Sujet: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 0:59
Kian Tully
-58 ▪ Naissance, à Vivesaigues, du premier d'une fratrie de trois, de l'héritier de la forteresse, Kian Tully. -46 ▪ Début de son service de page et d'écuyer, à la Haye-Pierre, sous la gouverne du Seigneur Bracken, son futur beau-père. -40 ▪ Mariage avec Chléa Bracken, à Vivesaigues, une union aussi chaude dans ses premiers instants que tendrement froide dans les décennies suivantes. -34 ▪ Guerre contre le Val d'Arryn. Il s'illustre dans le service de son suzerain, bien qu’écœuré par le massacre orchestré par les fer-nés. -31 ▪ Naissance de son aîné, Lyham Tully, à Vivesaigues, scellant ainsi la survivance de leur maison. -27 ▪ Mort de son père, qui s'éteint suite à diverses maladies. Kian devient Seigneur de Vivesaigues, le plus important des lords riverains, et dirigeant de la maison Tully. -24 ▪ Naissance de sa fille, Aliénor, à Vivesaigues, seconde enfant d'un mariage de convenance. -21 ▪ Naissance du dernier fils de Kian, Lorik, à Vivesaigues - un dernier fils afin d'assurer la lignée, et de servir son frère de toutes ses capacités. -17 et -14 ▪ Naissances de ses deux fils bâtards, suite à une liaison avec une noble veuve, qui meurt aux couches. Les deux sont élevés à Corneilla, étant périodiquement rappelés à Vivesaigues, acceptés par leur parenté titrée comme simplement illégitimes, en plus d'être supportés par leur belle-mère. -1 ▪ Guerre entre le Conflans et l'Orage, à l'initiative d'Harren. Kian dirige une armée au nom de son suzerain, composée de troupes riveraines, et s'empare de quelques forteresses (Rosby, etc.). Il monte ainsi en grâce auprès de la Lignée noire, qui le confirme dans son rôle de Maréchal de la Culbute et de la Ruffurque. 0 ▪ Retranché dans son domaine, le Seigneur de Vivesaigues préside depuis sa forteresse la mobilisation des seigneurs riverains, qui répondent à l'appel d'Harrenhal.
Lignée ▪ Lady Minisa Tully, née Nerbosc (soixante-quinze ans, mère), lady Chléa Tully, née Bracken (cinquante-cinq ans, épouse), ser Lyham Tully (trente-deux ans, fils), lady Aylinne Tully, née Frey (vingt-six ans, belle-fille, épouse de Lyham), Hoster Tully (huit ans, petit-fils, fil de Lyham et d’Aylinne), lady Aliénor Mallister, née Tully (vingt-cinq ans, fille), ser Lorik Tully (vingt-deux ans, fils), lady Alya Tully, née Vance (vingt-trois ans, belle-fille, épouse de Lorik), Eron Rivers (dix-huit ans, bâtard), Adrel Rivers (quinze ans, bâtard), ser Darren Tully (cinquante-deux ans, frère), lady Jenna Tully, née Frey (cinquante-cinq ans, belle-sœur, épouse de Darren), lady Alvera Whent, née Tully (trente ans, nièce, fille de Darren et Jenna), lady Celia Tully (vingt-et-un ans, nièce, fille de Darren et Jenna), ser Cedric Tully (vingt-et-un ans, neveu, fils de Darren et Jenna), lady Elayne Mouton, née Tully (quarante-neuf ans, sœur), ser Rand Mouton (trente-trois ans, neveu, fils d’Elayne) et ser Renaud Mouton (trente-deux ans, neveu, fils d’Elayne). Liste non-exhaustive ne recensant que les principaux.
Maisonnée ▪ Ser Emreis Bonru (maître d’arme), ser Ronald Piper (capitaine des gardes), Eddard Beurpuits (intendant), Vyman Royce (mestre), septon Dyken (septon), septa Eleonore, née Darry (septa), ser Reginald Mouton (chevalier, étendard), ser Maron Vypren (chevalier, héraut) et Wyman Harlton (écuyer). Liste non-exhaustive ne recensant que les principaux.
Caractère ▪ Le Seigneur de Vivesaigues est de ceux qui se plaisent à voyager, à explorer leurs terres, à chasser et à monter – opiniâtre, inflexible, obstiné dans ses idées, il possède toutes les qualités d’un stratège émérite ainsi que celles d’un diplomate chevronné, arrangeant et négociant toute alliance pouvant avantager le sort de sa maison. Contemplatif dans ses moments de mélancolie initiés par la vision de ses domaines, qu’il affectionne particulièrement – le Conflans est sa patrie –, il est aussi prudent que le vassal d’un homme fou se doit de l’être, utilisant la froideur du puissant noble pour camoufler la moindre de ses intentions, son visage ne trahissant jamais involontairement ses pensées. Perspicace, au fait des faiblesses et forces de ses voisins riverains, en plus des siennes, Kian peut se targuer d’être de ces pères dévoués, de ces époux amants, quoique parfois infidèles, tenant l’honneur et la foi comme primordiaux et faisant preuve d’une dureté bien trempée envers la faiblesse de son entourage. Famille, Devoir, Honneur – telle est sa devise.
▪ Cinquante-neuf ans ▪ ▪ Le Cyprin. ▪ ▪ Vivesaigues ▪ ▪ Vivesaigues, la Culbute et la Ruffurque ▪ ▪ Royaume du Conflans et des Îles de Fer ▪ ▪ Tully ▪ ▪ Seigneur de Vivesaigues, Maréchal de la Culbute et de la Ruffurque ▪ ▪ Marié ▪ ▪ Je suis contre mon souverain ▪ ▪ Je suis pour la guerre ▪ ▪
N°1 ▪ Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné?
En toute éternité, en tous conflits, les terres baignées par le Trident sont toujours les premières à se gorger du sang d'autrui. Fer-nés, Ouestriens, Nordiens, Valois, Bieffois... Tous ont pour terrain de tuerie préféré le Conflans. Alors lorsque l'orage gronde, lorsque le calme d'avant-tempête disparaît peu à peu dans le fracas des boucliers brisés, des épées éméchées, nous, seigneurs riverains, sommes toujours concernés. Ce sont nos paysans qui en souffrent, nos troupeaux qui écopent, nos récoles qui s'envolent dans un nuage de sang et de cendre. Alors, mon avis ? Peu importe les belligérants, peu importe les circonstances, la prochaine guerre, inévitable de par les tensions susmentionnées, est certaine d'entraîner dans sa spirale impitoyable ma patrie toute entière - et ma maison avec elle. Mais, cette fois-ci, nous serons prêts.
N°2 ▪ Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre?
Famille, Devoir, Honneur. Voilà les trois mots qui guident mon existence. De par mes serments, de par la loi féodale la plus primaire, mon honneur m'oblige à servir la volonté perverse de la Lignée noire - mais mon devoir, lui, me pousse à veiller sur ma famille. Alors, suis-je loyal à mon suzerain, Harren-Roi? Certes, en apparence. Mais dans le fond de mon coeur, dans le secret de mes pensées, j'imagine un Conflans souverain, un tyran renversé et une nouvelle couronne riveraine ceinte par un monarque riverain. Qu'Harrenhal quémande l'aide de ses vassaux et je lèverai mes bannières - mais que la première occasion propice se présente, et vous pouvez être certain que le couteau qui s'enfoncera dans les omoplates des Hoare sera orné d'une truite argenté. Le Conflans avant la royauté, la famille avant le Conflans.
N°3 ▪ Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction?
Ma région est déjà en guerre - et ce, depuis que l'homme l'habite. Si la dernière dragonne clame son défi, et si le Chenu m'ordonne de monter destrier, d'enfiler armure, alors sa volonté sera exaucée - la truite ira à la rencontre du dragon. Mais pas sans détours. Temporiser sera ma stratégie, patienter, utiliser le souvenir de mes services passés pour justifier un retard autrement inexcusable. Mais si le Conflans est envahis ? Alors les hommes de Vivesaigues iront à la rencontre de l'envahisseur, que ce soit pour le repousser ou pour encore négocier une alliance - car quiconque apte à vaincre Harren-Roi pourra être mon allié. Mais s'il s'agit d'un énième étranger, d'un Durrandon arrogant, d'une Targaryen pleurnicharde, désireux d'à nouveau nous agenouiller, alors aux côtés des fer-nés mes armes se rangeront; mieux vaut être dominé par monstre connu que par variable inconnue, inconstante, pouvant se retourner contre nous à la première occasion. Parmi toutes ces incertitudes, une chose demeure certaine - si la guerre éclate, les Tully seront prêts.
N°4 ▪ Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte?
Hypocrites sont ceux qui se gausse de mon suzerain pour ses actions et qui, du haut de leur tour d'ivoire, condamnent une brèche aux coutumes les ayant pourtant sauvés. Si l'honneur n'est point la marque d'Harren Hoare, le pragmatisme l'est entièrement: Aegon devait mourir, si les Royaumes désiraient demeurer indépendants. Mon Roi prit seulement la route la plus facile, la plus tordue, afin d'accomplir un objectif qui aurait pourtant dû être celui de n'importe quel souverain cherchant à sauver sa couronne. Alors que le Nord s'indigne, que l'Ouest et l'Orage fassent de même - au final, tous savent la véritable raison de leur courroux: le faut qu'ils doivent leur survie à un fou. Si Harren tyrannise mon royaume, Aegon, lui, n'aurait fait qu'enterrer nos derniers espoirs de le voir libéré - bon débarras.
Entre vous et nous.
▪▪ Hélios ▪▪ Vingt-deux ans ▪▪ 15/20 ▪▪ C'est le Bo' qui m'a titillé y'a longtemps. ▪▪ La motivation de tenter un nouveau personnage, et le fait que j'ai moins de problèmes personnels! ▪▪ On peut toujours pas voir les fiches des membres ou le formulaire de la présentation. ▪▪ Nein. ▪▪
Nina Paley
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 1:04
Savoir des mestres
Edmyn Tully, Seigneur de Vivesaigues, fut en son temps l’un des bannerets les plus prudents des Rois du Sel et du Roc. Né après la conquête de son pays par les envahisseurs fer-nés, éloigné par des générations trop nombreuses pour être recensées du temps où Conflans était synonyme de royaume, où le Trident se gouvernait seul, il avait l’attitude soumise du vassal craignant le courroux de son suzerain, mais acceptant avec la résignation du dominé – une attitude héritée de son géniteur. Tenus en laisse par la peur, par la terreur, les Tully étaient donc déjà à l’époque parmi les plus obéissants des Riverains, préférant la survie à la fierté, tenant leur serment d’allégeance pour sacré.
Minisa Tully, née Nerbosc, correspondait au portrait inverse. Fille d’une maison forte, jadis royale, chez qui l’écho de la grandeur de leur peuple demeurait vivace, omniprésent, désir sourd des sujets opprimés, elle fut élevée dans le rêve d’un Conflans fort – dans le rêve d’un jour où à nouveau la couronne des Rois des Rivières et des Collines serait portée par l’un des leurs. Unique enfant femelle apte à être vendu en épousailles de sa génération chez les Nerbosc, suivie des années plus tard – presque trente ans – par une autre, envoyée dans le Nord, chez les Glover, elle fut mariée, du désir public de ses parents de la voir bien mise, à l’enfant héritier de la famille la plus puissante du Conflans, exceptant la Lignée noire; elle fut appariée à un Tully.
De leur union tendre, à défaut d’être idéologique, naquirent trois enfants : Kian, Darren et Elayne. Le premier étant proportionnellement éloigné en âge de sa fratrie, il ne fut néanmoins pas élevé de manière solitaire; dès que son âge le permit, sa mère peupla Vivesaigues de pupilles d’autres familles, afin qu’il ait suffisamment de compagnons de jeux et d’apprentissage. Provenant surtout de maisons mineures, ils grandirent sous la protection des Tully, devenant, à terme, chevaliers de leur maisonnée – Reginald Mouton et Maron Vypren étant du nombre. Alors que son père enseigna à Kian durant son enfance la prudence, la circonspection, comment devait agir le vassal fidèle, sa mère, elle, lui transmit l’amour de sa patrie, le désir d’indépendance et la calme, froide, détermination du Riverain depuis bien trop longtemps dominé.
À l’adolescence, tandis que son frère et sa sœur atteignaient l’âge du jeu, le besoin de son éducation militaire se fit sentir. Bien que dominés par leurs suzerains fer-nés, les nobles du Conflans demeuraient une caste recluse, préférant se reproduire et interagir entre eux, n’interférant avec les fer-nés que lorsque obligés – par conséquent, Kian fut envoyé dans une autre maison riveraine; il fut envoyé comme page, puis comme écuyer, chez les Bracken, son père désirant balancer son ascendance Nerbosc et ainsi équilibrer ses alliances. Sous la gouverne du Seigneur de la Haye-Pierre, Jonothor Bracken, l’Étalon rouge, il travailla, s’entraîna, s’épuisant à la tâche et apprenant à la dure les talents et capacités du chevalier, en plus des stratégies et manœuvres guerrières nécessaires à tout général de qualité. Si Jonothor Bracken n’était pas le plus fin des officiers, l’esprit analytique et perspicace de son écuyer semblait déjà, alors qu’il n’avait que seize ans, promettre une gloire prochaine. C’est aussi durant cette période faste en apprentissages qu’il noua une amitié forte, durable, avec l’héritier de sa maison d’adoption, Brayan Bracken.
Et lorsque vint le temps pour lui de convoler, c’est tout naturellement vers cette maison que ses parents se tournèrent pour lui dénicher une promise, lui faisant épouser Chléa, la jeune sœur de Brayan. Si les nouveaux mariés ne s’aimèrent totalement jamais, la passion et la fougue de la jeunesse ne s’étant manifestées que dans les premiers balbutiements de leur union, ils conçurent avec le temps, en plus de beaucoup de patience, une sorte de complicité étrange – la fusion de deux âmes se connaissant, s’appréciant, et partageant des buts communs. Alors que Kian et Chléa concevaient leurs trois enfants, les parents du premier, quant à eux, s’échinèrent à caser le reste de leur progéniture, tissant une toile maritale destinée à englober l’entièreté du Conflans. Si le Cerf, le Lion et le Loup étendaient leurs influences respectives par la guerre, par la provocation, par le jeu des trônes, la corneille, elle, visionnait plutôt l’ascension de la truite par le biais des mariages, travaillant donc fort pour réaliser le rêve longtemps murmuré de générations de secrets insoumis – tout en, évidemment, surveillant du coin de l’œil les agissements de leur suzerain, qui ne soupçonnait aucunement que derrière la loyauté du patriarche se cachait l’ambition d’une sournoise matriarche.
Frey, Whent, Bracken, Vance, Mouton… Un piètre échantillon des maisons riveraines qui furent bientôt jointes par le sang aux Tully, les enfants poursuivant l’œuvre prudent de la mère et du père. Que les guerres soient menées par les autres, toi, heureuse Tully, marie-toi ! C’est dans cet esprit que toutes les tractations diplomatiques de leur clan furent menées, toujours dans le but d’assurer l’importance du plus important des seigneurs riverains – car un jour, peut-être, leur royaume serait libre, et peut-être qu’un jour le nom Tully deviendrait synonyme de tête couronnée.
À vingt-cinq ans, comme tous les féaux d’Harren Hoare, il dû prendre les armes sous l’impulsion de ce dernier, qui désirait conquérir le Val. Futile entreprise, mais entreprise tout de même tentée. Étant des forces ayant conquis Salins et Darry, il fut bien reçu dans ses premières années en tant que chevalier par la Lignée noire, qui voyait en l’héritier de leur plus important vassal riverain un homme apte à continuer l’œuvre tranquille de son père – mais dans son cœur, face au massacre de Rougefort, face aux atrocités des fer-nés, le cœur du futur seigneur se durcît. Cette guerre avait été un gâchis.
Lors des trente-et-un ans de Kian, il dû enflammer le canot funéraire de son géniteur, s’élevant pour devenir Seigneur de Vivesaigues. Son père était depuis longtemps malade, rongé par quelques maladies pourtant rarement observées dans sa génération – une dégénérescence rapide, surprenante, qui obligea le chevalier à devenir seigneur et à abandonner le manteau de l’enfant se réfugiant dans les bras d’autrui à la première difficulté. Il était lord – et en lord, il se devait d’agir. Aidé par les conseils avisés de ses amis, de son beau-père, de sa propre mère, il s’attela à connaître son domaine, à appréhender sa tâche, le tout avec l’honneur et la dévotion de l’individu convaincu d’accomplir sa destinée. Les terres des Vivesaigues étaient siennes, et son devoir était de les protéger, de les faire fructifier. Mais comprenant vite que sa force n’était nullement dans la planification agricole, dans le contrôle des récoltes, il s’entoura habilement d’individus compétents à la matière, dénichant le potentiel gaspillé d’un frère cadet du seigneur Beurpuits, en faisant son intendant.
Servant son Roi comme n’importe quel vassal, récalcitrant au fond de son cœur, mais toujours retenu par un serment énoncé devant les Sept, il mena à de nombreuses reprises les troupes de sa maison ainsi que des voisines dans ses incursions, dans des escarmouches de frontière, soutenant les efforts royaux contre l’Orage ou tout autre ennemi. De cette manière, il s’illustra assez pour atteindre le rang qui avait été autrefois occupé par son géniteur, soit celui du favori parmi les lords riverains du Roi du Sel et du Roc. Pour cette raison, il reçut l’honneur d’être sacré Maréchal de la Culbute et de la Ruffurque, chargé de la défense de la partie ouest du Conflans, sa forteresse étant au final la plus puissante de cette région. À la guerre contre le Nord, il ne participa pas; Harren ne faisait point assez confiance aux hommes du Conflans, et certains devaient demeurer derrière pour la défense, le nouveau titre du Tully servant d’excuse parfaite.
Dix-huit ans avant l’époque actuelle, Kian commit l’un des actes qu’il regretta le plus amèrement, une entache à son honneur et une plaie alors béante dans son mariage – il commit l’adultère. Tenté par les charmes d’une veuve un peu plus jeune que lui, dont le château lui servait d’abris alors qu’il était en route pour Vivesaigues en revenant d’Harrenhal, de leur étreinte passionnée naquit un premier bâtard. Sur un espace de deux ans, ils s’aimèrent, mais la mort de la dame lors de l’accouchement de leur deuxième fils vit la fin de l’enchantement, le seigneur réalisant son erreur – à quarante-cinq ans, il n’avait plus l’âge de commettre de telles bévues. Cherchant le pardon de son épouse, qu’il savait avoir offensé, il envoya ses deux bâtards grandir chez sa famille maternelle, à Corneilla. Chléa fut lente à lui pardonner – leurs enfants, eux, s’en moquaient, ne voyant les bâtards que comme ce qu’ils étaient : des frères illégitimes. Mais au final, lorsque la charpente d’un mariage ne repose point sur des fondations amoureuses, mais plutôt sur la convenance, sur le respect, sur la compréhension… Il est dur de tenir rancune sur une très longue période, surtout sur un sujet aussi délicat.
Un an avant les événements actuels, Kian participa à la guerre contre l’Orage. Son suzerain le sachant capable, il dirigea de nombreuses troupes qui servirent leur roi avec brio, lui permettant de s’emparer du Conflans. Maintenant retiré sur ses terres, le Seigneur de Vivesaigues attend; sa descendance est assurée, puisqu’un petit-fils lui fut octroyé par les Sept, sa toile maritale se solidifie, sa maison demeure la plus puissante des riverains, alliée aux autres d’importance… Il attend. Mais quoi ? Un signe, pense-t-il. Une opportunité. Et, lentement, lentement, ses forces se mobilisent, répondant à l’appel de leur Roi, à l’appel de leur seigneur.
Les affiliations
LYHAM TULLY
L'aîné du Seigneur de Vivesaigues est, d'une certaine manière, sa plus grande fierté, tout en étant sa plus grande déception. S'il lui porte un amour inconditionnel, chérissant son héritier, l'ayant élevé avec tous les soins de l'homme cherchant à perpétuer une dynastie, Kian ne peut ignorer les tares de sa progéniture. Guerrier émérite, extrêmement doué pour combattre, autant au corps-à-corps qu'en lice, Lyham n'a cependant ni l'esprit stratégique de son père, ni sa diplomatie. S'échauffant l'esprit rapidement, agissant impulsivement, il oblige son Seigneur à observer une garde constante quant à ses agissements. Kian ne se leurre pas - Lyham n'est pas l'héritier dont il a grand besoin si un jour il concrétise ses ambitions. Mais, par défaut, il est sa meilleure option, sachant qu'il est aimé de leurs hommes, en plus de mener avec brio les charges ordonnées par son père. En secret, Kian n'a cependant qu'un espoir ténu : qu'il survivre suffisamment longtemps pour que son petit-fils hérite directement de sa seigneurie.
S'ils furent d'abord unis par la chaleur de leur passion débutante, jamais aucun des deux époux ne prétendit être amoureux. Partageant une tendresse commune, marque d'une vie partagée depuis plusieurs décennies, Chléa et Kian avancent avant tout avec leur devoir en tête, tous deux portés par le même rêve, par le même idéal - un Conflans libre. À défaut d'être son amante, elle est donc sa confidente, sa compagne de machination, la muse de ses ruses. Elle fait bonne figure, distrait leurs invités, oriente leur maisonnée, afin qu'il soit capable de se concentrer sur leur ultime objectif, lui ayant pardonné sa seule infidélité, et éduque leur petit-fils pour le futur rôle qui pourrait bien être le sien.
Lorsque le mestre avait été placé à Vivesaigues, il y a de cela plus de trente ans, jamais il n'aurait cru en venir à haïr ses maîtres et à songer à les empoisonner - mais c'était pourtant l'acte qu'il avait failli commettre suite à la guerre entre le Val et le Roi du Sel et du Roc, qui avait vu la mort de bon nombre de sa parenté. Associant Kian à ce massacre, par culpabilité de présence, il en conçu une profonde rancune et animosité - des sentiments qui étaient alors cachés aux yeux du Cyprin. Mais avec les années qui s'écoulaient, la colère s'amenuisa, et le mestre, qui avait entre temps gagné la confiance des Tully, fut initié à la subtile manigance des deux époux. Suite à cette révélation, il abandonna ses plans de vengeance pour se consacrer à leur but commun : voir la chute de la Lignée noire. À cette fin, il espère d'ailleurs pouvoir être un pont, un passage, entre le Val et son Seigneur, le dernier pouvant avoir besoin de l'aide du premier pour arriver à leurs fins.
Rowena, sa cousine, fut en son temps la préférée du Cyprin, qui l'estimait plus que toute autre Nerbosc. Content de sa fortune, de la voir s'épanouir dans son nouveau royaume, il apprit la naissance de ses petits-cousins par le biais de leur correspondance, étant ainsi au courant de l'existence de Bowen. Néanmoins, le contact fut coupé suite à la guerre entre leurs deux contrés, malgré l'absence du Tully sur le champ de bataille. Dernièrement, la nouvelle du décès de la dame fut transmise aux Nerboscs par pure courtoisie, qui relayèrent la nouvelle à toute leur parenté - Kian y compris. Attristé par les malheurs affligeant sa famille étendue, le Seigneur de Vivesaigues sait qu'avec la guerre qui gronde de nouveau, il risque fort bien de devoir affronter le jeune Glover afin de défendre sa patrie - une réalité qu'il n'anticipe que très mal, n'espérant pas la voir se concrétiser.
Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 1:07
Bienvenue parmi nous, Kian !
Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 1:11
*lui donne un pin's Bobo's company*
Ah, je savais que tu résisterais pas à l'envie de pointer ton museau
Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 1:37
Rebienvenue parmi nous
Bon courage pour la fin de ta fiche et n'hésites pas si besoin !
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 7:16
Bienvenuuuuue à toi ! Un Tully c'est cooool *_*
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 7:57
Rebienvenue, ravi de te revoir dans les parages!
J'ai l'impression que tu as déjà terminé ta fiche?
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I never wanted this. I never wanted to unleash my legions. Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will. So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn. Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more. And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 9:47
Un Tully ! La classe ! Bienvenue par ici !
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 10:18
Bienvenue sur le forum !! :vert: Yeaaaaah Tully ET Charles Dance
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 12:51
Bienvenue Kian Bon courage pour ta fichounette
Citation :
Je suis contre mon souverain
C'est bon ça
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 15:32
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 16:02
Merci à tous, ça fait plaisir. ;)
Effectivement, la fiche est terminée. Elle attend donc le bon vouloir des dieux. Merci d'avance !
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 17:03
Me voilààààààààà
Autrement, ça ne figurait pas dans la maison mais Lord Tully a récemment dû faire face à quelques événements. Ses troupes ont été recrutées pour aller défendre le Conflans contre les dangers du Nord, de Peyredragon et de l'Orage. Actuellement, une forte armée campe encore sous les murs de la cité.
Au delà de ça, tu as aussi dû faire face à des drôles de bruits de couloir à Vivesaigues. Harren le Noir aurait essayé de marier l'un de tes enfants/petits enfants à un Frey et tu aurais été offusqué de cette ingérence, échangeant quelques mots vifs avec les envoyés du Roi mais sans jamais franchir la ligne de la sédition, rappelant simplement que tu était seigneur de ta maisonnée. Des rumeurs ont vite enflé au château comme quoi ton désaccord avec Hoare serait d'une importance beaucoup plus grande. Suspectant des espions derrière ces racontards dangereux pour ta position, tu as fait surveiller les allées et venues à Vivesaigues pour trouver les dits espions, te doutant bien que les rumeurs évoquant l'éventuelle prise d'otages Tully pour garantie de ta loyauté n'étaient pas crédibles et ton esprit acéré t'as permis de comprendre qu'une tierce faction essayait de te monter contre Harren le Noir, qui s'il a toujours été dur, a toujours été un souverain juste. Les espions n'ont cependant pas été trouvés.
Je ne te demanderais pas d'inclure ça a ta fiche mais est-ce que ça te va, est ce que tu as des questions?
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 17:05
C'est parfait pour moi, et ça colle bien avec ce que j'ai écris/avais de prévu ! Du coup, non, pas de question.
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Sujet: Re: Kian Tully - le Cyprin (achevé) Mer 4 Mai - 17:09
Félicitation tu es validé !
Savais-tu qu'un jour, il a perdu son alliance et que depuis, c'est le bordel dans la terre du milieu? Arhem excuses-moi, mais c'est que... C'est mon idole ! BREF !
Toutes nos félicitations !
Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.