Je ne pensais pas croisé quelqu'un ici à cette heure.

Le timbre intelligible d'un volantain se fait entendre aux oreilles d'une silhouette qu'il ne connaissait que depuis peu. Il en avait l'accoutumance depuis plusieurs semaines déjà mais c'était une sensation étrange que de se croire certain d'être seul dans les parages. Au milieu des gardes qui faisaient leurs rondes, Vaedon se trouvait souvent là à épier tardivement la nuit dans l'espoir de comprendre ou peut-être d'entendre quelque chose ou quelqu'un. Une voix, profonde, sereine et prête à guidée sa voie. Depuis son départ de Volantis il n'aspirait qu'à grandir loin des profondeurs qui le tiraient vers les ténèbres. Il était un soleil noir, le futur de sa maison dépendait de lui et de ses choix. Hors quoi de mieux pour accroître l'incertitude de cette décision et de son départ que de partir pour Dorne s'agenouiller pour suivre les Valtigar. Il y a toujours quelque chose qui nous échappe. Imperceptible, on ne sait trop quoi. Qui se faufile et qui pourtant vous pousse à faire un choix. Avait-il fait seulement le bon pour une fois ? Entre les colonnades de pierre et de marbre il marchait vêtu d'un gambison sans armure ni aucune arme du moins en apparence. Il se posta contre la rambarde aux côtés de celle qui observait sans doute un moment de réflexion ou d'isolement choisi. Jentys Cellarys, une femme portant le lourd fardeau d'avoir perdu son défunt mari et qui avait décidé de vivre selon le précepte de servir tout comme lui. À quelque chose près que Vaedon lui se gardait bien de juger et de tenir un mauvais jugement. Cette personne était sans doute plus respectable que lui. En quelques points ils en avaient en commun, celui de combattre pour élever un Empire. Celui des Valtigar.

Il y a des gens taillés pour la guerre, d'autres pour dicter à ceux et celles qui doivent retourner à cet état de poussière. Les guerriers eux retourneraient dans les profondeurs du sol, les corps blessés, meurtris dans leurs chairs pour faire régner la grandeur de leur Empereur. Vaedon oscillait entre les deux, il ne savait pas si il était homme à dicter aux autres ou à trancher la gorge de ceux qui parlaient contre eux. Dans son approche il pouvait entrevoir lentement son visage se dessiner, la lumière de la lune pour seule guide. Chevelure d'argent qui sciait parfaitement à son visage doux et pourtant abrupt. Mains fermement ancrées sur leurs attaches quitte à en souffrir de cloques, l'arme en main prête à être dégainée pour continuer de faire tout ce que l'homme depuis des siècles endurent. Mais se sont des mains de femmes, des fragments d'une vie qui perdure. Ni vivant ni mort, dans la brillance d'un regard il se poste à sa droite contre la colonne opposée et parfaitement symétrique à la sienne.

Cette odeur vous imprègne-t-elle tant que vous en oublieriez le reste ?

Questionne-t-il dans le froissement de ses bras qui se croisent observant son interlocutrice d'un œil énigmatique, plissé sur la cape recouvrant l'armure qu'elle semble ne jamais vouloir enlever.

Je doute qu'il pleuve beaucoup dans ces contrées, cela ne nous changera pas de là ou nous venons n'est-ce pas ?

Il reformule encore et questionne, les pensées semblent tourmentées c'est le faciès inexpressif et presque indolore au reste de ce qui l'entoure qui rendait cette femme plus noble et même parfois plus triste. À quelle point était-elle ravagée par les épreuves qu'elle menait depuis tant d'années ? C'était difficile de ne pas percevoir ce genre de choses quand on passe son temps à observer, sourire, écouter les paroles vindicatives et pompeuses des dignitaires et autres politicards.

Mon esprit n'arrive pas à trouver le sommeil. L'océan manque parfois cruellement à ceux qui ont l'habitude de l'entendre pour qu'il la berce.

Il offre un sourire nostalgique avant de se reprendre.

Et vous, quelle raison vous pousse à garder si honorablement votre armure et vos armes au palais ?

Nous les descendants de l'Antique Valyria respirions à peine. Nous avions perdu ce sentiment étrangement. Nos cœur sont froids comme l'acier et quelque part nous étions hantés par les fantômes de ce passé commun. On pourrait croire à de la superstition, bercés par des récits et des légendes oscillant entre mythe et réalités. Nous venions tous pour quelque chose, la vérité était celle que nous étions tous à un moment donné intéressé. Si notre loyauté était acquise aux Valtigar il n'en résultait pas moins que nous avions tous des buts et des objectifs personnels. Prendre les armes, tirer nos épées, prendre nos arcs et nos flèches. Les torches allumées prendre d'assaut tout les châteaux que l'on nous a désigner. Vaedon n'était pas la pour la vulgarité de l'or, il venait chercher quelque chose de plus grand encore. Nous avions contrairement à d'autres ce qu'ils ne pourraient jamais tenir dans le creux de leurs mains. Notre peuple, notre sang, nous étions des dragonniers, un peuple d'élus. Les valyriens étaient admirés et crains, tout aussi haïs qu'aimés. Nous sommes ce qu'ils ne peuvent pas toucher. Devant nous ils se tiendraient les jambes tremblantes avec leurs livres saints et cette foi des Sept qui ne valaient rien. Nous étions enviés pour le chemin que nous avions parcouru et aujourd'hui étions venu prendre ou voler tout dépendait du point de vu que défendiez au final. Dans nos yeux se tenaient les puissants ouragans. Implacables intouchables par la bataille nous offrions au monde les ténèbres à venir.

La méfiance est une chose que je connais que trop bien capitaine.

Il usait de ce titre plutôt que celui de dame pour des raisons évidentes. N'importe qui ici préférait être reconnu pour ce qu'ils avaient obtenu par le sacrifice et la détermination. Vaedon en était pleinement conscient et il jugeait que sa remarque serait plus adaptée que d'user des usages coutumiers voir redondant qu'elle avait pu entendre. Reconnaître la valeur de quelqu'un par ses actions voilà tout ce qu'il cherchait lui aussi à son tour ici à Dorne. En servant Maegor Valtigar il comptait bien taillé sa propre destinée et non pas suivre simplement le vœu pieu de son père comme n'importe quel pantin qu'il soit digne de ce rang ou non. Il se baissa légèrement tapotant sa botte dévoilant en relevant furtivement le bas de son pantalon une lame dissimulée.

Je ne saurais trop dire quel dessein couve dans l'esprit du prince. Je ne suis qu'un serviteur qui aspire à plus qu'il n'avait déjà.

Il n'y avait pas à mentir sur les intentions qui animent les cœurs vaillants. Il y avait le fond et la forme à mettre simplement. Sans en dire d'avantage sur ce qui était selon lui l'ambition d'un homme il reporta la question sur son interlocutrice.

Et vous ? Qu'êtes vous venu chercher sur cette terre ? De la gloire ? De la richesse ? La rédemption peut-être ?

Les circonstances de sa venue pouvaient s'apparenter au caprice d'un enfant. Une bonne dose d'un mélange savamment mûri dans les tripes de ses détracteurs pourraient clarifié cette pensée en jetant le discrédit sur sa personne. Vaedon était l'aîné on attendait de lui qu'il prenne la suite de son père à sa mort. C'est ainsi, c'est dans l'ordre des choses, comme les femmes sont amenées à marié le meilleur parti pour créer des alliances et pondre les héritiers mâles que les hommes requièrent pour asseoir leur autorité sur autrui. Autrement pourquoi serions nous ici ? Les paroles qu'elle engageait ouvertement à son ouïe ébranlaient quelques peu son avis sur la dame de fer. Oui c'était le surnom qui lui venait, une froide beauté à l'allure martiale et primaire. Comme ces statues que l'on façonnait  à l'effigie des grands héros d'antan.

La rédemption peut prendre des formes bien différentes. Certains pourraient penser qu'une mission divine leur a été confié pour massacrer des mécréants.

Les générations futures devaient pouvoir connaître un monde prospère et ne cessant de croître. Une apogée à laquelle l'Antique Valyria ne répondait plus après la disparition de la grande et flamboyante citée. Hors c'est quelque chose que nous cherchions sans doute tous ici dans cette contrée inconnue de nous autres les descendants au sang du dragon. Tous n'étaient pas digne de confiance, tous n'étaient pas capable d'accomplir ce que Maegor était plus apte peut-être à faire fondamentalement. Pourquoi donc ? Parce qu'il avait un énorme gland ? Ou peut-être parce qu'il répondait aux besoins d'une caste militaire et politique en crise ? Qui sait ? Pour moi je le suivais pour un suave mélange d'ambition et de croyances. Des fondements qui n'avaient rien d'objectif si on les prenaient séparément.

Vos intentions sont louables à côtés de celle que je mène je dois bien l'admettre.

Son sourire cachait quelque chose de presque honteux finalement. Il ne cessait de garder celui-ci pour rendre les choses plus malléables afin d'arrondir les angles. Il se releva de la colonne contre laquelle il était appuyé jusqu'alors. Les bras décroisés se repositionnant dans le bas de son dos il enjoigne la capitaine d'ouvrir la marche à côté de lui. Sa main en offrande pour indiqué la direction du premier passage qui s'offrait à eux jusqu'à présent.

Je pourrais bien répondre oui à tout ce que vous dites capitaine dans un certain sens. Nous devons bien souvent sauver les apparences et parler du devoir et de la loyauté que nous portons avec ferveur jusqu’à l'ultime sacrifice.

Il se taisait un court moment, passant d'un couloir à un autre, le reflet de leurs ombres s'exposant colonne après colonne à chaque pas qu'ils engageaient dans la même direction.

Ce conflit m'apporte la possibilité de m'émanciper des directives et de la vanité politique des dignitaires à Volantis. Je n'aspire pas aux mêmes ambitions que mon père et c'est pourquoi je suis ici. Grandir dans l'ombre de quelqu'un qui ne vous ressemble n'est guère chose plaisante ne croyez-vous pas ?

Cela semblait être un jeu d'enfant. Pourtant aucun noble digne de ce monde saurait mentir aussi bien sur les agissements qui le poussait à tenir le rôle qu'on lui ordonnait de tenir quand le temps serait présent.

La maison Valtigar est la plus grande et la plus apte pour accomplir de grandes choses selon moi. C'est celle qui fut et qui saura montrée la Voie. Je veux faire parti de cela, obtenir place-forte et gagner par mes actes plus que ce qui nous a été acquis de droit par le simple acte de naissance.

Il observa devant lui l'angle du couloir qui poursuivait son cheminement sur le péristyle qu'ils avaient quitter peu de temps avant.

N'êtes vous pas d'accord avec cela capitaine ?

Le rictus se forma sur son faciès avec un sourire émacié alors qu'il tentait vainement d'esquiver le sujet de son père il comprenait que c'était une chose qui indéfiniment le poursuivait pendant un long moment.

Mon père me voyait homme politique, tout comme lui un orateur capable de feinté les grognes de ses détracteurs. De faire profit par la parole et non par la pointe d'une épée. Il voulait que je lui ressemble, chose qui sans doute n'est que partiellement vraie. J'aurai du me marié à une femme veuve d'un premier mariage que je ne connaissais pas et qui sans doute me détesterai pour de très bonnes raisons. Ce destin je ne le voyais pas pour moi.

Ni même pour quiconque d'ailleurs. Le frère qu'il protégeait des querelles de l'ambitieux père que nous partagions tout deux était bien plus facile à courroucer quand il s'agissait du fils aîné. Au moins de cela il préservait celui-ci pour un temps du moins.

Bien sûr à qui mes ambitions devraient-elles servir mon père ?

Il ironise sur cette parole qu'il lance à la suite du rire de la dame de fer. Évidemment ses desseins et ce qu'il cherchait à obtenir à la force de ses convictions et de sa détermination ne devaient servir personne d'autres que lui. En cela effectivement ils avaient quelques points en commun.

Il n'y a rien à envier chez un homme si ce n'est celle de faire ce que bon lui semble quand cela lui chante. Pour cela encore faut-il être bien né, le monde est dépeint par les fondements de ceux qui assoient leurs dominations capitaine Cellarys vous le savez que trop bien.

Il continua d'avancer tandis que sa main effleurait l'arrondi des colonnades en la compagnie de cette femme qui en tout point pouvait être plus apparentée à un homme qu'à une femme avec cette armure et le tempérament. Pour autant il n'en faisait aucune mention préférant laisser parler celle-ci.

Cela n'a aucune importance, pour moi vous avez autant de valeur qu'un autre sur le champ de bataille. Le monde ne le voit pas de cette manière c'est bien là la seule chose qui nous sépare.

Vaedon avait cette compréhension singulière sans doute parce qu'il était lui même sujet à devoir endosser un rôle qui n'était pas taillé à ce qu'il aspirait. Dans la conversation et les confidences il n'y avait rien de mal à faire savoir ce qu'il pensait. C'était là le rare privilège à Dorne, personne ne se souciait de qui ils étaient et même de ce qu'ils pensaient tant que leurs positions respectives n'étaient pas amenées à changer.

J'ai un jeune frère, Deviath. Il est en âge de tenir une épée et de faire lui aussi ses propres choix. Quand bien même il me dirait que je l''est laissé à son triste sort auprès de la sévérité de notre père.

Il était vraie qu'en partant pour Dorne après avoir juré allégeance à la maison Valtigar, Deviath était désormais seul aux côtés du paternel. La figure sévère de celui-ci allait sans doute attisé bien des malheurs auquel Vaedon était sujet auparavant. Rien d'insurmontable pour lui qui n'avait pas trop souffert jusqu'alors. Pour l'instant la cible de toutes les déceptions et des projets inaboutis aux yeux de notre géniteur c'était belle et bien moi.

Ce que l'on prend de gré ou de force est une chose qui peut malgré tout être perdu. Aujourd'hui conquérant demain asservi. Puissions nous être victorieux dans les conflits à venir c'est tout ce que nous pouvons souhaiter et mettre en œuvre par la lame et le feu dévorant des dragonniers.

Comment se portent vos enfants ? Avez-vous au moins de leurs nouvelles ?

S'enquérir de sa famille était une chose qui pouvait parfois être perçu comme une faiblesse. Quand il s'agit de notre sang il y avait un lien indéfectible, presque vital, une chose qui pouvait viré à l'obsession. Je ne me rappelais que trop bien ma mère qui cherchaient à me protéger quand j'étais l'objet des foudres de mon père.

L'âme est bien triste quand elle ne sait pas ce qu'il advient de sa famille. Pour Vaedon c'était cette sensation étrange qui l'habitait par moment. Ces moments de solitude dont il se plaisait à croire que c'était tout ce à quoi il aspirait. Son frère malgré tout lui manquait, mais il y avait ici une opportunité à saisir comme pour toutes décisions dans la vie d'un homme qui se devait d'être prise. En être conscient c'était admettre déjà qu'il lui manquait. Pour autant les aspirations et l'opportunité de montrer au monde qui il était n'arrivait parfois jamais dans la vie des hommes. Suivre Maegor Valtigar était la bonne décision, la seule pouvant l'extirper d'une antre aux reptiles mornes et insipides à Volantis.

Vos paroles sont sages capitaine. C'est sans doute ce que l'on attend de vous en tant que soldat et non en tant que mère.

Il y avait sans doute un peu des deux. Ce mélange permettait parfois de concilier de facettes d'une même pièce. Pour autant il y avait plus d’aplomb à tenir ce genre d'acte dans la droiture d'un titre et d'un rang que pour la personne dénuée de statut ou d'obligations. Aucune mère ne voudrait être séparée ainsi de ses enfants, c'était sans doute une évidence aux yeux du volantain bien qu'il ne soit pas un père ni une femme même.

Vous ressemblent-ils ? J'ai du mal à imaginer que nous puissions nous différencier réellement de nos ancêtres direct. Pour moi il m'était évident que je ne voulais pas être le simple symbole d'une quelconque longévité de ce qu'avait bâtit mon père. Pourtant...

Il eut un moment de réflexion au sujet de celui qu'il continuait d'appeler malgré tout son père. Une figure paternelle qu'il estimait et qu'il actait comme un exemple à suivre. Pour autant ses aspirations étaient diamétralement opposées.

Je me demande souvent comment je réagirai à sa place. La réponse que je trouve à chaque fois ne fait que me déplaire.

Confessa-t-il en poursuivant son chemin aux côtés de la capitaine pour suivre un escalier de pierre en direction des côtes charnières de la mer. Le Port en contrebas lui rappelant similairement cette vue imprenable qu'il avait depuis la demeure de ses ancêtres.

Nous avons tous notre rôle à jouer. Le destin et la volonté que nous portons en nous ferons leurs office pour le meilleur comme pour le pire.

Vaedon ne croyait pas réellement aux superstitions et aux mœurs d'un Destin définitivement tracé. Après tout si celui-ci était tout indiqué il n'aurait sans doute jamais pris position pour la maison Valtigar et n'aurait choisie cette voie le mettant au premier plan d'une guerre pour le seul et véritable Empire qui existe. La démarche se voulait plus lente, lascive, résolue pour rejoindre la jetée se dessinant au loin sous un ciel nocturne. Le fond de l'air frais rendait cette ballade apaisante, quoique parfois un léger frisson pouvait se ressentir sur sa nuque. L'obscurité rendait toujours ces régions désertiques plus froides à la nuit tombée.

Le pire était encore devant eux, la situation semblait tenir le bon court des choses mais, tout cela tenait avec l'espérance fragile et le courage des forces valyriennes.

Il n'y a pas de place pour les regrets encore moins les remords. J'estime avoir fais de mon mieux pour servir et rendre fier mon père si je suis ici c'est de mon plein gré et parce que je suis intiment convaincu de la résolution que nous portons tous pour sa majesté.

Il y avait seulement des doutes, le recul était une posture difficile à prendre en mesure. Se questionner, remettre en cause tout ce que nous pensions être vérité.Un exercice périlleux bien que bénéfique. Les résultats eux restaient incertains.

Le deuil, c'est une chose que l'on croit pouvoir faire mais, en réalité. Ce sentiment ne nous quitte jamais.

Le bras de fer était dûment engagé. Tandis que le vent soufflait ses effluves de l'air marin sur son visage Vaedon continuait d'écouter et acquiescer aux allocutions qu'il entretenait avec la capitaine.

Vous avez raison capitaine...

Il se murait un moment dans un silence qui pouvait s'apparenter à l'accalmie avant la tempête. Ce qu'ils s'apprêtaient d'accomplir au nom de Maegor Valtigar, de sa maison et pour l'Empire s'assimilait à un bras de fer. Ils s'attendaient tout deux à plus, ils devaient pour cela se surpasser et en faire doublement plus. Dans un monde qu'il pouvait presque effleuré dans ses pensées il gravirait cette chaîne de montagne. Il se hisserait en haut du sommet pour y ressentir cette chaleur naturelle, toucher le soleil qui le guide comme lui dicte sa devise. Son drapeau fièrement déployé, dans un temps à venir il pouvait presque s'imaginer marcher sur le rythme d'un autre tambour.

Le temps nous est impartie. Ne décevons pas le sang du dragon qui coule dans nos veines.

Il pensait tout deux à agir dans des intérêts commun. Sinon pourquoi seraient-ils là ? Un jour cette terre serait pleinement la leurs. Le chemin parcouru serait une ascension abrupte et difficile. Pour autant fallait-il avoir peur de croire ? D'avoir l'ambition dévorante des rois ? Il n'en demandait pas autant pour autant il fallait parfois savoir croire en soi. Ne lâchez pas prise capitaine, cet effort que nous fournissons paiera tôt ou tard.

Il serait sûrement fier de vous.