Sujet: Tristan Manderly - The Boys are Back Mar 12 Juil - 23:37
Trystan Manderly
-28 ▪ Naissance de Trystan Manderly à Blancport.
Entre -28 et -14 ▪ Jeunesse à Blancport où le jeune Trystan suit l'éducation traditionnelle d'un noble du Nord. Parallèlement, le Nordien se découvre une passion singulière pour la littérature et les arts, un engouement qu'il développera en autodidacte ultérieurement.
-14 ▪ Trystan devient l’écuyer du seigneur Galbart Glover. Départ pour Motte-la-Forêt.
Entre -13 et -8 ▪ Guerre entre le Nord et les Conflans. Trystan passe l’ensemble du conflit aux côtés du seigneur Galbart et participe aux nombreuses batailles qui ponctuent la campagne.
-8 ▪ Cérémonie d’adoubement sur le champ de bataille bordant le Neck. Fiançailles avec Lady Serena Omble. Le mariage est organisé douze mois jours pour jours après la signature du traité de paix. Départ pour le Sud de Trystan.
-7 ▪ Après un périple du Nord jusqu’au Bief en passant par Dorne, le navire transportant le Nordien est pris dans une tempête alors qu’il faisait voile vers le Nord. Trystan est projeté par-dessus le bastingage du navire et est recueilli par un navire marchand faisant voile vers Pentos. Le jeune homme est considéré comme porté disparu à Blancport.
Entre -7 et 0 ▪ Amnésique, Trystan est accueilli par la famille marchande des Comnène qui avec le temps le considère comme leur propre fils. S’en suit une vie d’opulence et d’étude des arts, de la philosophie, des sciences et de l’escrime. Trystan prend le nom de Lysandre Comnène.
Année 0 ▪ Après des années de traitements aux herbes et d’hypnose de nombreux souvenirs refont surface dont son nom. Lysandre décide de s’en retourner à Westeros. Un corbeau est envoyé à Blancport afin d’annoncer son arrivée.
Année 0 Mois 6 ▪ Lysandre Comnène débarque dans le port Nordien de Blancport. Mariage de Bowen Glover et de Maedalyn Cerwyn.
Année 0 Mois 8 ▪ Trystan rejoint l'entourage de Jon Stark et de Bowen Glover. Départ pour le Sud avec l’armée du Nord.
▪▪ 28 ▪▪ ▪▪ Le Prince ▪▪ ▪▪ Blancport ▪▪ ▪▪ Blancport ▪▪ ▪▪ Le Nord, Chevalier ▪▪ ▪▪ Manderly ▪▪ ▪▪ Chevalier ▪▪ ▪▪ Célibataire▪▪ ▪▪ Je suis fidèle à mon souverain ▪▪ ▪▪ Je suis contre la guerre ▪▪ ▪▪
N°1 ▪▪ Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné?
Bien que rentré que depuis récemment d’Essos, je suis avec attention l’évolution des conflits et des situations en Westeros. Le pays est devenu une véritable poudrière où les ego rivalisent d’ingéniosité pour s’imposer. Une guerre sur le long terme n’est jamais porteur d’opportunités pour les royaumes mais pour les individus… En soi, oui je me sens concerné car ce conflit touche directement cette terre et une famille qui me tarde de redécouvrir. Mon esprit se rappelle des tourments passés de mon pays et je ne permettrais pas que le malheur s’abatte à nouveau sur ce monde.
N°2 ▪▪ Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre?
Ma famille a toujours été fidèle aux véritables rois du Nord et le restera pour des siècles et des siècles. Toute remise en cause de notre allégeance n’est pas à considérer sauf si vous ne souhaitez insulter l’honneur de ma famille et qui s’attaque aux Manderly, s’attaque à ma personne. Vous voilà prévenu.
N°3 ▪▪ Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction?
La guerre est déjà à nos portes, nos armées se portant à la rencontre de nos Némésis. Ma principale réaction en cas de conflit serait de chercher à assister mon frère et la famille régnante dans l’organisation de nos armées et des préparatifs annexes. Je chercherai par la même occasion à mettre en place tous les moyens nécessaires pour justifier le « bien-fondé » de notre cause auprès de notre peuple. Enfin je préparais mon esprit et mon corps pour me porter aux devant de nos ennemis, aucune hésitation et aucune question, seul le devoir compte.
N°4 ▪▪ Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte?
Un acte lâche et qui semblerait au paraitre intelligent. Il est vrai qu’avec cette manœuvre le Seigneur Hoare a réussi à se débarrasser de deux problèmes épineux. Cependant en prenant en considération l’importance de l’honneur sur ce continent et de certaines règles d’hospitalité, il est probable qu’il se soit aliéné une partie de la population et de la noblesse sur le long terme, une situation peu avantageuse en tenant compte qu’il a raté un des dragons. Il est appréciable d’être craint mais plus d’être aimé et respecté. Il suffirait d’une étincelle pour déclencher un feu qui ébranlerait la confiance de ces hommes en leur seigneur. Je reste persuadé que sur le long terme, toute cette entreprise le desservira et ne fera que précipiter sa perte.
Entre vous et nous.
▪▪ Kell ▪▪ 24 ▪▪ 14/20 ▪▪ Bouches à oreilles ▪▪ Les gens et le bon suivi du staff ▪▪ Bah rien ▪▪ Nop patron ▪▪
Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mar 12 Juil - 23:41
Savoir des mestres
La neige tombait à petit flocon dans la cour du château de la Cité. Lysandre la regardait glisser lentement devant ces yeux. Bien qu’il n’ait de souvenirs directs d’un tel phénomène, il éprouvait à travers les pores de sa peau cette sensation de froid mêlée à de l’excitation à la vue de ce doux manteau blanc. Une foule se pressait aux portes, va et vient incessant de paysans et de soldats occupés à leurs tâches journalières. Cette masse de nuances grisâtres lui semblait si familière et pourtant si étrangère, rien dans leur allure, leur attitude ou même leur parler n’étaient à ces sens habituels. Il avait ce sentiment d’être propulsé dans un monde si étranger et pourtant si proche de ce qu’il est, persuadé que cette vision n’est qu’un autre épisode d’une vie antérieure à porter de ses doigts. Il était comme spectateur d’une pièce mainte et mainte fois jouée à son esprit sans qu’on ait daigné l’inviter. Il était un inconnu dans une foule de souvenirs si personnels. Un mouvement en périphérie et une douleur à la main le ramène à la dure réalité. Un choc sourd se fait entendre lorsque son épée touche les pavés du sol. Il recule instinctivement, prêt à bondir sur cette menace inattendue. Il n’y a pas de nouveau coup, pas de déluge d’acier ni de bois, rien si ce n’est les réprimandes du sergent. Il s’est déconcentré, il a relâché sa garde et son esprit une demi-seconde de trop. Un laps de temps court mais suffisant pour mériter une correction aux yeux de ses maitres. Il masse doucement sa main meurtrie tout en fusillant du regard le vieil homme. Il sent un regard sur lui et relève la tête pour apercevoir un homme au balcon, l’allure sévère. Qui était-il ? Son regard lui semble étrangement familier, un regard contrasté rempli d’amour et de sévérité. Serait-ce … Un sifflement parvint à ses oreilles et instinctivement il se jette au sol, ramassant sa lame par la même occasion. Le poids de l’épée semble curieusement rassurant. Il ressent comme une sensation de déjà vu, de celle qu’il aurait pu rêver encore et encore. Le revoilà redevenu pantin dans son propre corps alors qu’il s’élance avec fougue sur son adversaire. Les coups pleuvent et le voilà bientôt renvoyé sur la défensive, parant tant bien que mal. Il entend les railleries de gamins tout autour de lui et la rage qui monte face à son impuissance. Un dernier coup finit de l’envoyer les quatre fers en l’air sur le sol froid de la cour. Légèrement groggy il voit le vieux maitre d’armes s’approcher pour le coup de grâce. Non il ne peut pas perdre de cette façon, pas cette fois. De rage il saisit sa lame et d’estoc foudroie l’aine du sergent. Le vieil homme recule, surpris et trébuche dans un juron face à cette attaque vicieuse. Galvanisé par son succès Lysandre s’apprête à faire pleuvoir sa vengeance lorsque le cliquètement de sabots détourne son attention. Une jeune fille, dont la beauté éclipserait la magnificence des paysages enneigés des vastes plaines du Nord, chevauchait en amazone une jument à la robe blanche. Celle-ci le regardait, arborant une moue moqueuse qui se transforma en énigmatique sourire. Ce fut sa dernière vision avant qu’un immense poing ganté vienne s’écraser sur sa tempe et l’envoie dans les profondeurs du néant.
Le balancement du navire berçait ces rêves, son sommeil uniquement perturbé par ses propres grognements et gesticulations, signe de sa nervosité. D’aussi longtemps qu’ils puissent s’en souvenir, autant dire depuis son arrivée à Pentos sept ans de cela, il n’avait jamais eu de nuit sans être hanté par ses souvenirs d’une autre vie. Il sentit les battements de son cœur ralentir alors que doucement il replongeait dans les doux bras de Morphée.
Une succession de visions vint troubler son sommeil. Il se revoyait à genoux, une assemblée de seigneurs déclamant serments sur serments le cerner. Face à lui se tenait un homme, grand, dans la cinquantaine à la mine sévère. Un poing ganté cramoisi était représenté au centre de sa cuirasse, probablement ces armoiries… Glo…Glover… Ce nom revenait sans cesse. Il tenta de se focaliser sur les paroles déclamées de façon si pompeuse. Il ne reconnut qu’un mot… « Ecuyer ». Il se sentait alors si fier face à ce moment, ce sentiment que le monde s’ouvrait devant lui et que tout était possible. Ce souvenir d’ailleurs avait été un des premiers à refaire surface au cours de ces dernières années. Chaque homme présent le contemplait, un regard approbateur, pour certains, d’autres acquiescant alors que Lysandre se relevait. Il se retourna et aperçut cette jeune fille. Elle avait grandi, étant plus ravissante que jamais dans cette magnifique robe de mousseline noire mais son regard… Son regard restait froid et dur. Le malaise l’étreignit alors qu’il sentait ce regard le percer au plus profond de son être.
Il défaille et alors qu’il allait toucher le sol le voilà projeté en plein enfer. Il entend les cris, les hurlements. Il sent son cœur accélérer, ses sens rentrer en éveil au fur et à mesure qu’il prend conscience de son environnement. Son sang palpite à ses tempes comme le martèlement de mille chevaux au galop sur la plaine. Haletant, le jeune homme se met à contempler le chaos environnant. Le ciel et les nuages sont cramoisis, comme pour rendre hommage aux effusions de sang, à ces torrents qui se déchainent en contrebas alors que les hommes escaladent les murs pour se précipiter dans les bras de la mort. Pierres, flèches, poix, tout objet permettant de mener l’autre à sa destruction est projeter dans le vide. Cervelles et boyaux, cœur et foies sont écrasés par la masse grouillante d’homme attendant leur heure. Un homme titube à ces côtés, un empennage de flèche figé dans la trachée, le sang dégouline de la plaie béante alors que ses yeux se convulsent sous l’effort. Il tente de l’agripper, cherchant désespéramment une aide quelconque, mais effrayé par le damné, Lysandre recule. Déséquilibré, le pauvre hère bascule dans le vide sans un cri. L’écuyer voudrait crier, extérioriser cette folie qui tapie aux limites de son esprit tente de le submerger. Il revoit ce vieux seigneur à ses côtés, le visage en sang, hurlant, criant, haranguant tout autour de lui. Lysandre prend conscience alors du poids du bouclier qu’il tient dans ses mains. Il voudrait le lâcher et fuir mais quelque chose l’en empêche. Il voit ce seigneur taillader dans la masse, membres mutilés sont projetés dans les airs et s’entassent sur le chemin de ronde de cette immense forteresse. Spectacle morbide s’incrustant dans son écrin chaotique. Un haut-le-cœur le saisit et de douleur il se plie en deux, de la bile s’échappant de sa gorge ravagée par la faim. Les soubresauts de son corps le tétanisent. Il ferme les yeux et l’espace d’une seconde les effroyables scènes de boucherie font place aux jetées et au port de sa ville, il revoit la magnificence des navires entrants dans la baie, lui jouant sur les digues avec ses camarades, il pourrait presque gouter le sel sur les lèvres. Petit à petit, il sent qu’il reprend le contrôle sur son esprit. Il rouvre les yeux et la peur a disparu de son esprit, seul l’espoir de revoir sa belle Cité l’habite. Son bras se raffermit alors qu’il aperçoit devant lui l’ombre de la mort qui guette son seigneur. Il sent son corps prendre vie et se précipiter, bouclier en avant, percutant de plein fouet un de ces soldats fantomatiques, basculant le manant par-dessus le muret du rempart dans un hurlement. Ce crie d’horreur lui glace les os mais déjà ses membres se remettent à bouger. Il ne peut détacher cependant son regard de la chute du pauvre diable, avalé par les ténèbres de cet enfer terrestre. Un autre coup, un autre cri, il bloque infatigablement les coups, protégeant les flancs de ce vieux seigneur grisonnant de toutes les intentions de mort. Chacun de ces muscles se raidit au fur et à mesure que le temps s’écoule mais bientôt l’effort faiblit, le flux ininterrompu se tarit et l’ennemi sonne le cor. La pointe de son bouclier percute inlassablement la mâchoire d’un jeune garçon, mort il y a de cela plusieurs secondes auparavant. S’acharnant sur un cadavre, il ne se rend pas compte de la fin des combats. Chaque coup projette un peu plus de sang sur son tabard déjà imbibé du liquide vermeil. Le visage est devenu bouilli, la boite crânienne fracassée, la cervelle percée par une multitude d’échardes osseuses et enfin sa raison émerge des limbes de la folie. Arrêté dans son macabre labeur, il se redresse pour contempler ce tableau de désolation. Des hourras et autres démonstrations de victoire retentissent sur la coursive. Il voudrait les imiter mais il ne peut, un léger choc vient de le secouer. Il se sent basculer, le ciel défilant devant ses yeux. Il pouvait lire l’horreur dans les yeux de ce vieux seigneur grisonnant, sa bouche figée dans un cri silencieux, son visage se muant en une grimace fantomatique. Lysandre tourna légèrement la tête pour voir l’empennage faite de plumes de grives dépasser de son épaule gauche. Il s’éteint, tombant à nouveau dans les ténèbres et s’abandonnant à la quiétude de l’inconscience.
Ces rêves étaient habités par une succession de visions, de combats et de morts, de souffrances et de cris. Il se revoit sur les plages venteuses de ce vieux pays luttant avec tout ce qu’il pouvait trouver, pierre, griffes et dents. Les mats d’élégants navires, innombrables tels les troncs des forets du Nord s’enflamment lascivement et projettent dans le crépuscule du jour leur fumée acre dans le ciel. Il pouvait humer l’odeur de putréfaction, sentir le gout de cendre et de chaux si caractéristique des charniers. Il se rappelait de la guerre, de la faim et de la douleur. Il rêvait des morts et des vivants, de leurs visages, de leurs noms et de leurs cris. Une immense lumière se fit et il fut à nouveau projeté dans un nouveau rêve.
Il se vit à genoux, tête baissée sur les bords d’un fleuve parmi une petite troupe de jeunes guerriers. Une ombre émeraude, le poitrail orné de deux tridents croisé, l’épée à la main, se tenait face à la lui. Toute une foule était présente, oriflammes au vent, seigneurs, écuyers et soldats, tous couverts de sang mais heureux et apaisés. Le soulagement d’assister à la fin d’un conflit et d’y avoir survécu se lisait sur leur visage. Les traces des derniers combats étaient toujours visibles, herbe piétinée, épées et flèches brisés gisant au sol, trainées de sang encore frais, le combat avait fait rage et avec brutalité, tristes témoins des vies perdues en ce jour. Les cinq jeunes hommes aux regards inflexibles, bien qu’hantées par les horreurs subies, récitaient d’une seule voix leur serment. Pour chacun, la lame s’abattit doucement d’un côté puis de l’autre de sa tête, touchant légèrement ses épaules alors que l’ombre prononçait ces mots qui résonnaient toujours dans son esprit. Dix commandements que nous devrons toujours suivre, dix règles qui régenteront à jamais nos vies. Tous se redressèrent d’un seul homme sous une ovation généralisée. Ils étaient jeunes, survivant d’une guerre longue et couteuse, la vie leur appartenait.
Le songe s’éloigna pour faire place à un nouveau souvenir. Il se retrouva projeté sur une jetée balayée par une douce brise marine. Un navire élancé y était accosté, son équipage se préparait au départ imminent. Cependant ce n’était pas le vaisseau qui focalisait toute son attention mais le petit attroupement présent à ses côtés. Avec le temps il avait été capable de reconnaitre ces visages et leur place dans sa vie, même si pour certains leur nom restait toujours un mystère. Il ressentait l’amour de sa mère et de son frère et bien qu’il n’ait gardé aucun souvenir de leurs paroles, il se rappelait ce sentiment de déchirement, de la tristesse de ses proches, des sanglots des enfants. Néanmoins de tout ce petit attroupement, une personne parmi toute retenait son esprit. Il n’avait gardé d’elle que son visage, si sure et rassurant. Elle était un phare dans la tempête qui s’annonçait. Restée à l’écart de ses proches, elle se tenait dignement, son visage fin et délicat ne laissait transparaitre aucune émotion, aucune tristesse, seuls ces yeux traduisaient cet état. Elle portait toujours ce petit pendentif à fermoir, renfermant leurs portraits, où y étaient gravés deux tridents brandis par un géant enchainé, symbole de l’osmose entre leurs deux maisons. Le souvenir du jour où il avait offert le pendentif lui revenait fréquemment, il se rappelait ainsi du dédain et des moqueries qui avait accompagné son présent, peu digne d’une femme de son tempérament. La jeune fille avait cependant porté le collier à chacune de leurs rencontres dans ces souvenirs, ce qui avait d’ailleurs toujours fait sourire Lysandre. Il caressa tendrement son visage et crut déceler l’esquisse d’un sourire.
La vision s’estompa noyant le visage de la douce dans une multitude de paysages chatoyants. Châteaux, villes et villages s’entremêlaient aux cotes arides et aux plaines verdoyantes. Il n’aurait su dire exactement la localisation exacte de ces lieux mais des noms revenaient, Villevieille, La Treille, Peyedragon ou Lancéhelion. Autant de lieux qu’il avait dû visiter par le passé. Puis survenait la tempête. Il voyait venir vers lui cette masse sombre, dangereuse, sourde, annonciatrice d’un malheur prochain. Tous ses sens lui criaient de fuir mais jamais il ne daignait bouger, son corps tétanisé face à la crainte qui chaque nuit lui inspirait cette tempête. Il sentit la fureur des éléments l’étreindre, comme frappé par les dieux, son esprit dérivant entre folie et conscience. Son monde tout entier tournoyait pour ne plus devenir qu’une forme informe et sombre. Il se noyait…
Lysandre émergea en sueur, étouffant un cri bestial, le souffle court. Les draps étaient trempés. Haletant, il tenta rapidement de rassembler ces esprits et de sa contenance. Il se trouvait actuellement dans un navire qui le conduisait vers Blancport et il n’était qu’à quelques heures de sa destination, un endroit qu’il espérait sure. Il quitta sa couche, titubant légèrement, pour se servir un verre de ce délicieux vin de la Treille. Il fit doucement rouler le breuvage cramoisi dans le verre en bronze, tentant d’organiser ses pensées par la même occasion, avant de l’avaler sans plus de cérémonie. Il sentit son corps se détendre au fur et à mesure que son esprit se calmait. Rapidement il s’habilla d’une chemise propre et d’une veste en cuir de daim. Le soleil ne tarderait pas à se lever et une promenade sur le pont ne pourrait que lui être bénéfique après toutes ces hantises. Il déambula silencieusement sur le pont, emmitouflé dans une cape de fourrure, saluant à l’occasion l’équipage de quart. Appuyé sur le bastingage avant il profitait des premiers rayons, repensant à sa vie à Pentos. Il avait été chanceux que la Fierté de la Vierge le repêche ce jour-là. Le navire effectuait à ce moment une mission commerciale entre les villes portuaires de la côte Ouest de Westeros et Pentos, son port d’attache. Les marins lui avaient raconté alors que presque noyé des nymphes aquatiques l’avaient soulevé des flots pour le porter sur leur navire. Une histoire totalement abracadabrante mais qui participait à sa légende, celle du retour du fils prodigue. Après plusieurs jours de voyage le vaisseau avait rapidement rejoint la ville commerciale pour l’y débarquer. Amnésique et sans ressources, s’il n’était mort de noyade, la misère finirait elle-même le travail.
Heureusement pour lui sa bonne étoile l’avait protégé. Lysandre eut un sourire en contemplant l’océan. Il repensa à cette première rencontre avec la famille Comnène, grande famille marchande de Pentos. Il était effrayé, perdu dans un monde inconnu et présenté à ces gens pour qui la langue et les coutumes lui étaient totalement étrangères. Il était de plus à ce moment pris de violentes crises, des souvenirs refaisant si vivement surface que le processus en était déstabilisant voir douloureux. Son allure était plus celle du fou que du jeune seigneur bien portant.
La première réaction de Thyssius Comnène avait été des plus déstabilisantes. Oscillant entre rage, incrédulité et espoir, le patriarche s’était montré des plus véhéments, Ypia, sa femme, quant à elle avait défailli à sa vue. Le vieux couple avait perdu leur fils il y a de cela quelques années, lors du naufrage de son navire non loin de Braavos. Leur peine avait été terrible et seule leur jeune fille Hermia et sa joie de vivre, les avait sauvés d’un sort funeste. Ce destin tragique était la raison d’une telle violence, Thyssius ne pouvait tolérer la présence d’un inconnu dont les traits étaient si proches de ceux de son garçon. Alors qu’il continuait de tempêter contre la cruauté des dieux, Ypia s’était approchée de lui. Dégageant son visage de ces longues mèches noires, elle avait caressé doucement les contours de son visage. Son toucher était celui d’une mère, chaud et réconfortant. Elle l’avait regardé longuement, plongeant ses yeux dans les siens, à la recherche d’une preuve, d’une preuve que ce garçon n’était autre que son fils. Jamais il ne sut ce qu’elle vit en lui mais ce fut suffisant pour la convaincre et d’une voix forte elle ordonna qu’on lave et qu’on habille ce nouveau fils. Les protestations de Thyssius furent rapidement étouffées par un simple regard, le regard d’une femme qui ne souffrirait d’aucune rébellion au sein de sa propre maison. A contrecœur, le vieil homme dut se ranger à l’avis de sa femme, gardant secrètement en son sein la joie et les espoirs de revoir un visage familier. Ce fut le premier jour de huit longues et belles années au sein de la maison des Comnène.
Il n’eut jamais à souffrir de mauvais traitements, bien qu’il fût considéré avec dédain durant la première année par Thyssius, le vieil homme acceptant mal de revoir ce fantôme au sein de sa maison. Néanmoins le temps efface toutes les peines et la ressemblance si flagrante entre ce jeune inconnu et son fils permirent de faire basculer aisément le patriarche qui finit par louer à son tour sa présence en ces lieux. Bien que le choc lui ait fait perdre une partie de ces souvenirs dont son nom, son amour des arts et de la littérature était resté intact, un amour que la maitresse de maison ne tarda pas à remarquer. Elle fit alors venir de nombreux maitres pour lui enseigner les sciences, la musique, l’écriture, la poésie ou encore la peinture. Cette nouvelle éducation n’aurait été complète sans la pratique de l’escrime et de l’équitation, faisant de lui un parfait Prince de Pentos. Il se rappelait de ces premières années, l’enseignement d’Essos différait en bien des manières de ce qu’il avait pu apprendre, si bien qu’il eut le sentiment à de nombreuses reprises de retourner en enfance. Il se fit néanmoins rapidement une réputation d’excellent bretteur et d’esprit vif, impressionnant même ces maitres les plus moribonds. Il avait tout particulièrement apprécié son temps à déambuler dans les roseraies du jardin familial à discuter de grandes questions philosophiques ou des dernières théories scientifiques avec son père adoptif. Oui adoptif, Thyssius l’avait en effet officiellement adopté au bout de la sixième année. Lysandre Comnène… Le prénom lui avait été donné par Hermia à leur première rencontre. Elle lui avait alors demandé de lui décrire ces souvenirs, de lui parler de ces visions, tache qu’il avait exécuté consciencieusement en s’attardant tout particulièrement sur le visage de cette jeune femme qui lui revenait sans cesse. Hermia lisait à ce moment l’une des dernières pièces de théâtre à la mode dans la ville, c’était une histoire complexe réunissant deux couples déchirés. Lysandre, c’est ainsi que je t’appellerais s’était-elle écriée. Ce regard, cet amour que tu dégages, cette passion qui t’anime par son souvenir, il ne peut en être autrement, tu es véritablement sa réincarnation. Elle s’était tue alors sur ces énigmatiques paroles. N’ayant retrouvé le souvenir de son nom véritable, il avait choisi d’adopter ce patronyme que la jeune fille aimait tant. Songeur, il se rappelait de ces moments passés avec la jeune femme, à discuter de poésie et de musique, de leurs longues promenades équestres sur les bords de mer et même de cette fameuse séance où il avait réalisé un portait nu de la demoiselle. Ils avaient toujours été proches et cette complicité n’avait fait que croitre au fil des années sous le regard approbateur de leur famille.
Durant toutes ces années, il sut se comporter comme le fils idéal, dévoué et obéissant, se créant une place dans le cœur de cette famille d’adoption. Curieux de tout, il était fasciné par cette nouvelle vie, par ces nouvelles saveurs et cette nouvelle culture. Au mépris de la perte d’une partie de lui-même, il s’était fait un devoir de profiter de toutes les opportunités qui lui seraient offertes. Il se fit ainsi rapidement connaitre au sein de la haute société pentoshi comme un garçon de bonne famille, le gendre désiré et idéalisé. Sa vivacité d’esprit et ses connaissances en faisaient de même l’associé modèle, des capacités qui furent rapidement mises à profit par son père adoptif dans ses affaires. Pendant ces dernières années il s’évertua de même à attirer autour de lui artistes et penseurs, artisans et ingénieurs, tous les grands esprits de Pentos capables de subjuguer son intellect, si bien que le cercle de la maison des Comnène fut bientôt connu comme l’un des plus fameux et la maison comme l’un des principaux mécènes de la région. Chaque moment de cette nouvelle vie était mis à profit pour accroitre ces connaissances ou son plaisir, se refusant désespérément à regarder en arrière.
Cependant ses souvenirs se faisaient de plus en plus pressant au fil du temps, revenant le hanter à intervalles réguliers et poussant son esprit au bord de la folie. Les crises les plus violentes altéraient sa notion de la réalité si bien qu’il ne réussissait plus à discerner sa vie de ses visions. Ce fut Ypia qui finalement réussit à le convaincre de voir des guérisseurs. De l’hypnose et des thérapies à base de plantes lui permirent de surmonter toute cette folie, domptant son propre esprit et révélant au cours des années des parcelles de son ancienne vie. La découverte de son nom fut l’élément catalyseur. C’est à moment qu’il prit la douloureuse décision de quitter Essos et de rejoindre son ancienne vie. Il repensa alors à son départ de Pentos, au déchirement et aux larmes de sa famille. Il ressentait encore la chaleur de la longue étreinte de sa mère et l’accolade de son père. Il revit la tristesse de ses amis et des domestiques de la maison. Il avait encore le gout des lèvres du dernier baiser d’Hermia. La jeune fille n’avait pu affronter plus longtemps ses douloureux adieux et telle une biche, s’était enfuie le long de la jetée, tentant de mettre le plus de distance entre les deux amants. Il l’avait vu désespéré sur les quais alors que son navire s’éloignait doucement vers l’horizon.
Le balancement du navire le tira de ces rêveries. L’aurore approchait et déjà au loin il pouvait apercevoir les remparts de la blanche cité. Une brise le fit frissonner et il resserra un peu plus ses fourrures. Une pensée lui traversa l’esprit et il fouilla dans l’une de ces besaces pour en tirer une miniature représentant la jeune Hermia. Elle la lui avait offerte à son départ de Pentos, pour que jamais son souvenir ne puisse dépérir. Elle avait vu quel dégât son amnésie avait fait sur sa vie et Lysandre était persuadé que l’idée qu’elle puisse disparaitre de son esprit l’effrayait au plus haut point. Cependant son cœur restait épris de cette belle inconnue qui hantait chacune de ces nuits. Il avait connu quelques femmes à Pentos, et des sentiments avaient même germé entre la belle Comnène et lui, du fait de leur promiscuité, mais jamais il n’avait réussi à la chasser de son esprit. Il sourit en regardant le portrait et le caressa doucement comme pour se rappeler de la douceur de sa peau. Il la chérirait à jamais mais elle n’était pas elle. Il rangea la miniature pour tirer une petite fiole qu’il porta à ses lèvres. La mixture était amère, l’aversion qu’il avait pour son gout suffit à le faire frissonner. C’était cependant grâce à ce breuvage que de plus en plus de souvenirs avaient refait surface au cours de ces dernières années comme son véritable nom il y a quelque mois de cela… Trystan Manderly. Ce nom avait résonné à ces oreilles pendant de longues nuits, entrainant dans son sillage d’autres révélations et visions. Cet évènement avait été la clé qui lui avait ouvert les portes de son esprit. Aujourd’hui il se rappelait… Wendel, son père et Byron, son frère…. Aregell sa douce mère… Et Serena sa belle promise. Il sourit à la pensée de ces retrouvailles. Le navire approchait doucement et l’heure approchait. Lysandre fit demi-tour en direction de sa cabine, il était temps de se préparer.
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Trystan se délectait des rares rayons de soleil qui venaient caresser sa peau. Le contraste avec la brise de l’aurore le fit frissonner. Les matinées pouvaient être encore fraîches à cette période de l’année. Depuis son retour, les évènements s’étaient rapidement enchainés. Le mariage et les retrouvailles avec sa famille et ses proches, puis le départ pour la guerre. Il avait élégamment refusé l’offre de son frère de rejoindre la division Manderly, malgré les nombreux conseils de sa mère, il ne souhaitait pas marcher dans son ombre. Celui-ci avait accepté son refus, à contre cœur semblait-il, de sa manière habituelle, le mutisme. Il était satisfait de savoir que certaines choses ne changeaient pas au fil du temps. Non, il avait souhaité conserver une certaine indépendance et surtout rejoindre le front le plus tôt possible. Ces deux derniers mois n’avaient été qu’une succession de préparatifs et d’entrainements, tout devait être prêt pour le départ de la grande armée.
Il fit accélérer son cheval remontant une colonne de piquiers, régiments après régiments. Cela faisait déjà plusieurs semaines que la troupe avançait, et bien qu’elle ne manquait pas de discipline et de rigueur, elle ne pouvait empêcher la crasse et la poussière de s’installer dans les rangs. Apres quelques minutes de chevauchées, il prit la direction d’une petite colline pour pouvoir observer le spectacle qui s’offrait à lui. La campagne commençait à se réveiller, quelques éclaircies illuminaient ces hauteurs, projetant leurs ombres paresseuses sur cette marée de verdure. Trystan pouvait déjà entendre le concert de piaillements des oiseaux annonçant une journée radieuse. L’armée avancée à bonne allure et il pouvait apercevoir la tête de colonne dirigé par Bowen et le seigneur Stark. Un cheval approchait, n’ayant aucun besoin de tourner la tête, il savait qui elle était. Elle s’arrêta à son niveau, son cheval s’ébrouant. Il l’accueillit d’un simple sourire sans paroles superflues, les laissant profiter de la beauté bucolique qui s’offrait à eux. Sa simple présence lui suffisait, aucun mot de toute manière n’aurait pu traduire la béatitude qu’il pouvait ressentir en sa présence. Il suivit du regard le lacet du fleuve qui s’étendait à perte de vue. Sa mine s’assombrit, repensant aux épreuves qui les attendaient. Au loin il crut discerner deux hautes tours.
Les affiliations
Ma belle, Ma promise
L’histoire entre Serena et votre serviteur remonte à notre tendre enfance, une rencontre à Blancport qui dégénéra en pugilat entre les deux jeunes enfants que nous étions. Notre relation a toujours été des plus conflictuelles et compliqué, en grande partie dû à nos caractères si différents. Je me rappelle ainsi nos chamailleries et des mauvais tours dont nous nous jouions l’un à l’autre. Evidemment, étant le plus âgé des deux, la faute m’en incombait à chaque fois et plus d’une fois j’ai été fessé à cause cette petite sauvageonne. Cependant nos rencontres successives, et plus particulièrement durant la guerre, transformeront petit à petit notre animosité en méfiance puis avec le temps en respect. Nous avions grandi et Serena était devenu une magnifique jeune femme, aussi fière et courageuse que son père. Je n’oserai jamais lui avouer toute l’admiration que j’éprouve pour ses talents de cavalière et d’épéiste, fort heureusement d’ailleurs puisque pas un jour ne passe sans qu’elle me rappelle ce jour où elle me fit mordre la poussière. Notre séparation fut un déchirement mais ma soif de voyage était insatiable et j’espérais en mon for intérieur qu’elle me comprendrait et me pardonnerait cet écart. Pas un jour n’est passé depuis sans que j’éprouve une profonde tendresse pour cette ténébreuse guerrière.
J’ai eu l’honneur d’être l’écuyer de son père durant la dernière guerre, c’est ainsi que nous nous sommes rencontrés, à mon arrivée à Motte-la-Forêt. Il n’était encore qu’un enfant à l’époque et pourtant il semblait déjà… diffèrent. Hum… Apres réflexion le terme diffèrent est en soi peu adapté, en particulier entre mes lèvres. Il faisait preuve pour son jeune âge d’une certaine vivacité d’esprit et surtout d’un sens de la réflexion qui différaient en tout point des habitudes nordiques. Il me fit toujours plus penser au fils d’un marchand du sud par ses gouts, sa sophistication, que pour le fils d’un seigneur des terres du Nord. Nous nous ressemblions d’ailleurs en bien des façons, dans notre façon d’appréhender le monde ou de concevoir nos possibilités futures, et je crois qu’avec le temps il en vint à me considérer comme un grand frère, idéalisé. J’ai eu l’occasion de passer un certain temps en sa compagnie et cela malgré la guerre, son père m’envoyant régulièrement porter des nouvelles à sa famille et à son fils à Winterfell lorsque l’occasion se présentait. Nous eûmes même la chance de combattre côte à côte lors des derniers affrontements à la frontière, lui servant le roi et moi son père. Un combat glorieux, rempli d’actes de bravoure… et d’amis perdus. Il fait partie d’une de ces rares personnes que je considère comme un véritable ami et en qui je place toute ma confiance.
Bien que nos rapports ne fussent jamais aussi cléments que l’aurait souhaitée Mère, une profonde affection nous liait, tu es en effet celui qui m’adouba il y a 8 ans de cela. Nous avons passé de bons moments ensemble à Blancport avant la guerre. Cependant nos trop grandes différences de caractère ne pouvaient jamais faire de nous de véritables frères, partageant une totale confiance comme pouvait l’être ma relation avec Bowen ou Serena. Nous passâmes en effet la majeure partie de notre jeunesse à nous chamailler, recherchant désespérément le regard de Père, sans succès. Si ce n’était à l’épée, cela serait à l’arc ou à la lance, tous les moyens étaient bons à cette époque pour nous surpasser. Tu étais l’aîné et bien que je te jalousais ce droit, je ne pouvais qu’accepter la cruelle évidence que jamais le pouvoir ne me reviendrait. J’en venais néanmoins à admirer ce « talent » dont tu faisais preuve pour la politique, ce subtil dosage de paranoïa, d’impétuosité et d’ambitieux était des plus… surprenants. Je ne nierai jamais ta justesse et la loyauté envers notre famille mais je ne peux m’empêcher de te reprocher ton manque de discernement à la mort de notre père. Il n’en reste que tu restes mon frère, un frère protecteur qui sut toujours me guider lors de mes quelques moments de doute.
D’aussi loin que je peux me souvenir, j’ai toujours ressenti un profond respect pour ce roi. Ce sont au cours de visites officielles du Roi à Blancport et de ma famille à Winterfell que je le vis pour la première fois. J’étais jeune et de mes yeux d’enfant il faisait figure de géant, un héros des temps passés au port altier, revenu des anciennes légendes pour nous sauver. Par la suite, j’eus l’honneur de le côtoyer au front lors de la dernière guerre du Nord, alors que je servais sire Glover. Le souvenir que j’en garde est celui d’un homme honorable, juste et sage, fier dans la bataille et toujours au-devant de ces hommes. Il est l’homme sur les plaines bordant le Neck à qui je jurais fidélité, un serment que je souhaite honorer jusqu’à mes derniers instants. Notre pays a connu un second souffle sous son règne dans les arts de la guerre et du commerce, rendant chaque jour le royaume un peu plus prospère et nous devons lui être reconnaissants pour sa sagesse. Je suis persuadé qu’il est l’homme providentiel que le Nord attendait, permettant à la maison Manderly de s’élever comme jamais auparavant.
Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mer 13 Juil - 1:12
Bienvenue
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mer 13 Juil - 7:44
Officiellement bienvenue !
Fire, Blood & Winter | House Braenaryon Let it be War
I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
Spoiler:
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 54779 Membre du mois : 230 Maison : Braenaryon Caractère : Loyal - Secret - Stratège Célébrité : Christian Bale
Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mer 13 Juil - 16:17
Bienvenue sur le forum, bon courage dans ta fiche !
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mer 13 Juil - 21:18
Merci à tous pour cet accueil, je publie le reste demain soir (si tout se passe bien ^^)
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mer 13 Juil - 21:52
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fichounette
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Jeu 14 Juil - 0:27
Bienvenue et bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Jeu 14 Juil - 20:02
Bienvenue parmi nous Tristan !
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Dim 17 Juil - 22:31
Me voilààààà !
Alors alors : - Les Manderly sont sans aucun doute plus « civilisés » que les autres nordiens. Il n'empêche qu'on est au Haut Moyen Âge, à une période dans notre uchronie beaucoup plus frustre et barbare que celle d'un westeros « pacifié » par 300 ans « d'unité ». Parler d'apprentissage de poésie, peinture et escrime me paraît donc un peu fort, surtout dit comme ça. D'autant que je ne pense pas qu'on parlera d'escrime pour l'apprentissage des techniques de combat de chevalier, même si je ne suis pas un expert dans ce genre de domaine - Contre le Conflans, il n'y a que peu de batailles, mais beaucoup d'escarmouches une fois que la guerre se joue sur Moat Cailin et les raids fer-nés. Simple précision sémantique pour empêcher toute confusion ; comme le moment où si j'ai bien compris tu parles d'une charge de mille cavaliers. Il n'y a en fait eu que deux véritables batailles pendant la guerre, et uniquement des sièges. La prise par assaut des Jumeaux n'implique pas de cavalerie, pas plus que le siège de Moat Cailin. Quelques combats impliquant jusqu'à quelques centaines de cavaliers ont lieu lors de quelques raids fer-nés, mais encore une fois il ne s'agit pas vraiment de batailles ; les pillards sont cueillies au débarquement/rembarquement qu'à quelques reprises et le plus souvent, se rendent s'ils sont pris. - Pourquoi aller au Bief et à Dorne alors que le Nord n'a pas le moindre contact avec l'étranger à l'époque ? On ne commerce avec personne, à ce moment là. - Tu as oublié le petit Leyk dans ton arbre généalogique, même s'il n'est que demi-frère:p - Blancport est déjà concerné par la guerre, car toute l'armée du Nord est mobilisée depuis près de six mois. Et en dehors d'une garnison royale dans certaines villes (dont Blancport), toutes les troupes sont déjà en campagne :p - Je pense que tu as eu un bug pour ajouter tes images de liens ? - Autrement, que fait ton personnage aujourd'hui ? S'il vient tout juste de rentrer à Blancport, l'essentiel des nobles est déjà parti à la guerre depuis plusieurs semaines, y compris tes propres frères. Ce n'est pas un souci en soit mais c'est important pour ton personnage ^^ - Torrhen n'a pas pu t'adouber, n'étant absolument pas chevalier ni adorateur des Sept, qui sont excessivement rares au Nord à notre époque. Tu peux sans doute trouver un substitut dans un autre noble lui-même oint:p
Voilà, ce sont surtout des points de détail ^^
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Torrhen Braenaryon
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Lun 18 Juil - 18:03
Voilà modifications effectuées =)
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mar 19 Juil - 11:48
tu n'as pas ajouté ce qu'il s'était passé depuis ton retour? Le reste autrement, me semble ok ^^
Le Cyvosse
Chaos is a ladder. Many who try to climb it fail, and never get to try again.
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mar 19 Juil - 12:24
Fait ^^
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Sujet: Re: Tristan Manderly - The Boys are Back Mar 19 Juil - 13:27
Félicitation tu es validé(e) !
Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole ! BREF !
Toutes nos félicitations !
Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.