Qu'est-ce que j'en pense ? Que cela fait bien trop longtemps que les Royaumes sont à feu et à sang. Je ne suis qu'une jeune fille ignorante des arts de la politique et de la guerre mais je me sens évidemment concernée. Mon père me manque terriblement et ce, depuis que la guerre a frappé le Conflans. De mon côté, de par mon jeune âge, je n'ai connu que cela, tensions entre souverains. C'est totalement invivable et le nombre de morts m'effraye terriblement.

Appartenant à la famille Tully, j'ai été élevée pour devenir une Lady, une dame de haute naissance et lignage. Je suis naturellement loyale au Royaume du Conflans, le Royaume de mon père, celui qui m'a vu naître. Ma famille est loyale à Harren le Noir comme on le surnomme. J'ai bien senti que mon père tout comme ma mère ont une loyauté très... flétrie depuis quelques temps envers leur souverain. Je m'aligne sur leur conduite mais pour l'heure, j'en veux mortellement au Roi Harren d'avoir envoyer mon père loin de moi qui plus est pour qu'il se retrouve prisonnier.

C'est une blague ? La guerre touche ma région depuis de nombreuses années, depuis avant même ma naissance ! Ma mère et mon grand-père prépare la défense de Vivesaigues, s'apprêtant à tenir un siège qui promet d'être éprouvant pour nous tous. La réaction d'une jeune fille de 15 ans face à cette guerre ? La peur naturellement. Surtout pour mon père. Je crains chaque jour à mon réveil d'apprendre son décès. Mais je me dois d'être forte, pour lui, pour ma famille et pour le Conflans. J'aide ma mère du mieux que je le peux, ainsi qu'il sied à une dame, je la soutiens moralement.

Encore une fois, je ne suis qu'une jeune fille ignorante. Ma loyauté, comme celle de ma famille, allait à Harren le Noir. Mais, si je peux révéler le fond de ma pensée, il s'agit d'un acte de trahison peu seyant à un grand monarque. Il révèle la soif de pouvoir qui habite notre souverain et le fait qu'il soit prêt à tout pour obtenir la suprématie. Pareille action révulse la Lady en moi mais naturellement, gardez tout ceci pour vous, je ne tiens pas à finir condamnée pour trahison.
     

▪▪ Juju ▪▪ 29 ans ▪▪ 14/20 ▪▪ J'y étais déjà, comme vous le savez ▪▪ J'ai enfin réussi à émerger cette semaine, trop tard pour éviter la suppression justifiée mais la fatigue étant derrière moi, me revoilà ! ▪▪ Absolument rien ! ▪▪ Je vous zaimeuh toujours ! ▪▪

     

      Mon histoire n’est pas bien longue, après tout, je ne suis qu’une jeune fille de 15 ans, je n’ai pas vécu suffisamment de printemps pour noircir des pages et des pages. Mon existence a principalement été marquée par la guerre. Je suis née à ses côtés, elle a été une compagne de mes jours, une compagne de triste augure, une compagne de malheur que je hais du plus profond de mon coeur. Elle a séparé des familles, détruits des vies innombrables pour des luttes de pouvoir auxquelles je ne comprends pas grand-chose, je dois l’admettre. Naturellement, je ne l’ai pas connu intimement, je n’ai pour l’heure à regretter que quelques proches de ma famille, si ce n’est mon père captif. Etant une femme, je n’ai pas à me battre sur le champ de bataille, je ne vois qu’indirectement les horreurs de la guerre. Mais qu’à cela ne tienne, je vais vous en dire davantage sur moi.

Tout commença par une belle journée de printemps. Je vis le jour à Vivesaigues, dans le château de mes ancêtres, la famille Tully, en plein cœur du Conflans. J’étais la première enfant de Lyham et Alysanne Tully, certes une fille mais choyée dès que je vis le jour. Ma mère était à peine âgée de 15 ans, âge que j’ai aujourd’hui. Mon père, comme ma mère, m’accueillit avec un grand sourire. Mon enfance fut bercée par mon éducation, j’étais l’aînée de la famille, une fille en plus. Je devais savoir me tenir, être instruite. Je savais que j’étais un investissement pour la famille, malgré l’amour sincère que mes parents me portent. Je devrai un jour épouser un parti qui conviendrait afin de permettre à ma famille de consolider des alliances stratégiques. Cours de bonne conduite, d’histoire, de littérature, rien ne me fut épargnée mais j’étais une élève studieuse et appliquée. Malgré cela, mon caractère se rapprochait énormément de celui de mon père. J’étais pondérée et calme, je prenais toujours des décisions réfléchies, après avoir soigneusement pesé le pour et le contre. Je devais également être jolie mais à ce niveau, la nature m’avait relativement gâtée, j’étais le portrait de ma mère au même âge. J’acceptai de mon cœur mon avenir tout tracé si cela pouvait un jour empêcher la guerre.

Je n’étais âgée que de deux ans lorsque mon père partit pour la guerre, laissant derrière lui ma mère enceinte de trois mois. J’étais encore trop jeune pour comprendre. L’absence de mon père fut une première déchirure qui n’allait pas tarder à se répéter, à mon grand désarroi. J’aimais ma mère, bien sûr, mais nous étions bien moins proches que mon père et moi. Il partit donc et resta absent de longs mois. Je continuais mon quotidien mais, chaque jour, je guettais des murailles du château sa venue pendant plusieurs heures. Ma mère mit au monde un garçon, mon petit frère Bran. Je fus ravie de l’accueillir. Ma mère nous élevait et passait son temps à guetter le retour de mon père, elle aussi. Le Roi Harren était notre suzerain, m’expliqua-t-elle. Et nous devions le servir fidèlement, c’était pour cette raison que mon père était parti au loin. J’étais bien trop jeune pour comprendre les finesses des alliances politiques et des stratégies guerrières. Ma seule réaction fut de déclarer que c’était à cause du méchant Harren que Père était loin de nous. Je ne récoltais qu’une sévère taloche. Ce genre de discours, c’était de la félonie, décréta ma mère.

L’absence de mon père dura de longues années, il revint cinq ans plus tard, nous expliquant que la Roi Harren avait fait la paix avec Thorren Stark, Souverain du Nord. La joie qu’il ressentit lorsqu’il fut la connaissance de son fils me laissa un goût amer dans la bouche. J’étais une fille, je comptais donc moins à ses yeux. Naturellement, cela était faux, il m’aimait tendrement et il se fit également une joie de me revoir. Mais je voyais bien qu’il amenait mon frère chevaucher à ses côtés, qu’il se plaisait à lui apprendre à tenir une épée et à faire quelques passes. J’étais reléguée au second plan, devant me contenter de les observer sans pouvoir me prêter à ces jeux d’hommes. J’avais seulement eu le droit d’apprendre l’équitation mais comme une dame, en monte amazone. Malgré mon tempérament calme, il ne fallait pas croire que je n’étais qu’une petite fille terne et sans volonté. Je savais me montrer cassante lorsque quelque chose me contrariait. Un jour, mon frère serait mon suzerain et je lui devrai également obéissance, à moins d’être mariée entre temps.

Ce furent quelques années de répit pour moi. Je grandissais et devenait une jeune fille aux portes de la féminité. Un modèle de lady bien élevée et sachant se tenir en société. Cependant, tout ceci ne fut que de courte durée. J’étais âgée de 10 ans lorsque les pillages reprirent, cette fois-ci dans le Nord, menés par les Fer-nés. La même année, ma mère retomba enceinte et donna le jour à une petite fille, Charissa, la prunelle de mes yeux. Je l’aidais à l’élever, la berçant et la changeant. Mes premiers saignements arrivèrent lorsque j’étais âgée de 11 ans. Je n’en conçus aucune crainte, ma mère m’ayant déjà instruite à ce sujet. La joie fut au contraire invitée à Vivesaigues, l’héritière avait saigné, elle était à présent une femme et pourrait être unie à un grand seigneur. Mon père m’assura que nous en discuterions s’il lui prenait l’envie de me fiancer. Qu’il ne ferait jamais un choix sans m’en parler. Il s’écoula ensuite quatre années de paix très relative, des tensions se créant en différents points du royaume. Mon père reprit le chemin de la guerre en l’année -1 et la détresse que cela me causa fut sans commune mesure. J’étais à présent âgée de 14 ans, j’avais déjà fleuri et avait parfaitement conscience que mon père pourrait ne pas revenir.

Je me souviens encore de ses lèvres qui se posèrent sur mon front lors de ses adieux. Il me murmura qu’il me ramènerait un souvenir dès qu’il rentrerait. Que je devais le guetter. Chose que je lui promis. Il partit donc. La guerre se déchaînait depuis un an quand nous apprîmes la mort d’Aegon Targaryen et de sa sœur, tombés dans une embuscade de Harren, surnommé le Noir.

Pendant l’année qui s’est écoulée, j’ai aidé ma mère à tenir le château, à le préparer à un siège, m’occupant avec elle du petit peuple venu se réfugier derrière nos murailles. Je soutins ma mère lorsque nous apprîmes la mort de mon grand-père. Ce fut un rude coup et je pleurais bien des larmes pour cet homme que j’avais connu pendant de longues années. Mais le pire restait à venir. Nous avons appris il y a peu que mon père avait été fait prisonnier par les armées du Nord. Je fus inconsolable pendant des jours entiers à cette nouvelle, restant enfermée dans ma chambre à pleurer encore et encore. Jusqu’à ce que je me secoue, estimant que mon père aurait voulu que je reste forte.

Il y a quelques jours, ma mère a reçu une lettre de la main de mon père. J’ignore totalement son contenu, elle n’a pas voulu me le révéler pour l’heure. Je vis habitée par la peur mais je me dois d’être forte. Pour mes parents, pour mes frères et sœurs, pour ma famille, Famille, Devoir, Honneur…  

       

   Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu?   Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole !
BREF !
 


  Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.  

  Les démarches post-Validation  ▪▪
 


  Favoriser son intégration  ▪▪
 


  Connaître en profondeur Torrhen, Sharra et Deria le background du forum  ▪▪