Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Comment ne pas se sentir concernée lorsque notre nom est Lannister ? Comment faire l'autruche alors que notre famille est en plein cœur de cette tension monstre ? Évidemment que la jeune Nymeria se sent concernée, elle sait qu'elle est au beau milieu, et ce bien malgré elle, à cause de sa naissance, de cette tension et de tous ces plans qui s’échafaudent et qui se mettent en œuvre entre toutes les grandes familles de Westeros. Elle a conscience que sa famille est l'une des plus riches, la plus riche d'ailleurs, elle sait que cette richesse est convoitée, elle sait que des coups bas sont commis chez d'autres, elle sait que ça pourrait tout à fait arriver chez elle. Qu'est-ce qu'elle en pense ? Quand on est dans cette situation, la crainte vous embrasse, peut-être que son prochain repas baignera dans du poison, qui sait ? Il semble qu'on ne peut faire confiance à personne.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Qu'est-ce que la princesse du Roc pourrait répondre à cette question, à votre avis ? Évidemment que sa loyauté va envers sa famille, envers ses parents, envers son royaume et à sa famille régnante. Il pourrait en être autrement, c'est tout à fait possible, mais ce n'est pas le cas pour Nymeria. Certes sa vie de princesse ne lui convient pas, ses obligations et ses leçons ne sont la plupart du temps pas à son goût, mais ce sont ses parents qui règnent. Peu importe les choix qu'ils feront, peu importe ce qu'ils décideront pour elle, peu importe les sacrifices qu'elle devra faire pour ses parents, ils resteront sa famille et elle restera princesse du Roc, elle est une Lannister et sa loyauté ne va qu'envers sa famille.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? La guerre n'a-t-elle donc pas encore touché la région ? Première nouvelle, au vu des récents événements, c'est encore à se poser la question. Les morts récentes sont encore dans les souvenirs de Nymeria, les coups bas qui se sont déroulés au cours des dernières années sont encore imprégnés dans sa tête, elle peut s'estimer heureuse d'avoir été épargnée jusqu'à présent. En temps de guerre, si sa mère, et sa sœur de plus en plus à ce qu'il lui semble, sont de parfaites expertes dans la ruse, Nymeria préférerait quant à elle utiliser ce qu'elle envie à son père et à son frère : les armes. Loin d'être une bagarreuse pourtant, elle s'enthousiasmerait sans doute à faire ce qu'elle espère faire depuis des lustres. Même si ça n'a rien de réjouissant, d'un côté ça lui donne l'occasion de manier l'épée, si encore on l'autorise à le faire.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? C'est à croire qu'Harren le Noir cherche à tout prix à se faire des ennemis un peu partout. Son surnom éclate par le péjoratif, son nom est sinistrement connu, il est une menace pour bon nombre de familles sur le continent, il n'a pas hésité à sortir les armes pour arriver au bout de ses ambitions... Nymeria a en effet entendu parler de cette embuscade, et... elle n'est pas assez branchée dans les questions de stratégies politiques pour affirmer si elle était nécessaire ou non. Cependant, elle a déjà une assez mauvaise opinion d'Harren Hoare pour être plus ou moins de parti pris. Bon ou mauvais, la vie d'Aegon Targaryen restait une vie, et l'acte par lequel s'est ensuivi sa mort est, aux yeux de Nymeria en tous cas, bien cruel. Enfin, elle ne devrait peut-être pas se mêler de ce qui ne la regarde pas, elle fait encore une fois confiance à ses parents là-dessus.

Salut moi c'est Laurie. J'ai découvert BC en me faisant fourber par cette gueuse nymphomane de Megara, elle-même fourbée par le fourbe suprême Jon (je crois hein), on s'engendre les uns les autres, c'est cool, on finira par faire un arbre généalogique des fourbés. J'aime beaucoup l'écriture on s'en doutais, passer des jours et/ou des nuits à regarder films et séries, faire des listes pour tout, la raclette, la tarte aux fraises ou aux framboises, récolter tout plein de souvenirs inutiles de tout partout, et plein d'autres trucs et chouettes qui ne me reviennent pas. Sur Bc, j'aime bien l'ambiance, et le fait qu'on m'ait dit aussi que c'était un forum peuplé de barges, donc ça va, j'ai l'habitude ! mais j'aime pas trop par contre je sais pas si ça vient de mon ordi, mais le codage pour les staffiens sur la PA saute un coup sur quatre, ça me fait pas ça sur les autres fo, mais c'est pas non plus super gênant, je chipote rooh ! J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Nymeria connaît le désavantage d'être née fille. Saisissez la nuance tout de même, on parle là de désavantage, de gêne plutôt que d'inconvénient, trop catégorique. Nymeria ne tuerait certainement pas père et mère pour changer de sexe, bien que ses obligations en tant que femme l'ennuient. Elle n'est certainement pas friande de tous ces petits travaux manuels qui feraient d'elle selon une règle préétablie une bonne épouse. Elle ne raffolait pas de ces activités trop calmes, trop posées. Elle ne supportait pas de rester assise une bonne partie de la journée, occupant ses mains avec des aiguilles à tricoter ou un pinceau. Elle ne maîtrisait clairement pas l'art de la coiffure ou celui qui consistait à choisir les bons habits en fonction de telle ou telle autre circonstance. Elle préférait les activités plutôt masculines, celles que l'on réservait plutôt à son père ou à son frère. On dit que l'envie est la seule chose la mieux partagée dans ce monde. Pour une Lannister, qui Nymeria pourrait bien envier ? Son frère. Son frère qui avait droit de quitter la demeure pour aller à la chasse, à qui on enseignait un tout autre art que celui qui était réservé aux femmes : celui du maniement de l'épée et de toute autre arme. Peut-être que si elle n'avait pas été princesse, elle aurait pu malgré son sexe se débrouiller pour apprendre elle aussi à manier l'épée, mais on ne choisit pas sa naissance. Ses rapports avec sa mère n'étaient pour cela pas des plus idéals, alors qu'il fallait qu'elle apprenne à bien se comporter en société, Nymeria ne préférait en faire qu'à sa tête, n'écouter que ses envies et son instinct, défier les règles et la bienséance. Elle préférait éviter les responsabilités, elle préférait éviter les leçons et tout ce que celles-ci entraînaient d'ennui. Elle préférait traîner dehors plutôt que d'attendre que la journée passe à apprendre toutes ces choses qu'elle n'avait pas envie d'apprendre. Elle défiait les règles, elle défiait l'autorité de ses parents, surtout celle de sa mère en fait. Elle préférait se salir plutôt que rester propre, elle préférait rentrer toute crottée plutôt qu'avec des vêtements impeccables. Elle ne veut pas se contenter de sourire et de faire bonne figure face à la gent masculine. Elle ne veut pas se contenter de porter les plus belles robes pour montrer son influence face aux femmes du pays. Elle voulait tâter de l'épée, elle voulait pouvoir s'égratigner le genou au dehors et revenir à la tombée de la nuit chez elle avec des vêtements plus sales qu'une flaque de boue. Elle aurait dû naître garçon pour ça, elle n'aurait pas dû naître Lannister peut-être, et elle aurait été sûrement heureuse. Enfin non, pas heureuse, que dis-je, plutôt comblée, affranchie des règles qui lui étaient imposées de part son rang et son sexe. Mais pour rien au monde Nymeria ne changera sa place. Sa famille elle y tient, à son nom aussi. Et même si elle était comblée, elle ne serait pas heureuse sans cette famille, du moins est-ce ainsi sa vision des choses.Il y avait son père dans tous ça, qui lui permettait ces petits moments pendant lesquels elle pouvait se sentir comblée. Les moments qu'elle passait avec son père étaient sacrés, et pour rien au monde elle ne voudrait en rater un.

C'est lors d'un de ces voyages justement, que la princesse rebelle rencontrait ce qui ressemble le plus à un prince charmant. Un voyage d'ordre politique, Nymeria était encore trop jeune pour comprendre, elle était trop jeune pour se mêler des histoires des adultes. Et c'est pourquoi elle avait passé le séjour auprès des enfants Valois, auprès de Ronnel en particulier. Ces deux-là s'entendaient bien, Nymeria avait trouvé un ami, un confident, et plus que ça. Si elle avait à choisir elle-même son mari, il ne fait aucun doute que son choix se porterait sur ce jeune garçon. Car même si les années ont passé depuis leur rencontre, ses sentiments envers lui n'ont pas failli et ils entretiennent toujours une correspondance, correspondance que lui doit cacher à sa mère. On peut dire que Nymeria a bien pioché dans le choix de l'homme. Il était destiné à régner, il n'avait rien des garçons de paysans que Nymeria fréquentait autrefois pour défier les règles de sa mère. Ronnel était différent des quelques garçons avec lesquels Nymeria avait passé quelques parties de son enfance, il était différent mais en même temps ils se ressemblaient. Ils avaient tissé un lien tous les deux, en l'espace de quelques jours, un lien qu'ils continuaient d'entretenir aujourd'hui encore. Et puis avec lui elle connaissait l'ambition. Quelle douces pensées auxquelles elle se prêtait lorsqu'elle imaginait un avenir avec Ronnel, un avenir où elle pourrait devenir reine ! Encore faudrait-il que le choix lui appartienne.

Certes, je vous l'accorde, elle en devenait presque mièvre. Mièvre, mais pas stupide pour autant. Les années avaient passé, Nymeria avait grandit, elle avait mûri, elle arrêtait de désobéir à sa mère à tout bout de champs, et même mieux : la compagnie de cette dernière l'intéressait, tout comme celle de sa sœur. Elle avait l'impression d'avoir été mise à l'écart d'une confidence, et bien que peu friande des commérages, elle ne supportait pas cela. Elle se montrait plus droite, plus docile si on peut dire. Elle ne cessait pas ses bêtises dans les lieux qu'elle n'était pas censée fréquenter et avec les personnes avec lesquelles elle n'était pas censée se lier d'amitié, mais elle y mit un frein. Si autrefois elle recherchait toujours la fuite, si elle persistait dans la désobéissance et la provocation envers sa mère, elle se tenait désormais plus à carreaux. Elle devenait petit à petit mature, elle comprenait que si elle avait des obligations, celles-ci n'étaient pas seulement là pour l'embêter. Elle comprenait finalement que son statut ne lui permettait pas toutes les effronteries qu'elle se permettait toute seule. Toujours fougueuse, elle tentait cependant de faire son possible pour atteindre ses objectifs. Elle pouvait bien se permettre quelques sacrifices, du moment qu'au final elle obtenait ce qu'elle convoitait. Elle pouvait se permettre parfois de tourner le dos aux leçons pour faire on ne sait quelle bêtise pour le reste du temps se conformer aux règles et se mettre dans les bonnes grâces de sa mère et renvoyer une bonne image publique. Nymeria s'était assagie, mais était-ce un état constant ? Est-ce qu'elle ne s'accordait plus toutes les folies qu'elle s'offrait auparavant pour autant ? Bien sûr que non...