audience , laissant faire les juristes et son père.

- Par ailleurs j’ajouterais que s’en prendre à une femme , qui plus est, innocente, pour la pendaison d’un frère alors que ce dernier est un criminel avéré n’est rien d’autre qu’une sombre vengeance. Un acte indigne de la chevalerie. ¨Pour moi il n’y a pas besoin de lier les deux éléments…

Avais-je son soutien ? C’était ce que j’espérais ardemment , cela ferait tourner l’audience en notre faveur.  Le juriste voulait retourner la situation à l’avantage de Lekart. La bataille juridique semblait ardue, le roi était au courant de la décision radicale que j'avais dû prendre. Son regard planait sur moi, je sentais le poids de son pouvoir sur mes épaules. Mais de ce qu’il venait de dire et ce que le princesse avait précisé , l’argument que le juriste retenait ne les convainquait guère, aussi je surenchérissais.

- C’était un homme dangereux ! je me devais d’agir !


L’audience continuait , elle se déroulait sous le rythme des murmures et baisses basses , réaction de la cour à chaque nouvel élément qui apparaissait. Pour Lekart , c’était simple ,  il se défendait en disant que Lylla lui faisait la cour , que c’était normal qu’il l’ai vu. Ma sœur précisa qu’elle n’avait pas l’air d’apprécier sa venue la dernière  que nous l’avions vu. Pour le mestre , la conclusion était rapide expéditive , Lekart semblait innocent. Ce que nous faisions n’était rien de moins que la réaction d’une famille endeuillée , chercher des coupable slà ou il ‘y en a pas, l’assassinat de Wylla n’était que l’objet d’un vulgaire coupe jarret selon lui…
Le roi allait prononcé sa sentence, le juriste avait très bien fait son travail. La réponse qu’Argilac était en passe de donner ne conviendrait pas à Wensington , le juriste rendait son jugement.

- Votre majesté, comme vous pouvez le voir, bénéficiant de simple témoignage et d’une preuve discutables, il est clair que nous ne possédons guère matière à statuer sur la question. Ce n’est qu’une accusation sans fondement des Wensington , chose que je peux comprendre… La perte d’un être cher peut parfois pousser à trouver des responsables là où il n’y en a pas ! Pour moi, c’est une affaire sans suite tant que d’autres éléments n’apparaissent pas.  

Classer l’affaire comme cela et laisser Lekart quitter le royaume, non cela ne pouvait pas se passer ainsi. J’avais prévu le coup, prenant mon courage a de mains mon regard se posa sur le roi, hésitant. Me levant d’un bond et rejoignant le centre de la salle, les guisarmes faisant un pas et attendaient un quelconque ordre, les gardes resserraient leur emprise sur leurs armes, les esprits des hommes armés s’échauffant, parés à toute éventualité. Deux des leurs m’encadrèrent, je jetais un simple regard expressif à Argillac puis ce dernier, d’un geste me, laissa passer.

- Puisque des preuves et des témoignages concrets n’ont que peu de valeur aux yeux de nos juristes…J’en appelle aux Sept et leur demande de statuer sur la question eux même !


Mon regard défia les puissants de cette salle, le roi, sa fille, avant de finir sur le visage de Lekart qu m’analysait attentivement. Jetant mon gant d’un geste déterminé sur la petite table devant laquelle siégeait Lekart, je compris que la situation avait pris une tout autre torunant et je me devais d'agir. L’assistance fut prise d’une certaine stupeur, la tension était palpable.

- Manifestement pour les juristes l’un de nous deux a menti… Laissons les Sept en décider Ser !


Lançais-je, assez fort pour que tout le monde puisse entendre, ma mère écarquilla les yeux, mon père fronça les sourcils et ma sœur baissa la tête, mon regard se posa sur le roi. Ma déclaration eut l’effet escomptée, surprenant ainsi toute l’assistance. Argella, quant à elle, observait la scène, ,'nen perdant pas une miette , elle s’était penchée en avant signe que j’avais toute son attention.

- Je demande un Duel judiciaire … Une ordalie vos majestés !


Les deux mestres s’avançaient, conscient de l’importance d’une telle demande, rejoignant ma sœur au centre, main serra la sienne. Son soutien m'était acquis. Je m’étais surpris d’avoir été capable d’une telle demande, moi qui m’évertuais à être plus reflechi… La solution pour laquelle j’optais s’apparentait à la force brute pour le coup.

- Si vous perdez Ser Adrian, votre sœur en subira aussi les graves conséquences….celle que l'on mérite si on est coupable de fausse accusation

Nous nous étions juré d’aller jusqu’au bout pour obtenir justice, s’il flalait en venir jusqu'a avoir  le bras armé, ce serait avec joie. Haldwyn reprit la parole.

- Le châtiment pour une femme, pour faux témoignage envers un homme de stature chevaleresque ou tout autre sang de haute naissance est la mort…. Vous serez rasée…Trainée sur une claie puis pendue.

Wylla retorqua aussitôt

- Je refuse de retirer mes accusations ! Les Septs ne punissent pas ce qui disent vrai et les servent loyalement !

La motivation de wylla faisait plaisir à voir, il était inutile de trouver un champion étant donner le fait que j compter me porter volontaire. J’attendais la réponse du roi qui semblait débattre au côté de sa femme et sa fille, la frustration de ne pas pouvoir entendre ce qu’ils disaient, l’attente paraissait interminable mais c’est , avec la bénédiction de son père qu’Argella quitta son siège. S’éclaircissant la voix :

- Puissent les Dieux faire toute la lumière sur cette affaire, et puissent ils vous bénir Sept fois, Ser Wensington. Le duel aura lieu demain...

Le roi interrompit sa fille, il savait qu’un duel, le lendemain, serait de trop pour les combattants, entre le trajet pour rejoindre Acccalmie et le stress de l’audience, il fillait plus de temps. La princesse se reprit aussitôt légèrement déçue.

- Dans... 7 jours. Durant cette période Vous Ser Adrian et Ser Lekart devrez siéger ici à Accalmie et rester sous bonne garde dans des ailes opposées du château. Si vous allez à l’encontre de cette directive vous serez de facto considéré comme coupable de parjure pour Ser Wensington, de meurtre pour Ser Lekart et à ces crimes s'ajouteront ennemi de la couronne et ennemis des Sept, vous serez alors traqué et exécuté.










  • Adrian et Wylla sa soeur
Chapitre 10: God Sword and Justice





Adrian...Pour le bien de l'Orage G82x

La fraicheur matinale nous enveloppait déjà, deux tentes avaient été érigées à des endroits distincts de l’immense lice, je pouvais entendre au loin l’empressement de la foule venu assister à l’événement, l'assistance étaient composé de certains nobles, des roturiers proches du château ainsi que la famille royale elle-même. Ma sœur, de ses frêles petits doigt avait saisi ma lame pour la ranger dans le fourreau, ce dernier fut rapidement noué à ma taille. Rendre justice devant les Sept  me perturbait, ce que je m'apprêtais à faire , c'était la volonté divine . Idée encore plus perturbante quand il s'agissait de faire cela pour une sœur défunte.

- J’ai foi en toi Adrian….

Donnal , notre maître d’arme et un de mes plus proches amis, attachait fermement mes grèves. Le combat allait s’annoncer ardu, j’ai pu voir par le passé la manière dont mon adversaire se battait. Il était brutal, harceleur sur la garde. Cependant de plus grande stature il serait bien plus lourd et donc lent, la mobilité allait être mon principal avantage. Tandis que Donal vérifiait la boucle de mon fourreau noué par ma sœur peu de temps plus tôt il me conseilla, fidèle à lui même.

- Lekart à fait une chute de cheval quelques années plus tôt, sa blessure au genoux n’a jamais complétement guéri….Si vous voyez ce que je veux dire Ser … Rappelez-vous-en si vous semblez en difficulté.

Une information intéressante, Donnal venait de potentiellement me livrer la clé de la victoire. Si je devais me trouver en grand danger tous les coups seront permis, après tout ce duel ne se solderait que par la mort d’un des combattants.
La soif de justice guiderait mes coups et cet amour pour ma défunte sœur allait me motiver . Lekart allait regretté d’avoir prit sa vie. Fin prêt je quittais ma sœur et Donnal pour rejoindre ma monture.
J’entendais la voix qui annonçait ce qui allait suivre. Forte et distinct, c’était celle d’Argilac , à n’en point douter. Accomplir l’œuvre des sept ? C’était comme ça qu'il présenta le combat a venir.

Wylla s’avança, mon bassinet sous le bras qu’elle finit  par me tendre. L’enfilant sans plus attendre, on vint toutefois me nouer la lanière. La visière toujours levée mon regard se posa sur ma sœur. J'enfourchais ma monture, méthodiquement même si au fond, l’appréhension grandissait à chaque instant qui me rapprochaient du moment ou le fracas des armes serait l’un des seuls bruit que j’entendrais dont l'échos serait l'euphorie de la foule.


- Que les Sept guident tes coups mon frère, frappe fort !


Acquiesçant, je partis au trot, gagnant ainsi la lice, le roi prononça mon prénom, la foule m’observait certains semblait perplexe, mais les acclamations étaient présentes. À l’autre bout, mon adversaire, Ser Lekart, le tabard jaune de sa monture reflétait ses couleur le tabard bleu orné de clairon d'or et d'un cerf noir constituait les miennes. Argilac exposait le grief au public.

Dans l'assistance je cherchais un visage familier, celui de la Durrandon. Elle était là, la mention du duel lors du procès avec donc réellement titiller sa curiosité. Debout dans la tribune royale , adossée à la rambarde presque penchée elle semblait se délecter de ce spectacle. J'étais tentais de me rapprocher , de prendre mon courage a deux mains quémander ses faveur mais ce duel n'était pas festif , cela enlèverait la noblesse  de mon quête. Je tachais de porter mon attention ailleurs que sur cette femme , la fixer trop longtemps me déconcentrait, je n'avais d'yeux que pour mon adversaire.    

Abaissant la visière de mon casque, le bruit de ma respiration fut très vite décuplé à l’intérieur, on me mit une lance dans les mains. Nous étions fin prêt à en découdre, pour venger la mort d’un être cher.

- LACHEZ LES MONTURES !


Était-ce la soif de justice qui me menait ici , au devant d'un danger. Certainement , et peut être l'envie d'effacer ma culpabilité pour la mort de Lylla.  La main gantelée tremblante de rage mais aussi d'appréhension j'observais ma cible.

Ce fut Lekart qui partir le premier. Talonnant ma monture pour combler l’écart de vitesse , l’écu fermement tenu pour parer le choc, je partis au galop en avant de ma destinée. La Lice était grande, de quoi faire de longs aller et retour. Les dents serrées, la vengeance dans la peau, la mort dans l'âme, je tâchais de garder mon calme, ma cible approchait à vive allure, couchant ma lance, j’étais prêt à frapper. À chaque pas de monture, nous nous rapprochions du choc, l’assistance hurlait. La pointe adverse s’approchait dangereusement , la mienne aussi, en une fraction de seconde je la vis, du coin de l’œil. Lekart , tout comme moi avions raté notre coup , j’avais senti , à travers ma visière le déplacement d’air de sa lance tant il avait presque visé juste. Le cri et la stupeur de Wylla me retenti à l'oreille. Je ne portais pas mon attention sur elle  bien trop concentré sur le moment.

Pestant, je continuais sur ma lancée pour ensuite tirer les rennes sur la gauche changeant ainsi de côté, le demi tour fut exécuté dans une vitesse  significative. Talonnant une nouvelle fois ma monture, c’est au triple galop que je partis, la lance fermement agrippée. Je ne pouvais faillir. Très vite, la chaleur se ressentait sous mon armure de plates, le haubert ainsi que le gambisons. Nullement étranger à cette armure, je la portais lorsque j'avais guerroyé dans le Val ou encore lors de combats amicaux entre jeune seigneurs.

Les bruits des sabots retentissaient et avaient pour écho les hurlements de la foule. La lance une nouvelle fois couchée je partis pour une nouvelle tentative, ressentant ainsi le poids de son fût sous le bras.

Les lances brandies, nous foncions tous les deux vers cette issue qui serait fatale pour l'un d’entre nous. Un craquement sourd et une vive douleur au niveau du bras se fit sentir, la lance venait d’atteindre le bouclier de mon adversaire et de se briser sous la violence du choc.
Une petite douleur rien qu'une petite. La lance, adversaire ne m’avait toutefois nullement atteinte, Lekart l’avait lâché sous le coup du choc. Repartant tout deux aux extrémités de la lice, d’un geste, j’intimais l’ordre à ce que l’on me donna une nouvelle lance. Ce que l’on fit, aussitôt ma main resserrant sur sa base, je repris le combat. Tandis que la monture entamait de nouveau sa course, je couchais ma lance dans un cris plus déterminé que jamais  

Un  un énième choc, sa lance creusa son sillon dans le poitrail de ma monture. Dans un cri atroce, le cheval poussa ses râles d’agonie avant de s’arrêter. Je sentis ses pattes des plus en plus flageolantes. La monture menaçait de s’effondrer, quittant les étriers a vive allure, je descendis de cheval,  ne voulant pas être encore dessus lorsque elle s'effondrerait   M’éloignant à reculons , un regard toujours concentré sur Lekart j’avais vu juste , le cheval s’affala sur le flanc. Reculant encore davantage pour l’éviter, le poids de mon armure , le stress me fit perdre l’équilibre.

Dans un lourd fracas métallique , je me retrouvais aux côtés de ma monture, au sol sur le dos tentant de me relever. Solidement armuré la chose était ardue.  Lekart avait par ailleurs mis pied à terre. Dans un tintement métallique, il libéra son épée de son fourreau. Ôtant son heaume, laissant traîner la pointe de sa lame sur le sol sableux, il se dirigeait vers moi , tel un bourreau en passe de rendre sentence.

Dans un râle d’effort, mes doigts attrapèrent la garde de ma lame que j’extirpais du ceinturon. J'avais eu à peine le temps de dégainer  que Lekart m'attaqua , un coup de taille. Dans un tintement métallique, j’eus le temps de parer son coup. Me frapper tandis que j’étais au sol ? Quelle lâcheté ! L’épée pour seule protection mon bras alla à l’encontre de son énième tentative, mon épée glissant sur la sienne, déviant ainsi l’acier. Si je restais là, à même le sol, je signerais mon arrêt de mort.

- Relèves toi !!!  

Entendis-je depuis la tribune occupée par les Wensington Dans un râle d’effort, parant un énième coup, l'attaque assez sournoise, j’assenais un coup du soleret droit dans le genou de mon adversaire. Ce dernier dû reculer et ainsi fléchir la jambe, me donnât juste assez de temps pour me remettre debout. Sa blessure  n'avait pas tout a fait guérie m'avait dit Donnal. Je devrais le remercier pour cette astuce qui venait de me sauver la vie. J'ôtais par ailleurs mon heaume pour me retrouver à armure égale avec mon adversaire  

Les deux combattants étaient à présents sur le même pied d’égalité, le combat pouvait à présent véritablement commencer. Ce fut Lekart qui ouvrit le bal après s'être remis, attaquant d’estoc, d’un geste, je le déviais. Plus vieux et plus lourd que moi, il serait moins agile, j’avais cela à mon avantage.

L'acier teintait a chacun de nos coup . Bien plus que des chevalier, c'était le combat d'un homme vengeant son frère et l'autre vengeant sa sœur.  

Saisissant ma lame par la garde et l’autre main gantelet agrippant l’acier je me servis de cette technique enseignée par mon père pour guider la pointe à travers un point faible de son armure, il ne manquait plus qu’a trouvé lequel.

Une jointure au niveau de la cuisse sur ça grève, tandis que j’essayais de frapper à ce niveau là. Lekart , d’un revers m’entailla le bras, ma cotte de mailles ne me fournissait pas une parfaite protection à ce niveau là. Un petit cri de douleur , mon regard se perdit dans le public , ma sœur avait quitté son siège pour se pencher et ne rien louper. Ce n'était qu'une blessure, rien d'autre...Ma détermination n'en était pas entaché pour autant bien au contraire.  

Tandis que nous nous avions nos lames croisées essayant chacun de briser la garde de l’autre. Je lançais à mon ennemi 

- Dis-moi que tu l’as tué !

Je n’eus pour pour seul réponse un  coup de gantelet entre les côtes , Lekart était un professionnel après tout, cette attaque me fit reculer, ce dernier finit par me plaquer contre la palissade délimitant la lice, juste sous la tribune royale. Sa main resserrant ma gorge protégée par le gorgerin. Dans un énième, râle d’effort, j’assenais un crochet gauche sur sa tempe, la main considérablement alourdie avec l’équipement , il lâcha prise , un énième coup dans le poitrail  le fit reculer. Brandissant ma lame , je  le harcelais sur le côté gauche ne laissant aucun répit.

L’acier tintait, fort de longues heures d’entraînements, l'usage d'une lame ne m'était pas inconnu .  D'un geste  son épée m’entailla l’arrière de la cuisse là où la portion d'armure était plus faible. Hurlant une énième fois, tandis que nous étions tes proches l’un de l’autre, j’enfonçais  par chance la pointe de la mienne  mienne sous le bras, dans ce petit interstice. Une blessure handicapante.  Nous avions tous  eu nos premières blessures. Lekart en avait une bien plus grave, ralentie , sa combattivité persistait  tout de même.    

Le combat durait, mettant nos nerfs et notre endurance à rude épreuve. Lekart me fit lâcher ma lame en un coup stratégique, il m’avait assené un coup de pommeau dans l’épaule, le choc avait été assez peu douloureux, mais jute assez pour que ma main lâcha naturellement l’épée Wensington.

Ripostant en assenant un énième coup au visage, de mon autre main, fraichement  armée de ma dague tout juste daiguainée, je lui entaillai alors la pommette droite , tandis que ce dernier me poussa de toutes ses forces , luttant pour ne pas perdre l’équilibre, jambe fléchie, la main toujours crampe sur ma dague j’attaquais de nouveau .  J'avais planté la petite lame dans sa cuisse il vacilla devant moi. Il était tombé  à genoux, tout paraissait plus simple.  A présent désarmé j’avais saisis le camail de mon adversaire , sorte de capuche en cotte de mailles en le lui retirant. Ma main saisissant ce semblant d’armure, le poing se refermant dessus comme pour l’alourdir. Assenant un coup de poing avec cette arme de fortune, Lekart chuta, sonné.

Haletant, j’observais ma cible, allongée sur ce sable, un fin filet de sang s’échappant de sous son bras. Boitant jusqu’à ma lame, j’avais pris soin de la ramasser pour rejoindre Lekart. Tandis  que ma lame se posa sur la nuque de mon adversaire qui se redressait à peine mon  regard analysant la foule, Je pouvais voir Argella,  souriante, haletant je ne savais quoi dire , ni si lui sourire était une bonne idée dans un pareil moment.  

- Wensington ….  

Mon attention se porta aussitôt sur Lekart à genoux devant moi, il semblait à bout de souffle, pour être honnête , si le combat devait perdurer , moi aussi je ne tiendrais plus longtemps.

- Tu sais qu’elle a couiné comme une truie ?  


Une ultime provocation de la part d’un fou comme Lekart , à n’en point douter , mais j’avais ses aveux. Prenant mon élan je brandissais ma lame. Soulagée à l'idée d'avoir éclairci cette affaire au yeux de tous, j'en avais envie  de verser tout mon chagrin mais cela devait attendre.    

Que les Septs T'emportent

Un coup adroit, simple et efficace, le cadavre de Lekart chuta sur le côté, les mains encore tremblantes, l’assistance prise dans une euphorie, je regardais ce corps sans vie. Nettoyant ma lame sur son tabard j’observais ce corps dont je venais de faucher la vie. Le meurtrier de Lylla efin mort , cela avait il arrangé ma peine ? Bien sur que nom  , le néant que je ressentais depuis sa disparation était toujours là. Même si je tuais une dizaine d'homme comme Lekart...il me manquerait toujours quelques chose.    

J’ignore combien de temps s’était passé entre-temps mais la princesse Durrandon  toujours par-dessus la rambarde, vraisemblablement  satisfaite  de voir un chevalier orageois rendre justice ,me désignait comme le vainqueur. Elle m'adressa son sourire qui pour moi était si caractéristique. Frappée par la beauté de son regard en cet instant précis un étrange mélange de sensation m'animaient alors. D'une par la satisfaction que la mort de cette ordure me procurait, la souffrance du vide de Lylla mais aussi cette impression de ne pas être invisible pour la Durrandon l'espace d'un moment. Tout ces éléments m'exténuaient.     

- Ser Wensington a vaillamment prouvé la véracité de ses propos sous le regard de Sept. Son bras a été guidé par les dieux.              








  • William,l’écuyer  
Chapitre 11 : Death and Royalty




Lylla nous manquait à Wensington, je ne cessais d'y penser.  La mort dans l’âme, mon père savait que je devais trouver une autre source de préoccupation, il savait que je mettais un point d’honneur à honorer mes engagements en temps que chevalier de l’Orage , je me devais de respecter mes devoirs. Le roi avait touché deux mots a mon père , lui disant qui m’avait mis sous les ordres de sa fille pour un voyage. Il avait soutenu à mon père qu'il avait bien aimé la performance dont j'ai fait preuve face à Lekart , que cette volonté de justice était une vertu qu'il aimait voir.  Ma consigne était simple , je faisais partie de l’escorte de chevaliers sensés assurer la protection de Rowena et Argella dans le Bief. Nous étions donc une petite troupe a escorté les deux têtes couronnées.  L'idée d'avoir ce voyage commun avec Argella m'enchantait mais je en savais point du tout comment faire n'y m'y prendre avec elle. Je du restais donc à ma place et me contenter de simple rapport cordiaux puisqu'elle qu'elle dirigeait l'escorte.  

La suite de l’an -1 et le début de l’an 0 paraissait calme pour les Wensington. Malheureusement, l’appel d’Argillac pour la guerre fit naître une source d’inquiétude de la part de la mère Wensignton y compris ma sœur, ce qui était légitime. Cependant, mon père était formel, je devais rester au domaine pour assurer la gestion de nos comptes et nos gens. Il avait pris mon frère à la place, trouvant cela injuste, je me demandais ce que j’vais bien pu faire pour que mon père ne m’amène pas avec lui mais j’aspirais à le rendre fier, me tuant à la tache de la gouvernance en son absence.   

Le retour assez rapide de mon père avec notre armée apres les Trois Collines avait été fêté dignement. Wensington était plongé dans la liesse et la bonne humeur La victoire de l’Orage aux Trois Collines marquait cette année. Sous l’impulsion de ma mère, les Wensington avaient organisé une course équestre entre nous et les maisons avoisinantes. Remportée par le jeune William , pére remarqua le jeune homme  et en fit son écuyer.

Mon père avait donc son nouvel homme. Harren le Noir vaincu aux Trois Collines, je pensais qu’on pouvait aspirer à un peu de paix. Je ne m’étais jamais autant trompé jusqu’alors. L’invasion de l’Orage par les troupes du Conflans à la botte des Hoare aurait eu raison de cette paix bien trop fragile. Mon père avait répondu à l’appel de notre roi et il nous intima l’ordre de rester ici à Wensington. Il avait un mauvais pressentiment, la vie lui donna raison. Engagé lorsque les fers nés menaçaient l’Orage, il fut en poste à Acclamie , il aidait à la défense de la citadelle. Il l’avait certainement su, mais il venait de s’engager dans son dernier combat.

C’était quelque chose de partir à la guerre au coté de son père, s'en était une autre de le voir partir seul. J'avais prié pour qu'il puisse nous revenir. Malheureusement l’Étranger en décida autrement.  

La missive qu’Argella m’avait envoyée juste après le retrait des forces Hoare dans l’Orage faisait mention l’état de mon père, mortellement touché durant le siège d’Acclamie. Les guérisseurs  faisant leur possible, l’issue mortifère le guettait toutefois. La reine me convia à venir le rejoindre au plus vite afin qu’il puisse pousser son dernier soupir, entouré de notre famille. Wyla , ma mère et moi avions fait le voyage, mon frère savait que durant notre absence quelqu’un devait toutefois rester sur le domaine, Père comprendrait après tout, il se porta volontaire. Lorsque sa main s'était complètement raidie  et que le visage de mon paternel  fut aussi figé que la mort  c'est à ce moment que je compris que Wensington venait d'avoir un nouveau revers.  Leandre Wensington , mon guide , mon propre père venait d'être rappeler auprès des Septs.  

Parallèlement, nous avions pu assister au couronnement de la jeune Biche Durrandon, quel étrange mélange d’émotion que de perdre son père la même semaine que celle de l’accession au trône de la femme pour qui votre cœur s'etait enflammé. Elle était là sur le trône occupé par feu son père, nous avions tous  deux perdu le notre dans des circonstances similaires , lors d'une bataille , opposant le même ennemi. C'était le genre de chose qui pouvait nous  rapprocher, j'en étais sûre. Sa robe de reine, noire brodée d'un cerf d'or témoignait de toute la dignité de son nom. Cela me faisait bizarre de ployer le genoux devant elle pour renouveler  l'allégeance des Wensington au nom de mon géniteur défunt, prêtant serment comme le fit mon père autrefois devant Argillac. Il semblerait que nous n'avions jamais été aussi proche elle et moi qu'en ce moment precis. Surtout lorsque ses main entourait la mienne pour le serment d'allégeance, une main qui n'avait rien d'une parfaite dame , bien plus sévère , ferme, tout l'inverse de Wylla ou ma mère. Nous étions deux personnes endeuillée pour la perte d'un guide , de notre principale source d'admiration. De prés , elle avait la droiture et la stature de son père, nul doute qu’Mlle ferait une bonne reine.

Le couronnement d'Argella  assurait la continuité du pouvoir royal. Cela devait pas être facile pour elle, encore en deuil , elle devait montrer a ses nobles qu'elle était certes femme mais la digne  reine de l'Orage. Mon soutien lui était indubitablement acquis. Argella Durrandon était notre reine.  Notre politique interne n’était donc point fragilisé et la motivation d’Argella était indéniable. Je croyais en elle , le sang Durrandon coulait dans ses veines , si y a bien une personne qui serait à la hauteur de ces nouveaux défis auxquels l’Orage semblait confronté , c’était bien elle ! Son caractère ferme , je l'avais pressentis à son couronnement, sa dignité se faisait par son Nom et sa prestance.       

Nous avions pu rapatrier le corps de mon père à Wensington , Argella, dans sa bonté des plus significatives  nous ayant assuré les parfaites conditions pour le transport de la dépouille. Ma prise de fonction officielle en tant que Lord n’était plus qu’une question de temps, à l’heure où j’étais en proie au doute , ma mère, ma sœur ainsi que mon frère étaient là, prêts à m’épauler et avec eux toute la cour Wensington.








  • Adrian
Chapitre 12 : The begining of a new lord Wensington





Adrian...Pour le bien de l'Orage G8ka

Tandis qu’on préparait mon père pour ses funérailles, ma mère me fit signe d’approcher, elle était sur le balcon, me montrant ainsi devant les personnes rassemblées. La nouvelle était tombée sur le fief , Lord Wensington été mort. Si j’avais l’impression qu’un pan entier du ciel s’effondrait, tout ce en quoi j’avais pu croire, mes repères, tout semblait perdu, je tâchais de ne rien montrer, le poids des larmes emplissant mes paupières était dur à porter, ma mère le savait, de ses doigts, elle les sécha, le manteau des Wensington sous le bras. Il était coutume de transmettre les attributs d'un lord a son fils. Une manière d’assurer le pouvoir et la transmission de ce dernier.

Était-je à sa hauteur  ?  Son digne successeur ? Mère n'avait cessé de dire que oui  
elle avait le visage amoindri et tiré par la fatigue de tant de deuil. Elle me passa cette étoffe qui me paraissait lourde, bien trop lourde , le tissu en lui-même de , très bonne facture, était agréable mais c’était l’image que ce manteau renvoyait, les responsabilités et aussi ce qu'il voulait dire. Ma mère creva le silence déjà bien pesant.

- Nous serons là… Je serais là…

Je pouvais compter sur le soutien indéfectible de ma maisonnée. Le chevalier Adrian Wensington devait prendre la suite de son père. Trop de Wensington avait perdu la vie. Ma jeune sœur, Lylla , à présent mon père ? L’Étranger, s’acharnait-il ? Ma mère me fit signe de m’avancer sur le rebord du balcon , un nombre conséquent de personnes s’était amassé dans la cour. Le silence est total, presque cérémonieux, si ce n’est le bruit des bannières Wensington claquant au gré du vent. J’étais là exposé à la foule tandis que ma mère me passait devant témoin le trousseau des clés du domaines , symbole d'une passation de pouvoir, puis reculant d’un pas, d’une voix enrouée par les récents sanglots.

-  Notre seigneur Wensignton est mort… Longe la vie à notre Seigneur Adrian ! Longue vie à mon fils !

-  LONGUE VIE A ADRIAN !!!

La foule aimait la famille des Wensington. La cloche d'un septuaire de campagne , non loin de Wensington sonna  sept coups. Dans leur écho je pouvais encore entendre le souffle de mon père.  Tentant de sourire a la foule , je luttais pour ne  m'abandonner aux larmes.    

La suite de la matinée lourde de nouvelle responsabilité s’acheva dans son bureau, celui de mon  père. Assis sur son fauteuil, la pièce semblait avoir gardé de son odeur, C'était ce que retenais surtout, difficile d'ecouter ce que disait notre intendant. Difficile de rester concentré, ma mère était assise en face de moi.  Notre mestre Saelmon me tendit un livre.

- Qu’est-ce donc ?

Demandais-je, le saisissant  avant de le poser sur le bureau pour l’ouvrir et voir des suites de  ligne et des chiffres. Pas de doute, l’écriture était bien celle de mon père, sa plume  trônait à ma droite. De l'index , j'épousais le moindre contour des lettres.  

- Le livre de compte de votre pére…    

Ma mère fit glisser un autre ouvrage.  Le titre me frappa “Manuel pour mon fils“, faisant basculer le précieux registre sur le côté pour m’intéresser à ce codex , c’est en l’ouvrant que je compris ou ma mère voulait en venir. Il s’agissait d’un livre, une sorte de manuel d’éducation comportant des préceptes, des  consignes de bonne conduite. Un livre qu'elle avait elle même depuis ma jeunesse. Les larmes me vinrent cette fois ci je ne pus empêcher  cela.  

- C’est ça que vous écriviez pendant tout ce temps…Toutes ces années…Mère ?
 
Elle hocha la tête m’ouvrant ses bras dans lesquels je me réfugiais, comprenant que dès lors ma vie allait changer.  Un nouveau jour pour Wensington et le néant pour le jeune Lord.  

- J’ai préparé en vue du fait que tu prennes la suite de ton père…et nous y voila…  


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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:01




  • Argella Durrandon
Chapire 13 : A call of a young queen





L'an 0 même si sont début semblait festif  avec le  carnaval de l'Opulence ou encore Geoville sonnait donc comme  une tragédie pour les Wensington  mais aussi pour les Durrandon. La mort de notre roi fut perçue comme comme une perte d'un immense appui pour l'étendue de notre noblesse.

L’an 0 était donc le temps du changement pour l’orage et pour Wensington.
Le huitième mois, l’ultimatum posé par la Biche à l’encontre des biefois n’avait pas eu son effet, le Bief, toujours aussi belliqueux semblait vouloir rompre les négociations. Les accords de commerce rompus, les produits Biefois n’auront plus leur place sur les étals marchands orageois. Je ne pouvais m’empêcher de penser à cette fille dont le commerce relevait essentiellement de la vente et du négoce de textile tissé du Bief. Une famille qui ferait faillite, sans surprise. Devant ce constat, il ne me fallut pas longtemps pour comprendre les mesures que je devais prendre. A la fin de la guerre, Wensington aiderait cette famille , les appuyant ainsi pour la reconversion de l'activité.  

Le neuvième mois sonnait le début d’une nouvelle campagne Le corps de mon père était presque encore chaud, qu’une missive royale de notre nouvelle reine, Argella Durrandon arriva sur mon bureau. Le Bief semblait avoir des intentions hostile et leur ultimatum reçu le huitième mois de cette tragique année de l’an 0 semblait révélateur de leurs intentions. Si la fin de la mobilisation orageoise quelques mois plus tôt m'avait permis de rentrer chez moi, je me devais de repartir, l'Orage semblait à nouveau menacé.

La reine allait devoir gérer une guerre comme son père avant elle. L’Orage traversait des temps troublés. Bien évidemment, je répondais à l’appel. Mes premières tâches en tant que seigneurs avaient été depuis ces derniers mois à restaurer la force militaire des Wensington. Donnal et moi avions fait une nouvelle levée ces derniers mois, renforçant ainsi notre capacité militaire. Puisque l'Orage courrait un danger , je me devais d'y répondre à mon échelle. Cette décision me couta lourdement , ne voulant pas faire plus de peine à mère que ce qu'elle ressentait déjà.

Tandis que j’enfourchais mon cheval, armuré et prêt à partir le reste de ma famille s’approcha, ma mère creva le silence.

- J’ai déjà vécu le départ de ton père à la guerre… On sait tous les deux comment cela a fini.

Agrippant sa main et lui souriant tant bien que mal, au fond elle savait que je n’avais guère le choix. Argella mobilisait son ost contre les ennemis séculiers et l’Orage, Le Bief.

- Je me dois d’y aller mère. Il en va de notre pays.

- Je sais mon fils… Surtout, soit prudent.

- C’est promis.

Après le moment des au revoirs déchirant, surtout pour ma mére qui semblait tout bonnement inconsolable je partis en tête de colonne avec mes troupes basées à Wensington . La maison au clairon d'Or  répondant à l’appel, Mon père avait toujours été loyal je le serais également . Quittant la forteresse, je rejoignis le reste de mes troupes rassemblées par Donnal. Ce dernier m’attendait sur son cheval avec mes hommes. Marchant vers lui, le cheval au pas, mes instructions se firent entendre.

Fort des enseignent de mon pére mais assi de l'assurance venait avec l'âge c'était un Lord avec qui Donnal  parlait désormais, plus l'enfant de son seigneur.

- Prends six hommes, chevauchez l’étendue de notre domaine, tous les hameaux sous mon autorité , rassemble autant de volontaires que tu peux, plus d’hommes c’est toujours bon à prendre. S’ils aiment leur pays et leur reine, ils se rallieront à nous… On se retrouve après Pont-les -Hurlevent , à la frontière sud du Domaine ! Tu as deux jours …. Après quoi, nous partirons rejoindre la reine…Et à la guerre !

Il acquiesça  avant de quitter la prairie qui nous avait servi de lieu de rassemblement , faisant signe à tous mes hommes de commencer la marche vers leur destinée.

Cette même année, savoir Argella  marié à Roward me dérangeait réellement. J’enrageais même laissant naitre en moi un sentiment envieux à l’egard du dornien.  Un dornien ? Comment un homme aussi éloigné de la culture orageoise pouvait s'unir à notre Durrandon ? Comment pouvais-je être invisible à ce point aux yeux de la fille d'Argilac.  Un lourd sentiment de déception s’emparait de moi, déçu de ne pas avoir pu susciter son intérêt, déçu de voir cette union avec un prince étranger. Argella  était une sacrée femme, j'étais tombé amoureux d’elle pour une raison que je ne pouvais même pas expliqué, même après toutes ces années. C'était le coup d'un regard , un seul regard lors d'un bal et une danse. Les mystère de la Jouvencelle encore frappé.


Les premiers échanges Bief et Orage ont eu lieu le neuvième mois de l'an 0. Le premier acte de Tinivel  m'avait mis dans une titres mauvaise postures. Sur le flanc gauche , j'allais par devant de grands dangers. Le jeune Lord Wensington  allait voir ses derniers états d'arme sur cette plaine. C'est alors que le sacrifice de Ser Derwyn , un des plus noble cavalier de mon père ainsi que  ses hommes  me permit de me tirer d'affaire.   Avec le sacrifice de ses hommes et le sien, la campagne ne m'arracherait pas a ma famille.  







  • Prénom du personnage
chapitre 14 : A Reign who was bor in blood and Tears





La guerre nous avait mené au second acte de Tinivel, si la première bataille en ces lieux  avait faillit m’être fatale, j’étais bien disposer à ne pas refaire les même erreurs, désireux de vouloir rentrer chez moi à la fin de la campagne. L’affrontement qui allait suivre opposait notre armée  orageoise , renforcée par des troupes dornienne dû à ce maudit mariage entre Argella et Roward,a celle des biefois.   Voir les deux couronne ensemble sur le chemin menant à l’affrontement m’avait fait déglutir.  Comment le prince Martell pourvait il être marié à elle alors que depuis des années j'avais prié pour que les Sept m'accordent la main de la Durrandon.  Je ne concevais pas cette union. Peut-être était-je trop aveugle en pensant que moi-même je pouvais avoir la moindre chance. Croire aux noces entre la Durrandon et le Martell revenait à dire que mon serment fait des années plus tôt n’avait servi en rien. Cela revenait à dire aussi que ma mère qui avait fini par me soutenir dans cette idée d’union impensable s’était fourvoyer en apportant crédit à mes souhaits.  J’aspirais à ce que les Sept ne donne pas suite aux mariage unifiant l’Orage et Dorne pour la seconde fois.  

La bataille de Tinivel de l'an 0 mois 10 fut sanglante, nombreux d’orageois tombait mais nous rendions coups pour coups. La trahison dans les rang biefois de Kevan Gardener , frère de leur roi nous donner un séreux avantage.  Présent parmis les cavaliers , je m’évertuais à défendre l’Orage ainsi que tous nos principes de ma lance et de ma lame. Cet affrontement  de grande envergure était une de mes premières  et je comptais bien me rendre aussi noble que mon père sur un champ de bataille. Lorsque j’écoutais mère me parler des exploits de mon père je savais pertinent à qui je devais ressembler.    Le discours que j’avais prononcé  pour les hommes de Wensington les avaient  motivés.  La combat  durait  quand  tout ç coup une nouvelle choqua les deux camps. Mern  Gardener  était capturé. Il finira par succombé a sa blessure dans a geôle de fortune peu de temps plus tard.  

Le soir même alors que je déambulais sur la plaine parsemée de cadavre pour faire le compte de mes propres hommes perdu, je trouvais un des miens , grièvement touché. Il me fit part du fais qu’il avait volé l’épée de son père pour courir à la bataille. Une envie de plaire a ses parents , de se montrer digne , je pouvais le comprendre. Je prêtais serment  de rendre l’épée au père du jeune homme. Le regardant dans les yeux , compatissants à sa douleur je ne pouvais que comprendre ce qu’il me disait , saisissant la lame, souriant, je pris soin de le lui promettre formellement. Lorsque la vie le quitta définitivement, je sus que dans ses derniers instants, il put se sentir rassuré et peut être même heureux.

Mern était mort mais il fallait que sa dépouille revienne au Bief. C'était la conviction d'Argella. Elle fit mandater un chevalier Biefois du nom d'Aldus Rowan. Le chevalier fut convié à partager un diner en compagnie de notre reine. Personnellement je faisais partis des chevalier  qu'elle avait mobilisé pour assurer qu'il n'y est point de débordement entre orageois et leur ennemi   durant les tractation entre notre reine et ce biefois. Comment pouvait-elle concevoir le fait de partager al table d'un noble biefois ? Comment cet homme faisait il pour susciter autant l’attention de notre reine alors que moi , loyal et fidèle chevalier de l'Orage je ne pouvais sortir de l'ombre a ses yeux ?  Il fallait que j'en sache plus.  J'avais le prétexte parfait,  j'avais fait mention auprès d'Argella de la promesse faite à ce jeune soldat mort , insistant sur le fait que je devais me rendre  à la frontière  rendre cette épée.Si la reine était d’abord réticente, le simple que je mettais un point d'honneur a respecter mes serments la fis changer d'avis.    La reine accepta donc  et m'autorisa à me greffer à l’escorte biefoise charger de ramener le cadavre de leur roi pour une partie de mon trajet. Durant cette portion de route passé en compagnie d'Aldus  je compris que nous n’étions pas si différents, deux chevaliers au sens à l'honneur du code de la chevalerie. Nous nous respections mutuellement, pourtant la jalousie semblait là...Je n'arrivais pas à percer le secret de cette attention qu'il inspiré  à notre reine.
       
La victoire de Tinivel  permit à Argella d'acquérir le prestige militaire qui lui fallait pour se placer comme une véritable reine. Sa décision de rallier l'Empire me frappa d'abord mais en y réfléchissant plus longuement, cette conviction dont elle faisait preuve à l'égard de la sphère imperiale semblait tenir la route. De ce que je pouvais lire des livres , les Targaryen avaient une certaines  légitimité par ses hauts faits, une Histoire forte et une dynastie mémorable...Rallier Rhaenys constituait un bon parti. Je ne pouvais que soutenir cette décision.  

La mort de Mern n’arrêta pas la campagne pour autant , l’affrontement suivant , Beauprés avait failli me couter mon écuyer.  Ayant fait le serment de ne perdre aucun membre de la famille Wensington de plus,le jeune  ecyant etant considéré comme tel je pu le sauver in extrémis de deux soldats biefois qui était bien décider à le tuer.  



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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:05




  • Argella
Chapitre 15 : A unxpected wedding





Adrian...Pour le bien de l'Orage Mariage

Comme on pouvait s’y attendre la foi montra son soutien au côté du Bief, l’Hostilité du Grand Septon vis-à-vis de l’Orage  était bien là, papalpable. Des propos comme infidèles , faux croyants qualifiaient Argella et ses soutiens, moi y compris.Des betises pouvant prendre nos hommes aux tripes , les démotivés , de quoi ainsi perdre leur appui.  L'espace d'un instant je fus pris  de doutes. Devais-je  continuer de soutenir cette reine qui n'avait pas le soutien de notre foi ? Ou allais-je continuer à la suivre. Pour mon amour pour elle mais aussi pour mon père , pour perpétuer la valeur des Wensngton , mon choix de soutenir la Durrandon jusqu'au bout fut vit fait.  En l’an 0, dernier mois de l’année je savais pertinemment que je devais marquer les esprits.  J’avais fait rassembler mes hommes, j’avais préparé un discours pour l’occasion et quelques jours avant j’avais fait acte de jeune , comme pour montrer ma réelle dévotion au Sept.  Je me présentais alors devant mes hommes et les habitants de mon propre fiefs vêtu d’une simple tunique de jute, totalement dénuée  de broderie et autres fioritures. En un discours enflammé je soutenais que ma foi était la même qu’elle n’avait nullement  changée , que celle d’Argella non plus , que ce qui posait problème c’était le fait qu’il s’agissait d’une femme avec une couronne à la tête de tout un royaume. Qu'Argella par sa force de caractère posait problème vis à vis de notre Grand Septon mais qu'en fin de compte c'était ce vieil homme qui était dans le faux, qu'il n'était qu'un politicien à la solde des Hightower et nullement l'envoyé des Sept. Devant tout ce monde je m’étais mis à prier, imperturbable , avec autant de ferveur qu’une centaine d’hommes. Comme pour tout , il y avait ceux qui y croyait et d’autres.  Je me plaisais à montrer ma réelle foi, restant là , a l'extérieur devant tout le monde pendant des heures a prier pour l'Orage , prier pou nous.

Le mariage d'Argella n'avait pas duré longtemps la répudiation de Roward Martell m’avait redonné du baume au cours , me motivant à me surpasser pour la suite des événements. La mise en jeu de la main de la reine pour tout homme qui saura se distinguer était à mes yeux une chance de lui montrer que je pouvais en être digne. Formant mes troupes , investissant dans des équipement militaire et surtout m'entraient avec ferveur j'étais bien disposé à l'idée que le regard saphir de la reine se pose sur moi, il y avait une petite chance.  

La suite de cette guerre se déroula sur les plaines de Willum,  un jour bien sanglant qu’était celui de  l’an 1 mois 10.  Doté des quinze mille hommes que l’empereur m’avait alloué. Je pu tomber sur les flancs de Lord Tarly et mettre les positions biefoise en très mauvaise posture. Avoir autant d'homme , surtout grâce à l'empereur  me faisait crouler sous le sentiment des responsabilités. Le sort de millier d'hommes était entre mes mains et surtout , je pouvais sentir le regard de l'empereur qui comptait sur moi ainsi que celui de ma reine.  

Avoir vu le Dragon imperial faire son œuvre durant la bataille m’inspirait une certaine crainte et  nullement honorable en un sens , tant de puissance de destruction concentré au même endroit et au même moment…Ou était la chevalerie là-dedans ?  S'il suffisait qu'un d'un seul instant pour fondre tout un régiment de chevalier.

La victoire de Willum m’avait offert le peu de prestige militaire dont j‘avais besoin pour qu’Argella me remarque, c’est à ce moment précis qu’elle me confia alors notre avant-garde. Une victoire me concernant. Apres toutes ses années , le regard de la Durrandon s'adressait enfin au jeune lord que j'étais. En était-je toutefois digne ? J'aspirais à dire que oui...qu'elle avait pris la bonne décision.  

La victoire de Willum  nous permit de pousser jusqu’à Grassy Vale qui opposa une résistance amoindrie. L’empereur avait crucifié certains prisonniers, un geste que je percevais des plus malsains… et dénué d'empathie pour les prisonniers. Je ne disais rien , restant à ma place. La guerre changeait de visage, ou alors j'étais complémentent à coté de la plaque. Tout ce que j'avais lu , tout ce que mon père me disait sur la chevalerie n'était pas présent dans ce conflit. Dans un camp comme dans l'autre la barbarie semblait être maitresse de tout. Les biefois s'attaquaient au civil, nullement honorable. Quand j'avais appris le passage de Lestival à la torche , je en pouvais que maudire ces saletés de biefois... L’Honneur dans ce conflit ne semblait ne pas être présent. La saleté de la guerre était bien. J'avais beau tenir mes propres hommes , mais je ne pouvais parler pour tout le monde.


La reine Durrandon , malgré le fait qu'elle m'accorder une une confiance pour me confier ses hommes resta  tout de même distante. J’étais encore dans l'ombre pour elle. Lassé à cette idée d'une union impossible, conscient que je ne pouvais plus rester vierge longtemps l'idée de faire comme mes hommes, fréquenter les filles à Soldats me traversa l’esprit , quoi de plus normal pour des hommes en temps de guerre après tout ? Mais au fond était-ce une bonne idée ? Après tant d'années à croire à cet infime espoir d'union , tout ce temps ou je n'aspirais qu'a cela, et je devais tout envoyer en l'air ?  Renoncant à l'idée de me fourvoyer, à rompre mon serment je mis de nouveau à prier eloignat ainsi toute pensées impure. Argella  m'accordera sa main...Les Septs ne l'avaient pas mise sur ma route pour rien.    

C’est à Pierrehaume, après la fuite Stackhouse que je sus enfin que les Septs honoraient mon souhait. Lorsque Argella me fit part de son souhait de m’épouser, je ne suis quoi dire sur le moment puis je finis tout naturellement par accepter.  Nous étions donc fiancés. Les Septs m'avaient donc jamais quitté, mon serment , celui de baigner dans le célibat jusqu'à pouvoir m'unir à Argella avait donc plus raison d'être. Ce qui était perturbant c'était de la voir faire aucune allusion a ce bal , ni même à ce duel m'opposant à Lekart. Un noble défiant un autre de son royaume pour venger la mort d'une sœur , cela devait pourtant  marquer les esprit. Troublée par cela je pris soin de mettre ça sur le fait que la campagne actuelle   était préoccupantes au point d'en n'oublier , pour une reine , le non essentiel.  Un sourire honnête , vrai, se lisait sur mes lèvres au moment de ma réponse a sa demande en mariage.
     
- J’accepte… Oui, j'accepte votre demande... Pour le bien de ma reine et de notre pays bien-aimé. Je regrette, votre Majesté, de ne pas vous avoir ramené Tarly pieds et poings liés après Willum. Je n’ai eu qu’un modeste éclat dû à la victoire, mais… Je ne m’en fais pas, d’autres viendront. J’ai foi envers les Sept.

Une réponse à la hauteur de sa demande.  Nous entions donc à présent fiancés. La nouvelle me fit trembler, le cœur battant la chamade. La chaleur naissante, j'vais donc obtenu ce à quoi j'avais tant ardemment  aspiré. Au fond cela avait facile,juste long... J'étais prêt à parier que la vie aller me mettre un nouveau revers âpres cela mais j'en avais cure. Seule mon union avec la Durrandon m'importait.    


La guerre  nous rattrapant à grands pas,  l’annonce de la mauvaise posture de Felwood coupait court aux réjouissances. Ce moment de bonheur ne pouvait guère durer, nous avions donc repris la route. Le mariage royal, unifiant Wensington aux Durrandon fut célébré quelques jours plus tard dans un petit septuaire. Nous avions aussi fait venir un septon officiant dans un fief voisin. Devant la  pauvreté e la cérémonie , constatant que ce n’était pas à la hauteur du rang d’Argella , je fis le serment qu’après cette   guerre…l’Orage connaitra son lot de festivité. J'aspirais à autre chose pour notre mariage qu'un simple septuaire et des officiers d'armées comme invités. Lorsque le voile de la paix enveloppera a nouveau l'Orage, l'heure sera à la fête.   
           
Les éclaireurs venaient de nous informer. Un flot de guerrier s’approchait de nos positions. Fidèle à elle-même la reine suscita l’attention, prompte aux discours , c’était d’ailleurs là quelque chose que je pouvais avoir en commun avec ma femme, elle harangua nos hommes. Souriant ,je ne cessais de fixer mon regard sur la biche puis au moment de la nouvelle , mon visage se fit plus grave, les hommes qui étaient proches de moi  me regardèrent. Ainsi donc les Durrandon allaient s’agrandir.  Une pensée indescriptible, une fierté mêlée à un certain effroi , l’effroi de ne pouvoir être jamais pouvoir mettre un visage sur le fruit de notre amour , des entrailles de ma femme au vu du contexte de l’orage actuel. Qu’importe ! un long chemin restait encore à parcourir.  Le discours pris fin, serrant ma bride mon instruction  tomba.

- Cavalier de l’Orage !!!! Demi tour Droite !

Le premier affrontement de Malefosse relevait d’un engagement entre cavalerie. L’echange fut rapide , expéditif même. Nous avions perdu des hommes, mais el retrait biefois de la plaine ragaillardit mes hommes. Le pire restait encore à venir.

Le second acte de Malefosse allait prendre une tout  autre tournure, plus de soixante mille hommes , tout camp confondus se retrouvèrent  en ces lieux. Les flèches biefoises faisaient des ravages , nos arbalétriers et archers rendirent néanmoins la pareille. Les deux camps s’écharpaient. Le plan d’Argella lui permettait tout de même d’assener d’importants dégâts à l’ennemi, la victoire serait ardue, mais un biefois de moins était toujours une bénédiction au sens de tout orageois.

La bataille durait depuis plusieurs heures, a gauche la pression était forte mais nos hommes, coordonné et surtout  galvanisé par l’amour qu’il portait pour leur reine , pour la nouvelle  du futur enfant de l’Orage qu’il avait appris peu de temps plus tôt serraient les rangs.  Rassemblant mes cavaliers, le moment  était venu de montrer au Bief que l’Orage ne démordait.

- Armes au clair !!!!  

Comme un seul homme, nos cavalières daignèrent leur épée, la pointe de ma lame  menaçant les rangs biefois a quelques galops de nos positions. Donnal et mon écuyer avaient reçu des instructions , rester auprès de la reine , pour veille sur elle , sur l’enfant au cas ô je venais à tomber.

- En avant messieurs , Qu’Importe le courroux, qu’importele jugement des Septs …Pour Argella , Pour les Durrandon… Longue vie au roi Durran !!!  

Les cavaliers orageois , chargèrent, bravant maints dangers. Les flèches biefoises  perçaient chevaux et hommes. La seconde salves fut radical , une vive douceur dans la cuisse me fit lâcher mon écu puis, alors que les rangs biefois sont tous prêts je vis chuter de cheval, le destrier  criblé de flèches. Atteignant le sol en premier je n’eus pas le temps de m’écarter pour éviter la masse de chair et d’acier qui m’arracha  un hurlement de douleur. La jambe sous la carcasse de feu ma monture j’étais là-devant les biefois. Comme pour conserver un semblant de combativité je m’emparais de la dague longue sur la selle du cheval et  blessa gréement un des biefois venus pour me capturer. Alors que je comptais rendre coup pour coup , la douleur que je ressentais était atroce. Trois soldats ennemis me désarmèrent et tâchèrent de m’immobiliser pendant que trois autres m’extirpèrent de sous mon propre cheval. Trainé,  dans un râle combatif mais aussi de douleur je fus trainé  a Manfred, l’homme dont j’avais juré la mort à Argella.                




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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:14

Re-bienvenue avec ce personnage Smile



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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:19

Re-bienvenue parmi nous avec ce super perso Adrian...Pour le bien de l'Orage 1024757626


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Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptySam 8 Oct - 22:24

Rebienvenue !



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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyDim 9 Oct - 2:39

Merci à vous

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyDim 9 Oct - 23:11

Re bienvenue !
Par contre ta fiche est méga longue.
Tu devrais peut être en garder pour la rubrique journal non?
Car là, peu de personne vont la lire et si tu as des corrections à faire, le staff et toi allaient y passer un temps de folie ! ;)


So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyDim 9 Oct - 23:20

@Rhaenys Braenaryon

Merci a toi ^^

Yep j'étais inspiré , Adrian est un perso très inspirant

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyJeu 13 Oct - 21:40

Hello
Compte tenu du peu de travail qu'il me reste à faire sur ma fiche :
- Correction de fautes
- revoir le sentiment d'Adrian sur un passage en particulier

Je vous demande un petit délais supplémentaire.

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyJeu 13 Oct - 21:51

salute,

délai supplémentaire accordé, soit jusqu'au 20 octobre Adrian...Pour le bien de l'Orage 2310158611

La Corneille à Trois Yeux
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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyDim 23 Oct - 20:54

Bon alors alors :
- Il faut exclure toute mention des noms d'autres maisons (ex : Felwood, Swygert, Buckler). Grandison est une exception étant donnée que l'ainée est mariée à cette maison. Pour l'écuyer Swygert, indiquer simplement que le gagnant des jeux est admis comme écuyer des Wensington suffit : à developper via scénario plus tard. Si nous multiplions la mention des maisons, nous limitons également le jeu de futurs joueurs / personnages dans ces maisons et nous forçons de nouveaux joueurs à accepter la vision de gens qui n'ont pourtant pas fait de scénarios. Sinon, il faut uniquement s'en tenir aux informations du sujet "maisons nobles"
- -21: parler d'une jeune femme pour un bébé c'est confusant.
- -9 "Il se décide à avouer cela a sa mère à mère qui lui explique" ==> Répétition, attention c'est encore qu'un exemple, mais il y en a plusieurs dans ta fiche.
- -8 on n'a pas compris grand chose au paragraphe avec les fautes qui gâchent la lecture. On a du mal quand même à comprendre pourquoi son père s'intéresserait à ce mariage juste pour une bonne entente quand le nom Wensington devrait valoir une tonne de propositions.
- AN 0 Mois 12 : le discours n'apporte rien de plus, ou de moins. C'était indiqué dans le PV. Sur cette fiche, en début de paragraphe, c'était respecté. Puis une ligne après, ca indique que le discours a rallié tous ses gens et ses troupes ... C'est donc incohérent.
- An 2 Mois 4 : répétition. Il vaut mieux un seul et unique paragraphe.
- Les chapitres suivants nécessitent la validation d'Argella comme elle est jouée : chapitre 2, chapitre 9,
- Chapitre 3 : on préfère que tu vires la vidéo si c'est un spoil potentiel
- Chapitre 5 : Adrian devine immédiatement qui est le voleur, sans avoir obtenu le dit nom. Du moins, c'est comme ca qu'on comprend ce chapitre. C'est très étrange, tel que c'est décrit.
- Tu as un souci de numérotation de chapitre, il n'y en a pas de huit dirait on.
- Chapitre 9 :
1. Il y a tout un discours fait par Argilac qui sonne étrange au vu des moeurs de l'Orage (autoriser sa fille à faire la meme justice etc). C'est incohérent; Argilac a certes toujours considéré sa fille comme héritière et l'a formée pour, mais jamais il n'en a fait "trop" publiquement de peur qu'on lui mette des bâtons dans les roues, qu'on l'accuse d'hérésie etc.
2. Enfin, si le Roi admet qu'Adrian est dans son droit, pourquoi est-ce qu'il n'aurait pas directement donné raison à ce dernier ? Pourquoi recourir à un duel judiciaire? La parole d'un souverain à Westeros vaut justice, s'il y a duel c'est qu'il n'y a ni preuve ni jugement des hommes, pour en venir à celle des dieux. Soit tu gardes le fait que le Roi "défende" Wensington, et dans ce cas il n'y a pas de duel, soit le Roi ne se prononce pas et tranche pour un duel.
3. Une phrase porte à confusion, on n'en comprend pas le sens : "Il savait la nature de ma relation avec Lylla. Il nous savait comme frère et soeur". Lylla et Adrian SONT frères et soeur.
4. Globalement le chapitre porte énormément à confusion. On est perdu entre arguments et contre arguments. Un travail de réécriture est nécessaire …. Idéalement , réduire à l’essentiel le chapitre.
- Chapitre 10 : Adrian remarque , pense & se fait une réflexion pour Argella ... tout en étant au galop, en plein duel judiciaire ? Ca semble trop gros, la situation décrite n'est pas du tout crédible à nos yeux, ça part un peu dans tous les sens.. A reconsidérer ce paragraphe en terme de temporalité dans le chapitre.
Chapitre 13 : lorsqu'une alliance commerciale se brise, il y a des dommages collatéraux (des gens qui perdent leur commerce etc...). Par contre, en temps de guerre en prime, je doute que les Wensington peuvent se permettre de soutenir fortement des marchands ruinés suite à l'abandon du commerce avec le Bief (par exemple). A nouveau, à réécrire & reconsidérer.
- Chapitre 14 :
1. il y a toute une phrase à réécrire "La batailme durait qiat ou c coup ....". De manière générale il y a énormément de fautes dans le texte, on ne validera pas sans une sérieuse relecture. C'est qu'un exemple de ce chapitre, mais globalement, l'essentiel de la fiche doit être revue, relue, corrigée.
2. l'escapade avec Aldus n'est pas logique. Selon le PV, Adrian a demandé à Argella d'accompagner Aldus ET elle a cédé bon gré, mal gré. Or, selon cette fiche, Argella aurait cédé rapidement, avec pour idée de rassembler un Bieffois et un Orageois ? Au vu de la situation tendue entre Bief et Orage depuis les premières batailles, ca paraît impossible.
3. Adrian considère la maison Targaryen digne. Par contre, il a jugé la la maison Martell indigne en raison de ses moeurs étranges. Peyredragon et Dorne ont des moeurs plus "libres" (sans aller à l'extreme total) et c'est connu dans tout Westeros. Il est donc incohérent qu'il ne juge pas les gens de Peyredragon alors qu'il est très critique sur les gens de Dorne ... Qu'il y ai une différence de traitement, passe encore. Mais les uns ne peuvent pas être blancs comme neige et les autres plus noirs que la nuit.
- Chapitre 15 :
1. Si Adrian considère comme malsain de crucifier des types, on aimerait qu'il explique comment il considère les sévices provoqués par l'autre camp, notamment les croisés qui ont mis son pays à feu et à sang. Il ne les déconsidère pas car il passe outre à cause de sa religion? Alors pourquoi Argella le choisirait si le type est plus choqué par les actes de ses alliés que de ses ennemis?
2. Il semble qu'Adrian sait déjà pour la grossesse d'Argella. A vérifier si c'est possible avec le Cyvosse (nombre de semaines / raison d'y croire, si la nouvelle a été actée niveau Cyvosse)
- Enfin, il a été vierge jusqu'à cet age. Or, aucune mention des troubles que cela aurait pu causer sur sa légitimité / reconnaissance vis-à-vis de ses hommes / de son fief. Certes, tu veux jouer un homme preux / valeureux / fidèle à sa promesse MAIS ton personnage vit dans un contexte très complexe. Vous avez été prévenus en amont, durant l'élaboration du personnage, et vous avez maintenu la position. Maintenant, il faut jouer le tout. Pour exemple, des personnages ayant des droits de naissance sont obligés de s'affirmer très vite, qu'ils le veuillent ou non, au risque d'etre la risée de ses gens (ex : Ronnel > Sharra lui a payé une courtisane lorsqu'il était assez jeune, pour en faire "un homme"). D'autant qu'à son âge ne pas être marié, ça pose beaucoup, beaucoup de questions, surtout avec un nom comme le sien.
- pour finir, il faut relire les prénoms . La reine mère de l’Orage est Rowenna (et non Rowena). Pareil pour des prénoms écris différemment pour la famille (Wylla / Wyla)

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyLun 24 Oct - 12:17

Rebienvenue sur BC Adrian...Pour le bien de l'Orage 404323601

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyDim 30 Oct - 14:13

@Adrian Wensington ton délai est dépassé pour tes modifications, où en es-tu?

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyDim 30 Oct - 15:07

j'ai presque finis , il me reste plus qu'a voir deux petits détails avec Argy et faire une dernière correction pour les fautes et tournures et ce sera bon pour moi. Argy n'ayant pas été trop dispo cette semaine je vois avec elle au plus vite

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyLun 31 Oct - 23:50

Le Cyvosse a écrit:
- Les chapitres suivants nécessitent la validation d'Argella comme elle est jouée : chapitre 2, chapitre 9
Je valide, j'aurais dû prévenir, on avait vu ça ensemble.

Le Cyvosse a écrit:
Il y a tout un discours fait par Argilac qui sonne étrange au vu des moeurs de l'Orage (autoriser sa fille à faire la meme justice etc). C'est incohérent; Argilac a certes toujours considéré sa fille comme héritière et l'a formée pour, mais jamais il n'en a fait "trop" publiquement de peur qu'on lui mette des bâtons dans les roues, qu'on l'accuse d'hérésie etc.
Effectivement. Ça me va si Argella ne s'exprime pas.

Citation :
2. Il semble qu'Adrian sait déjà pour la grossesse d'Argella. A vérifier si c'est possible avec le Cyvosse (nombre de semaines / raison d'y croire, si la nouvelle a été actée niveau Cyvosse)
Non, Argella a demandé au Mestre de ne rien dire à personne, même à Adrian.

Citation :
- Enfin, il a été vierge jusqu'à cet age. Or, aucune mention des troubles que cela aurait pu causer sur sa légitimité / reconnaissance vis-à-vis de ses hommes / de son fief. Certes, tu veux jouer un homme preux / valeureux / fidèle à sa promesse MAIS ton personnage vit dans un contexte très complexe. Vous avez été prévenus en amont, durant l'élaboration du personnage, et vous avez maintenu la position. Maintenant, il faut jouer le tout. Pour exemple, des personnages ayant des droits de naissance sont obligés de s'affirmer très vite, qu'ils le veuillent ou non, au risque d'être la risée de ses gens (ex : Ronnel > Sharra lui a payé une courtisane lorsqu'il était assez jeune, pour en faire "un homme"). D'autant qu'à son âge ne pas être marié, ça pose beaucoup, beaucoup de questions, surtout avec un nom comme le sien.
C'est effectivement un fait auquel je tiens et je ne pense pas que ça pose tant de problème que ça. Je ne vois pas en quoi troncher une catin de bas étage rendrait un homme plus légitime. Très franchement, je trouve tiré par les cheveux qu'il faille absolument qu'un héritier ait niqué avant le mariage pour obtenir la reconnaissance de ces hommes. Effectivement, l'absence de mariage pose problème, l'idée c'est que, même si sa mère n'était pas fan de l'idée, elle l'a couvert autant que possible pour éviter que ne s’ébruite son serment, en espérant que ça finirait par lui passer. Après pour un homme, ne pas être marié à 24 ans n'est pas réellement problématique, il arrive que les mariages soient tardifs y compris pour les femmes d'ailleurs. A mon sens, c'est rare, mais pas rédhibitoire. En revanche, il est certain que ça a pu jaser, mais Adrian en a-t-il eut connaissance ? Faut-il ajouter un chapitre à ce sujet ? Pouvons nous jouer ses "rumeurs" en jeu ? Peut-être ajouter quelques colibets dans les chapitres existants. Si je capte ce que vous voulez, c'est des conséquences, précisément quelles conséquences ?

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyMar 1 Nov - 0:03

Il y aura deux choses dans ce post, Myria.
La première, c'est que pour le moment tu ne joues plus Argella. Nous sommes en train de discuter tous ensemble pour ta demande. Quand bien même tu es "autrice" de ce "scénario" (difficile étant de placer la barre dans qui a fait quoi dans les 127 894 allers retours qu'on a connus en genre un an), les points que nous demandons pour une validation sont non-négociables, surtout quand on a passé tout ce temps à rappeler que chaque point potentiel a des conséquences. Ceci étant dit, ce "nous" est de trop. C'est à Astryd/Adrian de modifier sa fiche en interprétation des éléments du "scénario"
L'exemple donné par Nes est propre à son personnage. On n'a jamais demandé qu'il se passe quelque chose d'identique pour Adrian étant donné les particularités de ce personnage. Nous n'imposons aucune conséquence; juste qu'il y en ai et qu'elles soient les plus crédibles/cohérentes/pertinentes possibles. Si Adrian a des propositions avant d'éditer, il peut toujours nous les faire ici.




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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyMar 1 Nov - 0:27

Le Cyvosse a écrit:
Il y aura deux choses dans ce post, Myria.
La première, c'est que pour le moment tu ne joues plus Argella. Nous sommes en train de discuter tous ensemble pour ta demande. Quand bien même tu es "autrice" de ce "scénario" (difficile étant de placer la barre dans qui a fait quoi dans les 127 894 allers retours qu'on a connus en genre un an), les points que nous demandons pour une validation sont non-négociables, surtout quand on a passé tout ce temps à rappeler que chaque point potentiel a des conséquences. Ceci étant dit, ce "nous" est de trop. C'est à Astryd/Adrian de modifier sa fiche en interprétation des éléments du "scénario"
L'exemple donné par Nes est propre à son personnage. On n'a jamais demandé qu'il se passe quelque chose d'identique pour Adrian étant donné les particularités de ce personnage. Nous n'imposons aucune conséquence; juste qu'il y en ai et qu'elles soient les plus crédibles/cohérentes/pertinentes possibles. Si Adrian a des propositions avant d'éditer, il peut toujours nous les faire ici.
J'avais juste écrit un PNJ, très basique, pas du tout étoffé comme ça. Aucun souci pour les points que vous demandez, je cherche juste à comprendre ce que vous voulez par rapport à la pucellerie d'Adrian car je croyais que le problème était plus ou moins réglé, mais j'avais mal compris la demande.
Je dis nous car je parle du jeu, le RP avec Adrian si validé, en d'autres termes, faut-il que les conséquences apparaissent dans la fiche, ou est-ce suffisant en jeu. Vous avez répondu puisque modifs non négociables, donc apparaissant dans la fiche obligatoirement. C'est bien noté.
Effectivement je ne joue pas Argella à l'heure actuelle, mais si vous refusez ma demande je ferais une demande de DC pour reprendre ce perso.

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyJeu 3 Nov - 11:27

Salut @Adrian Wensington

La fiche a été postée il y a presque un mois. Si elle n'est pas terminée ce week end, elle sera archivée. Bon courage pour la fin !

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyJeu 3 Nov - 11:54

Hello
J étais déjà co avec le compte d'Astrydou du coup j'en profite pour rep
Elle sera bien terminé ce week-end ^^

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MessageSujet: Re: Adrian...Pour le bien de l'Orage   Adrian...Pour le bien de l'Orage EmptyVen 4 Nov - 10:44

Je locke et déplace

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