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Jeremy Irvine est <a href="t6372-ro"><span class="Gp_Nord">Roland Stark</span></a>

RECENCEMENT

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<span class="Gp_Nord">Roland Stark</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Noble - <a href="t6372-ro">Scénario pris</a>

LIEU

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<a href="/u649"><span class="Gp_Nord">Roland Stark</span></a> se trouve à <span class="Gp_Nord">Winterfell - Nord</span>

Glorieux est le nom des Stark, et encore plus glorieuse est la famille. Un nom qui est connu dans tout Westeros, et qui évoque aussi bien le froid que les vastes étendues du Nord, et plus récemment encore, l'Empire Braenaryon et son dirigeant, Torrhen. Le Nord, farouche, sauvage, puissant, et implacable, le Nord des Stark, vit il y a dix-sept ans la naissance d'un autre rejeton de cette lignée : Roland. Toutefois, il n'est pas le fils de la lignée principale, et même si pour l'ensemble du monde, il reste un Stark, cela fait une énorme différence pour les siens. Une différence qu'on lui inculqua dès le début, mais qui ne l'empêche pas de porter fièrement son nom.

Fils de Rickard et Naeva, il était un enfant assez joyeux, qui aimait jouer et faire des farces... jusqu'à ce que le destin ne le rattrape très tôt. A peine âgé de quatre ans, il perdit son père dans des circonstances qui furent toujours nébuleuses. Abattu par quelque chose dont il ne saisissait pas encore tout à fait la portée, et avec une mère dont la joie de vivre s'était en bonne partie éteinte, il fut accueilli à Winterfell par son oncle, Torrhen, qui décida de le prendre sous son aile. Un geste de compassion, mais peut-être aussi un peu intéressé ; car il ne saurait être autre qu'un Stark pour élever un Stark.

Dès son plus jeune âge, il côtoie Jon Stark ainsi que les autres enfants de sa famille ; ses cousins et cousines deviennent très vite ses meilleurs amis, et ce malgré une certaine rivalité qu'il a entretenu pendant longtemps avec lui. Mais la perte de son père fut quand même un certain choc, et il est plus taciturne qu'avant, plus maladif aussi ; en effet, il tombe souvent malade. On tente alors de l'initier au plus tôt aux métiers des armes, dans l'espoir de le rendre plus solide, plus vigoureux, et de ne pas le laisser mourir dans la dépression qu'il semblait avoir.

Avec quelques années de plus, Roland devint un adolescent solide, bon pour la guerre. Il avait grandi, mûri, et il savait parfaitement se débrouiller tout seul. Il aimait son cousin, Jon, il aimait les autres, il aimait son oncle qui l'avait recueilli. Il était devenu plus fort, il savait se battre, et il avait chaque jour un peu plus envie de gloire et de respect. Il voulait devenir quelqu'un de grand, de craint à travers Westeros, quelqu'un dont le nom retentirait partout. Cela se ressentit surtout auprès de deux personnes : Jon, et le roi Torrhen.

Son cousin et lui entretenaient une rivalité un peu particulière ; sans réelle animosité, mais qui les poussait souvent à se disputer pour rien, à s'attaquer, à s'envoyer des piques, voir à se blesser par accident. Les choses allèrent ainsi pendant longtemps, et ce malgré leur affection mutuelle. Toutefois, il fut plus difficile pour Roland d'apprécier son oncle avec l'âge ; il était désormais conscient de pourquoi son père était mort, et surtout pour qui, et il lui était douloureux de voir en cet homme un père de substitution... là où le véritable était mort en son nom. Sa mère, toujours de faible constitution et déprimée par la perte de son amie la Reine peu avant, ne pouvait pas lui être d'un grand secours.

Grand timide malgré sa solide constitution, et une tête pas forcément repoussante, Roland n'a jamais eu un grand succès avec les femmes, et ce même aujourd'hui. En visite un jour à Motte-la-Forêt, avec le roi Torrhen et ses cousins, l'on décide alors qu'il est temps pour lui de devenir un homme, un vrai, et qu'il connaisse sa première femme. Ce n'est pas de son propre fait, et il en garde d'ailleurs un souvenir assez amer ; il préfère taire ses sentiments à ce sujet et subir les moqueries de ses pairs plutôt que d'avouer une quelconque faiblesse. Ce n'est qu'avec le temps qu'il parviendra à vaincre un peu plus sa timidité, même s'il reste encore aujourd'hui un peu gauche et mal à l'aise en présence d'une femme charmante.

Puis la guerre arriva, et avec elle, ses espoirs ravivés de gloire. Le tournoi de Goeville n'ayant pas été un succès pour lui (il perdit dès le début, affrontant des adversaires bien meilleurs que lui), il se consola en se disant qu'au moins, il y avait participé. Toutefois, ce fut lors de la campagne qui suivit qu'il put s'illustrer... et entretenir un peu plus sa rivalité avec Jon. La mort de Brandon Snow, un homme qui l'éduqua lors des absences de Torrhen, lui fit mal au cœur, et il se jura d'honorer son souvenir en remportant ses combats avec bravoure et fougue. Il participa au final peu aux conflits dans le Conflans, regrettant profondément de devoir suivre Jon mais de manquer toutes les batailles. Il le fit sans tenter de se rebeller, mais il rongeait son frein. Avide de connaître l'ardeur des combats, il voulait absolument faire ses preuves, et surtout, il voulait absolument faire autre chose que de rester à l'arrière ou en éclaireur. Ses passes d'armes contre les sauvageons n'avaient rien de palpitant, en comparaison de ce qu'il aurait pu vivre ici.

La chance lui sourit alors enfin à Eysines, où il participa à la bataille avec une vigueur renouvelée par l'excitation du combat. Sa première vraie bataille, comme il l'appelle, reste pour lui un souvenir important. Car se battre ainsi lui montra la guerre dans toute son ampleur, et il se veut fier d'en être sorti indemne et surtout, sans être brisé par la violence. Car il avait vu de nombreux hommes terrés dans leurs tentes, après, traumatisés par un conflit violent. Mais pas lui. Même si son rôle fut mineur, et qu'il n'était pas le plus grand commandant ni le plus grand guerrier, il avait participé... et il en était fier. Il voulait recommencer.

Toutefois, Jon repartit dans le Nord, pour Winterfell. Le choix de Roland de l'accompagner fut une surprise pour tous, mais son explication reste simple : malgré leur rivalité puérile, ils sont proches, et s'affectionnent beaucoup. Ils ont mûri au cours des conflits, ils ont bataillé ensemble, et en vérité, le cousin voit mal comment partir à la guerre sans son meilleur ami. Car au fond, c'est ce qu'il est à ses yeux : un ami, indéfectible. Et puis, au fond, combattre alors que Jon se terrait devant un feu de cheminée, ce n'était même pas amusant.

Son cousin étant désormais roi, et de retour dans le cœur de la maison Stark à Winterfell, il tente de l'épauler du mieux qu'il peut. Après tout, ils se connaissent bien, et Roland a le sentiment que si ses rêves de gloire peuvent attendre, il peut très bien être une aide inestimable pour les charges royales qu'exercent désormais Jon. Les discussions vont bon train, d'ailleurs, concernant un futur mariage de l'homme qu'est devenu le fils de Rickard Stark... mais ce dernier ne se sent pas très prêt.

Par timidité, mais aussi parce qu'il pense qu'il lui reste trop de choses à accomplir pour le moment. Il n'a pas encore connu la gloire qu'il espérait. Il n'a pas encore vécu les grandes batailles auxquelles il voulait participer. Il doit donc remédier à ça, lorsque viendra la prochaine campagne. Et il le fera, assurément !