La Peur de la Défaite.
Le Général Maedhros Farsaer attendant ses ordres. Maedhros Farsaer est issu d'une famille peu influente à Volantis, mais néanmoins relativement fortuné. Une mère aimante, qui mourut néanmoins en couche lors de la naissance d'un deuxième enfant, mort-né. Le père était dur et strict, il s'assurera que son fils unique ait le droit à une éducation digne et respectable, pour son rang. Le père désirait voir réaliser ses propres règles via son fils, ce qui engendra de nombreuses tensions entre les deux. Le Père voulait le voir faire carrière dans la magistrature, espérant, peut être, un jour le voir Triarque de la ville. Si il était originaire de Volantis, Maedhros le Vieux tenait plus des marchands, étant parvenu à faire fortune dans le commerce. Maedhros, lui, s'accrochait à leurs traditions Valyriennes, impérialistes et conquérantes : C'était un enfant de la faction du Tigre, pas de ces faibles d'éléphants.
A 15 ans, Maedhros défit pour la première fois ouvertement son père, il s'engagea dans la Légion sans son approbation. Le jeune garçon fut nommé contubernalis de Cleitos Caradreon, un jeune général ambitieux, téméraire et talentueux. Un contubernalis assiste et aide aux briefings, ils partagent la tente de leur supérieur et leur servent d'aide de camp. C'est une charge prestigieuse pour un jeune garçon ambitieux et une étape indispensable pour monter en grade. Quelques année plus tard, il devint Maître de la Cavalerie au sein de la Troisième Légion, commandé par Cleitos Caradreon. Sous les ordres du futur Tigre de Volantis, il parvint à se distinguer contre les Dothrakis lors d'une bataille sanglante. Suite à ça, il vouera une haine viscérale pour le peuple de la Mer Herbeuse.
Lorsque débuta l'ère des grandes conquêtes de l'Ouest d'Essos, la Troisième Légion participa à de nombreuses escarmouches. Tôt dans le conflit, le Général Caelos de la Première Légion, fut limogé suite à une défaite coûteuse en hommes et humiliante. Cleitos Caradreon fut nommé pour le remplacer et Maedhros fut nommé à sa place à la tête de la Troisième Légion. Il fut étonné que son père l'ait apparemment soutenu à Volantis pour assurer sa nomination.
Une Légion du Nouvel Empire Valyrien est divisé en plusieurs cohortes, avec en tête des légionnaires, mais aussi des auxiliaires et des mercenaires. Les Légionnaires du corps principal sont obligatoirement des citoyens Volantins. Ensuite, nous trouvons des auxiliaires, c'est à dire des esclaves ou des volontaires des cités conquises. Puis, enfin, nous trouvons des mercenaires qui terminent de compléter la Légion. Cette formation permet d'éviter les désagréments d'une compagnie mercenaire classique, c'est à dire la fuite et l'inconstance de leur loyauté, tout en conservant leur expérience de la guerre. En divisant les mercenaires au sein des cohortes, évite de nombreux problèmes disciplinaires.
La conquête fut un éclatant succès, les villes de l'Ouest d'Essos furent conquises et soumises, les cités de la Baie des Cerfs acceptèrent de payer un tribut. Cleitos Caradreon réprima une conjuration de la faction des Éléphants et se proclame Diadoque de Valyria, Empereur auto-proclamé du Nouvel Empire de Valyria, Dictateur de Volantis, Chef de la Faction des Tigres et Caesar d'Essos.
Reprenant la guerre, Cleitos nomma Maedhros Consul de Volantis pendant son absence, afin qu'il administre la ville et qu'il assure la paix avec sa Légion. Ce fut une suite de débauche, d'orgie et de fêtes en tout genre qui s'en suivirent, au plus grand déplaisir de Caesar. Si lorsqu'il était en guerre, Maedhros était un chien de guerre, poursuivant ses ennemis et capable de survivre dans la nature, il était en période paix une épave buvant et consommant toutes les finances publiques. Un épouvantable gouverneur, en somme.
La débauche et la luxure à Volantis ... honte et décadence. C'est vers la fin du conflit que Maedhros Farsaer obtint son plus grand fait d'arme. Lorsque le Khal Mengo, qui unifia sous son autorité et pour la première fois, toutes les tribus dothrakis, se décida à mettre le siège sur Volantis afin de la piller. Maedhros, toujours gouverneur, sortit de sa dépravation pour reprendre la guerre. Il parvint à tenir le siège et à conserver un accès la mer. Après plusieurs sorties, Maedhros prit la tête de cavalerie et parvint à remporter une escarmouche cruciale contre le peuple des steppes.
On raconte que c'est Maedhros qui porta le coup fatal au Khal Mengo, ce qui entraîna une déroute des différents clans. Maedhros les poursuivit jusqu'à la frontière, ainsi, le Nouvel Empire Valyrien s'achetait par le sang une trêve qui permettrait au Caesar d'Essos de porter son regard vers l'Ouest, vers Westeros.
Cleitos Caradreon fit part à ses généraux de sa volonté de porter un grand coup à l'Empire Braenaryon avant qu'il ne parvienne à unifier le continent voisin. Les avis étaient partagés mais Cleitos ne semblait pas très intéressée par leurs avis. Sous ses ordres, la Première Légion, la Deuxième Légion et la Troisième Légion, formeraient un corps expéditionnaire visant à ralentir la progression de l'Empire et empêcher la formation d'un bloc hégémonique. La décision du Caesar d'Essos était motivé par l'occasion représenté par Dorne, qui semblait faible et vulnérable.
Maedhros quand on lui annonça qu'il n'aurait pas sa campagne punitive contre les Dothrakis, mais qu'il partait pour Westeros. Si Maedhros Farsaer était partisan de l'invasion et la soumission de la Principauté, Cleitos Caradreon était persuadé de pouvoir obtenir une alliance avec la Princesse de Dorne, alliance qui se transformerait bien vite en vassalité forcée. La géopolitique locale se prêtait à une invasion et la récente victoire de Maedhros sur les Dothrakis permettrait de les tenir tranquille un moment, c'était un cadeau de R'hllor et une occasion à saisir. Westeros brûlerait et se soumettrait au Tigre Conquérant.
Tandis qu'une ambassade était envoyé à Dorne, Maedhros Farsaer dirigea une partie de la flotte vers les Degrés de Pierres, qui furent promptement occupé et transformé en plaque tournante du ravitaillement des Légions Valyriennes. C'était ici que transiteraient les Légions, mais aussi le matériel et même les éléphants de guerres.
Débarquement des Légions Valyriennes sur les plages Dorniennes. L'Armée Valyrienne débarqua sur les plages Dorniennes en Avril. Maedhros était toujours à la tête de la Troisième Légion. Maedhros participa aux rencontres entre la Princesse de Dorne et le Tigre de Volantis. Puis à la bataille navale qui se transforma en défaite, chose qui n'était pas surprenante, mais qui permit d'infliger de sévères pertes à l'ennemi. Néanmoins, la Deuxième Légion avait été perdu dans les affrontements navals et seul la Première, sous les ordres des Cleitos et la Troisième, sous celles de Maedhros, étaient encore en mesure de se battre.
La Princesse de Dorne avait profité des Valyriens pour obtenir une paix bien plus favorable que ce qui l'attendait si Cleitos ne lui avait pas imposé son aide. Désormais, le Caesar d'Essos était isolé, sans flotte, sur un continent étranger, avec des réduites et un allié qui commençait déjà à préparer ses troupes contre lui. L'armée de la Princesse de Dorne se trouvait sur ses arrières, soit-disant pour protéger des réfugiés. Un prétexte, évidemment, la sorcière de Lancehélion s'apprêtait à les frapper depuis les arrières. Finalement, Maedhros avait peut être dit vrai, Cleitos aurait mieux fait d'envahir la Principauté après tout.
Le Tigre prend la décision de capturer un port impérial afin d'y appeler des renforts. Tous les plans basés sur Dorne sont foutus, le Caesar d'Essos tente alors une stratégie aussi audacieuse que risquée : la Fuite en Avant. Les deux Légions restantes s'engagèrent donc dans les Marches de Dorne, en direction de l'Orage. C'est dans un cirque qu'ils furent engagés par une armée Bieffoise, trois fois supérieurs en nombre. Le Tigre établit une alliance de circonstance avec une partie de la flotte Impériale qui se trouvait dans le coin, et s'en suivit la désormais célèbre : Bataille de Tarsus.
*** Bataille de Tarsus ***
La Troisième Légion fut disposé sur les flancs. Le Général Maedhros Farsaer prit la tête de la cavalerie lourde. Le Général était aimé de ses hommes parce qu'il n'hésitait pas à se salir, contrairement à beaucoup d'autres qui se tenaient à l'arrière. Maedhros était un excellent cavalier et ses années en tant que Maître de Cavalerie faisait de lui un adversaire redoutable. Néanmoins, les Valyriens devraient se défendre à un contre trois, mais durant les campagnes d'Essos, ils avaient vécu pire et R'hllor était avec eux.
"Quand j'ai un doute, j'attaque !" Maedhros Farsaer sonnant sa charge de cavalerie, lors de la bataille de Tarsus. Lorsque le flanc droit du centre fut sur le point de céder, le Tigre de Volantis ordonna à la cavalerie lourde de renforcer le front. Maedhros mena donc ses troupes à travers la colline et chargea. Si le résultat ne fut pas parfait, pour cause des nombreux combattants se trouvant entre la ennemi et eux, elle fut suffisante pour repousser l'assaut adverse. Devant les pertes, la piétaille Bieffoise commençait à faiblir à reculer.
Soudain, ce fut le carnage. Les chevaliers bieffois étaient entrées dans la danse, la charge fut dévastatrice pour l'infanterie valyrienne et de nombreux braves moururent sur le champ de bataille. Le Tigre contre-attaqua avec ses puissants éléphants de guerres, qui firent paniquer les montures des chevaliers. La charge fut encore plus dévastatrice que la précédente adverse. Maedhros affirma haut et fort que de nombreuses dames seraient veuves ce soir, sous les rires stressés de ses hommes. Maedhros mena ses cavaliers à la suite des pachydermes, cherchant à les escorter en vain. Les animaux commençaient à paniquer et ses cavaliers subissaient les charges des chevaliers bieffois.
Un incendie attira l'attention du Général et soudain il comprit : L'Amiral Impérial venait de mettre le feu à leurs tentes. Jurant, il entendit un cor, puis observe le retrait des chevaliers du Bief. Fuyaient-ils ? Non, il jugea que l'adversaire réorganisait ses lignes et ses forces. Le centre Valyrien, lui, s'apprêtait à s'effondrer. D'un coup d’œil, le Général Valyrien sut que la bataille était déjà perdu. Une nouvelle charge s'organisait sous ses yeux, plus d'un millier de cavaliers lourds s'apprêtaient à foncer sur eux. D'un cris, Maedhros rallia ses propres cavaliers derrière lui. Un dernier baroud d'honneur, une dernière charge, un dernier combat.
Des dizaines de cavaliers lourds des deux camps s'empalèrent sur les lances des adversaires. Les éléphants firent autant de ravages dans un camp que dans l'autre, tant ils paniquaient. Soudain, ils se firent enfoncer le flanc par l'infanterie bieffoise qui s'était rendu maître du village qui couvrait ce même flanc. Les éléphants furent très rapidement débordé, puis abattus. Les Hetairois d’Essos, commandé par Maedhros Farsaer, commencèrent à paniquer, puis ce fut la débâcle. Le propre cheval du Général, terrifié par les cris, le sang et la fuite de ses congénères, s'éloigna du champ de bataille, avec sur son dos, un Maedhros démoralisé et vaincu.
Le Général rejoint le Caesar d'Essos sur la ligne de crête. L'ordre de repli fut donné, et les troupes se dirigèrent vers les plages pour embarquer. Avec les quelques cavaliers lourds qu'il lui restait, Maedhros fut le tour de la plage pour chasser et abattre les marins impériaux qui s'étaient couverts de félonie. Enfin ils embarquèrent. La bataille était officiellement perdue, mais les Valyriens n'avaient pas démérité. Les pertes adverses étaient colossales, malgré leur surnombre.
L'un des navires ayant échappé aux Impériaux et à la tempête. Maedhros Farsaer est à son bord, démoralisé et abattu. Néanmoins, malgré cette retraite, plus ou moins réussi, c'est une puissante tempête qui balaya les restes des Légions Valyriennes. Beaucoup se noyèrent, d'autres se suicidèrent plutôt que se noyer. Jamais Maedhros n'avait vu une tempête aussi violente, ça ne faisait nul doute, R'hllor les avait abandonné. Son navire s'échoua sur une plage dornienne quelques heures plus tard. A bord, ils n'étaient plus qu'une vingtaine, avec quelques chevaux. Les autres avaient disparus.
Maedhros Farsaer sur la proue du navire, regardant, dévasté, les cadavres flottant dans la mer. J'étais si loin ... Toute ma vie, j'ai eu peur de la défaite. Mais maintenant qu'elle est venue, je ne la trouve pas si terrible que ça. Le soleil brille toujours, l'eau est toujours aussi délicieuse. La gloire est une grande chose mais ... la vie c'est suffisant, non ?Vous pouvez illustrer vos propos avec des images si vous le désirez, faire une histoire par paragraphes, par souvenirs, que sais-je? Vous êtes totalement libre de ce côté-là.
Attention par contre à bien mettre en exergue les paroles, si vous en écrivez, si possible en utilisant les span couleur des groupes du forum :
Bief Fédéré,
Ouest,
Orage,
Peyredragon,
Bief de Hightower,
Conflans d'Hoare,
Nord,
Val Dorne,
Conflans Fédéré des Tully,
Empire,
la foi et
Etranger. Allez c'est parti c'est à vous, et naturellement, on supprime ces indications