A nos pères
De cet homme, Enguerrand n’en garde qu’un souvenir flou; une ombre dure et ferme qui ne parlait que très peu et guerroyait sans cesse. Pourtant la justice et la loyauté étaient le cœur de ses actions confortant son fils dans cette voie.
De son enfance où il grandit auprès de son oncle Gregor Selmy, Enguerrand ne vit que très peu son père et lorsqu’il était présent il lui enseignait la dureté de la vie qu’il devait mener; le faisant assister au exécution et le réprimandant violemment lorsqu’il détournait le regard.
“C’est ainsi qu’est la vie mon fils, disait-il,
froide et cruelle pour les traîtres et les déserteurs qui ne respectent pas leur serment, c’est ainsi que nous prononçons la justice pour que tous se souviennent à qui doit aller leur loyauté. Tu peux me haïr aujourd’hui mais un jour ce sera à ton tour de faire ton devoir de Lord alors tu comprendras et tu me remercieras pour cette leçon.”Embrasser ses valeurs
Enguerrand vécut aux Éteules dès son enfance sous la tutelle de son oncle, sa mère Lady Cassandra Selmy née Eroll morte en couche et son père Lord Jorah Selmy partit en campagne dans le Val ne pouvant l’éduquer. Il assista à des temps troublés lorsqu’il vit passer foule les portes de la forteresse des paysans mutilés et effrayés par les attaques au frontières sud des Marches. Les récits de ses hommes et de ses femmes étaient bouleversants: pour éviter le pire ils avaient dû tout quitter, abandonner leurs biens et leurs terres aux dorniens. Ce jour-là, alors qu’il assistait un enfant du même âge que lui à passer auprès des Sept, il mue son incrédulité candide pour une haine féroce et profonde à l'écart de ce peuple sans discipline ni pitié.
Un jour, alors qu’Enguerrand devait avoir six ans, son père rentra aux Éteules le regard encore plus dur et méprisant qu’à l’accoutumée. Il trouva son fils entrain de jouer avec Orion et Jenna. De dédain il attrapa l’enfant par le bras et le traîna à l’écart, une gifle tomba:
“Tu es sensé être mon héritier, gronda-t-il,
comment oses-tu gaspiller le temps que les Sept t’ont donnés; nouvelle gifle;
à partir d’aujourd’hui plus de jeux, plus de pleurnicheries et plus de candeur, à partir d’aujourd’hui tu deviens un homme tu n’es plus un enfant! J’espère avoir été suffisamment clair! À présent, nous allons enterrer définitivement cette innocence répugnante, acheva-t-il dans une moue de dégoût." Il rassembla ses gens dans la cour et fit amener les condamnés par la justice; ils étaient trois et n’avaient pas plus d’une vingtaine de printemps. Lord Jorah sortit son épée alors que le premier s'agenouillait face au billot, il la leva et obligea son fils à regarder puis il trancha net le cou du malchanceux dont le sang éclaboussa le visage d’Enguerrand qui fut prit d’un haut le coeur.
“ Tu as vu comment on rend la justice mon garçon? Dans le sang de leur déloyauté! Prouve moi que la tienne me revient, prouve moi que tu es mon héritier!”, gronda-t-il en lui tendant son épée alors que le suivant se mettait en place. Elle était lourde bien trop lourde pour de si frêles épaules. Pourtant malgré la nausée et l’odeur de fer du sang chaud sous ses pieds, il la leva le plus haut qu’il put et l'abattit sans merci, son geste imprécis ficha l’épée dans la tête du prisonnier, le bruit de l’impact lui retourna l’estomac et il eut toutes les peines du monde pour retirer celle-ci qui s’était coincé dans l’os alors que l’homme mourrait agonisant de douleur.
“ Écarte plus les jambes tu gagnera en stabilité, lui expliqua son père,
tu dois être capable de leur trancher la tête en une fois si tu veux qu’ils souffrent le moins possible.” Le dernier venait d’être agenouillé de force suppliant qu’on l’épargne, les yeux pleins de larmes; Enguerrand eut alors de la compassion pour le jeune homme et tourna un regard de doute vers son père.
“Je vois que tu ne veux pas exécuter cet homme! Sais-tu pour quel crime il a été condamné? Pour viol! Et pour meurtre! Avant d’éprouver cette compassion qui te fait douter, demande toi si il n’a pas mérité d’être renvoyé au Sept! Aller prononce la justice!” Sans plus d’hésitation Enguerrand leva la lame au dessus de sa tête, écarta les jambes et dans un regard de mépris pour le meurtrier abattit son geste, la lame se planta bien dans le cou cette fois ci, le sang gicla mais le faquin demeurait vivant; la faute certainement à la force tout juste naissante de l’enfant. Il frappa encore et encore jusqu’à voir la tête du coquin rouler dans la rue. L’arme était trop grande pour lui et lui avait ouvert les mains mais il avait réussi à décrocher un sourire de fierté à son père. Prendre une vie était bien plus difficile que ce qu’il n’avait cru jusqu’à présent, un sentiment nouveau naquit en lui ce jour-là: la culpabilité.
Dès le lendemain Lord Jorah reparti pour la capitale laissant à son fils un présent: une épée forgée pour sa taille et sa corpulence,
“Devient fort!”, avait-il ajouté.
Nouvelle famille
C’est auprès de William et Orion ses cousins qu’il grandit et apprit le maniement de l’épée. Déjà mût à l’époque d’un sens de la justice, il les mène avec autorité afin qu’ils progressent à sa mesure. Aîné de cette fratrie, ils le voyaient comme leur chef naturel et lui vouaient une loyauté sans faille. Trois jeunes seigneurs guerroyant avec assiduité et bravoure avec les soldats de la garnison qui sur ordre de Gregor Selmy ne les ménagèrent pas afin qu’un jour ils soient suffisamment forts pour se battre sur les frontières et repousser les ennemis de l’Orage. L’épée n’était pas tout au sens de Lord Gregor et Enguerrand ainsi que William devaient apprendre les différentes manières de gagner un conflit. Sous la coupe d’un précepteur ils apprirent la géopolitique, la guerre, l’économie, le marchandage, le commerce; en bref tout ce qui leur permettraient de développer les valeurs fondamentales d’un Lord. Avec plus d’acharnement que la plupart des jeunes de leurs âges, ils dévoraient les différents ouvrages, posant des questions de plus en plus complexes auxquelles le Mestre avait parfois du mal à répondre.
Tournoi et chevalier ?
Lord Jorah Selmy, à présent commandant de la garde royale fit mander son fils à Accalmie afin qu’il participe à un tournoi en l’honneur du roi Argillac, celui-ci ayant accepté sa participation malgré le fait qu’il ne fût chevalier du royaume. Un jeune noble comme lui n’avait de l’avis général rien à faire là se vautrant dans la boue et humiliant par sa simple présence sa maison. Pourtant, de son propre sentiment et de celui de son père, ces combats étaient une manière d'appliquer et de corriger la théorie qu’on lui avait enseignée ainsi qu’une chance de se faire connaître des autres maisons nobles et personnes d’influences.
Enguerrand avait tout juste 15 ans et dû se battre contre un jeune chevalier à l'allure frêle mais à l’armure de plate et au heaume intégral; il y vit donc un soldat d'expérience bien plus fort que ceux avec qui il s'entraînait aux Eteules. Le chevalier frappa son heaume du plat de sa lame comme pour saluer et attaqua. Engerrand voulut en faire de même mais n’eut pas le temps de rendre la politesse et pu tout juste parer le coup tant il était rapide. Il fut toutefois surpris de ne pas avoir été projeté par le choc. Le chevalier ne recula pas et se remit à attaquer, cette fois-ci Enguerrand para puis contre-attaqua, son action envoya son adversaire rouler quelques mètres plus loin. Il réfléchit alors à toute vitesse afin d’élaborer une stratégie pendant qu’il se relevait: “Il n’a pas un gabarit très lourd ni une force démesurée, il attaque très vite et se déplace tout aussi rapidement, il faut donc que je m’acharne sur lui et que je ne lui laisse aucune initiatives tout en faisant attention à mes placements”. Il frappa de nouveau mais son adversaire contra manquant de tomber à l'impact, cela conforta son hypothèse sur la constitution. Dès lors il s'acharna à déborder le chevalier mais celui-ci paraît avec une rapidité déconcertante. Son adversaire détourna finalement son épée de sa dague et se mit à tailler avec fougue le faisant reculer, Enguerrand trouva tout de même une erreur de placement et en profita pour esquiver et frappa du coude le heaume du chevalier l’envoyant avec heurt à terre. N’étant pas habitué à combattre si longtemps en armure le jeune Selmy se mit à attaquer de plus bel son adversaire mais ses coups étaient de plus en plus faibles et imprécis. Le chevalier qu’en à lui continuait de parer la moindre attaque et finit par l’avoir à l’usure profitant d’une taille extérieure pour le désarmer.
Il avait perdu pourtant contrairement à ce qu’il pensait le roi et la tribune royale applaudirent son effort et sa tactique; mais quelle ne fut pas sa stupeur quand le chevalier qui l'avait vaincu retira son heaume devant le roi et qu’il y vit le visage d’Argella sa fille. Il se flagella lui-même de n’avoir été suffisamment fort pour venir à bout d’une jouvencelle et d’avoir traîné le nom de sa maison dans la boue. Toutefois son combat et son potentiel attirèrent l'œil expert de Lord Beric Swann qui après discussion avec son père décida d’en faire son écuyer.
Alliance et mariage
Dès lors le jeune homme redoubla d’efforts souhaitant un jour devenir à la mesure de Lord Swann un chevalier du royaume et se battre au côté de braves pour l’Orage. Avec lui il apprit bien des manières de régler un conflit notamment la diplomatie lorsqu’il partit avec lui et le roi Argillac à une entrevue des seigneurs du Bief et de l’Orage pour mettre un terme aux incursions dorniennes sur les territoires frontaliers. Bien que haïssant ce peuple, revivant les événements traumatisants de son passé Lord Beric lui enseigna que pour arriver à un accord profitable pour sa nation il fallait souvent laisser son opinion personnelle de côté au profit de l’intérêt général;
“ne laisse jamais tes sentiments et ton ressentiment dicter les actions pour ton peuple ou celui-ci se retournera contre toi”, disait-il souvent. Grâce à l’assiduité et l'abnégation d’Enguerrand pour son apprentissage à ses côtés il put en moins d’un an prononcer ses vœux devant la cour d’Accalmie et devenir chevalier du royaume.
Face à cette nomination son père s’empressa de lui trouver une femme digne de son nouveau statu et qui permettrait de renforcer certaines alliances dans le même temps. On lui présenta donc la fille cadette de Lord William Fell, Heleana Fell. Enguerrand tomba alors sous son charme ce qui ne fut pas le cas de la jeune fille, tout du moins elle s’en cacha bien des semaines durant lui lançant des regards de défi. Elle était forte de caractère comme l’était souvent les Fell n’hésitant pas à être franche en toutes circonstances et bien qu’il eût préféré qu’elle ait parfois plus de retenue Enguerrand en tomba amoureux. Il se marièrent finalement au printemps d’une nouvelle lune.
Malheureusement le titre de chevalier demande sacrifices et tout juste commença-t-il à vivre idylle qu’il fût appelé par la couronne pour une campagne dans le Val, là où son père s’était illustré 17 ans auparavant.
Quelques mois plus tard, son épouse mit au monde une fille: Arya.
La guerre et l’homme
La bataille des portes sanglantes marqua un tournant dans son appréhension sur la guerre et son existence. La férocité des combats accentua sa dureté et son sens du devoir. Auprès de Lord Swann grand stratège de l’Orage il apprit beaucoup sur l’art de mener des hommes et de commander ainsi que les diverses tactiques et manœuvres du champ de bataille. Néanmoins il ne s’illustra pas pour autant survivant tout juste dans la mêlée. Après que le roi Jehan Arryn fut défait, les combats cessèrent et Enguerrand vit la paix revenir entre les 2 royaumes. Les pertes des 2 côtés étaient grandes, leur armée qu’en à elle avait essuyé un terrible revers. Il rentra alors aux Eteules le visage froid, dur et renfermé; il s’isola de plus en plus tant et si bien qu’il inquiéta ses proches. Lui qui d’habitude conversait avec éloquence sur les problèmes du peuple, trouvant solutions et compromis fuyait à présent les regards. La guerre emplissait ses pensées la journée et les visages déformés par la peur ou la haine hantaient ses nuits. Grace à sa femme il tint bon et retrouva vite son tempérament posé et juste. Sa dureté toutefois demeura présente sur son visage inspirant du respect et de la crainte auprès de ses gens.
Près d’un an de règne prospère plus tard Lady Heleana mit au monde son héritier qu’il nomma Durran.
Pour l’Orage
Suite au soulèvement de la Néra et de l’alliance des Durrandon dans ce conflit, Enguerrand à la tête de ses hommes rejoignit l’Ost d’Argillac. Quelques mois plus tard, il s’illustra à la bataille des 3 collines mettant en œuvre une stratégie qui s’avéra payante, repoussant ainsi le gros des forces d’Harren le noir et rendant dans le même temps Daena Velaryon alors en mission à sa reine Rhaenys Targaryen.
A la mort de son père tombé au Val, Enguerrand rentra aux Eteules pour y être nommé Lord puis il repartit défendre la Capitale contre l'avancée du Conflans. Lorsqu’il apprit la mort du roi Argillac et la nomination de sa fille Argella à sa succession, il partit pour Accalmie afin de rendre hommage à cet homme qu’il avait admiré par le passé et prêter serment à sa nouvelle reine. Il jura devant les Sept malgré la rancune incessante du grand Septon pour l’alliance entre les Durrandon et Dorne, prouvant son attachement et sa loyauté à l’Orage en dépit de ses croyances.
Promotion
A la mort de Lord Karnal Buckler c’est son ami et mentor Lord Beric Swann qui hérita de la lourde tâche de Général des armées de l’Orage. Celui-ci rappela son ancien écuyer à ses côtés pour qu’il l’assiste et le promu lieutenant. Enguerrand prit donc ses nouvelles fonctions en participant avec lui à la seconde bataille de Tinivel où une audacieuse tactique de contournement permit à la coalition orageo-dornienne d’écraser les troupes du roi Mern IX. Durant les préparatifs de retour, il eut l’occasion de parler avec Kevan et Garlan et apprécia leur caractère loyal et juste digne de vrais chevaliers comme ceux qu’il tendait à devenir.
Néanmoins plus tard il surprit au détour d’une tente sa reine et Kevan qui se fourvoyaient en secret, il remit alors en question l’honneur sur la conduite de ce chevalier et l'indécence de cette donzelle pourtant reine d’un royaume; ferait-elle la part des choses entre son titre et ce qu’elle devait paraître? A ce moment, rien n’était moins sûr pour lui.
Il suivit dès lors Lord Swann dans une nouvelle tentative d’envahir le Bief. Lors de la bataille de Beaupré les armées bieffoises semblant vaincu reculèrent, l’état major orageois donna l’ordre aux forces restantes de charger mais une cohorte de cavaliers fit une tenaille profitant du terrain pour massacrer les généraux orageois dont Lord Beric. L'ennemi voulut alors profiter du chaos entraîné pour exécuter un resserrement de cavalerie lourde mais Lord Enguerrand qui guidait les hommes sur les positions avancés ordonna un double front juste à temps; l’archerie put pilonner la cavalerie ennemi avant la persé évitant ainsi un bain de sang. Les bieffois fuirent finalement et les orageois purent panser leurs plaies et enterrer leurs morts avant d’organiser un replie stratégique aux frontières ouest de Champcosse en attendant les renforts. Ce col étant un point stratégique en cas d’invasion Enguerrand maintenant à la tête des hommes décida d’en faire un ligne de front avec un goulet d’étranglement pour gérer un nombre important d’assaillants.
Au commandement des armées impériales Argella vint leur prêter main forte alors que le Bief commençait à envahir les première ligne du blocus ainsi que des positions plus au sud. Dans le même temps et sans plus de cérémonie elle nomma Enguerrand au titre de Général des armées de l’Orage puis l’enjoint à défendre le nord ouest depuis Faonbourg.
Déchéance
Comme toutes les cités des Marches les Eteules furent t assiégés par les armées du Bief. Manquant d’hommes et de ressources Lady Selmy dût éditer la reddition. Néanmoins afin d’éviter à ses enfants et ses gens d’être capturés ou tués elle les fait s’échapper avec l’aide de la garnison durant la nuit les envoyant se réfugier à Pierheaume. Dans l’espoir de leur faire gagner du temps et pour faire honneur à la force de caractère des Fell et de la loyauté des Selmy elle resta dans la cité, se montrant aux murailles. Lorsqu’elle finit par faire ouvrir les portes elle fut emprisonnée pour cette duperie; Battue et violentée elle fut finalement exécuté par le conseil des généraux du Bief. Quand Enguerrand apprit la nouvelle il s'effondra.
Les mois passèrent laissant le visage de l’orageois se garnir d’une barbe mal taillée, de cernes aussi larges que profondes et d’un teint rougeâtre dont le vin n’était pas étranger. Le deuil l'accabla et le fit se renfermer davantage; à présent il ne parlait plus se contentant de hurler ses ordres à ses subordonnés et ne laissant personne entrer dans la tente de commandement où il continuait de planifier les différentes manœuvres et déploiements. Il consulta tout juste l'édit de sa reine qui offrait sa main à celui qui saurait se distinguer dans le conflit avenir. Il ne voyait plus d’un très bon œil cette reine dont les mœurs paraissaient douteuses. De dédain pour ce défi il jeta la missive dans les flammes de l’âtre.
Nouvelle aube
De nouveau le Bief envahit les Marches marquant le début de la campagne de printemps. La couronne envoya Enguerrand tenir le sud à Pierheaume cette fois; un heureux hasard que le général accueillit avec joie, ses enfants lui manquant tout autant que sa défunte épouse. Alors qu'il prit ses quartiers dans la cité il apprit la mort de son oncle Sir Tristan Selmy tombé au champ d’honneur dans la Néra.
Mauvais départ
Le Général du Bief Lord Renly Stackhouse entame les hostilités de printemps à l'Est des Marches avec l'attaque sur Frétillétrique. L'armée impériale du général de l'Orage se porte sur la zone après les rapports des éclaireurs afin de stopper l'ennemi sur le pont. L'offensive débute après 2 jours de préparation des 2 côtés. Face aux assauts de l'ennemi Enguerrand décide d'appliquer les consignes du commandement et de préserver ses forces de l'assaillant en surnombre; il sonne donc la retraite, peinant à assembler les bataillon en ordre pour la fuite. L'armée se replie sur la position de la Griffonière par le col montagneux abandonnant le pont aux envahisseurs. La guérilla des Marches pèse lourdement sur les arrières de Renly et le force à trouver des sources locales d’approvisionnement. C'est ainsi que sous la pression des troupes de renfort impérial du couple et de la reine Argella arrivant de Grandview que le bieffois se retrouve obligé de faire le siège de Nid-de-Corbeaux. Malheureusement pour lui les renforts battent la marche et il abandonner l'idée de livrer bataille étant en infériorité numérique. Son armée fuit donc pour le Sud sur Pierheaume ville portuaire de l'Orage. Grace aux rapports rapides de ses éclaireurs Enguerrand se prémunit de ces conséquences et informe immédiatement par corbeaux le Lord régent Edmund Swann de leur situation futur.