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 Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]

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MessageSujet: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptySam 5 Nov - 16:31

Dorne… Nous étions arrivés la veille les troupes valyrienne et moi… Elles étaient parties immédiatement nous laissant un bateau vide et calme. J’en profitais maintenant sur mon bateau. J’avais largement préféré voguer sur les flots et profiter de la brise marine sur ma peau… cette terre. Cette terre ou une autre, pour moi c’était du pareil au même. Tout ce qui comptait c’était l’espoir que je pouvais donner à mes filles d’avoir leur propre terre plus tard, leur domaine… ici. Je fronçais légèrement les sourcils. J’essayais de voir l’avenir pour eux, mais le mien d’avenir ? Il serait toujours gorgé de sang et bientôt cela serait celui des dornien… Je me levai de ma couchette, ôtant ma tenue de nuit pour faire une toilette de chat avant de passer mes vêtements et une armure un peu plus légère de cuir que j’avais. Pour l’instant… je préférais laisser celle en métal dans ma cabine, nous avions du travail à faire sur le navire pour le ranger et tout cela.

Je fis une rapide tresse avant de remonter mes manches au-dessus de mes coudes en sortant de ma cabine pour aller aider mes matelots à nettoyer, briquer… préparer tout pour… repartir. Quand ? Où ? Je ne savais pas. Mais il fallait toujours être prêt. C’était toujours ce que m’avait dit mon père : être prêt. Alors nous étions prêts, mais sur un navire… il y avait toujours de quoi faire et j’aimais aussi le faire. Je me sentais vivante, là debout sur ce navire, à tendre les cordes, briquer les planches… Discuter et nous entraîner avec mes hommes…

Nous étions détendus, profitions de quelques minutes de répit après plusieurs heures sous le soleil cuisant de Dorne… Heureusement que nous en avions l’habitude. Mon second s’assit prêt de moi alors que je regardais l’océan. Il me tendit un gobelet et je bus une gorgée avec une grimace. Le vin n’était pas mauvais, mais un peu acide. J’aurais préféré de l’eau… mais c’était déjà bien. Je remuais légèrement le nez.

« Vous en pensez quoi capitaine ? »

Je n’avais pas pris le temps d’apprendre d’autres langues que le Valyrien, pas après des années d’affrontement… et tout cela. Alors nous parlions qu’en valyrien, je n’étais pas sûre qu’Avaenor parlait Westerosis de toute manière. Je me frottais un peu le front avant de répondre.

« J’en pense… que… Rien du tout… en fait, je m’en fous. Je suis là pour combattre et servir. Le reste, j’en ai rien à foutre. »

Je soupirais un peu en buvant une gorgée.

« Acide ce pinard. »

Il finit son gobelet avant de tourner la tête vers un de nos marins qui s’approchait à grands pas.

« Y a Pausanias Tancreidon qu’est là Capitaine. »

Est-ce qu’il savait qui était qui entre moi et mon second. On échangea un regard avant de se lever de concert pour s’approcher de l’homme. Commandant des troupes je crois… Pour ma part je répondais à l’Amiral. J’inclinai la tête vers l’homme en silence, l’invitant à parler tout en le saluant avec respect. Sur mon navire, j’étais chez moi.

Jentys Cellarys
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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyLun 7 Nov - 0:06

Point de repos pour les artisans de la guerre
Pausanias Tancreidon et Jentys Cellarys

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Ils avaient enfin posé à un pied en Dorne, le gros des serviteurs et des soldats s’étaient éparpillé avec une vitesse stupéfiante dans cette ville nouvellement conquise. Après tout n’étaient-ils pas la colonne vertébrale, le feu qui animait l’empire de ses maîtres ? En tout cas, le commandant avait été épuisé par toutes les préparations puis la traversée. Dès que le bateau tanguait ne serait-ce que de quelques centimètres, l’estomac du jeune homme se tordait dans tout les sens jusqu’à n’être qu’une boule qui lui faisait atrocement mal. Le moindre repas risquait de devenir une bouillie informe dans un seau, le moindre relâchement manquait de lui faire perdre l’équilibre. C’était comme si son oreille interne s’était absentée à sa naissance… Un handicap que le commandant avait tôt fait de cacher en s’enfermant dans sa cabine sitôt les Degrés de Pierre quitté.

Les choses auraient pu mal tourner avant même qu’ils n’accostent car déplacer d’une manière cohérente autant d’hommes n’est pas une chose aisée, au contraire, l’entreprise est plus hasardeuse que le futur sort de Dorne… D’autant que le commandant se montrait un brin circonspect quant à la suite des évènements. Les paysages désertiques que promettaient cette contrée ne lui rappelait que trop la Mer des Cendres puis n’était-il pas risqué de se lancer à l’assaut d’un continent quant il restait le sien à parfaitement dominer ?

En partie rétabli de son honteux mal-de-mer, le commandant s’était convaincu de faire le tour des embarcations et de la flotte qui les avaient tous conduit à bon port. Méfiant par nature et craignant sûrement une débâcle éclair. L’homme de guerre voulait s’assurer que les navires resteraient à minima opérationnel, juste au cas-où. Il savait d’expérience que faire trop longtemps stationner ses troupes laissaient cette insidieux poison qu’est le relâchement s’instiller parmi les éléments jusqu’à infecter toute la machine de guerre.

Bien encadré, il se rapprocha d’une petite estafette dont il reconnu l’étendard sans peine. La maison Cellarys avait toujours su se faire remarquer surtout depuis que l’épouse avait prit les rênes après la mort de son bien-aimée. Au désarroi, voir à l’effroi de toute la cour elle avait pris à son tour les armes pour honorer le serment fait au Diadoque. Une initiative qui avait arraché un sourire à l’efficace commandant lorsque l’information lui était remonté aux oreilles. Car le Sphinx sait tout sur tout même les petits scandales qui anime les autres corps d’armée de ses maîtres.

- Capitaine Cellarys, dit-il dans un valyrien impeccable digne d’un courtisan appuyant malicieusement sur son titre militaire. Il savait que ne pas la rabaisser à un rang plus conventionnel ferait mouche. J’espère que la traversée n'a point été épuisante pour vous et votre équipage, poursuivit-il après les avoir vu s’agiter comme ses mouches du fait de son arrivé. Ses yeux sombres glissèrent avec amusement sur la bouteille légèrement éclairé par le soleil couché. Je ne savais point que nos troupes succomberaient aussi facilement au vin dornien, vous permettez ? conclut alors le commandant en indiquant le léger écart entre le quai et le navire. La coutume exigeait toujours qu’on soit invité avant de monter sur un bateau, sans quoi des forces au-dessus des hommes pourraient faire s’abattre des flots sur les pauvres passagers.

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyLun 7 Nov - 8:25

Je restais bien droite devant le commandant sans baisser les yeux. J’inclinai à nouveau la tête vers lui lorsqu’il mentionna mon titre, mon bon titre.

« Commandant Tancreidon. »

Titre contre titre. Oui la traversée s’était bien passée, épuisante ? Non. Je fis un simple signe négatif de la tête. Tout s’était bien passé ! Et mon équipage avait toujours de l’énergie et je ne les laisserais pas se relâcher. Surtout pas en terre Dornienne. Trop dangereux. Tant que tout ne serait pas entièrement sécurisé… Le vin dornien ? Je jetais un coup d’œil à la bouteille et Avaenor carra légèrement ses épaules, c’était lui qui avait ramené la bouteille après tout.

« Le vin est acide. Et ils ont passé la journée à nettoyer et s’assurer que le navire était opérationnel. »

Répliquais-je tranquillement dans un valyrien toujours aussi parfait. Il demandait à venir sur mon navire. Je regardais mon second qui ne fit aucune expression… je tendis la main au commandant.

« Bienvenu à bord de mon Fendeur des mers commandant. »

Je lui saisis le bras pour le secouer en signe de salutation et de respect. Je le hissais presque sur mon navire d’un geste un peu brusque avant de m’écarter, mes hommes observèrent la scène, immobiles. Je savais très bien qu’ils obéiraient à mes ordres… Avaenor resta à mes côtés, à mon côté droit. Il ne me lâcherait pas, quel que soit le problème, le vin c’était autre chose. Une demie coupe ne tuerait personne après tout.

« Que souhaitez-vous voir commandant ? Le Fendeur est opérationnel. »


Comme toujours. Mon Fendeur devait absolument être toujours prêt à partir et détruire les ennemis de l’empire. Bien droite, les mains croisées dans le dos, je regardais l’homme en silence, c’était lui le supérieur maintenant sur ce bateau pour l’instant. Enfin, techniquement. Mais il n’y aurait pas de conflits armé sur mon navire entre serviteurs de l’empire.

Jentys Cellarys
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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyMer 9 Nov - 0:35

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La petite remarque du Tancreidon fit mouche avec plus de force qu’il ne l’aurait cru, si bien que ce qu’il identifiait comme le second de la Capitaine se crispa aussitôt si l’on avait mis en doute son honneur. La veuve en charge des opérations eut même l’obligeance de se justifier devant lui, l’ancien esclave, le chef de guerre dont elle ne répondait aucunement. D’un signe de main il balaya les excuses comme si se confondre en justification était inutile.

- Vous n’avez pas besoin de vous justifier, tout un chacun doit savoir se reposer. Je vous fais confiance pour distinguer les temps où il est nécessaire d’avoir l’esprit clair de ceux où l’on peut se permettre d’être oisif, qu’il répliqua tranquillement. Sans que la moindre trace de réprimande ne puisse s’entendre, l’homme de guerre savait le mériter qu’avait tous les soldats et marins valyrien. Au contraire des vipères qui peuplaient les couloirs des palais, il se montrait toujours fraternel avec ceux qui mettent leur vie en jeu dès que leur Seigneur le leur demande.

S’attendant de toute manière à être accueillit sur le bâtiment de guerre, Pausanias fut à peine secoué par le geste même si les manières presque viriles de Jentys l’étonnèrent. Décidemment cette veuve tenait bien sa réputation de garçon manqué, comme quoi les forces cosmiques peuvent parfois se tromper. Assez naturellement le Sphinx s’amusa à l’imaginer en légionnaire, oh oui, avec un appendice entre les cuisses elle aurait eu une parfaite tête de tueur !

- Merci Capitaine, dit-il très protocolaire alors que ses yeux noirs passèrent sur le pont, inspectant chaque marin présent, chaque corde comme s’il avait évolué sur le pont d’une estafette toute sa vie. Je venais prendre des nouvelles de nos troupes, il marqua une pause en regardant bien tour à tour les hommes présents sur le pont, vous pouvez décompresser je ne suis pas là pour une inspection, mentit-il alors à moitié sentant bien la tension que lui manifestait l’équipage. La situation pouvait-elle déraper aussi vite que sur un bâtiment de ces sauvages des îles de fers ? Avisé comme il l’était, le commandant avait laissé ses hommes sur le quai craignant qu’un rapport de force équilibré ne les échaudes.

Il reporta son attention sur Jentys, admirant plus qu’il ne voudrait l’admettre l’audace que cette veuve manifestait pour assumer de tel fonction. Il savait par le bouche à oreille la réputation qu’on imputait à son peuple. Des « arriérés » qu’ils osaient dire mais cette dame n’était-elle pas la preuve vivante qu’ils se trompaient lourdement.
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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyMer 9 Nov - 8:56

Avaenor ne dit rien, fronçant seulement légèrement les sourcils à la remarque du commandant. Je restais pour ma part très neutre, je savais qu’en tant que femme, la moindre émotion sur mon visage pouvait être signe de faiblesse. Mais c’était autre chose quand on était un homme. Mais de toute manière, à part avec mes enfants, ou un sacré coup dans le nez, je ne montrais pas mes émotions. Ce n’était pas la peine. Je fronçais légèrement les sourcils, comme mon second, à sa remarque.

« Mes hommes sont disciplinés. Ils savent quand ils peuvent se relâcher ou non. »

Je l’invitais à monter sur le bateau sous le regard de mes hommes qui se tenaient immobiles à le dévisager. Bon sang… la tension était palpable, je savais à qui ils étaient fidèles et je n’étais pas sûre qu’ils apprécient les critiques inutiles. Pas là pour une inspection ?

« Un commandant de votre rang inspecte toujours. C’est une seconde nature chez vous. »

Et généralement on tentait toujours de me prendre à défaut. Je pivotais sur mes talons avant de faire signes à mes hommes.

« Reprenez votre travail. Je vous rappelle que dès que l’inspection et les vérifications du Fendeur sont faites de votre part c’est entraînement collectif. »

Je n’avais pas besoin de parler très fort de toute manière : ils savaient et connaissaient les ordres. De toute manière à quais c’était toujours un peu pareil : entretien quotidien avant de faire l’entraînement en conditions plus ou moins réelles avant de se reposer, nouvelle inspection et après quartiers libres et patrouille. Même si je savais que certaines tâches écarlates étaient incrustées sur les planches et les flancs du navire. Cela montrait qu’il avait vécu. Je reviens vers le commandant en l’invitant à me suivre pour visiter mon bâtiment.

« Les légionnaires ont déjà débarqué, mais vous devez être au courant. Nous n’avons eu aucun problème à bord depuis Essos, tout a été particulièrement calme, même si certains n’apprécient pas grandement être en pleine mer. »

J’eus un sourire ironique, un féroce guerrier pouvait être jeté au sol par un sale mal de mer. De toute manière, le travail était fait, c’était tout ce que je demandais.

« Mes hommes n’ont eu qu’à ranger et nettoyer le bateau, quant aux réserves de nourritures, celles d’eau ont été refaite en priorité, le reste sera acheté demain. »

Quant aux distractions… Peut-être ce soir pour aller boire un cou, quoi que je préférerais qu’ils restent sur le navire…

« Pour la détente, je verrais si je les laisse descendre à quais ou si je préfère qu’ils restent à bord. Je ne tiens pas à ce que mes hommes soient blessés juste pour être allé au bordel ou boire quelques bières. Y a-t-il eu des soulèvements de civiles dans cette cité ? »

La question se posait après tout ! Je tenais à chacun d’entre eux comme à un propre frère ou presque un fils. Du haut de mes trente ans, je savais ce que c’était d’avoir des enfants et le capitaine était une sorte de parent…

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptySam 12 Nov - 0:47

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Bien que Jentys ne croirait jamais ses bonnes intentions, cette femme était taillée dans une pierre trop brute pour être adouci aussi facilement, le commandant ne venait pas dans l’intention de lui tendre un piège. Au contraire, bien que les rumeurs qui soient remonté jusqu’à lui sur la supposée cruauté de Jentys et son mépris du naissant code de la guerre, le jeune homme était fasciné par cette personnalité. Personnalité qui se distinguait à la fois par sa qualité de femme et l’efficacité de son bâtiment. Il ne put s’empêcher de sourire comme un enfant lorsqu’elle lui expliqua que l’inspection était dans sa seconde nature, elle ne croirait si bien dire.

Avant qu’elle ne l’enjoigne à la suivre pour l’usuel visite, ses yeux noirs glissèrent sur des tâches écarlates ici et là sur le pont. La couleur ocre, depuis lustre incrusté profondément dans le bois ne le trompait pas. Il n’y a qu’une seule chose qui puisse avoir cette teinte, qu’un abject acte répéter pour qu’il en vienne jusqu’à modifier la nature du plancher… Bien que l’envie le démangeât de la conspuer, de la mettre plus bas que terre pour une pratique aussi abject. Pour reproduire les erreurs de leurs ancêtres et des Westerosi, il ne dit rien ne sachant prédire la réaction des matelots. Sa position privilégiée ne le protégeait qu’en surface, surtout sur un bâteau…

- Nos champs de compétences s’étendent aux terres immergées et c’est très bien comme cela, je vous laisse avec plaisir voguer sur les flots… Répondit-il avec un sourire affecté comme s’il comprenait parfaitement le sens de sa remarquer et qu’il pouvait en témoigner. Si la campagne se déroule aussi bien que celles que nous menons en Essos, nous n’aurons pas à reprendre la mer de sitôt, continua-t-il comme s’il était presque soulagé de cet état de fait.

Devant l’ampleur de sa question, le jeune commandant reporta son regard sur la fière cité de Lancehélion. Une magnifique ville qui lui rappelait par certains égards les somptueuses ville ex-libre de son continent natal. Il haussa alors les épaules comme si la question ne se posait point, comme si ses hommes et son état-major contrôlait parfaitement la situation.

- Aucun, la cité s’est pacifiée d’elle-même. Les habitats ont dû lyncher les quelques éléments récalcitrants, ces citadins doivent être exaspéré de ces longues années d’incertitude et de violence. Ils n’espèrent que le retour d’un pouvoir fort, ce que nous sommes, appuya-t-il avec une conviction sans faille. Vos hommes peuvent s’acoquiner des dorniennes tant qu’ils se comportent correctement mais je ne verrais pas pourquoi ce serait l’inverse, poursuivit le sphinx en modulant assez sa voix pour que seule la capitaine ne l’entende. Un sourire malin voir habitué aux discussions de palais s’emparant de ses lèvres. Dites, je suis curieux, comment sont vos appartements ? L’on dit que les récentes réclamations ont amélioré le confort de vos quartiers.

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptySam 12 Nov - 1:33

Ce que beaucoup oubliaient, volontairement ou non, c’était que j’avais eu un époux amirale de flotte jusqu’à sa mort. C’était son navire principal le Fendeur. J’avais partagé les planches et sa cabine avec lui. Mon père avait bien entamé ma formation militaire, je l’avais achevé avec Ërinnon. Quand on regardait mon époux, on voyait surtout un être joyeux, amical et même drôle. À l’opposé de ce que j’étais ! Et pourtant nous nous étions toujours bien entendu, nous nous étions aimés. Mais tous ces détails, je ne voulais pas y penser devant Pausanias. Je préférais même taquiner un peu les légions qui n’avaient pas toutes le pied marin. C’était pas ce qu’il y avait de plus facile après tout. Leur travail était sur terre, le nôtre sur les flots. C’était ça la grosse différence, nous savions nous battre alors que la mer brisait notre équilibre. Rester à quais…

« Bien, j’entends. Je ferais en sorte qu’il n’y ait pas de relâchement pour mes hommes malgré tout. »

Hors de questions s’ils s’empâtent et ce genre de connerie. Quoi que ce n’était pas le genre de ma troupe de marins. Ils étaient là pour travailler, tuer au besoin, mais pas pour plaisanter et trop profiter. Tant que cette terre n’aurait pas été pacifié… pas sûre qu’eux-mêmes s’autorisent à s’offrir trop de bons temps ou trop de plaisir. Même si visiblement la cité était calme. Petit échange de regard avec Avaennor qui inclina la tête. Les gars auraient permission d’aller à terre du moment qu’ils ne faisaient aucune connerie.

« Ils savent qu’ils n’ont pas le droit de se comporter autrement que bien. »

S’ils ne voulaient pas me mettre en colère. Et clairement, ils ne voulaient pas. Je fronçais les sourcils à sa question dîtes à voix basse pour que mon second n’entende pas. Pourquoi vouloir voir mes quartiers… ? Soit… Je lui fis signe de venir.

« Avaennor, je te laisse le pont. Le commandant veut visiter le bateau. »

Mon second inclina la tête et s’éloigna alors que je fis signe à Pausanias de me suivre jusqu’à la trappe qui menait à la cale qui était ouverte avant d’y descendre. Mes quartiers, j’allais déjà montrer ceux de mes gars… Là aussi le rangement était obligatoire et militaire. Je lui montrais du doigt. La cale était propre, à défaut de sentir bon, et rangée.

« Mes hommes dorment dans les hamacs avec des couvertures de lin et de laine. Ils doivent les nettoyer et les laver dès que nous arrivons à terre. Je les fais changer au moins une fois par an, plus parfois selon. Ils ont leur barda, leur hamac, chacun à sa place. Ils ont le droit de jouer, et se détendre sur le pont, les cales sont destinées au repos et au stockage et rien de plus. Ils ont également obligation à ce que toutes leurs affaires soient lavées quand nous arrivons à terre, bien sûr uniquement si cela est possible, mais elles doivent toujours être parfaitement rangées. Nous n’avons pas beaucoup de place ici, ce n’est pas pour la gaspiller à cause d’affaires qui traînent. »

Je restais immobile, le laissant regarder de tout son soûl.

« Les zones communes sont également nettoyées tous les jours. L’odeur, c’est l’odeur, il n’y a pas beaucoup d’aération en cale, mais on s’y fait et c’est propre. Je ne veux ni rat ni maladie à bord. »

Et puis quoi encore ?

« J’ignore qui vous a parlé de réclamation, en tout cas, pas sur mon navire. Un bon équipage est un équipage qui peut se reposer en paix et avoir un peu d’espace pour soi. Pas que je n’aimerais pas leur offrir des lits, mais les hamacs sont pas si mal et les parois du Fendeur ne sont pas extensibles. »

Malheureusement, mais c’était ainsi. Je reposais une main sur l’échelle pour monter.

« Mais si vous voulez voir le confort d’une cabine de capitaine, par ici. »

Je remontais sur le pont, jetant juste un œil pour voir s’il suivait, pour me diriger vers ma propre cabine que je lui ouvris.

« Si vous voulez regarder. »

Un vieux lit avec des couvertures simples, plus de lins que de laine, une table, deux tabourets et un coffre. C’était tout petit, mais j’étais seule, et même avec Ërinnon… j’avais partagé la cabine ainsi. Peut-être que nos filles avaient été conçues sur ce lit après tout.

« Je n’ai pas besoin de grand confort. »

Seule coquetterie de ma part ? Juste un vasque en bois posé à même la table quand je voulais me rafraîchir le soir ou le matin. Je restais immobile en attendant ses questions, les mains croisées dans le dos.

Jentys Cellarys
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Point de repos pour les artisans de la guerre
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Ses petits avertissements n’étaient que des tics, des vieux réflexes qu’il n’avait plus la force de combattre. Lorsqu’on commande une légion entière, son soi s’efface au profit d’un avatar purement destiné à dicter la marche à d’incommensurable foules d’hommes. On s’abandonnait complètement à l’habitus de l’officier si bien que cette peau devenait particulièrement collante et odorante dans tous les autres contextes. Lorsqu’on était un homme de la guerre, on transpirait par tout les pores le combat, on inspirait une rigidité nécessaire à l’exercice de la violence.

Il ne se rendit compte que trop tard que l’avatar avait prit le pas sur l’être, si bien qu’il s’en voulut d’avoir été incisif. Un officier n’aime jamais être corrigé devant ses subordonnées, étant le seul détenteur légitime de l’autorité personne n’avait à le remettre en cause. Si tant est que son autorité défaillit à un moment donné, il en portera l’entière responsabilité et les vagues avertissements de ses semblables n’auront été que de la pommade appliquée sur une plaie ouverte.

Enfin si le général valyrien souhaitait visiter les quartiers ce n’était pas pour effectuer un contrôle de l’hygiène ou vérifier que ces messieurs ne profitent pas d’un luxe indolent. Au contraire, il savait que s’enfoncer dans les entrailles en bois du navire lui permettrait de mettre de la distance avec un équipage dont il ne maîtrisait ni les fonctions, ni les noms et encore moins les réactions. Si les venelles des cités d’Essos lui avait apprit une chose c’était bien la méfiance, l’on n’est jamais complètement à l’abris. Pas même dans un lit nuptial en compagnie de sa femme…

De plus, aborder cette question délicate des méthodes et de l’honneur le taraudait depuis qu’il avait eu la mauvaise idée de rendre visite au chef le plus revêche de toute l’expédition du Diadoque. Il le voyait sans peine dans la façon dont Jentys lui présentait les quartiers sommaires installé dans la cale mal éclairée, dont le bois avait probablement sillonné toutes les mers du monde connu. C’est comme si elle s’évertuait à lui prouver sa rusticité comme si l’âme du plus simple des guerriers avait posséder le corps de cette femme d’à peine quelques années son aîné. Son assurance pourtant lui donnait des allures de matrone usé par toutes les batailles, ayant vu défiler les fils des rois et leur petit fils. Même pour un ancien légionnaire, un pauvre gamin s’entraînant dans les dunes grises, elle avait une de ces brutales façon d’être qui avait le don d’impressionner.

Il ne se permit aucun commentaire dans la cale se contentant d’observer superficiellement l’endroit, les explications de Jentys avait le chic d’être succinct et de ne laisser place à aucune ambiguïté. Décidemment cette dame était aussi bien réglée qu’un régiment paradant devant son empereur. Ils remontèrent tout deux sur le pont où l’équipage ne put s’empêche de lancer des regards interrogatifs leur chef et des expressions lourdes de méfiance à l’égard de l’ancien esclave. La vermine n’aime pas quand l’un des siens s’élève au plus haut de l’ordre social n’est-ce pas ?

La cabine est tout aussi austère que l’âme de la capitaine, le général imagine que les chambres et les parures sont les reflets les plus pertinent de l’âme. Il chercha le regard de la guerrière qui s’était mise dans une position martiale, d’un petit coup de main il l’incita à se détendre. N’était-il pas dans ses quartiers, sur son bateau, dans son élément ?

- Ce bateau est à l’image de votre façon d’être, Capitaine, aussi bien réglé que ces bizarreries avec lesquelles joue les Mestres de ce continent, commença-t-il avec un compliment sincère. Si nous n’avions que des officiers aussi intègre que vous ou feu votre mari, nous aurions déjà pris possession de toutes les terres immergées. Cependant, se faisant soudain sérieux son visage encore marqué par la juvénilité se marqua de sévères rides, les traces sur votre pont sont les macabres traces de vos pratiques.

Pour l’instant, le général n’avait pas l’air de la réprimander ni d’émettre un jugement négatif. Il ne faisait qu’un constat cherchant à voir la réaction de la capitaine.

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyVen 2 Déc - 16:30

Le général était resté silencieux pendant sa visite. Dans un sens, c’était tant mieux, il n’y avait de toute manière pas grand-chose à dire non plus. Je présentais mon bateau et navire avant de lui montrer ma cabine. C’était tout simplement une visite guidée en quelque sorte. Mes hommes l’observaient et le regardaient avec grand soin. Ils n’aimaient pas trop les jugements sur ce que je pouvais faire, dire, ou être. Ils m’étaient fidèle jusqu’à la mort, je le savais. Ils étaient tous choisis et ils regardaient l’amiral avec cette attention presque féroce. Alors qu’ils n’avaient aucune inquiétude à avoir. Ce n’était pas cet homme qui me ferait rougir de honte. Alors je le menais à ma cabine sans honte, restant bien droite devant lui. Une posture militaire. Ma vie n’était que militaire après tout.

De marbre j’écoutais ses critiques et remarques avant qu’un très mince sourire n’étire mes lèvres.

« Lorsqu’on égorge quelqu’un, cela laisse des traces. »

Rétorquais-je simplement, ce très mince sourire qui voulait tout dire aux lèvres. Je soutiens son regard.

« Feu mon époux avait une politique très simple : aucun prisonnier autre que ceux valant vraiment le coup. Le reste était tué, égorgé, parfois servant de figure de proue sanglante. Cela laisse des traces sur le bois. »

Sur l’âme aussi. Mais c’était autre chose. Je haussais les épaules :

« Nous ne pouvons pas avoir d’état d’âme. Un bon ennemi est un ennemi qui ne reviendra pas nous planter une lame dans le dos. »

Je penchais la tête sur le côté en l’observant avec attention :

« La guerre est sale Commandant. L’honneur et la pitié ne servent qu’aux morts. Alors oui, le sang a marqué le bois de mon navire. Mais c’est celui de nos ennemis, pas celui des nôtres et c’est le plus important. »

J’étais cruelle pour nos ennemis, froide avec nos alliés, mais au moins ils étaient vivants et je savais me montrer reconnaissante pour les vies qu’on me donnait.

« Cela se saurait, commandant, si on pouvait gagner des guerres uniquement avec la pitié et en épargnant ceux qui voulaient un instant auparavant vous trancher la gorge. La pitié n’est pas bonne. Surtout quand on est une femme. »

On passait vite pour faible. Alors autant passer pour sanguinaire.

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyMer 7 Déc - 23:53

Point de repos pour les artisans de la guerre
Pausanias Tancreidon et Jentys Cellarys

36a76b762ea8d9abf60252764cf3dd41.jpg
Le raisonnement est abject, certes, mais il contenant une part de vérité ou en tout cas un argument tenace qui justifiait toutes les horreurs. Mais l’intention ne fait pas la culpabilité, désarmer un homme n’est plus en mesure de continuer le combat ainsi le mutiler ou pire ne serait que pure cruauté. Un acte en dehors de la guerre qui est dans les faits criminelles. Il faut comprendre que Pausanias n’est pas le genre de chevalier blanc qui veut sauver et épargner tout le monde, dans une bataille il n’a aucun remord à ravager les rangs ennemis. Dans un siège, tous les moyens sont bons même envoyer des bovins infectés par la peste dans la ville.

Sauf que justement, ces moyens sont justifiés. Ils servent en soi un objectif clair et défini dans un cadre propice et légitimant ces accès de colère. Vaguement impressionner par le comportement martial de cette dame qui dans d’autres lignées aurait été relégué à la broderie, le général restait dans ses positions. Tout-à-fait certain que sur le fond il avait raison que toutes ces justifications aux malsaines odeurs de loi du Talion n’étaient que des moyens de s’alléger la conscience, de libérer sans remord ses instincts bestiaux.

- Capitaine, l’honneur n’est pas la pitié. Je ne vous parle pas d’épargner par simple miséricorde des hommes. Vous ne pourrez contredire que tuer un homme désarmé constitue un crime, un acte en dehors du cadre de la guerre. Un prisonnier n’est plus une menace, il n’est techniquement plus aux services de ses maîtres. Ainsi il cesse d’être une menace. Il marqua une pause, l’observant dans la semi-pénombre de sa cabine. Jentys était de ces femmes d’une beauté froide et brutale comme une rose dont les épines auraient poussé exagérément. Lors d’une bataille, je ne vous demande pas d’être charitable avec nos ennemis. Je ne le suis moi-même pas, poursuivit-il faisant clairement allusion à des actes sanguinaires qui avait forgé sa réputation d’homme implacable en campagne, mais nous nous devons de prendre en compte cette nuance entre capable et incapable. L’intention ne rend pas coupable, obéir à des ordres ne justifie pas le meurtre en dehors du combat. Si nous ne respectons pas cela, que sommes-nous Capitaine ? Que de vulgaires envahisseurs, qui ne valent pas plus que les hordes hybride du Nord et des Targaryen ?

Il avança d’un pas comme s’il voulait appuyer ses arguments de sa présence corporelle, sortant du coin dans lequel il s’était posté, reprenant une part de l’espace de la cabine. Pausanias montrait clairement son opposition.

- Vous n’avez pas besoin d’être aussi sanguinaire qu’une Fer-Né pour vous vous faire respecter, il leva alors les bras désignant l’austérité de la cabine et par extension celle de sa propriétaire, vous êtes presque une incarnation de la discipline militaire. C’est par l’exemple qu’on commande, la cruauté n’entraîne que la peur mais je sais et vous savez que vos hommes vous obéissent aux doigts et à l’œil pour bien autre chose que la crainte des corvées.
(c) DΛNDELION

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyJeu 8 Déc - 11:53

La cruauté avait toujours fait partie de ma vie, je ne savais pas combattre sans, j’étais obligée de l’être pour obtenir le respect qui m’était dû. Être cruelle, massacrer, tuer, sans aucun doute pour d’autre cela pouvait sembler choquant, pour moi, je ne pouvais pas faire autrement, je devais être crainte, pas de mes hommes, de mes ennemis et peut-être de mes alliés. Parce que sans cela, je n’aurais aucun respect parce qu’il me manquait qu’un pénis. Avec un, peut-être n’aurais-je pas eu à l’être autant. Mais je l’étais, c’était ainsi, et à mon âge, je n’étais pas sûre de pouvoir changer. De plus, bien souvent je n’avais pas le loisir de pouvoir discuter, lorsque je combattais, on ne me demandait pas de faire des prisonniers, mais de tuer l’ennemie. Et si j’avais eu le choix ? Non. Non je ne l’aurais pas fait non plus, ce n’était pas dans mes habitudes. Je restais bien droite face au commandant, la cruauté. Je ne tuais pas de civiles, je tuais uniquement les soldats. Un crime de tuer un homme sans arme ? Oui, sans doute. Hors du cadre de l’affrontement, un post affrontement comptait dans l’affrontement à mes yeux.

« Un prisonnier est bien souvent encore au service de son maître, ôter une lame de ses mains ne l’empêchera pas d’en saisir une autre. Pensez-vous également qu’on m’a appris à épargner nos ennemis ? Je comprends votre point de vue, mais on ne m’a jamais, de une, donné un ordre allant dans le sens d’épargner des prisonniers, de deux, sur un navire je n’ai pas souvent la place d’en garder, de trois, les garder ? Et je les nourris comment ? De quatre, ils peuvent toujours s’échapper, tuer et revenir. Je ne les vois pas comme des prisonniers, uniquement comme des ennemis. Je ne doute pas de votre bravoure, de vos faits d’armes. Mais je tiens à vous dire que vous avez un pénis. Rien que de ce fait vous avez le droit de porter une lame sans risquer insulte. Ce respect que j’ai des autres soldats, me vient de cette cruauté. Pour vous, elle vous ait dû. Pour moi, je l’ai conquéri. »

Aussi sanguinaire qu’un ferné ? Oh. Non. Je l’étais plus et je ne le prenais pas mal. Il s’approcha, je ne bougeais pas d’un pas en arrière. L’exemple ? Je ramenais mes hommes en vie.

« Ma cruauté ne va que pour mes ennemies et me permet de ramener le plus possible de mes hommes. Aussi étrange que cela puisse paraitre. Les fernés ne sont pas aussi cruels et sanguinaires que moi. Je l’admets, je suis une chienne de guerre, je n’ai pas peur de me salir les mains, de verser le sang, mais c’est ainsi que j’ai gagné le respect des autres capitaines et hommes. Savez-vous ce qu’il se passerait si j’épargnais nos ennemis ? On me traiterait de faible, on affirmerait que je n’ai pas ma place ici. Pas ma place au combat. Je n’ai toujours vécu que dans le sang, tous les exemples que j’ai eu c’était de ne pas laisser de survivants, autrement que s’ils étaient utiles, que la peur et la réputation sont d’aussi bons atouts qu’une stratégie. Instiller la peur dans le cœur de ses ennemis et certains fuiront de peur de mourir. Alors oui, c’est à double tranchant, je le sais. Cependant, aucun de mes hommes ne touchera à des civils. Aucun de mes hommes n’ira violer, mutiler, ou tuer quelqu’un sans arme. Nos ennemis sont ceux brandissant leur arme. Vous ne voulez pas que je tue mes ennemis ? La prochaine fois je les balance par-dessus bord ? Comprenez, commandant, je ne le fais pas par plaisir, je le fais parce que je le dois. Et c’est là toute la différence. Je n’aime ni me déteste ce que je fais, sinon je ne serais pas là. Je le fais, parce que je le dois. Comme vous. »

Je soutiens son regard, toujours bien droite face à lui, mon regard planté dans le sien. Nous devions être proches en âge, et pourtant je me sentais infiniment plus vieille que lui. Il avait dû gagner son respect aussi, mais lui, on ne le remettrait pas en cause juste parce qu’il laissait la vie à quelqu’un. Moi, on attendait la moindre minuscule miette de faiblesse pour me renvoyer à mon rôle de femme et non de guerrière.

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Point de repos pour les artisans de la guerre
Pausanias Tancreidon et Jentys Cellarys

36a76b762ea8d9abf60252764cf3dd41.jpg
Jentys était insondable, une de ces âmes noircies qui se complaisait parmi les cendres. Il aura suffi d’un feu pour que se consume dans cet être, probablement né dans la mauvaise moitié de l’humanité, toute notion de moralité. Elle faisait, à la fois par nécessité, insensibilité et il ne l’espérait pas sadisme. Le commandant savait parfaitement que son sermon n’aura aucun effet, pas même l’ombre d’un questionnement. On ne change pas l’essence de la soldatesque aussi facilement, il était de ces pratiques, état d’esprit trop profondément inscrite dans la guerre pour qu’elles se perdent par la simple volonté d’un officier même ceux à la tête d’armée tout entière.

- Elle n’a aussi jamais été dû, répliqua Pausanias faisant fi de la vulgarité de l’aristocrate sachant pertinemment que ce langage fleuri faisait partie de ce personnage qu’elle passait des heures à peaufiner auprès de ses hommes. Masque créer de toute pièce qui avait finit par complètement adhérer à son être. Je ne tiens pas ma fonction d’un nom, qu’il souligna assez méchamment, si je n’avais pas été doué pour les choses de la Guerre. Un autre homme serait à ma place, un homme sans doute semblable en tout point à ce que je suis

Pausanias réalisait que trop tard que la confronter sur ce terrain ne servait qu’à creuser un trou devant la marée menaçante, de remuer une boue destinée à être pour toujours liquide. Trop bornée, trop certaine de sa position de faiblesse, tenter de la convaincre égalait à disserter devant un mur. Une construction ne tenant que par des convictions, susceptible de s’effondrer à la moindre occasion…

- Vous faîtes, je n’ai rien à redire à cela. Si votre conscience démarre où la fine limite entre soldat et civil se fait sentir, c’est tout à votre honneur. Je n’ai de toute façon aucune prérogative pour vous faire dévier de votre cruelle ligne de conduite. Tant que les désirs de nos maîtres communs sont satisfaits, chacun peut composer comme il l’entend avec sa conscience.

Toujours avancé dans la pièce, la confrontant par sa simple présence en son antre, la guerrière n’en démordait pas pour autant. Ne montrait aucun signe de faiblesse, rien ne semblait pouvoir la déstabiliser. L’ancien esclave n’avait aucun mal à l’imaginer affronter les récriminations, remarques misogynes à son égard. Toutes ces opinions semblaient muées par la terrible règle de la relativité, le valyrien avait été un de ses rares êtres à voyager dans un monde où le commun du mortel ne dépassait pas les limites de son comté. Il avait vu la position, le respect dû aux femmes changé du tout au tout. Les hommes justifiaient leur comportement avec des arguments relevant des mœurs ou des conclusions des Mestres mais il suffisait de les inverser, les retourner par un petit jeu de passe-passe pour que ce mur d’intolérance ne s’effondre lui aussi.

- Vous n’avez à peine quelques années de plus moi que mais votre sérieux semble vous avoir vieilli prématurément. C’est comme si tout l’énergie de la jeunesse s’était évanouie pour être remplacer par la froide stabilité de l’âge mûr, souligna le commandant sur un ton qui était tout sauf dédaigneux. Sauf si c’est dans votre essence même d’afficher cet air revêche, vous devriez vous déridez en ma présence, Capitaine. Je ne suis pas là pour évaluer votre compétence à diriger une estafette.
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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyVen 16 Déc - 8:32

Si mon regard avait été une arme, à cet instant tout commandant qu'il fut, il serait mort à cet instant tant sa connerie me dit monter le sang et la colère en quelques secondes. Mon nom ? Un passe droit ? Je répondis d'une voix très basse suintant la colère contenue, lui laissant sans doute le bénéfice du doute sur cette insulte sans doute involontaire. Il voyait le nom. Il était né roturier. Moi noble. Autant qu'on puisse le dire.

" Mon nom comme vous dites si bien ne m'a rien apporté dans ma carrière militaire. Qu'il fut celui de mon père ou de mon époux. Mon grade de capitaine comme tout le reste, comme vous je l'ai arraché. Vous pensez au nom, mais bien d'autres ne voient que mon sexe et à plus forte raison on me renvoie au stade de ventre qui ne devrait pas être à la guerre sans connaître mon histoire ou ce qu'il se cache dans mes silences. "

Quant à la cruauté... Oui, je le reconnaissais, j'étais cruelle à la guerre. Uniquement à la guerre. Je n'avais pas besoin de l'être autrement, c'était déjà parfois assez éprouvant, je mentirais en disant que mes nuits n'avaient pas de cauchemars. Mais est-ce que je regrettais ? Pour l'instant non. Je faisais mon devoir. Je soutiens le regard du commandant sans frémir d'un cil.

" On ne m'a jamais élevé dans le but d'avoir une conscience. D'avoir des sentiments commandant. Quand j'ai quitté Valyria sur un navire, j'ai osé verser des larmes. J'avais cinq ou six ans peut-être. Savez-vous quelle a été la réaction de mon père ? Je me suis prise une gifle. Je n'avais pas à montrer des sentiments. Je n'ai pas été élevé dans le confort, contrairement à ce que vous pouvez penser. J'ai été forgé pour être une arme. Les sentiments et faire preuve de pitié n'ont jamais été existant dans tout ce qu'on m'a enseigné. Tuer, effrayer, ne jamais montrer de faiblesse et a contrario montrer l'exemple. C'est ainsi que mon père a fait. "

Bien ou mal ? Aucune idée. Je n'imposai en tout cas pas. Cela à mes petits. C'était hors de question. Je leur apprenais à se battre. Oui. Mais pas à ne pas exprimer les émotions, j'avais du l'apprendre et ce n'était nullement naturel pour moi.

" La conscience n'arrive que lorsqu'on m'a autorisé à baisser les armes. Elle est toujours présente. Et nous servons les mêmes maîtres. Nous voulons tout deux les mêmes choses. Quant à mes méthodes, peut-être qu'on peut s'en passer, peut être. Mais je n'en suis pas sûre. "

Je restais surprise à sa remarque avant de secouer la tête.

" On ne m'a jamais autorisé à être une enfant. Où avoir une " jeunesse ". Comme on m'a apprit à ne pas montrer l'émotion. "

Un visage se dessina sur ma rétine et je serrais légèrement ma cape dans ma main. Sa cape en réalité à mon époux.

" Jusqu'à il y a quatre ans il y avait quelqu'un qui juste avec une tête avec une expression un peu surprise savait me faire rire. Puis il a fait cette expression en mourant dans mes bras. Ne pensez pas que je sois insensible commandant, nullement. Seulement, je ne sais pas les montrer. On m'a prit le miroir qui m'aidait. Si vous savez comment se dérider je suis preneuse."

Le nombre de fois où il m'avait fait une grimace avant de froncer les sourcils et de recommencer en me demandant de l'imiter encore et encore. Plus personne ne le faisait maintenant. Avaenor me t'irait des sourires et des rires francs parfois. Des sourires cruels, aussi, mais ce n'était pas ce à quoi il voulait voir. Je soutiens toujours son regard sans savoir ce qu'il attendait réellement de moi.

Jentys Cellarys
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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyMar 3 Jan - 10:50

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Pausanias Tancreidon et Jentys Cellarys

36a76b762ea8d9abf60252764cf3dd41.jpg
Jentys et Pausanias ne faisait pas que de se renvoyer la balle, il se dessinait entre les deux protagonistes une image en miroir. Une analogie étrange à moitié entre la similitude et l’antithèse.  Tous deux n’étaient à leur place que par un mérite trop peu apprécié dans un monde où le sang cadrait l’existence de la naissance jusqu’à la mort. Ils étaient de ces étoiles filantes noyé dans un ciel d’un noir profond, des individus anormaux dans une masse de banalité féodale. Pausanias avait été usé comme un outil dont on ne pouvait se passer. Il était de toutes les campagnes, de toutes les opérations. L’ancien esclave est cet appréciable tour de passe-passe, ce joker qu’on sort toujours pour subir le gros de la riposte.

Pausanias ne s’était jamais posé de questions, pourquoi le ferait-il ? Il devait sa vie, sa condition, son confort spartiate à ses maîtres. Sans eux ils n’étaient rien, il serait resté une face anonyme parmi une masse informe de légionnaires ou de servants. Quoi de pire que de naître du néant, sans nom et sans histoire et de s’en retourner dans le même vide ? N’appelons pas cela de l’ambition, le commandant en était dépourvu. Mais cette expédition, ses objectifs et ambitions soulevaient des questions jusqu’alors jamais formulé par le bon petit soldat.

- Ma vie n’a de valeur qu’entre les mains de nos maîtres, souligne-t-il devant l’argumentaire faiblard de Jentys, j’ai aussi été élevé et modelé dans le seul but de constituer l’avant-garde des Valtigar. Je suis, il appuya parfaitement sur le verbe voulant donner du relief à sa phrase, l’homme de main par excellence de Maegor. Car bien qu’il soit mon frère d’arme, ce n’est pas moi qui assigne les tâches, c’est lui qui me missionne comme le ferait un maître avec son chien. Je suis le gardien de cette dynastie, poursuivit-il se gonflant d’un égo qui n’était pas mal placé, mais malgré ces responsabilités je suis capable de montrer mes émotions. Ne vous cachez pas derrière de vagues excuses, vous ne voulez pas vous ouvrir. Vous craignez de perdre le château de sable que vous avez édifiez avec ce masque de fer, tous sauf votre défunt mari se drapent à vos yeux de menaces et de danger. J’ose espérer que vous quittiez cette position de guet qui vous empêche d’être complètement vous-même.

Le commandant ne savait pas exactement ce qui lui avait prit de plaider pour une cause perdue, certains se complaisait à se muer en pierre et refluer des sentiments dont ils n’avaient pas le courage d’affronter et de ressentir. Ainsi allait les choses peut-être que Jentys finirait sa vie en ayant acquis la réputation de Vierge-de-fer, si c’était ce qu’elle souhaitait…

- Nous regrettons tous votre époux, je regrette qu’il ait été cueilli dans la fleur de l’âge. Si cela peut vous consolez, je suis certain qu’auprès de n’importe quels dieux pour lesquels nous nous battons il est fier de vous et de votre engagement, expliqua alors le commandant assez gêné de s’être emporté de la sorte. Il n’aurait jamais dû s’engager sur pareil terrain, sortir du cadre de la guerre était plus qu’un chemin sinueux… Je vais prendre congé, je pense. Je vous ai assez retardé, vous et votre équipage, dans votre routine.

Alors il tourna les talons s’en allant vers l’entrée exiguë de cette cabine spartiate, n’inspirant rien d’autre que la froide discipline.
(c) DΛNDELION

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyMar 3 Jan - 11:13

Au moins nous avions le même esprit, c’était par notre service que nos vies avaient de l’importance. Parce que sans eux, nous n’étions rien quelque part, nous avions besoin d’eux pour se sentir utile. Je n’étais qu’une femme, lui avait la confiance du prince, pour ma part, celle de mes hommes, c’était déjà pas mal je supposais. Je me mordis légèrement les joues en silence. Si était le gardien ? Moi juste un fragment de l’armée, c’était autre chose. Me cacher ? Montrer ses émotions… Je secouai la tête, peu d’accord avec ce qu’il disait.

« Pas que je ne le souhaite pas commandant, je ne le sais pas. C’est assez différent. Mais oui, il m’arrive de quitter cette position. »

Bien plus souvent qu’il ne pouvait le penser. Tout le monde le regrettait, mon époux. Les dieux étaient morts à mes yeux, morts depuis bien longtemps… Qu’est-ce que je pouvais dire d’autre ? je ne savais pas quoi dire, comment dire que j’aurais préféré être celle qui aurait prit cette flèche. Il fit mine de partir. Je secouais la tête.

« Restez. »

C’était presque un ordre. Le ton avait été froid, je savais que l’armée avait besoin de cohésion et je sentais bien que je pouvais lui faire confiance. Je le doublais pour fermer la porte et soutenir son regard.

« Si j’avais pu, commandant, j’aurais échangé plus d’un millier de fois ma place avec mon époux pour qu’il reste. »

Je m’écartais de la porte pour nous servir deux verres de vins, je lui en tendis un, en signe de paix. Peut-être. Je levai la main pour toucher le médaillon que je portais au bout de ma chaine.

« Cela va peut-être vous étonner, mais j’ai trois enfants. Deux filles et un garçon. Mes princesses ont huit ans et mon prince en a six. Quand je suis tombée enceinte, j’ai… J’ai vraiment cru pouvoir enfin baisser l’épée, pouvoir… me reposer. »

J’eus un rire amère.

« J’ai eu l’espoir de juste pouvoir m’autoriser à… Profiter d’eux. Vous les verriez, ce sont des petits pleins de vie. Lopor, l’une de mes jumelles, a déjà un caractère très fort. Mais elle est en même temps assez différente de moi. Tout comme les deux autres. Ils sont joyeux… Et dans le même temps si sérieux quand ils veulent. »

J’eus un doux sourire en me frottant légèrement la joue, comme pour y chasser une larme.

« Je combats aussi bien pour notre maître à tous les deux que pour eux. Jamais je ne veux qu’ils aient à connaître ce que tous les deux, ou bien d’autres aient eu à connaître. Alors c’est pour eux aussi que je pars, pour les protéger que je n’en parle jamais, mes hommes savent que j’ai eu des enfants, mais seul mon second les a déjà vu et les connais. C’est pour eux que je ne leur écris pas. Vous savez ce qui a été le plus dur après la mort de mon époux ? C’est les questions de mes enfants. Où est papa ? Pourquoi papa ne vient plus ? C’est au point où, lorsque je suis à la maison, mes filles refusent que je dorme seule et dorment avec moi. C’est aussi cela que j’ai derrière moi. Et pour cela que je ne m’autorise aucune faiblesse. Parce que je ne peux pas être faible pour eux. Parce que si je flanche, dîtes moi commandant, qui va les porter ? Qui va les protéger ? Qui va leur ouvrir la voie ? »

Mes enfants étaient ma force et ma faiblesse.

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Pausanias Tancreidon et Jentys Cellarys

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Il s’apprêtait à partir voire s’enfuir loin de cette cage en bois, loin de cette capitaine d’estafette qui se distinguait de la masse simplement parce qu’elle était une femme et non un homme. Une aberration sur laquelle l’homme ne savait mettre des mots. Les rôles étaient tellement ancrés et prégnants, qu’envisager un monde autre était impossible. Car il n’existait ni contre-exemple, ni alternative. C’est comme si la Nature avait assigné des rôles, figés les responsabilités des deux sexes. Mais malgré cette apparente et immuable normalité, Pausanias pressentait un problème. Il y a une dissonance que toutes les coutumes, toutes les traditions ne pouvaient complètement effacer. Car ces choix, ce rapport particulier aux femmes n’est pas une nécessité mais bien un choix. Un choix qu’embrasse tout les hommes et particulièrement l’aristocratie sans jamais en questionner les tenants et aboutissants. Car ainsi va le monde, les Hommes comme des petites fourmis se battent pour de superficielles châteaux et champs mais au final rien ne change.

- N’importe qui échangeraient sa place pour ceux qu’ils aiment Jentys, souffla-t-il en guise de réponse ayant l’impression d’être un adulte tentant d’expliquer l’empathie à un enfant spécial. Il se saisit de la coupe par réflexe comprenant bien ses intentions.  

Pausanias avait cela de troublant que malgré son passée et ses responsabilités actuelles. Il était plus subtil et mesuré qu’un soldat ordinaire, légionnaire qui plus est. En un sens, le valyrien était à la croisée des manières de palais et guerrière. Un pied dans un vestibule et l’autre dans une tente de campagne, il arrivait sans trop de mal à se mouvoir entre ces deux univers. Même si cette nature hybride ne cachait pas que des avantages, bien au contraire.

Lorsqu’elle lui expliqua qu’elle avait des enfants, il n’en fut pas vraiment surpris. Les rumeurs et les informations allant bon train, il savait que la capitaine avait laissé ses enfants à Essos afin d’assurer sa mission en Dorne. Au-delà de cette information basique, Pausanias n’en savait pas plus et elle s’assura sans qu’il le demande de lui les fournir.

- Vous pourriez vous accordez un repos mérité lorsque votre mission sera accomplie, releva-t-il sincère. Cette campagne qui n’avait pas encore commencé, qui n’avait pas été annoncé mais dont le commandant dans la confidence depuis des semaines savait approcher avec des pas d’ogres. Est-ce qu’il supportait ces initiatives guerrières ? Non, enfin, il n’avait pas d’avis. Pausanias s’appliquait à tenir ses engagements et tâches sans que l’opinion ne s’en mêle. Il fera, voilà tout. Ainsi votre mari se manifeste à travers eux, ils ont pris de vous et lui, poursuivit-il tentant d’être solidaire de sa situation de veuve. Il omit de dire qu’ils tiraient toute leur morgue et sérieux de Jentys et de la candeur de son feu-mari.

Il comprenait ce qu’elle tentait de lui dire, d’à quelle point ses enfants la pousse et la coule en même temps. Ils sont comme le talon d’Achille assurant à leur mère, cette férocité et par la même occasion pouvant l’anéantir. Encore une fois Jentys prouvait que malgré leurs âges similaires, ils étaient à deux stades complètement différents de l’existence. Alors que l’une s’inquiétait pour ses enfants approchant déjà la dizaine, lui ne comptait sur personne et il ne partageait la vie d’aucune femme. Plus les années défilaient plus il avait l’impression d’être de ces éternels solitaires qui ne trouvent jamais chaussures à leur pied. Peut-être que c’était pour le mieux ? S’il venait à mourir d’une foudroyante fièvre en bas des remparts d’une quelconque forteresse, personne ne le regretterait. Il aurait accompli son devoir, remplit la tâche pour laquelle on l’a placé ici et voilà…

- Ils doivent déjà vous manquez, j’espère que le jeu des trônes permettra à votre famille un répit mérité. Les enfants grandissent si vite qu’il suffit de peu pour les voir s’envoler sans avoir aidé à leur mue
, continua-t-il comme s’il était le patriarche d’une longue lignée. Malgré son absence criarde d’expérience parental, Pausanias connaissait bien ces âges où tout accélérait. Il était lui-même passé par là, il avait lui-même constaté d’à quelle point son entourage changeait. En commençant par Jaenyra. Nous les protégerons, je leur ouvrirais la voie, affirma-t-il très sérieux. Car ceux qui avaient suivis Tyraemarr dès le départ se comptent sur le bout des doigts. AInsi Pausanias et probablement les Valtigar considèrent ceux-ci comme une tribu étendu. Où il est parfaitement normal de prendre la relève si le Destin cueille l’un d’entre eux trop vite. Ses enfants finiront probablement comme pupilles impériales si Jentys vient à périr en mer mais le jeune homme sait parfaitement que cette promesse ne lui suffira pas.

Les maigres consolations que peuvent apporter des pairs n’arriveront jamais à étancher l’anxiété maternel, ainsi vont les choses...
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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyVen 13 Jan - 18:24

N’importe qui ? Je n’étais pas sûre de cette affirmation. Il ne fallait pas craindre la mort pour pouvoir le dire. Il fallait l’avoir regardé droit dans les yeux plus d’une fois pour pouvoir le dire. J’eus un rictus triste.

« Pensez-vous… que les gens seraient plus heureux, si c’était l’inverse qui s’était produit ? Si c’était Ërinnon qui était en vie et moi qui m’étais pris un carreau d’arbalète dans la gorge ? Soyez honnête. Si vous connaissiez mon époux. »

S’il ne le connaissait pas… c’était beaucoup plus difficile, bien sûr. Je parlais de mes trésors, mes princesses et mon petit prince. C’était… avouer mes faiblesses, mais en même temps, je pouvais faire confiance à mon commandant, non ? Enfin… j’espérais ? Je n’étais pas sûre. Mais j’essayais de faire des efforts pour montrer que j’étais… encore peut-être, au fond de moi… humaine? Je ne savais pas. Est-ce que j’étais encore humaine au fond de moi ? Je ne savais pas. M’accorder du repos… ? Je bus une gorgée de vin sans rien dire à sa remarque. Est-ce que vraiment je pourrais le goûter ? Je ne savais pas…

« Vous y avez déjà goûté au repos commandant ? Oui… Surtout avec Nykeëdar. C’est ma deuxième fille. Mais je crois que je déteins trop sur mon aînée. Mon fils est… très vifs. Mais, heureusement, il ne fait pas trop de conneries. »

Il en faisait, bien sûr, mais peu quand j’étais là.

« Il aime s’entraîner… comme mes filles d’ailleurs. Je crois qu’Ërinnon serait content de les voir s’entraîner. »

J’eus un sourire un peu amusé. Je plaignais celui qui tentait de leur faire du mal, déjà parce que je serais là et ensuite mes enfants avaient leur propre dague, alors cela serait très difficile. Mais parler de mes petits… C’était compliqué, parce qu’ils me manquaient… Je les aimais tant… Est-ce qu’ils me manquaient ? C’était quoi cette question ? Je soupirais un peu en hochant la tête.

« Énormément. Ils me manquaient alors que je posais mon pied sur le bateau. Et pourtant, je leur interdis de m’accompagner au navire, je leur dis au revoir chez moi. Je ne veux pas trop qu’on les voit à mes côtés lorsque je pars en guerre… Mais oui… ils grandissent vite. Trop vite. »

Si je ne revenais. C’était lui qui leur dirait ? Je le regardai droit dans les yeux :

« Est-ce vous qui leur direz que je ne reviendrais si je meurs ici ? »

La question était légitime après tout. Pausanias, Maegor, Avaenor ? Qui oserait leur dire ? Qui allait briser, une nouvelle fois leur cœur ? Si je ne revenais pas. Je me mordis les joues avant de boire une nouvelle gorgée de vin.

« Vous savez… Elles me demandent toujours de leur promettre de revenir. Je ne promets jamais. Je ne fais jamais de promesse que je ne peux pas tenir. »

J’eus un rire avant de remonter ma manche pour dévoiler les cicatrices de mon bras.

« Mon père… m’avait appris à marquer ma chair à chaque fois qu’un homme mourrait en me protégeant… ou un homme à qui je tenais. En quelques années de service… cela fait du monde et je me souviens de chaque nom. »

J’eus un sourire un peu triste.

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Point de repos pour les artisans de la guerre
Pausanias Tancreidon et Jentys Cellarys

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Est-ce qu’il pouvait lui dire la vérité ? La seule chose qui valait la peine d’être entendu mais qui arrachait toujours des grimaces et des pleurs tant elle balayait sans ménagement les espoirs ainsi que les désillusions. Elle était comme des feu qui emportent tout avec eux, rongeant la moindre parcelle de matière pour ne laisser qu’une vaste et morne plaine. Personne ne méritait de voir toute sa conscience réduite à une mer de cendres mais personne ne méritait de vivre dans un château imaginaire. Car l’illusion finit toujours par se dissiper mordant jusqu’au fond de l’âme, le malheureux qui s’était drapé de ses rêves.

- Je ne pense pas qu’ils seraient plus heureux, la mort ne côtoie jamais le bonheur. En revanche vous auriez été moins pleuré pour la simple raison que votre époux était plus reconnu au sein de notre institution. Mais ne vous inquiétez même si la vaniteuse foule ne vous aurait pas pleuré, vos proches, moi et les Valtigar auraient regretté votre départ, expliqua-t-il avec un petit sourire gêné malgré ses paroles sèche, presque cynique.

Elle continua de lui parler de ses enfants moue par la passion maternelle, ce lien à un sens qui unissait une mère à ses enfants. Quoiqu’ils fassent, quoiqu’ils entreprennent, il naîtra toujours au sein d’une mère de la fierté même si son cœur est aussi noir que la nuit et sa langue aussi venimeuse qu’un serpent du désert de Dorne.   Pour être honnête le commandant ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il n’était ni à sa place, ni à la bonne position pour l’écouter se livrer. Mais il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Sa bonne conscience l’avait conduit à l’inciter à le faire mais devant le fait accompli Pausanias ne savait plus s’il le souhaitait vraiment. Comme un enfant gâté dans le luxe, il voulait soudainement refluer et porter son attention sur un autre vain désir. Puis comment pouvait-il comprendre sa situation ? Ne serait-ce qu’effleurer la surface de son expérience et de sa vie de mère ? Il n’avait jamais connu la sienne, il n’avait pas eu d’enfance et le guerrier n’avait jamais eu l’occasion ni l’envie de fonder une famille. Toutes ces histoires de liens, de clan, de famille était une ligne horizon inatteignable. Alors même s'il saisissait certaines inquiétudes ce n'était qu'en surface.

- Oui, c’est mon devoir de le faire si ça venait à arriver, dit-il mécaniquement trop habitué à exécuter la basse besogne du pouvoir aristocratique. Ses yeux s’écarquillèrent lorsque juste après elle lui montra le nombre hallucinant de cicatrices à son bras. Sans l’explication qu’elle s’empressa de donner, le valyrien l’aurait prise pour une folle aux tendances sadique. Mais à bien y réfléchir, au regard de sa moral marquer sa chair était tout sauf sain.  Tant que leurs souvenirs se perpétuent ils vivront à travers nous, remarqua le jeune homme avec une légère grimace encore plus mal-à-l’aise.

Il avait l’impression d’étouffer dans une si petite cabine, elle prenait soudain l’allure de salle de torture, c’était trop d’intimité d’un coup pour lui. Lui qui ne se livrait jamais, le petit garçon qui avait appris à faire taire ses peurs et ses sentiments pour se tailler une place dans la part du lion.

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MessageSujet: Re: Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé]   Inspection surprise du commandant auprès de la capitaine à la forte tête (An 2 Mois 3) [Tour X - Terminé] EmptyJeu 2 Fév - 9:41

J’observais le commandant sans rien dire pendant une longue minute. Si je devais mourir, au moins mes enfants le sauraient de la bouche du commandant. J’inclinai légèrement la tête, il n’avait pas l’air bien. Je posais ma coupe encore pleine. Toujours être léger sur l’alcool, sinon la tête tournait et la main était moins sûre. Et au combat la main devait toujours être sûre. Alors parfois je buvais trop, heureusement très rarement, mais dans ce pays étranger, je ne le faisais pas. C’était trop dangereux. Et surtout pas le moment. Mais je crois que nous n’avions plus rien à nous dire, le moment de confidence était fin.

« Je vais vous laisser, commandant, j’ai du travail. Mes hommes vont attendre pour l’entraînement, c’est hors de question. Je vous souhaite une bonne journée et une bonne fin d’inspection. »


J’ouvris la porte avec un signe de tête vers le commandant. Avaenor était appuyé sur le bastingage attendant, son arc dans son dos. Les autres préparaient l’espace pour l’entraînement et ils se tournèrent légèrement vers nous alors que j’escortais Pausanias jusqu’à la sortie de ma galère. Je lui tendis la main pour serrer brièvement son bras dans un geste amical.

« Bonne journée à vous commandant. »

Je me détournai en le laissant descendre alors qu’Avaenor se posta à mes côtés en m’interrogeant du regard, j’inclinai légèrement la tête. Tout allait bien. Machinalement je touchais mon pendentif avec les cheveux de ma famille à l’intérieur, j’eus une pensée pour la mort… Et je regardais mon second :

« Tu es prêt pour l’entraînement ? »

Il eut une petite grimace comprenant bien que j’avais une forte envie de me dépenser. Et que c’était hors de question qu’il passe au travers des mailles du filet. Il avait beau être un excellent archer, il m’avait plusieurs fois sauvé la vie, je trouvais qu’il manquait un peu de maîtrise avec son épée.

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