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 Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]

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MessageSujet: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMar 1 Jan - 18:04

La luminosité déclinait sur la capitale impériale, preuve que la journée arrivait à son terme. Une petite tempête de neige s’abattait à l’extérieur des murs du castel, elle avait débutée à la levée du jour et n’avait montrée aucun signe d’arrêt depuis. Garlan avait appris peu à peu à s’acclimater à ces conditions climatiques, lui qui avait l’habitude de températures beaucoup plus douces dans le Bief, surtout en hiver. Cela lui avait demandé un certain temps d’adaptation, de tout de façon il n’avait pas vraiment le choix, c’était à prendre ou à laisser de tout de façon. L’essentiel de ses journées était d’habitude occupé par les entrainements intensifs  auxquels il s’adonnait et l’assistance à des personnes qui semblaient être dans le besoin. Oui, la plupart de son temps se résumait bien à cela. Mais pas aujourd’hui, non ce jour était très spécial pour lui, pour Yesaminda, pour eux.

En effet, aujourd’hui serait scellé leur union, il lierait ainsi leurs âmes à jamais. Une étape de plus dans leur relation, une marche qu’ils franchissaient ensemble, irrémédiable, cela aurait fini probablement par arriver, bien que certains trouvent que l’événement était soudain et non-attendu. Si on croit au destin, alors on pouvait affirmer que tout, ce qu’ils avaient vécus, les avait mené ici, que c’était écris et que rien n’aurait pu changer cela.  La vie était parfois drôlement faite, pour les plus septiques, c’était les décisions, que l’on prenait, qui forgeaient notre avenir. Un oui ou un non, une simple action et votre vie pouvait virer du tout au tout. Si le chevalier n’était pas l’homme qu’il était, c’est-à-dire, s’il n’aurait pas été « exilé » de la demeure familiale à son plus jeune âge, s’il n’était pas une personne guidait par tout un tas de valeurs, s’il n’avait pas suivi par loyauté Kevan lors de sa désertion de l’armée.

Cela faisait énormément de si et de peut-être, mais sans tout cela il ne serait pas ici, jamais il n’aurait rencontré Yesaminda dans les terres de l’Orage. A l’époque, ses intentions à son égard étaient purement charnelles, elle le savait, mais assez rapidement une amitié naquit et il cesse de tenter de la séduire à sa demande. Ils purent alors jour après jour, apprendre à se connaître réellement, passant pas mal de temps ensemble. Ils comprirent alors qu’ils se ressemblaient sur bien des points. Peu à peu, quelque chose prit doucement le dessus sur leur amitié, il ne sut mettre un mot sur ce que cela pouvait être au départ. Ils cessèrent un soir de n’être que de « simples amis », s’avouant les sentiments réciproques qui les animaient. Il n’avait jamais rien ressenti de telle pour une autre jusqu’à ce jour, il comprit alors que c’était de l’amour. Ce besoin dévorant d’être là, avec elle, pour elle, être là dans les bons et mauvais moments, il souhaitait tout partager à ses côtés et également la protéger.

C’était vraiment fort, elle ne quittait jamais vraiment ses pensées, surtout lorsqu’elle était éloignée de sa personne. Il n’avait jamais connue une femme si belle, si intéressante, si altruiste, sa bonté d’âme n’avait d’égale à ses yeux. Tout chez elle l’avait charmé. Pensant vivre leur relation en secret, c’était sans compter l’erreur qu’avait commis Garlan, qui l’avait mené à rencontrer l’Impératrice pour qu’il doive s’expliquer. C’est elle qui parla d’un mariage pour la première fois, parce qu’elle avait raison dans un sens il l’avait déshonoré et que qu’elle ne pouvait souffrir que l’une des proches du couple impérial nourrit une relation jugée « libertine ».  Il y avait eu également l’impulsion du Maréchal Omble qui avait voulu, lui, les marier de force. Tout cela les poussèrent à en parler très sérieusement. Le Bieffois ne voulait rien imposer à sa compagne, car il savait fort bien tout ce qu’elle avait vécue, qu’elle avait été mariée de force à un individu qu’elle n’avait jamais aimé et qui l’avait tant fais souffert.

Il ne souhaitait pas que cela la ramène à cette vision, qu’elle soit malheureuse. Il l’aimait et pour que cette relation continue et s’affirme, l’épouser était la seule solution, pas par obligation, mais par amour. Ils semblèrent tous les deux tomber d’accord sur ce point, il était hors de question que Yesaminda s’en sorte forcée, Garlan fit en sorte d’être certain qu’elle le souhaitait également de son côté, cette décision bilatérale d’unir deux êtres à jamais. Il avait passé les jours précédents dans les préparatifs du mariage, il fallait surement bien plus de temps pour organiser un mariage grandiose, mais de son côté le bieffois était appelé par son devoir envers le roi Kevan, et Lady Forel par ses obligations auprès de l’Impératrice. Ensemble, ils avaient tout de même bien préparé cela avec tout le temps « libre » qu’ils avaient pu y consacrer.

Des invitations furent envoyées ou donnés en main propre quelques jours avant la cérémonie. Les deux tourtereaux n’avaient souhaités s’entourer que de leurs proches pour cet événement, Garlan invita tout de même une invitation aux membres du Collège Impérial, vu qu’il en faisait parti également. Le jeune homme s’était mis dans ses plus beaux atours, on ne peut pas dire qu’il possédait forcément tout un tas de vêtements suite à sa désertion précipitée de l’armée royale, cependant à occasion exceptionnelle, il avait fais un effort vestimentaire en allant acheter quelques bricoles pour agrémenter sa tenue. Il était arrivé assez tôt au septuaire pour terminer les derniers préparatifs de ce côté-là. Puis il dut attendre un certain temps, il n’avait pas vu Yesaminda de la journée, la fameuse tradition de ne pas voir l’épousée avant le mariage… Il ressentait un certain stress, son estomac était noué et s’occupa en allant saluer un par un les invités qui arrivaient petit à petit. Oui, même le maréchal Omble ! C’est avec tout le respect qu’il leur devait qu’il accueillit le couple impérial.

Patientant à côté du septon, tout le monde était arrivé, il n’y avait plus qu’à attendre la femme de la soirée. Et elle ne tarda pas à arriver au bras de son frère. Souffle coupé, sa mine était réjouie, il se sentait le rythme, auquel son cœur battait, s’accélérait dans sa poitrine et son regard se fit langoureux dès que ses yeux se posèrent sur sa compagne. Elle était réellement magnifique, il était presque sûr de reconnaître de la mode braavienne de part sa robe, un gros clin d’œil à ses origines, rien de plus normal. Le duo arriva jusqu’à l’autel, Garlan fit quelques pas pour les rejoindre. Le chevalier fit un signe de tête à Rahl. « Merci Rahl, je vais prendre le relai. » Les deux hommes échangèrent quelques brèves paroles, ça avait très mal commencé entre eux, et il faudrait un sacré bout de temps avant que ça aille entre eux. Le bieffois espérait qu’il arriverait à mettre son hostilité envers lui de côté pour ce soir au moins pour qu’il ne vienne pas tout gâcher.

Il confia finalement sa sœur à Garlan et l’accompagna jusque devant le septon. Il se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots. « Tu es vraiment magnifique, Yesaminda. » Il ne pouvait en dire davantage pour ne pas faire attendre le septon, mais il aurait tellement voulu en dire plus. Ils se retrouvèrent alors face à l’homme religieux, qui était encadré par les sculptures du Père et de la Mère. Le vieil homme commença la cérémonie en s’adressant à Garlan dans un premier temps. «Vous pouvez maintenant revêtir l’épousée de votre cape et la placer sous votre protection. » Par ce geste, la femme était placée sous la protection de sa maison également, mais dans sa position, il savait que ça n’aurait aucune valeur. Il n’aurait de cesse de la protéger de son vivant, il ferait tout pour cela. Il ne pouvait pas interrompre la cérémonie pour le lui réaffirmer, mais elle le savait déjà.

Le jeune homme contourna sa fiancée, ôta les agrafes qui maintenaient sa cape en place, s’en saisit et vient délicatement la poser autour des épaules de celle pour laquelle son cœur battait. Garlan retourna à sa place et ils refirent face au septon, les deux fiancés lancèrent un regard convenu, il vint présenter sa main, paume vers le bas, à la hauteur de l’homme qui régissait la cérémonie, elle vint poser la sienne dessus. Le septon enroula un bandeau autour de leurs mains et déclara solennellement : « Sous le regard des sept, par ses liens j’unis ses deux âmes, pour qu’elles ne soient plus qu’une seule, pour l’éternité. Un seul cœur, une seule chair, une seule âme. Maudit soit celui qui s'interposera. Regardez-vous et prononcez les mots ».

Ils se regardèrent alors, ses yeux plongeaient dans les siens, il aurait pu rester à la regarder ainsi pendant une éternité. D’une même voix teinte d’émotion, ils prononcèrent :  « Père, Forgeron, Guerrier, Mère, Vierge, Aïeule, Étranger. Je suis sien, elle est mienne, de cet instant, jusqu'à la fin de mes jours.  » Ils s’approchèrent alors, ses yeux se closent, ses lèvres entrèrent en contact avec les siennes. Un baiser qui devait se montrait chaste pour la cérémonie, mais qu’ils prolongèrent par envie, mais pas assez pour choquer la convenance. Un baiser pour sceller leur union. Un baiser pour prouver leur amour. Un baiser pour le début de leur nouvelle vie.


I'm waiting for the call, the hand on the chest. I'm ready for the fight, and fate.


Garlan Goldwyne
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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMar 1 Jan - 18:07

An1, Mois 6, Semaine 1
à Fort-Darion


“Tu es sûre de toi ?” S’enquit son frère qui ne la quittait plus depuis quelques jours, ou si peu de temps. “Oui, je n’ai jamais été aussi sûre de moi.” Ses paroles ne semblent pas le moins du monde déridé son frère aîné, sa mine s’assombrit carrément. Après un bref silence durant lequel la future mariée se brosse les cheveux... “Si tu me le demandes à nouveau Mindy, je… Si tu me demandes de ne pas intervenir s’il te fait du mal… Je le tue…Quitte à vivre avec ta haine par la suite.” À entendre le tremblement de sa voix, il ne s’est jamais remis de la promesse qu’il lui avait faite il y a des années et qu’il avait tenu malgré tout jusqu’au bout. La jeune femme délaisse ses cheveux, repose sa brosse sur la coiffeuse et se retourne pour voir une lueur farouche et déterminée dans son regard ténébreux. Elle rejoint son frère et pose ses mains sur ses joues avec un sourire triste. “Je l’aime, Rahl. J’ai une confiance absolue en lui et je sais qu’il ne me fera jamais de mal volontairement.” Il baisse ses yeux sur elle, douloureux, meurtris. “Tu apprendras à le connaître, tu comprendras qu’il n’est pas Illyrio…” Il se tend comme une corde d’arc à la mention du prénom de son défunt mari. “Garlan est admirable, il ne manque jamais de tendresse et d’attention à mon égard, il ne m’impose rien et certainement pas ce mariage. Qui peut se vanter dans la noblesse d’un mariage d’amour dis moi ?” “Nous étions loin de nous douter qu’il te ferais du mal et le dénouement de cette histoire.” Fait-il justement remarquer, elle ne peut lui retirer cet argument. Tout se passait bien au début, elle pensait même pouvoir le rendre heureux et inversement, jusqu’à ce qu’ils subissent le contrecoup d’un mariage arrangé. Jusqu’à ce qu’il tue leur fils et qu’elle le tue en retour… “Rahl. Je ne te demanderai rien, parce que tu n’auras jamais à intervenir, Garlan ne lèvera jamais la main sur moi. Tu finiras par le comprendre lorsque tu feras sa connaissance sans faire ton protecteur, il ne m’arrivera rien.” Ce ne sont pas ces quelques mots qui le convaincront, seul le temps le pourra, mais pour l’heure il est temps de se préparer lorsque les servantes frappent à sa porte. Elle est surprise lorsque son frère referme vivement et fermement ses bras autour d’elle, Yesaminda en fait autant, trop heureuse de profiter de cette étreinte fraternelle qui se font si rare depuis qu’il a appris sa relation avec le chevalier du Bief.

Congédié gentiment par les femmes, elle le regarde partir avant de commencer à se préparer pour son mariage. Pour l’occasion, Rhaenys l’avait chassé de la chambre des enfants dès l’aube, pour aujourd’hui Kora gérait exceptionnellement la gouvernance. La guérisseuse n’avait donc qu’à se préoccuper de son mariage, et plus la journée passait, plus la nervosité grandissait. Elle ne se souvient pas de l’avoir été lors de son premier mariage, elle avait pris les choses comme elles venaient, aujourd’hui elle souhaitait vraiment que ce soit à la hauteur. Festif et sophistiquée, même dans la simplicité qui est un point commun du couple. Pendant qu’une femme s’occupe de coiffer ses cheveux, qu’une autre l’enserre d’une élégante tenue qu’elle avait pris le temps de confectionner avec une couturière, la jeune femme se demande comment elle a pu en arriver là aussi rapidement. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle pense à son fils et au drame qui a secoué son existence, malgré ça, elle s’apprête à recommencer. Ce serait sans doute moins effrayant s’ils n’étaient pas pressés par le temps et les convenances, à l’origine elle souhaitait simplement prendre le temps nécessaire, s’accoutumer à cette relation et les sentiments qu’elle ne contrôlait pas vraiment, mais il avait fallu que leur histoire éclate aux yeux de certains qui ont estimé que ce n’était pas convenable. Yesaminda était prête à tout abandonner, du moins, c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce que Garlan aborde le sujet, de leurs sentiments, de leur avenir, mais surtout, qu’il apaise les craintes de la veuve avec cette honnêteté qui le caractérise.

Sa robe est pétillante de couleurs mordorées, un contraste saisissant avec ce qu’elle porte d’ordinaire. A Braavos, les nobles s’habillent sobrement, ne faisant guère étalage de leurs richesses, elle avait réalisé qu’il était tout autre à Westeros. Elle avait jugé que sa robe devait représenter un juste milieu entre la mode de Braavos, ses origines, et celle de Westeros, son avenir, en optant pour une unique couleur, agrémentée de divers accessoires miroitants la luminosité environnante. La couturière s’était pliée à ses demandes avec grand plaisir et Yesaminda était plus que satisfaite du résultat. Elle est fin prête lorsque des coups sont frappés à la porte et que celle-ci dévoile son oncle. Il est déjà homme charismatique, mais l’effort vestimentaire qu’il a fait pour ce soir le rend plus séduisant qu’elle l’estimait. Elle reconnaît le geste à sa juste valeur, lui qui n’a d’yeux que pour Rhaenys, qu’il considère presque comme sa fille, a fait l’effort de bien paraître pour le mariage de sa nièce. Cela la laisse sans voix, émue, tandis qu’il s’approche d’elle avec son silence coutumier. “Cela appartenait à ta mère, je pense qu’elle aurait souhaité que tu le portes.” Lui annonce-t-il en lui exposant une broche bleue, couleur préférée de Lynn Forel. Sachant qu’elle ne possède rien d’elle, c’est avec des larmes aux yeux qu’elle accepte le présent sans se demander pour quelle raison il se trouve en possession de cela. Bien évidemment, il ne s’attarde pas trop après cela, juste le temps de lui faire comprendre à demi mot qu’il tient à sa nièce plus qu’elle ne le croit.

C’est enfin le grand moment, son frère l’attend devant la porte, il s’était changé entre temps et comme elle, arborait une tenue sobre et élégante. Elle lui demande d’accrocher la broche de leur mère sur sa robe et ils se mettent en marche vers le septuaire de Fort-Darion où attendaient déjà leurs invités. Mais surtout celui qui n’a d’yeux que pour elle visiblement, dès que leur regard se croise, elle oublie toutes ses appréhensions tandis que son visage s’illumine d’un sourire. Oui, vraiment, qui peut se vanter de s’unir à l’homme que l’on aime ? Elle s’oblige à détourner un peu le regard pour croiser ceux de leurs invités et les saluer silencieusement tandis que son frère la guide vers l’autel, jusqu’à ce que Garlan prenne le relai. Non sans une certaine résistance de la part de Rahl, patiente, elle presse légèrement son avant-bras pour lui faire comprendre que tout va bien. Ils échangent quelques mots, Rahl fait assez clairement comprendre ce qu’il se passera s’il arrive quoi que ce soit à sa jeune soeur, mais Garlan ne se laisse pas impressionner et assure la même chose que Yesaminda plus tôt.

Suite au compliment de Garlan qui laisse toujours un sourire aux lèvres de la jeune femme, la cérémonie commence, elle y assiste dans une sorte d’état second, n’osant y croire, son coeur bat la chamade tandis qu’elle s'unit à cet homme. C’est avec un regard assuré qu’elle le laisse la revêtir de sa cape, qu’importe ce qu’il en pense, elle est fière de porter son nom, fière de lui et tout ce qu’il a accompli par loyauté, fière d’être ainsi sa protégée jusqu’à leur mort. Non coutumière de la religion des Sept, elle s’était renseignée pour ne pas commettre d’impair au cours de la cérémonie et exécutait les gestes et la parole en se fiant et imitant le chevalier uniquement. Une fois les voeux prononcés, leurs lèvres se scellent enfin, faisant d’eux mari et femme jusqu’à la mort. C’est une libération que de pouvoir déclarer si ouvertement cette relation qui dure depuis quelques semaines déjà, cette fois, plus de regards en biais, plus de médisants, plus de commérages sur leur rapprochement qu’ils jugent déshonorant. Elle peut aimer son mari devant tous leurs invités. “Tu t’es surpassé cher époux pour être aussi séduisant, il me tarde de te retirer tout cela dans notre chambre nuptial plus tard.” Murmure-t-elle le rose aux joues, mais heureuse comme tout. Après quoi, elle se tourne vers leurs invités qu’elle invite à les rejoindre au castel pour le banquet.

Un peu plus tard, lorsque tout le monde eut rejoint la salle de banquet et les boissons distribués, Yesaminda et Garlan attirent l’attention des convives. “Vos Grâces, Mesdames, Messires, mon mari se joint à moi pour vous remercier d’avoir répondu présents, c’est un très grand honneur et plaisir de vous avoir comme témoins de notre union. Si nous pouvons pousser notre chance au delà, nous vous priions de festoyer en ce jour béni des Dieux et en notre faveur afin que ce mariage soit toujours consacre par l’amour que nous nous portons.”

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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMer 2 Jan - 17:33

Je me suis fait le plus beau possible pour aujourd’hui. Enfin… le plus beau… disons que venant d’un gamin de douze ans c’est relativement facile d’être plus beau. J’ai décidé de me rendre au mariage de Ser Garlan et de Lady Yesaminda. Juste avant je suis passé en ville vide toutes mes économies dans un petit cadeau pour les deux amoureux. Je leur devais bien, puis cela me faisait très plaisir aussi de leur offrir quelque chose. Même si ce n’est pas grand-chose du tout et que bien d’autres leur offriront des choses incroyables. Mais je veux participer. Je glisse à ma ceinture deux petites pochettes en tissus qui renferme mes présents.

Je me glisse au fond du septuaire au milieu de la foule en me faisant tout petit. J’observe la cérémonie avec un sourire au visage, ils sont très beaux tous les deux et leur amour dans ce monde de brute fait plaisir à voir. Il n’y a pas à dire… J’applaudis avec les autres lorsqu’ils s’embrassent et souris davantage avant de suivre le mouvement, toujours caché dans la foule. Je m’installe au milieu d’autre, discret… et lève haut ma coupe avec les autres en l’honneur des mariés. Je reste discret… Comme toujours. Je préfère attendre sagement un peu vers l’arrière en observant la population invitée, il y a du beau monde… et je ne me sens pas vraiment à ma place. J’attends sagement mon tour avant de m’approcher discrètement des mariés, il y a beaucoup de monde, on ne me verra pas. Je m’incline devant eux avant de poser devant eux les petits sachets en tissus.

« Dame Yesaminda, Ser Garlan, je vous souhaite que du bonheur, que les sept vous bénissent et vous protègent. »

Je disparais rapidement pour laisser la place à d’autres. Dans les petits sachets il y a simplement un collier gravé avec une petite pierre pour la lady et pour Ser Garlan une chevalière portant les mêmes motifs que sur le collier de son épouse. Mais je reste invisible dans la foule. Je préfère ne pas trop ne faire remarquer.

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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMer 2 Jan - 21:47

Les nouvelles du sud m’inquiétaient plus encore que d’habitude. Les missives affluaient de l’Orage, des marchands, des espions. Il y avait tous ces événements qui se déroulaient à toute vitesse, mille lieux plus loin, quand il était clair qu’ici tout tournait au ralenti. L’état de Grâce que j’avais ressenti à la naissance des enfants s’était bien vite évaporé, et ce que j’avais ressenti la veille devant la parade des premières cohortes impériales s’était totalement dissipé. La guerre continuait bel et bien. Ce n’était pas terminé. Ca ne le serait peut être jamais. J’avais passé une nuit quasi blanche, à travailler sur les plans des dromons que la flottille impériale allait bientôt déployer, pour réfléchir à leur amélioration. Les premiers n’étaient que des prototypes. Ces vaisseaux, inventés par ce Peyredragonien, allaient bientôt subir leur première épreuve du feu… Mais rien n’était tout à fait certain dans leur emploi, ni dans les conséquences de leur conception. L’avenir révélerait bientôt sans doute, si nous avions eu raison d’investir dans ces fatras de bois et de chanvres que les ingénieurs de chantier naval appelaient avenir.


J’étais allé rejoindre Rhaenys quelques heures, mais n’avais pu en dormir que deux. La petite nous avait réveillés en hurlant, et je m’étais occupé de la recoucher, la berçant quelques instants avant de rejoindre mon épouse, de l’embrasser sur l’épaule, et de repartir travailler. Il y avait tant à faire, tant à décider.


Calculer les boisseaux de céréales que l’armée engloutirait lorsqu’elle se mettrait en marche. Le calcul des temps de trajet selon les orientations stratégiques suivies. La quantité de munitions qu’il faudrait, et le nombre de ballots de fourrage que nous devrions emporter. La correspondance entre ces quantités et le nombre de fourgons que l’armée se devrait de disposer avant la reprise des hostilités, le nombre de bœufs et de chevaux. Il allait encore falloir grever le trésor impérial de nouvelles dépenses, mais je n’avais pas le choix. La guerre était un art, et si Buron avait travesti mon chef d’œuvre de campagne qu’avait été la guerre dans le Conflans, depuis mon débarquement jusqu’à Harrenhal, je mettrais toutes les chances de mon côté pour la prochaine. Je me laissais finalement préparer pour la cérémonie comme un mort-vivant, vêtu d’une tenue de cérémonie de cuir noir, lainage écarlate sur le dos, écartelé Braenaryon partout. Morsure au côté, comme toujours depuis que Rhaenys me l’a offerte en cadeau de mariage. J’espère qu’elle portera son torque d’argent. J’arrive en pensant être en retard.


Mais l’Empereur ne l’est jamais. Le rythme qui est le sien est celui de tous, et la cérémonie n’a pas commencé sans moi. J’embrasse Rhaenys sur la main lorsque je la retrouve. La complimente sur sa beauté, même si elle a l’air plus encore fatiguée que moi. Mince sourire.



| La vie n’est qu’une bataille, ma chère. Les remporter est le travail de toute une vie, et vous êtes vous-même invaincue à ce qu’il paraît. |


Plus que je ne l’étais moi mais je ne voulais pas y penser. Je ne voulais pas me remettre Buron en mémoire. La cérémonie est belle. Elle passe vite, je suis un peu ailleurs. Je repense aux enfants, laissés sous bonne garde de Kora et des Demalion. Le mariage se termine, et je tire l’épée pointée en direction de la voûte.


| Un ban pour les jeunes mariés ! |


J’exigeais les exclamations de la foule. Les inspirais. Les libérais. Nous retournons dans la salle du castel. Ma maison. Utilisée par la cour pour ce genre d’occasion. J’attendais les remerciements d’usage, les premiers pots. Avant de me tourner vers Rhaenys et de souffler contre son oreille.


| La première danse pour l’Impératrice, si elle en convient ? Que je l’honore pour ses bienfaits. |


Danser avec la jeune Forel en premier ou en dernier ferait parler les ragots. Alors, l’Impératrice. Plus tard, les félicitations officielles ; nous ne devions pas capter ce moment à notre avantage. Pas maintenant.


Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMer 2 Jan - 23:28



Fort-Darrion, An 1, mois 5, semaine 4




J e suis fatiguée, bien trop pour être réellement sereine. Cela se voyait sur mon visage et cela malgré les fards saupoudraient sur mon visage par Kora. Cette dernière avait tenu à m’aider à me préparer, même si cela signifiait le faire dans la chambre de mes enfants. Je l’avais laissé choisir ma tenue avec pour mot d’autre de ne rien prendre d’extravagant. Une robe aux couleurs de l’Empire, les cheveux noués en un chignon, et pour simple bijou le torque que m’a offert Torrhen. Comme à son habitude, elle avait été efficace, et avait même pris sur elle-même pour ne pas me répéter sans cesse d’arrêter de bercer Athynea dans mes bras et de m’asseoir. Je n’en aurais pas été capable. Pas aujourd’hui. J’étais angoissée par ce mariage pour lequel je ne m’étais pas opposée. Comment aurais-je pu le faire alors même que j’avais vu les yeux de Yesaminda s’illuminait quand elle était venue m’en parler ? Elle n’avait rien dit quant aux réserves qui avaient dû se voir sur mon visage mais que j’avais gardé pour moi également. Elle était sûre d’elle et elle était mon amie. Alors, je devais la soutenir, comme elle m’avait toujours soutenu.

T rois coups furent portés à la porte avant qu’elle ne s’ouvre sur Baâl. Je lui lançais un regard un peu désespéré, tout en refermant un peu plus mes bras sur ma petite fille qui me regardait avec ses grands yeux. Je continuais de faire les cents pas sans la quitter du regard jusqu’à ce qu’il vienne poser sa main sur mon épaule, comme il l’avait fait le jour de mon propre mariage. Il nous faut y aller si nous ne voulons pas être en retard. Rassurez-vous, Ils seront en sécurité pendant notre absence. Je m’en suis assuré personnellement avec lord Omble et lady Raybrandt. Plus de cinquante hommes veilleront sur eux. Je le savais. Je le savais tout cela seulement… Ils étaient encore si petits si jeunes… Et je ne les avais pas quittés depuis qu’ils avaient poussé leurs premiers cris. Je ressentais ce besoin viscéral de les protéger, de rester à leurs côtés. Le plus loin où j’allais était la pièce à côté.  Et même si Kora et Yesaminda veillaient sur eux, je me levais dès qu’ils pleuraient. Rares étaient les fois où je laissais Torrhen s’en charger sans moi. J’avais cette boule constante dans le ventre les concernant, particulièrement pour notre fille. Elle était vive, et en bonne santé, mais elle restait si petite. Voulez-vous que je reste ici avec eux ? Yesaminda pourra se passer de ma présence, mais pas de la vôtre. Je regardais l’Homme avant de déposer un baiser sur le front de ma fille, pour ensuite la glisser dans les bras de Kora qui s’était rapprochée elle aussi. Je mourrais d’envie d’accepter. J’en mourrais d’envie car je savais que si Baâl restait ici, il n’arrivera rien à mes enfants. J’avais une confiance aveugle en lui et en ses compétences. Pourtant, je fis un signe négatif de la tête. Je ne pas exiger cela de toi, pas alors que ce mariage doit t’angoisser tout autant que moi. son regard s’assombrit quelques instants avant qu’il ne redevienne neutre. Lui aussi prenait sur lui, bien plus que Yesaminda pouvait s’en douter. S’il n’avait pas à contenir Rahl, il serait dans le même état que le jeune homme. Mais il savait que s’il le montrait trop, le braavossien passerait sous la lame de son épée le bieffois. Et nous ne pouvions le laisser faire.

J’arrivais seule, accompagnée par Orys et Baâl. Mon Valonqar me faisait la conversation, comblant ce silence que je n’arrivais pas à briser. Il savait ce qui hantait mon cœur et mes pensées et ne pouvant rien faire d’autre, il essayait de me distraire comme il le pouvait, m’effleurant souvent pour me ramener à lui et loin de ses pensées sombres qui m’habitaient, des pensées à la fois pour mes enfants, mais aussi pour Yesaminda, Yesaminda qui était plus resplendissante que jamais. Je serrais la main de Torrhen un peu fortement quand les deux époux prononcèrent leurs voeux. Je n’avais pas eu besoin de lui expliquer mes craintes pour qu’il les devine. Il était assez malin pour cela et dès qu’il était arrivé, mon frère s’était décalé pour le laisser prendre le relai. Il me souffla quelques mots et je lui répondais. J’espère que vous avez raison…. Il tire son épée, et lance des acclamations pour les désormais jeunes époux. Je pose ma main sur la sienne qui tient Morsure et reprend ses paroles. Je manque d’entrain, mais je suis fatiguée et angoissée. Et dans tous les cris, cela ne s’entendrait pas, ne se saurait pas.

E n regagnant notre château mon cœur se fait un peu plus léger. Léger parce que je me rapproche d’eux. J’aimerais les retrouver, les rejoindre et ne plus les quitter. Mais je ne le peux pas. Je ne peux pas le faire. Je ne peux pas faire cela à Yesaminda. Aujourd’hui, je suis là pour elle, pour partager son bonheur, pour la soutenir. Elle est heureuse, cela se voit. Je ne veux pas être une ombre dans sa vie, dans cette magnifique journée. Je ne suis pas Impératrice. Je ne suis pas Mère. Je suis son amie. Et c’est cela, et seulement cela qui compte. Orys me lance un regard que je comprends et qui me soulage. Il présente ses vœux de bonheur au couple avant de s’excuser de ne pouvoir rester plus longtemps. Mon amie comprendra comme moi où il se rend. Il se rend auprès des jumeaux, permettant à Baâl de rester et soulageant un peu plus mon angoisse. Il le fait sans rien attendre en retour, simplement par amour et je lui en suis d’autant plus reconnaissante.  

T ous les remerciements donnés, venant des invités mais aussi des mariés, Torrhen se tourne vers moi et me souffle à l’oreille des mots qui me font sourire. Depuis la naissance de nos enfants, nous n’avons pas vraiment de temps l’un pour l’autre. La première, et toutes les suivantes sinon je crains qu’elle ne fasse trancher toutes les têtes de celles avec qui l’Empereur oserait danser lui répondis-je doucement avec malice. Pas Impératrice. Pas Mère. Epouse et Amie.  









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Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptySam 5 Jan - 13:43



Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique




La journée était déjà bien entamée et Isla se préparait pour la grande cérémonie qui devait avoir lieu d’ici quelques heures. Elle avait reçu une invitation de Garlan Goldwyne et Yesaminda Forel pour assister à leurs épousailles. Isla connaissait Yesaminda, elle était une proche de l’Impératrice aussi avaient-elles eu l’occasion de se côtoyer depuis l’arrivée d’Isla à Fort-Darion. La blonde devait bien l’admettre, elle avait ressenti de la jalousie à voir la proximité entre Rhaenys et Yesaminda. C’était puéril et idiot, elle en avait conscience. Depuis, elle tentait d’adoucir son cœur et elle s’était jurée de mieux connaître cette femme. Si Rhaenys en avait fait son amie, c’était sans nul doute qu’elle possédait des qualités humaines indéniables. Isla avait également repensé à son propre mariage, le cœur serré. Elle avait été mariée à un homme qu’elle n’aimait absolument pas, comme c’était d’ailleurs le cas de nombre de femmes de Westeros. Mais cet homme s’était avéré violent avec elle et avait abusé d’elle plusieurs fois. Elle n’en avait rien dit à personne. Elle ne voulait pas de la pitié. Elle avait toujours avancé et elle comptait bien continuer.

Isla avait jeté son dévolu sur une robe dans les teintes azur, très claire qui mettait en valeur sa chevelure blonde et ses yeux aux reflets améthyste. Elle avait fait relever d’ailleurs ses cheveux en une coiffure simple, dégageant son cou et sa nuque. Elle était élégante, mise en valeur, sans trop en faire. Elle n’était nullement le centre de l’attention de la soirée. Elle avait hâte d’y être car un mariage était toujours l’occasion de s’amuser et de rencontrer des gens. Isla n’était à Fort-Darion que depuis peu après tout, elle n’avait pas encore eu le temps de rencontrer énormément de personnes. Isla était quelqu’un d’assez secret, elle pouvait être d’excellente compagnie mais elle ne se confiait véritablement qu’à de rares personnes.

Une fois prête, elle sortit de ses appartements et se rendit au septuaire, sortant du château en même temps que la petite foule de personnes invitées. Il y avait du monde, sans que ce soit non plus un très grand mariage. Les futurs époux avaient visiblement voulu faire ça en comité plus ou moins restreint. Isla s’installa au milieu, laissant les places devant pour l’Empereur, l’Impératrice et les hôtes de marques. Le futur époux était déjà là. Elle sourit, amusé de son regard affolé qui dévoilait son stress. Ses pensées s’égarèrent un bref instant sur un autre autel, il y avait de cela quelques années. Un homme âgé s’y tenait et elle s’avançait vers lui, conduite par son père… Elle frissonna et reporta son attention sur l’assemblée. L’Empereur, suivi de peu par l’Impératrice, venaient de faire leur entrée. La foule les salua d’une révérence. Isla observa son amie. Rhaenys avait les traits tirés, elle semblait épuisée. On le serait à moins. Elle avait donné naissance à deux enfants, tâche éprouvante s’il en est. Elle devait être réveillée régulièrement et l’inquiétude quant à la taille de sa fille ne la lâchait pas. Isla aurait aimé être d’une quelconque utilité à la jeune femme mais elle ignorait comment. Elle se promit de tenter de la voir prochainement car jusqu’à présent, elle avait préféré la laisser se reposer.

Elle sortit de ces considérations lorsque la foule murmurante se tut soudainement. La future épousée se tenait dans l’embrasure de la grande porte du septuaire au bras de son frère. Somptueuse, radieuse, elle était tout simplement magnifique. Et les étoiles qui luisaient dans ses yeux touchèrent Isla. Si ce n’était pas de l’amour… Elle ne savait pas ce que c’était ! La cérémonie fut simple et empreinte d’émotions. Un mariage d’amour était chose rare en vérité. La plupart d’entre eux étaient contraints à des mariages d’intérêt. L’Empereur et l’Impératrice en étaient les premiers avertis et pourtant les sentiments pouvaient naître aussi de ce genre d’épousailles. Pas pour Isla en tout cas… Le baiser scella leur union et Isla applaudit en hurlant avec l’assemblée des vivats et des acclamations.

Ils rejoignirent le château et la salle du festin et du bal. Isla souriait et saluait quelques connaissances. Elle s’approcha des jeunes mariés, attrapant les mains de Yesaminda dans un geste amical.

Je vous souhaite le bonheur, bien que je sache que vous l’avez déjà trouvé. Soyez heureux, vous le méritez. Acceptez ce modeste présent pour célébrer votre union.

Elle donna un coffret ouvragé aux époux qui contenait deux broches identiques entremêlant le colosse de Braavos avec l’emblème Goldwyne. Elle les salua une fois encore avant de s’écarter et de laisser la place aux autres. Se faisant, elle s’était retrouvée non loin de Rhaenys. Elle se fendit d’une révérence.

Majesté. Je suis ravie de vous voir. Comment se portent les enfants ? Vous semblez bien fatiguée… Puis-je vous être d’une quelconque utilité ?

Puis, Isla s'écarta pour laisser l'Empereur entraîner Rhaenys vers la piste de danse.

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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyJeu 10 Jan - 18:02


Il n’aurait pu manquer le mariage d’un de ses fidèles chevaliers. Garlan a trouvé le bonheur loin de sa terre natale avec une guérisseuse, Dame Yesaminda Forel, qui officie auprès de l’Impératrice. Bien vêtu pour l’occasion, Kevan se place discrètement parmi les convives. Il est quelque part difficile pour lui de célébrer ce mariage alors qu’il reste tant de choses à faire et qu’il n’est pas réellement en bons termes avec une bonne partie de l’assemblée ici présente. Quoi qu’il en soit, il tient son rang la tête haute. Garlan est observé par les invités tandis qu’il attend sa future épouse. Yesaminda apparaît peu de temps après au bras de son frère. Alors, Kevan entreprend l’effort d’oublier la situation et de simplement profiter du moment. La cérémonie est belle et Garlan embrasse son épouse sous les applaudissements de l'assemblée et du Gardener.

Kevan nourrit quelques regrets à l’idée que Garlan le suive en dehors de Fort-Darion pour une nouvelle aventure périlleuse. En réalité, il ne lui a donné aucun ordre. Garlan est tout à fait libre de rester ici auprès de sa tendre épouse. Il ne l’a pas entendu de cette oreille et est prêt à le suivre vers leurs terres d’origine. Les festivités se poursuivent ailleurs, dans le château. Alors, Kevan vient se porter devant les nouveaux mariés pour adresser ses vœux. « C’était une belle cérémonie. Que le bonheur vous accompagne et que les Sept vous protègent. » Le Bieffois leur adresse un sourire sincère et naturellement un peu plus appuyé pour Garlan. Il profite alors de sa proximité avec les heureux élus pour offrir un pendentif doré mais discret à Dame Goldwyne et une dague à Garlan dont le pommeau porte en lettres d’or le prénom de son épouse. L’artisan a été particulièrement adroit et Kevan est fier  d’avoir pu trouver quelque chose à offrir pour sceller l’union du chevalier bieffois. « J’espère que ces présents seront à votre goût. A nouveau, je vous adresse mes meilleurs vœux. » Kevan s’écarte ensuite. Solennel, il tenait à s’adresser à eux. Ce sont deux personnes méritantes au vu de leurs qualités et de leurs engagements.

Gardener évite ensuite soigneusement le couple impérial et une cohorte de proches pour aller se réfugier dans un coin. Il est prêt à faire un effort dans le cadre de cette soirée et à s’exclamer en faveur des jeunes mariés. Mais, au fond, rien n’est résolu et chacun reste campé sur ses positions.




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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMer 13 Fév - 0:13

Tente de Lyle, Fort-Darion
An 1, Mois 5, semaine 4

Les jours passaient et les bonnes nouvelles et les fêtes aussi. Et c’était avec un large sourire que la princesse des Rivières et des Collines avait accueilli la nouvelle des noces de Ser Garlan Goldwyne et Lady Yesaminda Forel. Elle connaissait peu la jeune femme. Quant au bieffois, elle le simplement proche du roi du bief fédéré Kevan Gardener. La Truite Argentée brossait ses cheveux alors qu’autour d’elle, sa suivante s’afférait à trouver une tenue correcte pour elles deux. La Tully soupira et Marianne s’approcha d’elle presque inquiète. Depuis quelques temps, la cadette des Tully n’était plus la même. De longs soupirs s’échappaient d’entre ses lèvres sans la moindre raison apparente. La jeune femme obligea la princesse à la regarder en face et ce ne fut qu’en apercevant sa septa que la Tully daigna s’exprimer. « Ce n’est rien. Vivesaigues me manque voilà tout. » avoua la Truite Argentée d’un air morose. Marianne la regarda l'air suspicieux. Elle connaissait suffisamment bien Lysara pour savoir qu'il n'y avait pas que cela. La Bonru leva les yeux au ciel et pria les Sept pour que le coeur de son amie ne soit pas à la merci de sentiments trop inconvenant. Sa septa s’approcha d’elle et claqua ses mains sur ses joues pour leur redonner de la couleur. Nouveau soupir et haussement des épaules et finalement Lysara Tully déposa aux creux des mains de la Bonru le peigne en corne et de quoi lui attacher les cheveux. Les doigts expert de las riveraine tressèrent les mèches de la princesse des Rivières et des Collines et un fin sourire de satisfaction se dessina aux coins de ses lèvres.

Lysara quitta ses appartements et se dirigea vers e lieu de la cérémonie. Elle la suivit en silence, priant les Sept pour que les âmes de Ser Garlan et de lady Yesaminda ne s’éloignent jamais l’une de l’autre. Puis les nouveaux mariés invitèrent ceux présents au mariage à les suivre à l’intérieur du castel. Lysara Tully, non loin de son frère et de sa belle-sœur suivit le mouvement comme de bien entendu. Mairanne Bonru se trouvait non loin d’elle, un peu en retrait. La Truite Argentée laissa le couple impérial et des amis proche du bieffois et de la guérisseuse leur transmettre leurs félicitations. Du coin de l’œil, elle vit le roi du Bief Fédéré aller féliciter les jeunes mariés. Elle le suivit du regard lorsqu’il retourna sa place, évitant soigneusement de passer trop près des Braenaryon. Lysara Tully ne comprit pas réellement ce comportement. Elle détourna alors le regard pour échanger quelques phrases silencieuses avec son frère et sa belle-sœur.

Finalement, la jeune princesse des Rivières s’écarta du couple royal du Conflans Libre et alla à la rencontre de Ser Garlan et Lady Yesaminda. « Toutes mes félicitations, Ser Garlan, Lady Yesaminda. » commença la princesse. Puis elle sentit sa suivante s’approcher d’elle et lui tendre un petit coffret de velours. La Tully le tendit à la jeune mariée. « Veuillez accepter ce présent. J’ai cru comprendre que vous étiez guérisseuse, Lady. » Ses mains pâles vinrent ouvrir le coffret quelques instants laissant apparaitre à l’intérieure une petite fiole de cristal. « Ser Gralan, veuillez m’excuser de ne point avoir de présent pour vous. Mais je gage que votre plus beau cadeau en ce jour est d’être uni devant les Sept à la femme qui vous est chère. » fit avec sincérité la Conflanaise. Lysara Tully esquissa une légère révérence et s’en retourna, laissant les Goldwyne aux autres invités voulait les féliciter. En retournant là où elle était, elle aperçut la jeune silhouette du Racin. « Sacha Racin, quelle joie de vous voir ici. J’ai appris pour votre place auprès de mon frère. » fit simplement la Truite Argentée.

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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMer 13 Fév - 9:29

J’étais un peu dans mon monde, à regarder le monde sans bouger de ma place, les yeux à moitié dans le vague. J’avais imité tous les autres en voyant l’empereur et son épouse, j’avais levé mon verre, j’avais bu et mangé. Mais je restais dans mon coin. J’avais bien vu le roi Kevan passer, mais je n’avais pas bougé, il y avait même mon maître, mais il n’avait visiblement pas besoin de moi. Je m’effaçai pour ne pas l’incommoder de ma présence. Je n’étais pas loin, s’il avait besoin d’un moi : d’un mot il pouvait me faire venir. Même si je doutais qu’il ait sincèrement besoin de moi aujourd’hui. Il semblait heureux. Tout le monde le semblait malgré des airs fatigués. En particulier de l’impératrice, mais les accouchements étaient de loin d’être de tout repos.

Je sursautais donc quand une voix me tira des méandres de mon esprit et je levai les yeux vers la plus belle des créatures de cette terre. La princesse Lysara. Magnifique. Il n’y avait pas d’autres mots. Je lui souris et m’inclinai devant elle avec tout le respect qu’il lui était dû. Elle était encore plus belle que lors de notre dernière, et première, rencontre. Était-ce possible ? Et elle se souvenait de moi. Était-elle aussi vraiment joyeuse ? Ou était-ce une manière de dire ? Je pensais que ce n’était qu’une manière de dire, mais ce n’était pas très important, j’avais l’opportunité de parler à nouveau avec elle. Je répondis donc avec le sourire.

« Princesse Lysara, c’est un honneur que vous vous souveniez de moi, je suis heureux également de vous voir. Oui, c’est exact, je suis devenu l’écuyer de votre frère. C’est un honneur. »

Et une chance incroyable de m’éloigner de mon père. Il avait réussi ce tour de force ainsi que celui de me faire plier. Mais uniquement par la menace. J’évitais de trop la détailler, mais c’était difficile pour moi d’éloigner mon regard d’un visage aussi parfait. Je ne faisais honte à personne avec ma tenue, mais elle restait bien simple. J’avalais ma salive avant d’oser, ô Sept ! Pitié qu’elle ne le prenne point mal !, la complimenter :

« Vous êtes très belle princesse. »

Et… je deviens cramoisi du bout des orteils jusqu’à la pointe de mes cheveux. J’aurais voulu disparaître sous terre. J’aurais dû me taire ! Mais c’était bien trop tard pour rattraper. Ce n’était pas du tout une manière de lui faire la cours ! C’était juste une vérité ! Et ! Et… Je… détournai la tête pour regarder la piste de danse qui commençait à se remplir. Lyham allait m’étrangler sur place pour m’apprendre à tenir ma langue.
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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyDim 17 Fév - 21:42



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Je saluais et répondais à Isla avant de répondre à l’invitation de mon époux. Je laissais Torrhen me guidait les premières danses, savourant cette parenthèse qui était plus que la bienvenue pour lui comme pour moi. Avant de le laisser danser avec une autre, je déposais un léger baiser sur sa joue, lui ordonnant de continuer pendant que j’allais m’asseoir un moment. La journée avait été longue et la nuit plutôt courte. J’allais devoir apprendre à laisser Kora et Yesaminda se levaient les nuits sans que je le fasse moi aussi. Elles savaient très bien se débrouiller sans moi et je serai plus utile en forme la journée à l’Empire qu’à me lever pour vérifier que mes enfants ne manquaient de rien. Ils ne pouvaient pas manquer de quelque chose et en cas de problème, je savais qu’elles me préviendraient immédiatement. Oui, la vie devait reprendre son cours et cela commençait ce soir, en les ayant laissé et en passant la soirée loin d’elle.

J’acceptais avec plaisir la coupe que me tendit Baâl, ainsi que sa compagnie, qui ne s’attarda pas. Dès qu’on vint me saluer, il s’éclipsa en quelques secondes, sans me laisser le temps de lui dire de rester, et lui assurer qu’il ne nous gênerait nullement. Mais l’homme était ainsi fait et rien de ce que je pourrais dire ou faire ne pourrait lui faire changer d’avis ou de comportement. Je le regrettais souvent même si je respectais sa décision. Je restais assise plusieurs minutes avant que le maître de cérémonie ne vienne me trouver. Je le chargeais de prévenir Rhaal l’investigateur de tout ce qui suivrait avant m’avancer jusqu’à l’estrade des musiciens qui jouaient toujours. La dernière note résonna à l’instant même où le frère de Yesaminda demandait à son époux de le laisser danser avec elle. Un cercle se dessina naturellement autour d’eux et les regards s’alternaient entre eux et nous. Je fis un signe au musicien dans la confidence et ses doigts frottèrent les cordes qui emplirent la salle silencieuse de musique. Je fermais quelques secondes, me donnant le courage nécessaire pour chanter devant autant de monde. Ce n’était pas un exercice dans lequel j’étais à l’aise. Mais Rhaal était venu me demander de composer et chanter pour Yesaminda. Il ne possédait pas grand-chose et voulait offrir cela à sa sœur, même si, comme moi, il réservait son jugement au sujet de son époux. Il m’avait écrit ce qu’il voulait lui dire, et je m’étais chargée de composer la musique et les paroles. J’avais eu peu de temps, tant pour le faire que pour m’exercer. Surtout que j’avais dû prendre garde à ne jamais le faire lorsque mon amie était dans les parages. Ce ne sera surement pas sans défaut, mais qu’importe. Cela touchera Yesaminda et c’était le plus important.

Debout sur l’estrade, je reprenais ma respiration alors que les musiciens enchainèrent immédiatement sur un autre morceau. Je pris la main de Torrhen qui m’aida à descendre de l’estrade, lui demandant si cela n’avait pas été trop affreux, même si je savais déjà qu’il me répondrait négativement. Nous gagnâmes la table la plus proche afin que je puisse boire et me restaurer un peu, regagner un peu d’énergie… Et pour me reprendre. Je n’avais pas été à l’aise du début jusqu’à la fin. Jouer ne me posait pas de problème mais chanter… Ma voix n’avait jamais été aussi claire que celle de Visenya. Elle était celle qui excellait dans ce domaine-là et ces récitals à Peyredragon avaient marqué plus d’un esprit. Elle avait toujours été mémorable et de mon côté et bien, si ma voix n’était pas désagréable à entendre, elle ne tenait pas la comparaison. Je chantais oui, mais toujours dans l’intimité. J’espérais alors sincèrement que cela toucherai Yesaminda autant que la demande de son frère m’avait touché. Promets moi que jamais plus, tu ne me laisseras monter sur une estrade pour autre chose que jouer de la vièle soufflais-je à mon époux. Non, définitivement je n’étais vraiment pas faite pour cela.









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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyDim 17 Fév - 22:04

Les vœux prononcés, leur union était désormais scellé, lié et fidèle à elle jusqu’à la mort. Garlan savait parfaitement dans quoi il s’était engagé, ce que cela signifiait. Ce n’était pas une décision  qu’il fallait prendre à la légère. Et encore, lorsque la décision revenait de plein droit aux deux partis engagés. Ce qui était très rarement le cas dans leur société où cette institution était composée majoritairement de mariages forcés. Les personnes, qui y étaient alors impliqués, ne se connaissaient que peu ou pas du tout, et il était très rare que des sentiments amoureux apparaissent entre eux. Malheureusement le bonheur n’accompagnait presque jamais ces personnes. Eux. Ils avaient eu le choix. Leur rencontre. Le développement de leur relation. Tout était de leur fait. Ainsi que ce mariage. Ils étaient à l’origine de tout cela, personne ne les avait forcés. Ils auraient pu refuser. Lorsque leur relation avait été découverte, on leur avait demandé de faire un choix, ils avaient été libres de cette décision.

Heureusement ils avaient pu y réfléchir, prendre le temps d’y penser, et il avait été primordial qu’il lui dévoile ses sentiments, le fait qu’il l’aimait, plus que toute chose au monde.  Lui était déterminé dans ses résolutions et savait ce qu’il voulait, la jeune femme partageait les mêmes sentiments, elle le lui avait affirmée. Mais elle avait crains de forcer le chevalier à cette union et qu’il nourrisse des regrets en cet acte, et qu’au final cela se répercute forcément sur la relation qu’ils possédaient. Cela ne serait jamais le cas. Il avait réussi à l’en persuader, sinon elle ne serait pas ici aujourd’hui, elle aussi, elle avait eu le choix. Les sous-entendus de Rahl avaient été bien inutiles, de le prévenir de ce qui pourrait arriver s’il venait à blesser sa sœur d’une quelconque manière. Mais il comprenait sa réaction, c’était une réaction naturelle entre un frère et une sœur. Protecteur, le bieffois ne connaissait que cette facette de sa personne. Après tout, il ne souhaitait surement pas que le drame qu’elle avait vécue avec Illyrio se reproduise, c’était complètement légitime, il le comprenait fort bien.

Cependant Garlan n’était pas de ses gens-là, Yesaminda le savait, c’était bien l’essentiel. Il faudrait surement du temps pour que Rahl le constate, une franche conversation s’imposerait entre les deux hommes, pour essayer d’aplanir un peu la tension qui subsistait entre eux. Pour le bien de la guérisseuse. Ils devaient apprendre à se connaître, pas forcément à s’apprécier, même si Garlan ne demandait qu’à apprendre à faire sa connaissance, il se doutait que cela ne serait pas aussi simple du côté de son beau-frère.  Cela demanderait du temps. Leur union scellée, les applaudissements et les vœux retentirent, il constata que l’Empereur en fut l’initiateur principal et que l’assemblée présente suivit le mouvement. Le chevalier arbora un sourire joyeux en constatant cet élan, constatant que quelques têtes importantes pour lui étaient belles et bien présentes, comme Kevan et Sacha. Il aurait été déçu si ça n’avait pas été le cas.

Le fraichement marié entendit les murmures de son épouse à son oreille, ce qui suscita un rictus et cela ne fit qu’élargir que davantage son sourire à cette pensée. Désirable, elle l’était, elle était une très belle femme et ce soir sa robe la mettait particulièrement en valeur. Il se tourna vers elle et vint déposer un tendre baiser sur sa tempe, ce qui lui permit de lui souffler quelques mots que seulement elle put entendre.   « Il me tarde également que nous nous retrouvions dans l’intimité afin de pouvoir t’aider à retirer à  cette robe.»  Après tout, cela aurait été fort dommage dans l’action qu’un tel accident se produise, surtout qu’il n’avait jamais vu sa compagne dans une pareille tenue, cela lui allait particulièrement bien et ça émerveillait son regard. Il aperçut une broche qu’il n’avait vu auparavant accrochée dans l’étoffe de la jeune femme, il n’eut pas le temps de l’interroger sur cet élément qu’ils invitèrent les personnes présentes à les suivre jusqu’à la salle  où serait donné le banquet. Ils n’allaient tout de même pas rester figer là à s’échanger des bons mots, alors que les invités restaient planter là à se demander quoi faire, ça serait affreusement gênant !

Ils rejoignirent tous ensemble la salle où les festivités en l’honneur de leur union seraient données. Une fois qu’ils se furent assurés que tout le monde était bel et bien présent, Yesaminda et Garlan , proches l’un de l’autre, introduisirent le début des festivités. Mais c’est bel et bien, la jeune femme qui prit la parole devant les invités. Et elle le fit merveilleusement bien, de façon claire et concise. Le chevalier n’aurait certainement pas fais mieux, peu de chance. Des coupes furent distribués auprès de chacune des personnes présentes afin qu’elles puissent se sustenter autant qu’elles le voulaient. S’échangeant quelques mots complices entre eux, Sacha vint à leur rencontre et c’est bien naturellement que le duo lui prêta toute son attention. Cet adolescent aurait pu devenir son écuyer, le destin en aura décidé autrement, il resterait sans aucun doute une de ses proches connaissances et le chevalier veillera toujours à son développement et à son évolution auprès du roi du Conflans. Il n’avait aucun doute sur le fait qu’il soit entre de très bonnes mains.

Le Racin venait leur présenter ses vœux de bonheur et venait leur donner un présent. Recevant un contenant en tissu chacun, gêné,  il se doutait que Yesaminda devait l’être également. Il était de tradition d’offrir un bien aux nouveaux mariés, cependant ni elle, ni lui avaient l’habitude de recevoir quelque chose pour leurs actions. Ils le faisaient par de devoir, pour rester fidèle à leurs valeurs qui étaient assez communes. « Merci pour tes bons mots, Sacha, sache que ceux-ci me touchent particulièrement venant de ta part. Cependant, je pense sur Yesaminda se joindra à moi pour t’assurer qu’il ne fallait pas te donner autant de mal pour nous. » Les deux époux récupérèrent les contenants, il aurait été assez grossier de les ouvrir en public. Les invités risquaient alors de comparer ce que l’autre avait offert. Ils auraient tout le temps de regarder ce que cela contenait après les festivités. Il comptait le remercier encore, mais celui-ci s’était éclipsé. Il avait vraiment le chic pour disparaître en un éclair celui-là. Il souffla. « Incroyable ce garçon… »

Sa voix était prise d’une certaine admiration, car il ne cessait de se reconnaître en lui lorsqu’il avait son âge, partageant de nombreuses particularités. Une femme vint par la suite les aborder, Garlan ne la connaissait que de vue, Lady Isla Chelsted, ça devait être elle, oui. Conseillère en matière de justice auprès de sa Majesté Impériale, l’Impératrice. Encore une fois, si ses informations étaient bonnes. Elle semblait être assez proche de Yesaminda, du moins sa façon de l’aborder le lui laissait faire cette supposition. Garlan laissa son épouse répondre en première et lui emboîta ensuite le pas. « Merci de votre présence parmi nous ce soir, Lady Chelsted, ainsi que pour votre gratitude. » Ce fut ensuite au tour de son vieil ami Kevan de venir présenter ses vœux, un plus large sourire s’afficha en le voyant. Malgré les récentes dissensions, notamment survenu lors du Collège, Garlan était satisfait que le roi du Bief Fédéré soit tout de même venu. Il le gratifia d’un signe de tête respectueux et lui souffla pour qu’ils ne soient que trois à entendre ses propos :  « Je te remercie pour tes compliments, mon ami. Ainsi que pour ta présence en ces lieux, ce soir, cette dernière est très importante à mes yeux.»

Le bieffois aurait été déçu de ne pas le voir en cette soirée, il savait que ça devait être assez pénible pour lui de surmonter la présence de personnes avec qui il avait eu des dissensions récemment. Garlan le remercia pour les cadeaux qu’il venait d’offrir. Ils étaient vraiment gâtés, il fallait le reconnaître, de plus, peu habitués qu’ils étaient à recevoir quelque chose ainsi. Peu après Kevan, c’est la princesse Lysara Tully qui vint se présenter à eux. Le chevalier la connaissait un peu, du moins surtout par rapport à ce qu’il en avait pu en apprendre et par rapport au fait que son ami semblait, il y a peu, très intéressé par une union avec sa personne. Elle venait présenter ses félicitations, ce à quoi il répondit joyeusement. « Merci pour vos vœux, votre altesse, ainsi que d’avoir répondue présente en cette soirée si spéciale pour nous.» La princesse présenta un magnifique présent à la belle braavienne qui faisait battre son cœur, c’était très adapté à la profession qu’elle exerçait.

Elle vint à s’excuser de n’avoir rien à lui, Garlan n’avait besoin de rien, il ne demandait rien. C’était déjà satisfaisant de voir que la famille royale du Conflans était là ce soir, du coup, quoi demander de plus. En plus, ses mots étaient justes. « Vous n’avez nullement à vous excuser, votre altesse. Vos paroles prennent pleinement écho en ma personne…» Il tourna son regard, des étoiles dans les yeux lorsqu’il les planta dans ceux de son amie, de son amante, de sa compagne, de sa femme qu’il aimait temps. Amoureux il l’était, ça ne faisait aucun doute. « Les Dieux ont permis à nos routes de pouvoir se croiser et de pouvoir s’unir en ce jour. Et cela, c’est le plus beau cadeau que la vie a pu me conférer.» Sincère dans ses mots, plus que jamais confiant dans ses convictions, il l’aimait et il ne cesserait de l’aimer jusqu’à son dernier souffle.

Ils échangèrent avec plusieurs autres personnes, Garlan s’excusa auprès de sa femme pour réunir tous les présents qui leur avaient été offerts afin des stocker dans un coin de la salle, ils les récupéreraient avant de partir. Mais en l’état, ils s’en encombreraient plus qu’autre chose pour la suite des festivités. Il ne tarda pas à retrouver Yesaminda et profita d’une certaine accalmie pour la questionner, une main posée au niveau de sa hanche, il vint pincer doucement la broche coincée dans les fibres de sa robe. « Je ne t’avais jamais vu avec une telle broche auparavant, elle est très belle et ressort particulièrement sur ta robe. A-t-elle une signification particulière à tes yeux ?» C’était parfois le cas, certaines personnes s’accoutraient d’éléments d’apparat parce que ça suivait bien avec le reste de leur tenue, sans signification particulière. Pour d’autres, chaque élément était un symbole, qui possédait sa propre histoire. Il était certain qu’elle soit de ces gens-là. Il attendit la réponse à sa question.

Après quoi, le nouveau couple se retira, le moment était venu. Un signe envers les musiciens présents à une extrémité de la pièce, alors que Yesaminda et lui s’étaient avancés au centre de la grande salle. Une douce mélodie s’éleva dans la salle, faisant taire les plus bruyants afin d’attirer l’attention sur eux. Main dans la main, l’autre passé dans son dos pour venir se positionner sous l’omoplate de la danseuse. Ils entonnèrent le pas au rythme de la musique. Fort de toutes les soirées auxquelles il avait pu participer dans le Bief, Garlan avait appris sur le tas et il se débrouillait plutôt pas mal. Sa partenaire n’avait rien à lui envier. Réalisant des quarts de tour à rythme régulier, suivant les intonations de la musique, les yeux plongés dans les siens. Rien d’autre ne semblait compter à part elle, eux. Le chevalier n’avait qu’yeux pour elle depuis qu’il l’avait rencontré, mais ce soir, dans ses atours, elle était vraiment magnifique.  Sur le ton de la plaisanterie, il commenta. « Je ne suis guère un très bon danseur, mais je ferai tout pour ne pas effectuer de maladresses et être à ta hauteur. »

Ils étaient parfaitement en raccord dans leurs mouvements et savaient anticiper les actions de l’autre. Si bien que Garlan éleva sa main droite, celle qui tenait la main de sa compagne, afin de la faire tournoyer avant de la ramener vers lui. Ce fut le moment choisi par le couple impérial pour entrer en scène, d’autres suivirent le pas également. Les musiques et les danses s’enchaînèrent, les unes après les autres. Danser avec elle, c’était un plaisir, agréable, surtout quand sa tête vint se reposer sur son épaule. Proches, les yeux du jeune homme se fermèrent quelques instants pour repenser à tous les événements qui avaient guidés leur relation jusqu’à ce jour. Si on le lui aurait prédis il y a encore un an de cela, il n’y aurait certainement pas cru. Peu enclin à penser qu’il éprouverait de l’amour pour une femme, ce sentiment qu’on lui avait maintes fois décris et qu’il avait pu voir émerger dans d’autres couples.

Profitant de ce moment passé avec elle, il entendit la dernière note de la musique résonne, alors que Rahl vint lui demander s’il pouvait lui retirer sa sœur pour une danse, le sortant alors de sa torpeur. Il n’était pas question de refuser bien entendu, cela aurait été fort incongru.  Garlan savait que la relation secrète, qu’il avait entretenue avec la guérisseuse, avait été source de tension entre frère et sœur, lorsque celle-ci avait été révélée au grand jour. Si bien qu’il était satisfait que son beau-frère vienne faire une telle demande. Il accepta donc de très bon gré, en accordant un sourire joyeux à Rahl et à son épouse. Se retirant pour le laisser prendre le relais, il rejoignit le cercle des invités qui s’était rapidement formé autour des deux personnes originaires de Braavos. L’impératrice s’était positionnée sur une estrade, les musiciens entonnèrent leur mélodie, le duo commença à se mouvoir.  L’imbrûlée ne tarda guère à accompagner le morceau joué, en chantant.

Il fallait le reconnaître, elle chantait vraiment très bien, sa voix était douce. La tête du bieffois faisait des allers-retours entre les deux danseurs et l’impératrice. C’était une magnifique scène que celle-ci, un frère prouvant son amour à sa sœur par cette danse, et la mère des dragons qui donnait également de sa personne, un cadeau fait à celle qui prendrait soin de ses enfants, qui avait été là pour elle ces derniers mois, son amie. C’était touchant dans un sens.  Garlan était attentif, il n’en perdit pas une miette, laissant apparaître un sourire sincère sur son visage. Il faudrait vraiment qu’il ait une franche conversation avec Rahl, tous les deux œuvraient pour le bien de Yesaminda, ils ne pouvaient pas conserver des relations tendues, cela finirait par attrister celle qui était cher à leur cœur.

La chanson s’arrêta à peu près en même temps que les musiciens avaient terminés leur morceau, mais ils ne tardèrent pas à enchaîner avec une nouvelle mélodie. Les invités se dispersèrent, reprenant la danse et leurs discussions. Garlan laissa Yesaminda et son frère seul à seul, ils avaient surement envie de discuter ensemble, et il ne voulait pas rompre cette complicité entre eux, en mettant fin à ce moment. Le chevalier en profita pour discuter avec quelques-uns des hommes qui avaient suivis Kevan, mais également avec d’autres invités, sociable, il n’avait aucun mal à converser et à engager une conversation. Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il retrouva la jeune femme, à laquelle, il s’était uni.  « Je pense que ton frère n’aurait pas pu mieux te prouver  toute l’affection qu’il te porte qu’en cet instant, avec la complicité de sa majesté impériale en plus. C’était vraiment plaisant et touchant de vous voir ainsi, toi et lui. » confia-t-il à sa compagne, parfaitement conscient qu’il avait pu participer à dégrader leur relation et vraiment désolé d’en avoir été l’acteur.

Le couple impérial était non loin d’eux, assis à une table. Garlan constata qu’ils étaient très fatigués, rien de plus normal avec la naissance des jumeaux, ainsi que toutes les responsabilités qui pesaient sur leurs épaules.  Bras enchevêtrés, l’un sous l’autre, ils allèrent se présenter devant eux. Garlan s’inclina respectueusement devant eux afin de les remercier sur plusieurs sujets : « Vos majestés impériales, je tenais à vous remercier, et je pense que dame mon épouse se joindra à moi, pour votre présence en ces lieux ce soir, alors que votre famille, ainsi que les affaires de l’Empire, pouvaient retenir votre attention. Votre présence importe énormément à nos yeux. Tous nos remerciements également de nous avoir autorisé à organiser les festivités en ce lieu où nous pouvons être entouré des personnes qui nous ont cher pour célébrer notre union et l’amour que nous nous portons.» Il avait besoin également d’insister sur un point, toujours aussi respectueux, il déclara alors. « Peut-être paraitrai-je comme quelqu’un d’assez niais aux yeux et aux oreilles de ses majestés impériales, mais je tenais à vous remercier d’avoir créer l’Empire et tout cet environnement qui nous environne, d’avoir réuni toutes ces personnes venant d’horizons différents pour œuvrer pour un but commun. Sans cela, je n’aurai jamais pu rencontrer dame mon épouse, je n’aurai pas découvert l’Amour et nous en serions pas là aujourd’hui. Alors merci, d’avoir créer jour après jour cette entité et de continuer à œuvrer pour cet idéal.»

S’adressant ensuite plus particulièrement à l’impératrice, Garlan ne savait que trop qu’elle ne le voyait pas d’un bon œil, pas avec l’erreur qu’il avait commise en pénétrant dans les quartiers impériaux sans autorisation. C’était légitime, il avait fauté, et ne pouvait que s’en vouloir et tâcher de montrer qu’il était tout de même quelqu’un de bien et digne de confiance. Inclinant respectueusement la tête en sa direction, il la complimenta, ce n’était guère de la flatterie, simplement une constatation sincère. « J’ignorai totalement que vous chantiez, votre majesté impériale. J’ai encore bien à apprendre sur l’Empire et ses représentants, après tout. En tout cas, votre voix était forte mélodieuse, si vous me permettez le compliment. »

 


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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyLun 4 Mar - 13:38

Rhaenys se remet mais elle reste faible, elle reste marquée par les dernières épreuves de sa vie, de notre existence commune, qui se sont inscrites en elle comme au fer rouge, ne la délaissant que quelques instants. Juste assez pour lui faire ressentir quelque lassitude, la fatigue physique comme morale de cette mise au monde, de toutes ces remises en question d’elle-même comme de moi, de notre vie. L’arrivée d’enfants remet toujours tout en question, c’est un bienfait, mais qui s’accompagne de remises en cause de tout ce que l’on considère jusque là comme normal ou comme acquis. Je la sens fébrile près de moi, angoissée et stressée, pour sa jeune amie sans doute mais aussi pour elle, pour ce temps qui passe et ces nouvelles épreuves qui s’élèvent devant nous. Je ne peux lui jeter la pierre. Ce n’est d’ailleurs pas sans amour que je lui rétorque, brisant l’étiquette pour caresser un fugace instant sa joue si douce, dans un geste qui se veut affectif et rassurant, même si je le trouve gauche et puéril bien malgré moi. Je n’ai pas l’habitude de recevoir ce genre d’attention, alors en donner en public, même de manière aussi éphémère et discrète que celle-ci. Mon sourire, lui, se veut rassurant, et un rien taquin.


| Quelle preuve d’affection que voilà, tous ces vilains assassinats en perspective juste pour me garder pour vous, ma Dame… Le Dragon est possessif, mais sachez que le rythme d’une chasse n’est en définitive jamais tributaire de qui que ce soit en dehors du Loup. |


Je la tance, mais c’est avec bienveillance. Regard échangé avec dame mon épouse, quand la jeune Chelsted vient se porter garante d’une assistance au loisir de Sa Majesté l’Impératrice. Nous sommes bientôt pris par le tourbillon de la danse, mais le rythme qu’impose l’Empereur à son épouse, et à la foule, est d’une langueur terrible ; la patte gauche traîne toujours depuis Eysines et ne retrouvera peut être jamais son agilité d’avant, mais au moins arrivais-je à délasser mon épouse, avant que celle-ci ne monte sur l’estrade, et que la musique et sa voix ne s’élèvent dans la salle. Comme toujours, je laissais ces sons transpercer mon cœur et mon âme, comme si elle ne chantait que pour moi. Ce n’était pas vrai, mais je n’en savourais pas moins chaque instant. Jusqu’à ce qu’elle ne requiert mon aide pour descendre et que je la lui apportais.


| Sans problème pour moi, Impératrice. Ainsi, je ne pourrais garder votre voix que pour moi, et moi seul. |


Mais voilà que la foule se disperse dans la fête et dans la danse, et j’aide Rhaenys à retrouver nos places. Qui aidait l’autre, ça n’était pas si évident que cela entre sa démarche incertaine et la mienne carrément bancale, nous devions paraître bien plus vieux aujourd’hui que nous ne l’étions en réalité, mais ma barbe et mes cheveux blanchissant déjà ne servaient certes pas le Vieux Loup à retrouver l’écho de sa jeunesse depuis longtemps perdu.


Je ne me lève pas quand Goldwyne vient nous remercier ; c’est ainsi qu’il me doit respect, comme tout un chacun, mais ses mots en revanche sont comme il le dit, assez candides mais sincères. Je suis touché par la fiabilité et la conviction de l’homme, et j’ai déjà conscience que tous les regards se tournent vers nous, alors que je me relève finalement, masquant ma gêne et ma douleur derrière la langueur du pouvoir pur.



| Ser Goldwyne, c’est un honneur pour mon épouse et moi-même d’être présents à ces noces, qui représentent, comme les nôtres et bien d’autres encore, la pluralité de nos peuples, de nos origines voire de nos croyances, qui ne sont rien en dehors de notre adhésion commune à un idéal élevé. J’espère que l’Empire vous apportera, comme nous l’avons imaginé et voulu, la paix nécessaire à la construction d’un foyer. Allez en paix, Ser et Dame Goldwyne, et profitez de cette fête qui est la vôtre, et celle de toutes les bonnes volontés fédérées. Permettez moi de lever une fois encore mon verre à votre jeunesse à tous deux, et à cet amour que vous avez déjà trouvé ensemble, et à celui que vous trouverez encore. |


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Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyMer 13 Mar - 14:57



Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique




Le regard d’Isla se porte sur l’assemblée, après avoir salué les mariés et leur avoir souhaité ses vœux de bonheur. C’est alors que son regard rencontre celui du Roi Gardener. Le souvenir des échanges houleux entre eux dans les appartements du Roi lui font monter un mince sourire aux lèvres. Oui, il a réussi à la convaincre qu’il n’était pas un grand Roi. Ils ne sont pas très loin l’un de l’autre, bien que Kevan ait tenté de s’isoler et on le comprend. Quand on est, comme lui, en froid avec une bonne moitié de l’assemblée, on évite de créer des tensions inutiles. Elle se fend d’une révérence polie.

Majesté. Quel grand jour pour votre ami, Lord Goldwyne. Lié à présent à la guérisseuse de l’Impératrice et donc à l’Empire.

Le sous-entendu est évident. Kevan risque de perdre son soutien le plus précieux. Yesaminda est dévouée à Rhaenys. Quant à Garlan, Isla ne le connait que peu et elle ignore s’il conservera sa foi en son Roi ou si sa loyauté va avant tout à l’Empire. En tout cas, le nouveau couple risque d’être pris entre des loyautés contraires. Après cet échange avec le Roi Kevan, elle avait salué brièvement Rhaenys et l’avait trouvé fatiguée mais à la suite des jeunes mariés, l’Impératrice ouvrit quand même le bal avec l’Empereur. Alors que leur danse terminait, l’Empereur raccompagna son épouse qui regagna la table impériale. Isla observait le couple de mariés danser. Ils étaient beaux. Ils étaient jeunes. Ils représentaient l’avenir de l’Empire. Eux comme tant d’autres.

Soudain, alors que le frère de l’épousée sollicitait une danse avec sa sœur, Rhaenys ouvrit la bouche et chanta. Sa voix claire, bien que fatiguée, était un ravissement pour les oreilles. Les paroles étaient douces et empreintes d’amour fraternel. Un magnifique chant qui mit les larmes aux yeux d’Isla. Cette dernière applaudit avec ferveur lorsque Rhaenys se tut. Les mariés furent également touchés et adressèrent des paroles certes naïves mais empreintes de loyauté au couple impérial. Une fois le couple éloigné et les festivités battant leur plein, Isla profita de l’occasion pour saluer l’Empereur.

Majesté. C’est un plaisir et un honneur de vous revoir. Pensez-vous que l’Impératrice tolérera que je partage une danse avec vous ? Si cela vous agréé, bien sûr.

Elle adressa un sourire à Rhaenys, demandant par là même son approbation. Elle avait apprécié échanger avec Torrhen lorsqu’elle était venue le voir dans ses appartements. C’était quelqu’un de bien, elle avait fini par le voir. Car au départ, elle considérait l’époux de son ami comme un sauvage barbare du Nord, austère et lugubre.

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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyDim 28 Avr - 22:57

Le mariage de Ser Garlan Goldwyne et de Lady Yesaminda faisait sourire la jeune princesse des Rivières et des Collines. Elle était heureuse de s’être rendue à cet événement. Elle avait laissé les têtes couronnées aller présenter leurs vœux de bonheur ainsi qu’offrir leur cadeau en premier. Puis elle s’était elle-même approchée et avait salué le jeune couple comme il se devait. Ser Goldwyne la remercia d’avoir répondu à leur invitation. « C’était tout naturel, Ser Goldwyne. Et je suis heureuse d’avoir pu être témoin de vos serments devant les Sept. » fit la Truite Argentée en souriant. Lysara Tully donna son cadeau à la jeune mariée et échangea quelques mots avec le Ser Bieffois. La cadette des Tully s’excusa de ne rien avoir à lui offrir. Garlan Goldwyne ne s’embla point s’en offusquer. Il fallait bien dire que les mots de la Tully trouvèrent le chemin du cœur de son interlocuteur. La princesse des Rivières et des Collines en fut ravie. Elle inclina alors la tête et se retira pour laisser la place à d’autres.

En prenant congé de la présence des Goldwyne, la jeune truite croisa le chemin du couple impérial. Elle inclina poliment la tête en leur direction. Et puis elle avait vu le jeune Sacha Racin qu’elle avait rejoint avec joie. Le jeune garçon lui répondit en la complimentant sur sa tenue. Lysara esquissa un sourire en sa direction. Le jeune Racin lui confirma sa nouvelle place auprès du roi du Conflans Libre Lyham Tully. Evidemment, le garçon devint aussi rouge que le vin qui coulait dans les gobelets des invités au mariage. Lysara en fut touchée bien qu’elle ne comprenait pas comment l’on pouvait être autant embarrassé en sa présence. Parce que oui, elle en avait bien pris conscience, le jeune Racin rougissait bien facilement en sa présence. « Est-ce donc ma personne qui vous met dans un tel état, Sacha ? » demanda avec curiosité la jeune femme. Un léger sourire se dessina à la commissure de ses lèvres et la Truite Argentée prit un gobelet de vin qu’elle porta à sa bouche. « Comment trouvez-vous le jeune couple Goldwyne, mon cher ? » ajouta la sœur de Lyham Tully.

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MessageSujet: Re: Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé]   Le mariage, c'est la volonté à deux de créer l'unique [Tour VI - Terminé] EmptyLun 29 Avr - 4:20






Argella, invitée au mariage entre l’ami de Kevan, Garlan Goldwyne et son amie Yesaminda avait revêtu pour l’occasion sa plus belle robe. La mousseline de soie dorée brodée d’entrelacs en fils d’or sur tout le buste ajusté avec un sage décolleté en V devant et plus profond dans le dos. Une ceinture d’or autour de la taille, la robe légère doublée d’un jupon opaque s'évasent jusqu’à d’autres entrelacs de fil d’or aux pieds de la Reine de l’Orage. Sur ses épaules dénudées étaient posée une étole en fourrure de renard beige doré. Ses cheveux étaient relevés en un chignon tressé haut placé et elle portait même quelques bijoux simples. Cette tenue était inhabituelle pour elle et elle avait vraiment l’impression d’être déguisée, mais il fallait bien ça pour un mariage, ses couteaux, son épée et sa lance n’y avaient pas leur place.

__ Vive les mariés !

Répondit la brune avec force voix à l’appel de l’Empereur pour faire un maximum de bruit. Sa lance lui manquait, elle aurait pu faire un sacré vacarme avec ! Et elle regardait l’épée tirée au clair avec envie. Mais elle était femme et hélas, toute Reine de l’Orage était-elle, toute guerrière impétueuse était-elle il y avait certaines limites à ne pas franchir, à son plus grand damne. Une fois l’ovation terminée, tout le petit monde regagna le castel de la capitale Impérial qui devenait trop petit d’ailleurs. Elle préféra attendre un peu avant d’aller présenter ses hommages aux mariés, elle n’était pas femme à attendre son tour et il y avait du monde, elle fit un signe de tête à chaque personne qu’elle connaissait, et sourit plus longuement à l’Impératrice. Sa première danse fut pour le capitaine de sa garde après quoi, elle attrapa une coupe de vin à la volée et la but d’une traite, puis, elle écouta Rhaenys chanter et sans qu’elle y prenne garde sa bouche s’ouvrit de plus en plus. Elle ne savait pas chanter, sauf les chansons paillardes en campagne, elle ne savait que se battre et elle était subjuguée, tant par la voix de son amie que par les paroles qui l'émouvant beaucoup. A la fin de la chanson, elle se tapota les joues pour redescendre du nuage ou la belle blonde venait de l’envoyer et jeta un coup d’œil furtif à Kevan en rougissant. Elle se précipita vers une nouvelle coupe de vin qu’elle but aussitôt et se retourna mine de rien pour constater que la file d’attente devant les mariés avait disparue, tout autant qu’eux. Les cherchant du regard, elle finit par les retrouver et c’est avec un large sourire ravi que la Durrandon fendit la foule pour féliciter en personne les mariés. Ils discutaient avec le couple Impérial et malgré son manque d’égard pour les convenances, elle ne les interrompit pas et attendis qu’ils aient terminés. Hélas, elle n’avait pas de verre lorsque l’occasion se présenta de le lever avec l’Empereur en l’honneur des mariés. Se retenant de les serrer très fort dans ses bras, elle se contenta alors de poser une main sur l’épaule de Yesaminda et une sur celle du bieffois et parla avec un optimisme non dissimulé.

__ Félicitation à vous deux. Union heureuse, union fructueuse, c’est tout ce que je peux vous souhaiter mes amis. Les cadeaux sont dans votre chambre, un tout petit rien.

Il s’agissait de deux élégants manteaux mi longs assortis et taillé à la taille de chacun des mariés, fermé par sept boutons en cuivre frappés d’une étoile à sept branches. Tous deux en laine et doté d’un col montant en douce fourrure fauve comme les extrémités des manches, ils présentaient des découpes sur le devant et en haut du dos laissant apparaître la doublure et formant des entrelacs, L’un était rouge doublé de vert, plus petit, cintré et froncé sur les reins, l’autre était plus grand, ajusté sur le buste moins cintré mais fendu sur les côtés et ses couleurs étaient inversés. Deux chapeaux rouge et vert doublés de fourrure fauve étaient posés dessus, ainsi que deux paires de gants assortis.

La Reine de l’Orage sourit aux tourtereaux et prit les mains de Yesaminda dans les siennes avec la gorge nouée, elle repensait à tout le temps passé à Accalmie avec elle après la perte de son enfant, à ce qu’elle lui avait avoué et au soutien qu’elle lui avait apporté. Elle voulait la remercier, elle se contenta d’un signe de tête emprunt d’émotion.

__ Tu as trouvé quelqu’un de bien Yesaminda, je suis heureuse pour toi.

L’Orageoise fit un signe de tête à Garlan, un clin d’œil à Rhaenys, une courte révérence à l’empereur et se dirigea vers Kevan attrapant deux verres de vin en chemin pour lui en tendre un avec un sourire espiègle et lui proposer d’un geste de trinquer avec elle.


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