BOTTIN

Code:

Ashley Greene est <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t7220-deria-martell-princesse-regente-de-dorne-uc#211558"><span class="Gp_Dorne">Deria Martell</span></a>

RECENCEMENT

Code:

<span class="Gp_Dorne">Deria Martell</span> - Je suis fidèle à mon souverin - Princesse de Dorne - <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t7220-deria-martell-princesse-regente-de-dorne-uc#211558">Pv libre</a>

LIEU

Code:

<a href="https://bloody-crown.forumactif.org/u710"><span class="Gp_Dorne">Deria Martell</span></a> se trouve à <span class="Gp_Dorne">Lancehélion - Dorne</span>

De l’autre côté du détroit, An -7

Subjuguée par tout ce qu’elle avait pu découvrir, loin de tout ce sable, loin de tout ce qu’elle connaissait, Deria était installée sur un balcon, observant la vie grouiller un peu plus bas. Couverte d’un tissu léger, elle ne semblait point gênée par cela. Derrière elle se trouvait son amant, son premier. Elle s’était libérée, après trois années de souffrance suite à la mort de sa mère. Depuis sa naissance, elle avait toujours été très proche d’elle et elle avait très mal vécu sa disparition. Trois années où elle était devenue plus distante, plus froide aussi avec son entourage, mais cette mission en Essos lui avait insufflé comme un nouveau vent frais. Tout, ici, venait lui faire oublier ce qu’il y avait de l’autre côté du détroit même si, bientôt, elle allait devoir repartir… Revenir là où elle avait connu des malheurs, mais c’était son rôle. Depuis son premier souffle et jusqu’à aujourd’hui, elle avait été éduquée pour son rôle, celui de gouverner Dorne.

« Revenez, princesse. Vous risquez d’attirer les regards sur ce balcon. » Deria en avait souri, un sourire qu’elle n’avait plus eu depuis longtemps. Tournant ainsi son visage, elle observait cet amant. « Serais-tu déjà un homme jaloux ? » Et c’est avec un regard plein de malice qu’elle rentre à l’intérieur. Cet homme, elle l’avait aimé l’espace d’un instant, mais cet homme, elle savait aussi qu’elle ne le reverrait probablement jamais. Mais cet homme n’avait pas le poids qu’avait Deria sur ses épaules. Il ne connaissait pas les Dorniens, il ne savait pas à quel point son peuple était exigeant et que Deria ne pourrait commettre aucun faux-pas. Elle n’y avait pas droit.

L’assassinat, An 0

Attablée autour de nobles et de sa famille, Deria souriait, une coupe de vin venant frôler ses lèvres. Ces sept années après Essos, elle avait repris du poil de la bête, continuant d’apprendre auprès de son père, prenant son rôle le plus au sérieux possible. Les discussions fusaient de toutes parts, mais c’était bien celles de son père qui l’intéressaient. Il y a quelques années, elle aurait préféré y échapper, mais, aujourd’hui, elle savait l’importance de telles discussions. Mais le brouhaha ne l’aida pas à avoir un avis objectif sur ce qu’elle entendait et encore moins lorsqu’elle croisait le regard du beau jeune homme qu’elle avait pu rencontrer en ce début de banquet.

Mais bien vite, toutes ces choses furent bien futiles. Au début, cela semblait qu’être une simple toux, mais cette dernière s’intensifia. Son père et sa grand-mère semblèrent ne plus trouver la force de respirer et, bien vite, le banquet se transforma en une véritable zone de panique. Tous les regards étaient rivés vers la scène qui se déroulait sous les yeux de Deria qui, impuissante, assistait face à la dure vérité qui se profilait devant ses yeux. Son père et sa grand-mère venaient d’être empoisonnés. Des gardes emmenèrent Nymor et sa mère dans une autre pièce et les mestres furent appelés en urgence pour tenter tout leur possible. C’est la gorge nouée que Deria observait ceux qu’elle chérissait s’éteindre. Le poids s’abattit sur Deria qui, jambes tremblantes, fut rattrapée par un garde qui vint l’asseoir. Ce soir, c’était vers elle qu’allait se tourner les regards. Elle venait d’être propulsée à la tête de la Principauté, bien plus tôt qu’elle n’aurait pu l’imaginer.

Le début d’un règne

Elle dût faire son deuil rapide, se montrer forte, intacte. Elle était leur princesse, désormais, et elle devait montrer la voie à Dorne. Elle venait de perdre des membres de sa famille et elle avait besoin de soutien. C’est pourquoi elle usa de son pouvoir pour légitimiste sa demi-sœur et son demi-frère. Elle a toujours aimé Arianne et c’était donc normal. Avec Anders, cela a toujours été plus compliqué, mais il restait de sa famille.

C’est à Goëville qu’elle se retrouve pour sa première visite en tant que souveraine de la Principauté. Là-bas, elle fit la rencontre d’Orys Baratheon de Peyrdragon avec qui elle se rapprocha et ce fut le début d’une alliance entre leurs régions. Pour conclure cette alliance, c’est le frère de Deria qui devra se marier avec Rhaenys Targaryen, bien que ce mariage n’aboutira pas. Une alliance qui, aux yeux de Deria, ne pouvait qu’être bénéfique au vue des mésalliances qu’il pouvait y avoir à ses frontières et, notamment, avec celles du Bief. Le Bief qui fut accusée de félonie par sa grand-mère et dont elle suspectait être responsable de l’assassinat de sa famille. Elle tenta, d’ailleurs, lors de ces festivités, d’en savoir plus sur la mort de son père et de sa grand-mère, mais elle rentra bredouille, à son grand regret.

Un passage trouble…

Si le début de son règne fut plutôt calme et apaisé, les mois qui suivirent furent tout autre. Tout d’abord, les tensions avec le Bief obligèrent Deria à renforcer ses frontières en faisant des investissements afin de les sécuriser. Mais c’est le peuple de Dorne qui souhaitait la justice pour l’assassinat de leur prince Nymor et de la princesse Meria. Deria avait souhaité user de la voie diplomatique, voulant découvrir la vérité, mais elle ne put contenir la colère des siens. Le peuple de Dorne est fier, lui avait dit de nombreuses fois son père. Cette fierté les avait amenés à passer les frontières au nord afin de tuer, piller et brûler. C’était leur manière de rendre justice.

Deria s’était retrouvée dans une position difficile. Elle pouvait comprendre cette colère qui l’avait animée également, mais elle ne pouvait laisser cela impuni, sans quoi les conséquences allaient être désastreuses. C’est pourquoi elle punit les coupables de ces raids en les envoyant ainsi au mur et ceci ne fut que renforcer le mécontentement de son peuple. « Votre père n’aurait jamais condamné son propre peuple ! » avait crié un noble à la princesse qui n’avait nullement répondu. Elle tenta simplement d’apaiser les siens en envoyant des missives à tous les Seigneurs de Dorne afin de lui expliquer ses choix et qu’elle tentait de trouver les coupables. Elle acceptait même de les recevoir à Lancehélion après son retour du Bief, puisqu’elle y avait été invitée peu avant, afin de les écouter. Ceci semblait les avoir apaisés.

Les festivités dans le Bief semblaient être un moment sans encombre, mais Deria fut bien loin de la vérité. Une émeute éclata et les Dorniens furent accusés d’attaques. Plusieurs Dorniens furent tués ou blessés, dont Deria qui s’en sortit de justesse et se réfugia dans le château. Les évènements des festivités ne tardèrent pas à arriver aux oreilles de Dorne qui s’enflamma de plus belle alors que Deria avait réussi à les apaiser. Les frontières de l’Orage furent donc quelque peu oubliées pour se concentrer sur celles du Bief afin de réclamer le retour des représentants de Dorne chez eux. Deria finit par retrouver ses terres.

La guerre appelle la guerre, mais les alliances sont nécessaires…

Ayant rejoint la coalition sur Harrenhal, Deria ne pensait pas devoir faire la guerre au Bief. Une guerre intense qui atteint un de ses points culminants lors de la bataille des Haute-Terres qui vit, malheureusement, la défaite de Dorne qui dut fortifier davantage sa frontière après cela. C’est donc vers Peyrdragon que les regards de Deria se tournent où elle noue une alliance avec Orys Baratheon par le mariage. Les fiançailles sont annoncées.

De plus, le Grand Septon semble avoir une dent contre les Dorniens, venant prêcher la croisade pour purger Westeros des Dorniens, choses que la princesse n’apprécie pas alors que les hostilités avec le Bief continuent jusqu’à ce qu’une trêve soit enfin signée. Chaque pays doit promouvoir le commerce et la paix… Mais cette paix appelle une autre guerre… De l’autre côté de Dorne, un blocus vient semer le trouble à Dorne puisque la Flotte de Fer se trouve à ses portes, empêchant ainsi Dorne de commercer avec les Cités Libres d’Essos. La Flotte de Fer décida d’attaquer Lancehélion.

Dans son palais, Deria ne sut pas tout de suite ce qu’il se passait en ville si ce n’est qu’elle fut alertée par des incendies. Elle ferma le palais et renforça sa protection. Lorsqu’elle comprit qu’il s’agissait d’une attaque de ces maudits fer-nés, elle prit les dispositions pour attaquer les imprudents qui osaient se perdre dans les rues. Deria assista impuissante à ce massacre qui se passait chez elle, sur ses terres. De nombreuses vies furent ôtées ce jour-là et de nombreux bâtiments détruits, ainsi que les bateaux à quai. Ce coup dur obligea Deria à prendre des mesures pour soulager les maux de son peuple et elle rédigea l’Edit de consolation afin de soulager du mieux qu’elle pouvait son peuple qui venait de souffrir.

De l’autre côté de Dorne, des raids reprennent contre le Bief qui n’accepte pas ces actes et la guerre est de nouveau déclarée… Mais cette fois-ci, Deria a un nouvel atout, son mariage qui est en préparation. Son allié rejoint donc la guerre contre le Bief. C’est un mois plus tard, d’ailleurs, que le mariage entre Orys et Deria fut célébré. Tout avait été prévu pour que l’évènement soit festif avec un millier d’invités, bien loin des guerres, loin des massacres. Seuls l’alcool et les festivités, du moins, pour un soir.

Un Empire menaçant.

Bien que la guerre contre le Bief poursuivît son cours, une autre menace vint se profiler à l’horizon de Dorne. Cet Empire proposa à Dorne de rejoindre la coalition, mais Deria savait très bien dans quoi elle mettait les pieds. Souhaitait-elle être la princesse soumise, vaincue ? Certainement pas. Le peuple de Dorne était un peuple fier, un peuple qui se refuserait de devoir rendre des comptes à d’autres entités et c’était comme cela que Deria avait été élevée… Indépendante et forte. Cependant, son mari ne semblait pas vraiment de cet avis et le couple pâtit de cette discordance d’opinion.

Le couple subit un autre revers, quelques mois plus tard, lors de la seconde bataille de Lancehélion. Allongée sur son lit, en sanglot, la sueur sur le visage, Deria accoucha de son enfant après plusieurs heures de calvaire. Ce sont les cris de l’enfant qui parvinrent aux oreilles de Deria, heureuse de pouvoir les entendre, au loin de la bataille qui se déroulait en toile de fond. Elle put, quelques instants plus tard, le tenir enfin dans ses bras, mais, comme si le sort semblait s’acharner sur la princesse, aussi vigoureux, semblait-il être à ses yeux, il rendit son dernier souffle, à peine quelques heures après le premier. Deria se retrouva seule face à ce nouveau deuil dont son union avec Orys ne se relèvera pas. Orys répudie Deria en l’accusant de ne pas tenir ses engagements.

La longue agonie…

Dorne va mal et cela n’allait guère s’arranger… Entre les caisses vides, les guerres qui fatiguent le peuple et les morts qui s’enchainent, Deria semble avoir des difficultés à crier haut et fort la devise des Martell. Deria doit faire des concessions territoriales et l’alliance avec l’Orage est également rompue. Jamais Dorne n’avait été aussi seule et aussi blessée. Elle doit également abandonner sa demi-sœur Arianne en tant qu’otage pour garantir la paix, un acte qui allait très certainement fissurer leur amitié très chère depuis toutes ces années.

Le calme semble être retombé. Dorne est plus en difficulté que jamais, mais Deria ne souhaite pas s’avouer vaincue. Dorne fait des avancées agricoles, plantant de nouvelles variétés venant d’Essos et renouant avec le commerce. Des routes commerciales notamment avec le Val semblent florissantes et cela semble de bon augure pour la suite, espérant renflouer les caisses tellement mises à mal suite aux nombreuses guerres. Mais peuple belliqueux qu’est Dorne, la paix n’est jamais qu’une petite accalmie dans un orage tempétueux. C’est avec l’Empire que Dorne entra en guerre, désormais. Deria offrit toute sa confiance à son frère pour mener à bien l’armée de Dorne, ayant bien plus d’expérience qu’elle dans la chose martiale. Malheureusement, elle apprit qu’il ne réussit pas à mettre un point final à la rébellion Allyrion… Chose qui faisait craindre à Deria qu’une réaction en cascade ne vienne toucher Dorne. Si les Martell n’arrivaient pas à mater une rébellion, qu’est-ce qui empêchait d’autres maisons de se rebeller également ? Heureusement, la maison Jordayne vint offrir cette lueur d’espoir à Deria en renouvelant son allégeance aux Martell.