En tant que roi du Val je me sens largement concerné par ce qui se passe. Certes la géopolitique n'est pas forcement des plus simple pour un adolescent de 14 ans mais elle m'est obligatoire. Chaque royaume peut nous déclarer la guerre tout comme il peut nous soutenir. Je pense que les festivités de Goeville montre l’intérêt du Val, alors représenté par ma mère, dans le conflit de Westeros. Nous avons cherché à apaiser les tensions ou du moins calmer les ardeurs de certains royaumes. Je crains que cela se solda par un echec et j'espère au fond de moi que la situation se calmera.    


Je crois que la réponse coule de sens. Je serais prêt à mourir si il le fallait pour mon royaume et pour ma famille. Je suis le roi du Val et je me dois d'être irréprochable. Je dois être un pilier pour ma mère, qui doit pouvoir se reposer sur moi dans les moments difficiles et un exemple pour mon frère, pour qu'il suive le code de la chevalerie et de l'honneur. Enfin, je dois être le souverain que mon peuple attend et le faire vivre dans la joie.


Je garde un souvenir très amer de la dernière guerre qui m’ôta mon père et celui de centaines voir de milliers d'autres enfants.Je crois que ma mère aussi n'en a pas bon souvenir, et c'est pour cela qu'elle organisa les festivités de Goeville, elle pensait encore que la guerre dans Westeros pouvait être évité.  Elle s'est malheureusement trompée, et maintenant je me dois de réagir comme un roi, comme aurait pu le faire mon père. Si je me doute bien que la guerre éclatera d'un jour à l'autre dans le Val, j'espère pourtant qu'elle se fera attendre, même si notre rapprochement avec le nord nous rapproche de la guerre.


D'un point de vue politique, c'est un acte d'une grande ingéniosité. Cependant, je ne peux m’empêcher de le voir comme un acte perfide et sournois. Je ne donneras pas ma confiance à Harren ni à sa descendance pour cela. Si cette trahison n'était pas tourner vers nous cette fois, une future alliance avec eux, leurs en donnerait l'occasion. De plus, je trouve cela vraiment dommage de tué des animaux aussi majestueuses que les dragons même si je suppose que, cela nous est aussi stratégiquement favorable...

     

 ▪▪ Je n'en ai pas ▪▪ 18 ans ▪▪ 15 ▪▪ Par « Thalion » ▪▪ L'envie de faire du rp sur GoT ▪▪Rien pour l'instant ▪▪ Nop ▪▪ Code du règlement à mettre entre balise hide.

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Lorsque j'étais encore enfant, mes parents adoraient venir me compter des histoires. Bordé, à l'abris dans a chaleur de mon lit, ma fascination n'avait d'égal que mon imagination et je les écoutais toujours avec plaisir. Mon frère, Jonos, venait souvent dormir avec moi les soirs d'orages ou lorsqu'il faisait un cauchemar. Cette époque me paraît si lointaine maintenant. Ma famille était alors au complet et semblait vivre dans un havre de paix qui se révéla bien trop éphémère. Je me souviens encore, comme si c'était hier, mes jeux enfantins avec mon père encore en vie, nos rires raisonnants encore dans ma tête tels l’écho du passé qu'ils représentent.

Le ciel de cette nuit était brillant. Tout Westeros pouvait admirer la beauté des étoiles qui scintillaient de mille feux. Personne ne savait pourquoi elles brillaient, ni pourquoi elles étaient là, pourtant elles y étaient. Certains pourront dire qu'elles proviennent de la création de Dieu ou des Dieux, d'autres encore diront qu'elles sont nées par des faits naturels, de manière désintéressée. Ces étoiles sont semblables aux rois et aujourd'hui, une s'est éteinte. C'est ma mère qui m'a réveillé ce jour là. Dans l'obscurité, je la vis allumer une ou deux bougies, et s'asseoir à mon chevet. Elle prit ses mots pour m'annoncer que père était mort. J'ai toujours cru que cette nouvelle me ferait l'effet d'une cloche, mais ce jour là, ce ne fut pas le cas. Je crois que ma première réaction fut de regarder les étoiles. Ma vision se porta sur ma mère. Je la vis pâle et fremissante d’émotions. C'est ce qui me fit prendre l’ampleur de la situation. Subitement, l'air se fit lourd et je me débarrassais de la peau qui me servait de couette. Ma tête bourdonnait légèrement, j'avais l'impression de rêver mais une étrange sensation de réalité me montrait que je ne me trouvais pas dans le monde des songes. Même si je n'étais alors qu'un enfant, c'est à ce moment là que ma transformation à l'âge adulte débuta. Je me souviens d'avoir parler avec ma mère toute la nuit jusqu'à m'endormir sur ses genoux. C'est lors de cette nuit que dans ma tête je me passa d'héritier du Val à roi du Val. Je savais que je serais capable d'accomplir de grandes choses, il ne tenait qu'à moi de rendre cette impression réelle.


Peu après la mort de mon père, je me concentrais pleinement sur ce qu'il me restait à acquérir pour devenir un bon roi. Ma mère me fit passer beaucoup de temps avec le mestre de notre maison et grand bien m'en fit. Certes ce ne fut pas avec lui que j'appris la politique et la diplomatie, car les meilleurs diplomates le deviennent d'eux même, mais il me fut d'une grande aide concernant mon érudition. Il me fit lire de nombreux historiens et j'adorais me laisser bercer par l'image de mes ancêtres, se battant pour l'honneur et la gloire de notre maison. Un jour, j'espère moi aussi prétendre à avoir rendu ma maison plus puissante qu'avant. Le mestre me fit aussi apprendre le nom de maisons, royales et vassales, et je crois que ce fut l'épreuve la plus dure. Elle était fastidieuse et de moindre intérêt. Pourtant, comme il me le dit si bien, la connaissance et le pouvoir. Ce n'est  alors qu'en apprenant à qui j'aurais à faire que je pourrais espérer advenir à de bons échanges et devenir le diplomate que l'on attend que je devienne. Outres cela, il m'apprit l'usage et la manière, en supplément de ma mère, cela va de soit. Je su aussi comment fonctionnait la société, et étrangement, j'étais doué à comprendre les hommes et leurs âmes. Ce talent ne se révéla pas pourtant tout de suite, je dû attendre la fin de mes 13 ans. C'est uniquement maintenant que le goût de la lecture me vint. Le but n'était plus alors de comprendre ce que le mestre voulait me montrer mais partait sur mes propres recherches et intuitions.


Un roi qui ne sait se battre n'est pas respecté par son armée. Cela fait maintenant deux ans que chaque jour, je m’entraîne à l'épée. Bien qu'avant, j'apprenais déjà son maniement, cela n'était pas aussi poussé. Je travaillais alors très dur mon escrime et les cours de danse que ma mère me prit m'y aida grandement. Déjà à mon âge, j'étais plus petit que les autres,et bien que je ne le prenais pas comme un complexe, je savais que j'allais devoir combler ce manque ailleurs si je ne voulais pas être battu. C'est par la précision et l'esquive que se trouva mon salue. Il était sur que je ne deviendrais pas le plus imposant des guerriers ou encore le plus effrayants, mais si je maîtriserais mon arme mieux que les autres, j'avais une chance de devenir l'une des meilleures lames de Westeros. Pour cela, le maître d'arme royal ne me laissait aucun répit, et me forçait à me battre comme sur un champ de bataille, tous les coups se permettaient et la force ne se retenaient pas.
Si mon maniement de l'épée et de la plume se portait bien, un problème fit son apparition. Je suis un très mauvais cavalier. Lors de ma première chute à cheval, j'entendis ma mère crier. C'est la tête bourdonnant et les muscles endoloris que je me relevai pour me remettre en selle. Ce ne fut pas ce jour là que j'appris à monté à cheval mais néanmoins mon entourage put constater ma détermination. Si je n'avais pas réussi à chevaucher, j'avais réussi à gagner un peu plus d'estime auprès de la cour. Bien que maintenant j'arrive à monter, je ne résiste que difficilement au choc et les combats me son mal aisés. Je refuse cependant d'être le premier chevalier du Val à ne pas savoir se battre à cheval, et je me promets d'y arriver avant ma majorité.

C'était un jour d'été, le soleil était alors haut dans le ciel. J'avais alors décidé de me délaisser exceptionnellement de mes obligations pour me balader à cheval. Bien que ce n'est pas la première fois que je sortis des Eyriés, je ne l'avais jamais fait de mon propre chef. Il va de soit que je ne pourrais m'éloigner de la citadelle mais j'avais envie d'explorer le monde et, entre autres, les terres qui me servent de royaume. Il était logique qu'en tant que roi je ne pouvais partir seul, mais cela me pinça le cœur de savoir que je passerais toute ma vie entouré de gardes. C'est avec ce sentiment que je quittais le château. Je voulais, l'espace d'un instant, n'être plus qu'un enfant comme les autres. Je les voyais s'amuser et rire. Je pense qu'à notre si jeune âge, le bonheur ne s'achète pas. Ces enfants seraient prêts à tuer pour avoir ma place, et jamais je ne la céderais pourtant, à cette instant, je n'avais qu'une envie et c'était d'aller m'amuser avec eux, en laissant de côté le trône et ses problèmes. L'inconscience de l'âge, je crois que c'est comme ça que cela se nomme, est ce qui m'a quitté depuis la mort de mon père et c'est aussi ce qu'il me manqua à cet instant. Je mis un peu de temps avant de reprendre mes esprits. Je n'avais que 14 ans. Mais le devoir et la raison reprit le dessus. C'est la tête haute que je suis rentré chez moi ce jour là et c'est par un sourire que je répondis à celui de ma mère. Mon petit frère était lui aussi là et je savais que je devais montrer l'exemple. J'étais persuadé qu'il finira lui aussi par accomplir des exploits qui se chanteront bien après sa mort.

Je me souviens du jour où les festivités de Goeville ont commencé, le soleil rayonnait, une légère brise ondulait l'herbe, et le bruit sourd des roues des carrosses sur les pavés se faisait entendre dans tout le Val. La nourriture était abondante lors de grand festin où tous les principaux émissaires et dirigeants étaient réuni. Je pouvais voir de loin, Nyméria, et à quelques moments, je lui transmis des mots doux par le biais de serviteurs. Il nous était compliqué de nous voir même si tout deux n'attendions que ça. Le grand tournoi était lui aussi fort impressionnant, j'ai hâte de pouvoir y participer moi aussi, et j'espère un jour en remporter un.

Je me fis aussi ami avec Jon Stark, si l'alliance entre sa maison et la mienne est présente aujourd'hui, je pense qu'elle se poursuivra encore lorsque nous régnerons. Cette guerre me rapprocha cependant du conflit existant entre le nord et des îles de fer et je ne sais pas encore trop quoi en penser. Seul l'avenir nous dira si cette alliance nous sera profitable, ou non.

Je suis le roi du Val, ma maison est la plus honorable mon héritage, l'un des plus ancien,pourtant il suffirait d'un écart pour qu'une dynastie entière s’effondre. Si je ne sais pas si j'y arriverais seul, je ne sais pas comment j'y arriverais mais je sais que ma famille et mes conseillers sont là. Et uni, nous irons plus haut que l'honneur.