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Bruna Marquezine est <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t7563-deria-martell-princesse-de-dorne#219101"><span class="Gp_Dorne">Deria Martell</span></a>

RECENCEMENT

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<span class="Gp_Dorne">Deria Martell</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Princesse de Dorne - <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t7563-deria-martell-princesse-de-dorne#219101">Pv libre</a>

LIEU

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<a href="https://bloody-crown.forumactif.org/u728"><span class="Gp_Dorne">Deria Martell</span></a> se trouve à <span class="Gp_Dorne">Lancehélion</span>

Deria Martell, enfant de Dorne, fille de Prince et petite-fille de Princesse.

Deria Martell, fille de Nymor et Ravenna Martell, naquit il y a de cela 26 ans à Lancehélion. Premier enfant légitime du couple Deria, comme le voulait la coutume, eut très tôt droit à une éducation stricte supervisée par sa grand-mère la princesse Meria. A cause, ou grâce, à une particularité Dornienne Deria n'eut pas une enfance pareille aux autres princesses du Westeros. Amenée un jour à monter sur le trône de Dorne Deria se devait d'être parfaite en tous points. Seule parenthèse dans son monde dorée et stricte, sa mère celle qui savait lui rendre le sourire. Les vertus du rire Deria ne les découvrit vraiment qu'à 4 ans quand son monde s'élargit avec la naissance de Roward, son petit frère.

Deria a 6 ans quand son monde connaît de premiers chamboulements. L'arrivée d'une grande sœur Arianne, bâtarde que l'on disait avoir vu le monde dans un bordel, et d'un nouveau petit frère Anders, bâtard venu de Tyrosh. Si la fratrie s'agrandissait et que Deria gagnait des compagnons de jeux, un frère et une sœur avec qui partager, le sourire de sa mère s'assombrissait. Les années passent chaque enfant, légitime ou illégitime, développa sa personnalité. Roward celui dont elle se sentait le plus proche, la relation qui lui était la plus chère ... complémentaires, semblables en bien des points. Ariane, l'aînée par naissance pour qui elle ne pouvait éprouver autre chose que de l'amour. Entre le sourire de sa mère et celui d'Ariane, jamais Deria ne réussit à choisir. L'âme réchauffait, mais le cœur brisé à chaque fois qu'elle s'interposait pour protéger sa grande sœur du courroux de Ravenna. Et enfin Anders ... compagnon d'aventure de Roward, deux petits frères bien trop proches à son goût. Un jeune homme avec qui elle n'a jamais vraiment réussi a s'entendre. Trop franc, trop brutal dans ses propos parfois, la tension a toujours fait partie de leurs relations.

À peine 14 ans et le malheur frappait une première fois. Sa mère emportée loin d'elle. Plus jamais elle ne verrait son sourire, n'entendrait sa voix, ne s'assoupirait en sentant les doigts de Ravena courir dans ses cheveux. Un deuil douloureux, trop douloureux. La jeune princesse se renferma, cherchant une forme de réconfort dans les enseignements qu'on lui dispensait. Plus sombre, elle perdit le sourire. Malgré les efforts de Roward et le soutien d'Ariane et d'Anders, Deria se sentait étrangement seule. Les yeux assombris, elle avançait, gardant en tête les enseignements de sa grand-mère. Dans l'intimité et seulement là, elle pouvait laisser la tristesse s'emparer de ses traits ... en public elle ne devait laisser paraître qu'un deuil sobre et à la hauteur de son rang. Celle qui serait un jour le visage de Dorne pour les puissants de Westeros ne devait pas faire preuve de faiblesse, encore moins quand le deuil touchait aussi son peuple. Deria devait s'élever en exemple pour son frère, mais aussi pour les Dorniens. Lourde tâche à porter pour une enfant qui perdait la première personne à l'avoir fait sourire ...

17 ans. Trois années étaient passées et Deria n'était pas vraiment certaine de s'être complètement remis de la perte de sa mère. Roward lui avait rendit le rire, Anders les cris de colère de la contrariété et Ariane le sourire ... mais un sourire faux, un sourire de circonstance, le sourire d'une princesse qui n'avait d'autre choix que d'accepter sa position et son destin. En mission pour le compte de la principauté Deria quitta ses terres natales pour découvrir Essos. Là-bas, dans ce lieu inconnu, aux senteurs nouvelles, la princesse se sentit guérir pour la première fois. Concentrée dans sa tâche, se rendre utile à l'élaboration de contrats commerciaux lui rendit peu à peu confiance. Découvrir, toucher, sentir, mordre dans ce nouveau monde à pleine dent lui fît de nouveau se sentir libre. Et dans les bras de ce beau noble, Braavien Deria retrouva le sourire, le vrai. Le temps d'une nuit, elle n'était plus Deria Martell ... juste Deria elle devenait femme à présent et avec amusement compris pourquoi Roward s'était si souvent mis en mauvaise posture à cause de quelques nobles Doriens trop insistants.

Sept années s'étaient écoulées depuis le bol d'air qu'avait été Essos. Sept années où Deria riait et souriait de nouveau. Cette parenthèse était ce dont elle avait besoin et jamais elle ne s'était sentie aussi heureuse. Au côté de son père, elle apprenait, observait, écoutait. Les remarques de sa grand-mère lui semblaient bien moins blessantes et soudain pleines d'enseignements dont elle essayait de mémoriser chaque mot. L'inquiétude à la disparition d'Arianne lui fit réaliser combien la présence de sa sœur lui était précieuse, combien elle avait en confiance elle. Son regard sur Anders changea aussi. Si le jeune homme se montrait toujours aussi énervant, Deria réalisait combien il était important d'avoir confiance en quelqu'un qui n'a pas peur de vous parler sans détour dans un monde où on ne sait jamais ce qui se cache vraiment derrière un sourire.

Deria Martell, enfant de Dorne, Princesse de Dorne

Deria a 24 ans quand un banquet changea son monde a jamais. Verre à la main tout n'était que rire et discussion et l'instant d'après l'horreur s'était emparée de la noble assemblée. Meria et Nymor empoisonnés. L'intervention des mestres ne changea rien, l'assassin avait fait du bon travail, orpheline, c'est dans les larmes et la souffrance que Deria se retrouva à la tête de la principauté. À présent la princesse de Dorne c'était elle, c'est vers elle que les regards se tourneraient, sur elle que l'on conterait pour préserver la grandeur de Dorne. Un verre avait suffi à réduire à néant sept années de bonheur. L'insouciance était terminée, son altesse s'en était allée et sa majesté était née.

Étrangement les paroles de Meria raisonnaient encore en elle. Deria n'avait d'autres choix que de se montrer forte. Pleurant les pertes avec sa fratrie, elle offrait un visage sombre, mais déterminé à tous ceux qui observaient Dorne. Elle le savait, Meria et Nymor retiraient de l'échiquier, les loups feraient bientôt leur apparition. Incapable de savoir à qui elle pouvait vraiment confiance Deria légitima Arianne et Anders. Alors que les accusations de sa grand-mère contre le Bief brûlaient en elle Deria ne pouvait se résoudre à ne compter que sur Roward. C'est donc à Goëville qu'elle sa première visite comme souveraine de Dorne en compagnie de ses frères et sœurs. En quête de réponses et d'alliance Deria se rapprocha d'Orys Baratheon de Peyredragon. Si elle n'a pas obtenu les réponses qu'elle espérait au sujet de l'assassinat de sa famille, Deria vit l'espoir d'une alliance naître. Une alliance symbolisée par l'arrangement d'un mariage ... celui de son frère et de Rhaenys Targaryen.


Politique et diplomatie amenant leur lot d'incertitude Deria se ravisa au sujet du mariage de son frère. Sentant la situation avec le Bief explosive elle décida que la défense des frontières de Dorne était le plus important. Prenant le risque de contrarier Peyredragon elle rompit les fiançailles de son frère pour le promettre à la princesse de l'Orage Argella Durrandon. Son frère un jour assuré d'être assit sur le trône de l'Orage elle pouvait se sentir tranquille et porter son attention à la frontière avec le Bief. Les frontières renforcées à grand coup d'investissements et une alliance assurée avec l'Orage Deria remercia les enseignements de son père et de sa grand-mère quand la situation avec le Bief se compliqua. Des dorniens considérant leurs voisins comme responsables pour la mort du prince et de la princesse avaient organisé des raids à la frontière. Si elle pouvait comprendre ces sanglantes représailles Deria n'eut d'autres choix que d'agir pour éviter toutes retombées catastrophiques. Les responsables de ces raids arrêtés la princesse les fit envoyer au mur. Consciente de devoir apaiser les seigneurs de Dorne après une décision si sévère à l'égard de son peuple, Deria écrivit aux seigneurs qui avaient juré fidélité à sa famille. Pour le bien de Dorne les seigneurs devaient comprendre qu'elle essayait de trouver les responsables de l'assassinat sans mettre le feu aux poudres. Tentant de suivre les enseignements de Meria la princesse était persuadée que se montrer ferme et à l'écoute de se vassaux était la bonne solution ... du moins jusqu'à son retour de Hautjardin.

Ce qui ne devait être que des festivités tranquilles pour apaiser les tensions, et chercher des réponses, se transforma en cauchemar. Accusés d'être responsables d'attaques les Dorniens furent la cible d'attaques. Nombre de ses sujets Dorniens furent tués ou blessés lorsque l'émeute éclata. Pour la première fois au contact d'un danger réel Deria grâce réussit à regagner le château de Mern Gardener aux efforts meurtrier de sa garde et à la rage de frère. Retenue avec sa suite et sa fratrie à Hautjardin Deria eut bientôt la confirmation que tous ses efforts avaient été réduit à néant par l'émeute. Dorne brûlait de nouveau du feu de la vengeance. Ceux qu'ils accusaient d'être responsable de la mort du prince et de la princesse retenaient les Martell. Les dorniens ne comptaient pas se laisser faire, soldats comme paysans, voulait du sang ... du sang Bieffois. Les semaines passèrent incapable de rentrer sur ses terres Deria essayait de garder la tête haute. Avec pour seuls soutiens de ses frères et sœurs elle devait jongler entre les accusations désignant Dorne comme responsable de ce désastre, et l'apaisement alors que les nouvelles des seigneurs levant leurs armées pour exiger leur libération lui parvenaient ...

Deria Martell, enfant de Dorne, Princesse de Dorne en guerre

À peine sur le chemin du retour que l'ombre de la guerre planait déjà sur Dorne. Les bruits de la bataille des Hautes-Terres lui parviennent alors que la colonne Dornienne est en partie massacrée et mise en déroute après un combat acharné. Les tensions culminent et Deria n'a d'autres choix que de faire renforcer ses frontières avec l'ennemi Bieffois. La guerre semble inévitable, Dorne et Bief ennemis séculiers ont aujourd'hui de bonnes raisons de se faire la guerre ... L'alliance avec l'Orage assurée par les fiançailles de son frère, c'est vers Peyredragon qu'elle se tourne. Pour assurer ses positions et la sécurité de Dorne c'est par des fiançailles qu'elle noue une alliance ... ses fiançailles avec Orys Barathéon. L'espoir renaît, mais rien n'est jamais simple et Dorne paraît soudain la proie des vautours ... Alors en conflit avec le Bief, le Grand Septon envenime un peu plus la situation en appelant à la croisade contre les Dorniens. L'alliance des païens et de Durrandon n'avait visiblement pas plu au Grand Septon qui voulait maintenant nettoyer Westeros de la présence impie de Dorne. Le temps de l'apaisement semble bien loin et Deria, malgré les conseillers et le soutien apporté par sa sœur, continue de vouloir tout porter sur ses épaules.

La paix enfin la paix. Une trêve est signée et Deria est bien décidée à se tourner vers la paix. Il faut panser les plaies, et redonner ses lettres de noblesse au commerce Dornien. Délaissant enfin les montagnes c'est la mer qui requiert son attention a peine la trêve signée. La flotte de Fer est à leur porte et fait blocus pour empêcher tout commerce ... Face à un ennemi qu'elle ne connaissait pas bien Deria n'eut pas le temps de réagir ... Lancehélion était attaquée. Le centre du pouvoir, la vitrine de Dorne, sa ville natale souillée par les fer-nés. La contre-attaque organisée, mais il était déjà trop tard. La ville était à feu et à sang, la flotte en partie détruire ... Uniquement capable d'apaiser un peu les plaies de la population Deria promulgua l'Edit de consolation... Alors que Lancehélion se relevait difficilement de l'attaque de la Flotte de Fer la situation dans les montagnes dégénéraient une nouvelle fois. Encore le statu-quo de la violence prenait le pas sur la diplomatie. La guerre reprenait et Deria elle scellait l'alliance avec Peyredragon en se faisant l'épouse d'Orys Barathéon ... au moins cette fois ne seraient-ils pas seuls à combattre.

Jamais Dorne n'aurait de repos .... Le conflit contre le Bief faisait rage et déjà l'ombre d'une nouvelle menace se lever. Un Empire venu du Nord voulait voir la principauté le rejoindre. Que faire ? Insoumis ... Jamais les Martell ne se soumettraient, et Deria n'entendait certainement pas être celle qui trahirait la parole de ses aïeux. Hors des considérations de politique extérieure la princesse devait aussi porter le regard sur son peuple. Affaibli, les caisses vides, l'armée exténuée par des guerres qui n'en finissaient pas ... plier le genoux et rejoindre l'Empire ne pouvaient que signer l'arrêt de mort de sa maison. Dans son intérêt et celui de la principauté Deria refusa l'offre de l'Empire. La situation était déjà assez délicate, inutile de rajouter de l'huile sur le feu. Si tenir bon face à l'Empire lui apportait quelques crédits auprès de ses vassaux, cela ne fît qu'envenimer sa relation avec son époux. Enceinte et seule elle voyait déjà les premiers orage s'abattre sur son mariage. La discorde, divergence d'opinions à cause de l'insoumise qu'elle voulait être. Finalement ce fut un funeste événement qui scella le sort de son mariage. Au lieu de donner la vie, Dora donna la mort ... Mort-né, celui qui devait être l'héritier de Dorne jamais n'eut la chance de respirer l'air de la principauté. Perdue dans un conflit qui n'annonçait rien de bon pour Dorne et le cœur brisé Deria se retrouva répudiée par son époux. La mort de l'enfant et le refus de rejoindre l'Empire suffisait à faire d'elle une épouse qui ne remplissait pas ses engagements ...

Deria Martell, enfant de Dorne, Princesse de Dorne dans la tourmente

L'armée exsangue de trop de conflits, les caisses vides, un prince et une princesse toujours pas vengés, une alliance rompue ... Malgré tous ses efforts, Deria était dépassée. Pour sauver Dorne elle dû consentir à une paix coûteuse. Dorne amputée de certains de ses territoires, sa soeur offerte en otage, l'insoumise maison Martell était presque à genoux. Mais Deria tenue bon, refusant de croire que ces revers signaient la fin de la principauté et de sa maison. La paix enfin acquise devait permettre de remettre la principauté sur le bon chemin. De temps, ils avaient besoin de temps pour montrer à Westeros que Dorne n'était pas vaincu et saurait se relever. Loin des considérations militaires, Deria se tourna pleinement vers sa principauté. Ne ménageant pas ses efforts elle fît pour encourager le commerce, développer l'agriculture. Pour panser les plaies Dorne avait besoin d'argent et de ventre remplis. Comme un mauvais coup du sort l'Empire qu'elle avait repoussé enveloppa la principauté d'un funeste manteau. En guerre de nouveau, Deria ne combattait pas seulement un ennemi extérieur ... les vents de la rébellion soufflaient et les Allyrion semblaient décidés à renverser son pouvoir. Confiant le commandement de l'armée à Roward, bien plus au fait de l'art martial qu'elle, Deria espérait voir la rébellion tuer dans l’œuf.

Roward vaincu, le fief des Allyrion parti en cendre, Deria subissait un nouveau revers. Malgré les efforts de son frère pour décrédibiliser la rebelle Allyrion, une partie de la noblesse Dornienne se souleva préférant suivre celle qui se faisait la marionnette de l'Empire plutôt qu'elle, Princesse de Dorne qui avait vendu une partie de son territoire, qui avait partagé la couche de l'Orage et s'était tourné en désespoir de cause vers le Tigre de Volantis. Heureusement encore soutenue par la maison Jordayne Deria décida d'en appeler aux nobles. Elle devait les réunir à Lancehélion, leur parler, les écouter, expliquer ses décisions et s'assurer de leur fidélité. Si certaines maisons répondirent présentes, une majorité préféra assurer sa fidélité sans pour autant se déplacer au Palais Vieux.

En partie vaincue, son territoire en morceaux, le genou menaçant de plier ... Deria Martell n'est plus que la Princesse d'une principauté brûlant des feux de la guerre civile, mais une princesse Dornienne qui jamais ne cédera et qui est aujourd'hui prête à payer le prix de sa vie pour préserver Dorne et sa maison.