Discord  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]

Aller en bas 
MessageSujet: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyLun 27 Mar - 12:35


Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots

@Isla Chelsted & @Torrhen Braenaryon

Isla recula d'un pas, posant ses mains sur ses hanches. Le regard libre, elle le laissa se promener sur la nappe posée au sol, les détails de ses couleurs pastel. Les petits pains, gâteaux, viandes en tout genre et fruits frais qui la jonchaient. Et enfin, l'herbe se courbant sous le vent, formant des vagues blanchâtres dont la direction changeait avec anarchie. Le soleil avait pointé le bout de son nez et avait décidé l'insulaire à organiser ce petit déjeuner à l'extérieur, avec l'aide de plusieurs domestiques pour rassembler les victuailles qu'elle avait amenées à cheval.

Isla avait fini les festivités avec ses amis de Peyredragon, ils s'étaient tous retrouvés sur une idée d'Orys, après le dîner et les danses. Ils avaient ri, joué et dansé une bonne partie de la nuit, jusqu'à ce que la fatigue eurent raison de leur esprit de fête. Isla aurait aimé que cette soirée ne se termine jamais, mais elle gardait déjà un souvenir ému de tout le déroulé. La taquinerie de Raevor, la danse avec Torrhen, la course dans les couloirs, les épreuves inventées par Orys... Et la promesse du cadeau de l'Empereur, qu'elle n'avait pas encore découvert, glissée en un souffle après leur danse, rendue convenable par la distance diplomatique qu'ils s'étaient imposés, à regret. Le collège impérial s'était ensuite tenu, quelques heures à peine après les festivités. Torrhen avait réuni l'ensemble des représentants des royaumes de l'Empire afin de décider de la marche à suivre, maintenant que le Val avait rejoint les forces impériales. La session s'était tenue à huits clos, laissant l'ensemble de Fort-Darion dans une curieuse ambiance, à mi-chemin entre le décuvage des festivités de la veille qui s'étaient prolongées jusque tard dans la nuit et l'expectative des décisions prises. Et les premières actions furent prises dès le début de soirée, comme l'en informa Orys, venu la trouver dans ses appartements. Il était venu lui dire au revoir, lui et Rhaenys partaient sur le champ rejoindre Vivesaigues, à dos de dragon. Il avait semblé un peu différent de leur dernière rencontre cette fois, plus ébranlé de devoir repartir au front si rapidement après les derniers combats. Ils s'étaient quittés, et Isla n'avait pas pu trouver le sommeil après cela, alors elle avait guetté leur départ, depuis la petite terrasse non loin de ses appartements. Elle avait senti l'appréhension lui serrer les tripes, tandis qu'ils décollaient vers leur destin. Isla trouvait néanmoins du réconfort dans le fait qu'ils pourraient compter l'un sur l'autre et affronter les épreuves.

La jeune femme, satisfaite, se retourna et détacha le noeud des rênes pour libérer le cheval. Elle mit le pied à l'étrier et monta sur la selle, avant de se diriger vers Fort-Darion. Il ne restait plus qu'à amener Torrhen jusqu'ici. Isla imaginait déjà le Vieux-Loup, l'air maussade d'avoir laissé Rhaenys partir dans la nuit, pas encore remise de ses blessures. La jeune femme s'en voulait de ne pas avoir passé plus de temps avec lui depuis leur retour à Fort-Darion. Ses devoirs le tenaient évidemment bien occupé, et elle avait tant adoré passer du temps avec les Peyredragoniens qu'elle n'avait pas vu les heures défiler. De plus, le départ de Torrhen était sans doute imminent lui aussi. Alors elle voulait profiter de lui tant qu'il était encore là et moins préoccupé qu'il ne serait sans doute en campagne. La forteresse n'était pas très loin, un léger trot de quelques minutes suffit à amener la Chelsted jusqu'à destination. Plutôt que de passer par la grande porte et se rendre aux écuries, elle opta pour un chemin plus discret, une entrée de service menant à l'arrière de la bâtisse. Ainsi, elle se retrouverait avec un peu de chance juste sous les fenêtres du grand bureau de l'Empereur. Ils pourraient ensuite repartir sur le cheval jusqu'à la petite clairière aménagée par ses soins. Elle compta les fenêtres depuis les escaliers, et lorsqu'elle localisa la bonne, elle mis pied à terre. Récupérant quelques cailloux au sol, elle leva la tête pour viser, avant de lancer le premier, qui termina sa course contre le mur. Raté. Elle soupira, puis arma son bras pour le deuxième lancer, se gainant. Il arriva à destination avec un clic caractéristique, lui tirant un sourire. Il faudrait à présent s'armer de patience - et de quelques autres cailloux de rappel - le temps qu'il l'entende et ouvre sa fenêtre.

Il n'y avait plus qu'à espérer que Torrhen était bien dans son bureau.

(c) a m i t y



dark have been my dreams of late
Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

hēnkirī:

Isla Chelsted
Isla Chelsted
Messages : 1109
Membre du mois : 19
Maison : Née Chyttering, elle porte le nom Chelsted par mariage. A présent veuve.
Caractère : Loyale ◈ Discrète ◈ Travailleuse ◈ Erudite ◈ Possessive ◈ Idéaliste
Célébrité : Florence Pugh

Infos supp.
Richesses : 402


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t8790-isla-don-t-worry-mother-your-daughter-is-a-soldier https://bloody-crown.forumactif.org/t8853-isla-conseillere-juridique-de-l-empire https://bloody-crown.forumactif.org/t8812-isla-conseillere-juridique-de-l-empire
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyMar 18 Avr - 16:56



Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flot
Torrhen Braenaryon & Isla Chelsted

« Castel-Braenaryon à Fort-Darion, semaine 1 du mois 6 de l’an 2. »
Je suis fatigué, mais c’est plutôt du fait d’un labeur intense que d’une fatigue persistante comme j’en suis d’habitude affligé. Il y a donc du mieux. Et c’est bon à prendre, puisque je pars bientôt pour la guerre, et une nouvelle aventure mortifère et sanglante en pleine campagne orageoise. Le temps presse, et j’ai passé du temps avec le Collège Impérial à fixer les détails de notre stratégie commune. Tout ne s’est pas bien passé, comme le veut l’habitude de nos petites réunions. C’est le risque que prend l’Empire rien que par son fonctionnement propre. On ne peut pas dire que les choses y soient simples. On ne peut pas dire non plus que l’amour nous porte. Mais au moins puis-je me satisfaire, quelque peu à tout le moins, de voir que nous parvenons tous à nous faire suffisamment confiance pour avancer dans la même direction. Pas au même rythme ni avec le même enthousiasme, mais dans la même direction malgré tout. C’est tout ce qui compte.


Dire au revoir à Rhaenys est un nouveau crève-cœur, mais je suis le premier au courant que nous ne saurons jamais être véritablement ensemble, pour de bon, tant que la guerre durera. C’est essentiellement dû à l’avantage que produit son dragon sur nous autres, simples humains, qu’il s’agisse de vitesse ou d’impact sur les opérations. Ca m’a fait mal, d’autant que je la sentais enfin se décoincer un peu. Et même sans tout ce ressentiment et ce fossé qui s’était creusé, je l’espère toujours provisoirement, on ne peut que dire que je sois ravi de la voir partir. Nous ne passons pas du tout assez de moments ensemble. Tout devient plus difficile, quand nous sommes loin l’un de l’autre. C’est un fait ; nous sommes complémentaires, malgré nos caractères de Loup et de Dragon. Elle m’inspire plus de témérité que ma glaciale personnalité n’en produit toute seule, tandis que je lui apporte, moi, un peu plus de souci du fait que de celui pour la passion pour toute chose.


Je termine de rédiger les ordres d’embarquement, de ralliement des navires, et d’emport des ressources nécessaires à l’expédition. Le malheur dans tout ça, c’est de mettre en branle autant de vaisseaux sans aucune garantie que nous arrivions à bon port au bout du voyage… Il en faut pour chaque commandant d’escadre, chaque préposé aux dépôts, chaque chef de cohorte ou de compagnie. J’ai bien sûr des assistants du mestre pour copier les ordres, mais je m’occupe en personne de toutes les directives les plus ardues. C’est ainsi que je me retrouve finalement à réfléchir, en rédigeant un courrier pour l’amiral de l’Orage, à penser de nouveau à l’un de mes derniers trajets en bateau. Terrifiant, d’abord, le dromon secoué en tous sens en pleine tempête. Et puis, un ange qui vient me voir, tout aussi malade et apeurée, un ange qui me confie certains de ses secrets alors que nous avons le cœur au bord des lèvres. Une nouvelle étape de notre rapprochement, et peut être là où je me suis mis à réellement aimer et désirer Isla.


Ca cogne, contre la fenêtre.


Tap.


De longues secondes, sans rien.


Tap, encore.


Je vais ouvrir pour voir s’il n’y a pas un oiseau en train de faire son nid, ce qui serait mal avisé vue ma fâcheuse habitude à pousser et repousser portes comme fenêtres sur mon passage. J’ouvre, et prends un projectile en pleine poire. Petit. Mais assez gros pour voler sur une plus longue distance. J’ai mal au nez et me le frotte, fronçant les sourcils pour chercher à comprendre ce qu’il vient de se passer. C’est en baissant finalement le regard que je vois l’objet de tout ceci.


Isla est en bas. Je souris. La salue. Je comprends l’invitation… Je lui fais signe, cinq doigts levés. Cinq minutes. Je me rappelle très bien ma résolution à prendre ce qu’elle me donnerait sans chercher à la posséder tout à fait, à vivre avec elle un amour qui l’emprisonnerait. Mais je prendrais ce qui vient. Parce que c’est trop tard pour faire machine arrière, même si la raison m’y pousse. Je l’aime. Je n’ai qu’une envie à cet instant, c’est de la rejoindre. Une minute pour ranger mon bureau. Une seconde pour prendre mon épée, la boucler au ceinturon. Trois pour dévaler sous escorte les escaliers du donjon pour arriver dans la cour. Je suis un brin en retard, je dois congédier les gardes qui n’en comprennent pas la raison.


Et rejoins ma maîtresse, au détour d’un petit dépôt. Aussitôt, passe une main sur sa taille, l’attire à moi. Et mes yeux déjà la dévorent, la sondent, nez contre nez. Je la penche un peu en arrière, de quelques centimètres. Et l’embrasse. Longuement. Tendre, d’abord, le baiser se fait un brin plus fiévreux alors que ma main libre vient serrer l’une des siennes entre sa poitrine et la mienne.



| Qu’il était temps, Isla… |


Je ne lui en veux pas, pour cette histoire de cadeau ; on m’a dit qu’elle ne s’est jamais présentée au rendez-vous. Elle a forcément eu le courrier, mais la clef, qu’en aurait-elle fait ? Je sais aussi pour sa petite virée avec Orys. Et la seconde, pour lui dire au revoir. Devrais-je répugner à son contact ?


Non, je n’en fais rien. J’inspire l’odeur de ses cheveux.



| Que viens-tu faire ici ? Ce n’est pas très pratique comme lieu de rencontre… |


Je ne la sermonne pas, l’énonce comme un fait, tout neutre que je suis.


| Tu m’as tant manqué, ces derniers jours. Depuis cette danse. |
(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52170
Membre du mois : 230
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5370

Fire, Blood and Winter.

le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyJeu 20 Avr - 22:44


Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots

@Isla Chelsted & @Torrhen Braenaryon

Un caillou. Puis un autre. Isla lança son dernier caillou juste avant que le bruit d'une fenêtre qui s'ouvre ne lui parvienne. Et le projectile atteignit un peu trop directement sa cible, allant terminer sa course directement sur le nez du souverain. Torrhen se pencha, s'offrant aux yeux de la jeune Chelsted, ravie d'enfin voir la cible de ses lancers. Son cœur rata un battement lorsqu'il lui sourit, lui demandant de lui laisser quelques minutes avant qu'il ne la rejoigne. Isla s'y plia, à contrecœur. Elle soupira, peinant à contenir son excitation. Le voir avait ravivé son envie de passer du temps avec lui. Il lui fallait encore attendre un peu... Prendre son mal en patience. Alors elle posa les mains sur ses hanches, commençant à faire quelques pas à gauche, puis à droite.

Au-delà de le voir, elle espérait que sa petite surprise lui ferait du bien. Leur ferait du bien. Ce petit moment d'échappement hors du temps, comme eux seuls en avaient le secret. Son sourire s'élargit lorsqu'elle le vit apparaitre et marcher d'un pas pressé vers elle. Tout de suite, elle se lova contre lui, attirée par ses bras, s'accrochant à lui comme s'ils ne s'étaient pas vus depuis des semaines. Ils lièrent leurs nez, et elle se mit à sourire de plus belle, glissant une main le long de son visage jusqu'à son oreille, caressant son visage du bout des doigts. Il l'embrassa, le contact irradiant l'entièreté de sa colonne vertébrale. Par les Dieux, comme ça lui avait manqué ! Le baiser se fit un brin plus appuyé et elle y répondit avec ardeur, se serrant encore plus contre lui, s'emparant de son aura et de son odeur. Il souffla enfin contre elle qu'il était ravi de la retrouver, et son ton témoignait de ce besoin presque viscéral, qu'Isla ressentait aussi. Lorsque le baiser se termina, elle respira doucement, collant leurs fronts l'un contre l'autre, fermant les yeux.

« Tu m'as tellement manqué ! ... J'avais hâte de te revoir. Toutes ces heures passées séparés... J'ai saisi la première occasion que j'ai eu pour venir te voir. Je suis désolée que ça n'ait pu être plus tôt. »

Elle sourit, lorsqu'il évoqua la danse des festivités. Un langage que tout le monde connaissait, démontré par des pas peyredragoniens familiers. Et pourtant un langage intime qu'eux seuls parlaient, où l'attraction et la répulsion des corps en rythme de la musique de l'orchestre faisaient allusion à une toute autre sorte de danse. Tout en parlant, elle avait déposé quelques baisers sur ses lèvres, passé ses mains dans son dos. Elle lui offrit cette fois-ci un vrai baiser. Puis s'écarta légèrement de lui, juste assez pour pouvoir plonger dans son sombre regard.

« Je sais que tu travailles. Il doit y avoir beaucoup de choses à mettre en place après le conseil. Accorde-moi quelques temps, veux-tu, ton Isla se languit de toi. »

Laissant ses mains détailler ses épaules, elle les glissa le long de ses bras jusqu'à pouvoir entremêler leurs doigts, se délectant de la sensation de retrouver cette peau calleuse qu'elle avait appris à adorer. Elle s'écarta d'un pas, montrant d'un signe de tête le cheval, qui broutait tranquillement quelques brins d'herbe secoués par le vent. Et puis avec un air ravi, elle le tira vers l'animal. La jeune femme se détacha de son contact, posa ses mains de part et d'autre de la large selle et tourna la tête vers son Empereur :

« J'ai une surprise pour toi. Tu m'aides ? »

Isla n'avait pas besoin qu'il l'aide à monter. Mais c'était rigolo de prétendre que si. Une fois sur le destrier, elle attrapa les rênes, puis attendit que Torrhen la rejoigne. Le trajet se passa sans encombre. L'insulaire le sentait juste derrière elle, lui donnant tout simplement envie de se reposer contre lui pour toujours et d'oublier tout le reste. La journée s'annonçait belle, mais venteuse. Cela ne devrait pas poser de problèmes pour ce qu'elle avait prévu. Normalement tout était bien préparé, elle y avait veillé. Un sourire vint s'installer sur ses lèvres lorsqu'elle reconnut l'endroit où la surprise allait pouvoir - elle l'espérait - faire son effet. Claquant sa langue pour guider le cheval, elle le plaça juste à l'entrée de la zone, puis tourna la tête sur le côté pour parler à Torrhen.

« Pardonne-moi, pour ton cadeau après les festivités. J'espère que cette petite pause te plaira. »

(c) a m i t y



dark have been my dreams of late
Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

hēnkirī:

Isla Chelsted
Isla Chelsted
Messages : 1109
Membre du mois : 19
Maison : Née Chyttering, elle porte le nom Chelsted par mariage. A présent veuve.
Caractère : Loyale ◈ Discrète ◈ Travailleuse ◈ Erudite ◈ Possessive ◈ Idéaliste
Célébrité : Florence Pugh

Infos supp.
Richesses : 402


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t8790-isla-don-t-worry-mother-your-daughter-is-a-soldier https://bloody-crown.forumactif.org/t8853-isla-conseillere-juridique-de-l-empire https://bloody-crown.forumactif.org/t8812-isla-conseillere-juridique-de-l-empire
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyMar 2 Mai - 12:57



Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flot
Torrhen Braenaryon & Isla Chelsted

« Castel-Braenaryon à Fort-Darion, semaine 1 du mois 6 de l’an 2. »
Relativiser l’importance de tout ou presque permet de se retirer un sacré poids des épaules. C’est comme ça que les choses fonctionnent le mieux, en réalité. Sinon on devient fou, à jongler entre ce qui est vraiment important pour tout le monde, ce qui l’est pour soi, ce qui l’est pour certains et pas pour d’autres. Bref, dans tous les cas, ce n’est pas franchement le meilleur moment qui soit à passer, loin de là. Alors quand je retrouve Isla, je ne repense pas aux doutes et aux peurs, à toutes ces choses que je ne maîtrise pas. Isla ne me doit rien. Et moi, je lui dois juste le retour de sa gentillesse, de sa tendresse. C’est tout. Advienne que pourra. J’ai déjà suffisamment de maux de tête et d’ailleurs pour une vie sans que je ne me rajoute des ulcères à l’estomac pour quelque chose que je ne maîtriserais jamais ; les sentiments d’une jeune femme forte.


Son sourire me damne, comme à son habitude. Son souffle, déjà, m’appelle. Et je ne tarde pas à céder à l’impulsion d’un baiser pressant, synonyme et symbole d’une passion qui me dévore de l’intérieur depuis longtemps, maintenant. Sa propre réponse fait plus qu’éveiller mes sens, elle les embrase. Je pourrais en finir avec toute cette impatience et cette frustration, ici et maintenant, mais je suis d’abord curieux de ce qu’elle me veut, de ce qu’elle est venue faire jusqu’ici. Nous restons liés, même quand le baiser s’achève. Que c’était bon… Je pourrais rester là, encore et encore.


Je suis un peu surpris de ses mots. Dans le bon sens. Sans nouvelles ni égards depuis notre danse partagée aux festivités, sans réponse au mot dans sa chambre ni de visite pour son présent, je pensais… Je ne sais pas. Je pensais en tout cas qu’il y avait autre chose qui l’accaparait. Peut être quelqu’un, même. Je m’y suis résigné. Et pourtant, elle semble vraiment faire amende honorable, confier ses manques et ses sentiments… Je n’ai aucune raison de ne pas la croire. Alors je lui offre un sourire sincère, relevant la commissure de mes lèvres à sa seule destination.



| Préparatifs et conseils de guerre ne m’ont quasiment pas donné de répit, non plus. Je t’ai sue fort occupée, toi aussi… Mais nous allons pouvoir réparer cela. |


Et profiter de l’instant présent. Je souris plus largement quand elle essaie de me tirer de mes obligations.


| « Mon » Isla ? J’aime cette idée. Mais cela ne sonnerait-il pas trop possessif, pour vous autre ma Dame, de culture insulaire et plus libertaire ? |


Je la tance, évidemment, la taquine ouvertement. La belle lie nos mains et désigne une monture, non loin, et va rejoindre la bête en me demandant de l’aider. Je m’exécute, alors que la surprise est à la hauteur de ce qu’elle me propose.


| Je peux trouver le temps, oui. Si tu me laisses rattraper le temps perdu cette nuit, quitte à écrire mes dernières missives sur ton dos ou ton ventre comme établi…|


Je pique, encore, avec gourmandise. Avant d el’aider à se hisser sur la selle malgré sa robe. Elle est légère, Isla, et plus petite que moi. Elle est facile à monter au niveau du canasson, et je ne m’en prive pas. Lâchant à l’escorte qui se constitue à notre passage que je ne veux pas que l’on soit dérangés, la troupe nous suit au pas et à distance, mais j’ai d’abord pris le soin de rabattre le haut de ma cape sur mon crâne et mon visage, pour me couvrir les traits le mieux possible, chevauchant tête basse pour que l’on évite de me reconnaître à Fort-Darion sur le même cheval d’une femme qui n’est pas la mienne. Je chevauche avec elle devant moi, bassin contre bassin. La proximité est douce. Et je ne pense à rien d’autre l’essentiel du trajet qu’à ses cheveux et à leur odeur… Avant, tout de même, de me rappeler les deux dernières fois d’une telle proximité, lors de la danse, et avant ça, lors de nos ébats.


J’arrive serein, mais le sang chaud, jusqu’à une zone où Isla fait ralentir le cheval. La belle tourne sa tête de côté pour s’excuser du cadeau, et parle de petite pause.



| Elle me fait déjà plaisir… Si c’est pour ne pas découvrir que tu es de mèche avec des assassins, et que sous couvert de tes baisers tu m’envoies vers une tempête de poignards.|


J’embrasse sa joue, son cou, sa clavicule, sa nuque. Passe l’une de mes mains, devant, sur son ventre.


| J’étais un peu triste, et un peu déçu, parce que ça me tenait vraiment à cœur de te manifester cette gentillesse, cet élan. Je n’ai pas l’habitude de me montrer aussi… [b]|


Faible était le mot qui me venait en tête, mais je me refusais à le dire à haute voix.


| [b]Amoureux. Sensible. J’aimerais quand même te l’offrir… Mais on le fera à notre retour de l’Orage.
|


Je serre son ventre contre moi, un brin plus fort, et souffle au creux de son oreille.


| As-tu déjà fait l’amour en mer, nymphette ? |


Je la taquine, encore, mais dévie le sujet, déjà sur la nouvelle de sa venue effective, ensuite en passant sous silence le danger de mort qui nous guettera.
(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52170
Membre du mois : 230
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5370

Fire, Blood and Winter.

le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyMar 2 Mai - 18:24


Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots

@Isla Chelsted & @Torrhen Braenaryon

Isla se sentait déjà plus légère, en compagnie de Torrhen. Lorsqu'il était là, c'était comme si les terribles devoirs impériaux s'effaçaient, leur laissant une bulle de proximité et d'intimité. Une sensation que la jeune femme voulait conserver aussi longtemps que possible. Depuis peu, elle savait maintenant que le Vieux-Loup partageait cette sensation, le fait d'oublier pour se laisser aller. Elle n'avait pas la prétention de pouvoir réussir à le détourner de ses devoirs écrasants, mais au moins elle savait qu'elle pouvait les alléger, ne serait-ce qu'un peu. Ne serait-ce que quelques heures. L'homme avait répondu à son invitation, affichant un sourire qui n'avait cessé de grandir à mesure qu'ils échangeaient déjà premiers mots et premiers contacts. Isla, quant à elle, n'avait cessé de vibrer à son contact, qu'elle avait tant anticipé en préparation de ce petit moment à deux.

Elle avait rit, lorsqu'il l'avait taquinée sur son usage du terme "ton" Isla, pour se désigner. Il avait raison, évidemment. Isla n'appartenait à personne, elle aimait dire qu'elle pouvait voguer au gré des vents comme bon le lui semblait sur le moment. Sa soif de liberté était d'autant plus forte qu'elle pouvait l'exprimer comme elle le souhaitait : en donnant sa loyauté à l'Empire, elle faisait ce qu'elle voulait, comme elle l'entendait. Pour l'instant, ses activités ne s'étaient pas mises en travers de cet idéal qu'elle voulait conserver. Alors autant en profiter. Libre, oui, mais également joueuse, l'insulaire. La vie était trop courte pour être sérieux tout le temps. Alors elle préférait le taquiner un peu, le faire sourire beaucoup, et les faire rire si elle le pouvait. Isla n'appartenait à personne et choisissait de se donner à qui elle voulait quand elle le voulait.

Ils arrivèrent à l'emplacement tout préparé par la Chelsted. Elle se mit à rire de bon coeur lorsqu'il s'inquiéta faussement qu'elle ne lui veuille du mal. Cela lui rappela leur retrouvailles, à Herpivoie, alors qu'ils avaient déjà plaisanté sur ce sujet.

« Allons, tu penses que ce serait comme ça que je m'y prendrais ? Je ne suis pas sûre d'être aussi violente. »

L'enfermer dans une pièce avec une tonne de livres anciens aurait été bien plus propre à son caractère. Mais déjà il dévorait sa peau de ses lèvres n'écoutant pas vraiment sa réponse, la poussant à soupirer d'aise. Isla acquiesça cependant lorsqu'il évoqua le fameux cadeau, confirmant par la même occasion qu'ils partiraient dans l'Orage. Elle se sentit frissonner de la tête au pied en entendant les mots doux qu'il lui disait dans le creux de l'oreille. Elle sentait déjà sa raison vaciller, mais voulait tenir bon et le laisser profiter du petit déjeuner improvisé qu'elle lui avait préparé. Aucune mention de Rhaenys pour l'instant, ou de ses devoirs, si on en oubliait la terrible tentation de le laisser les écrire sur son corps. Etait-ce bon signe ? Pouvait-il réellement lâcher prise à ce point ? Isla en doutait, car l'ombre de son statut n'était jamais bien loin de lui. Et son amour pour son épouse non plus.

Sa question, presque sortie de nulle part, la fit sourire. Elle fit le lien avec ce qui les attendait, puis lui répondit, un petit air de défi affiché avec confiance, sentant sa main presser son ventre.

« Humm, non. Mais de mes souvenirs, la mer ne t'était pas vraiment favorable, la dernière fois que nous nous sommes retrouvés dans un navire. J'en serais capable, mais toi ? »

D'un coup d'épaule, l'insulaire l'invita à démonter, puis elle mit pied à terre. Avec un air presque enfantin qu'elle peinait à contrôler tant ce petit moment lui faisait plaisir, elle attrapa ses deux mains dans les siennes, puis lui chuchota :

« Ferme les yeux, et laisse-toi guider. »

Isla déposa un baiser sur sa joue. Elle l'amena à pas feutrés jusqu'au petit recoin où elle avait préparé sa surprise. Elle fut soulagée de voir que tout était resté intact, le vent s'était même un peu calmé. Elle le quitta une seconde, le temps de replacer correctement les quelques fleurs qu'elle avait harmonieusement disposé sur la nappe. Puis elle revint vers lui, se hissant sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Puis elle lui souffla en chuchottant, les lèvres presque encore collées aux siennes :

« Ouvre les yeux. »

Elle s'écarta ensuite en lui désignant le lieu, les bras levés, très (trop?) fière d'elle. Deux coussins étaient disposés sur l'herbe, leur permettant de s'asseoir et encadraient la nappe sur laquelle trônaient tout un tas de petits choses à manger. Elle l'invita à prendre place, et s'assit à genoux en face de lui, attrapant déjà une carafe pour lui servir de l'eau dans un joli verre, qu'elle lui tendit.

« Je suis sûre que tu n'as pas pris le temps de manger, avec tout ça. Alors tiens, c'est pour toi. J'ai regroupé des mets et boissons venant des cuisines, et notamment des festivités. Ah, et j'ai aussi fait ce gâteau. Ce serait d'ailleurs ce qu'un assassin avisé utiliserait s'il voulait porter atteinte à ta vie. » lui dit-elle en pouffant, faisant allusion à leur conversation précédente. « Mais un assassin avisé n'aurait sans doute pas dit ça... » reprit-elle, l'air pensif.

Isla ne cuisinait pour ainsi dire, jamais. Sa mère avait eu pour habitude lorsqu'elle était petite de faire des petits gâteaux individuels. Mais cette passion ne l'avait jamais intéressée. Cette fois-ci, elle avait fait l'effort, en se disant qu'aucun mal ne pouvait en sortir. Mais du coup elle n'avait pas goûté ce gâteau.

« Ceci dit, je ne garantis pas qu'il soit inoffensif ! »

Dit comme ça, ça donnait envie. Non ?

(c) a m i t y



dark have been my dreams of late
Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

hēnkirī:

Isla Chelsted
Isla Chelsted
Messages : 1109
Membre du mois : 19
Maison : Née Chyttering, elle porte le nom Chelsted par mariage. A présent veuve.
Caractère : Loyale ◈ Discrète ◈ Travailleuse ◈ Erudite ◈ Possessive ◈ Idéaliste
Célébrité : Florence Pugh

Infos supp.
Richesses : 402


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t8790-isla-don-t-worry-mother-your-daughter-is-a-soldier https://bloody-crown.forumactif.org/t8853-isla-conseillere-juridique-de-l-empire https://bloody-crown.forumactif.org/t8812-isla-conseillere-juridique-de-l-empire
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyLun 8 Mai - 22:35



Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flot
Torrhen Braenaryon & Isla Chelsted

« Castel-Braenaryon à Fort-Darion, semaine 1 du mois 6 de l’an 2. »
Rien de tout ce que nous sommes en train de faire n’est sage. Rien de ce que nous ferons après ne le sera non plus. Isla a cet effet-là, sur moi. Comme l’a eu Rhaenys avant elle. Ce n’est pas pour me déplaire. Je me sens plus jeune, plus serein, plus léger. Mais je sais aussi que tout ça n’est qu’illusoire, et temporaire. Demain, je sentirais encore tout le poids de plusieurs royaumes sur les épaules, et de dizaines de milliers d’hommes et de femmes qui vont encore souffrir et mourir avant que toute cette histoire ne soit enfin terminée. J’en profite, alors. Parce que j’ai appris depuis le temps à ce que les choses soient un peu plus légères, au moins le temps d’une soirée, au moins de quelques heures. Isla me fait faire le même genre de folies que m’inspirait avant elle sa cousine. Je ne devrais pas être là. Et honnêtement, avec tous ces milliers de soldats entre deux campagnes qui campaient non loin, elle non plus.


C’est pourtant dans ces circonstances que je comprenais, des mois plus tôt, que je la désirais. Dans une rivière franchie par l’armée, et où des éléments s’y étaient laissés, sous la chaleur des plaines herbeuses du Conflans, à s’y baigner de façon éparse. Et de m’y retrouver aussi nu qu’elle, gêné et échauffé à sa contemplation, à cet échange que nous avions eu.


Quelle drôle de rencontre, quel événement impromptu, aux conséquences inimaginables aujourd’hui. Je dévisage un instant ma jeune amie, qui me tance de mes réserves quant à l’aspect idéal du lieu pour un meurtre.



| Nous savons tous deux que tu en serais sûrement capable, ma douce. Tu as ces abîmes, en toi. |


Et ils n’ont rien à envier à ceux de Rhaenys. Nous sommes déjà frivoles. Et déjà bien en peine de nous concentrer sur sa propre surprise, car nos instants sont si rares que la tentation de nous perdre en chemin est bien trop forte, en tout cas pour moi. Je souffle dans son cou, appelé par sa chair, par sa chaleur, par son odeur.


| Evidemment, si c’est avec toi. |


Et nous démontons. J’accès à sa demande, me laisse guider. Je marche résolument, mais lentement. Je ne veux jamais donner l’impression d’y aller à tâtons, avec hésitation. Je suis franc, et déterminé, dans tout ce que j’entreprends. Digne, même lorsqu’elle m’embrasse sur la joue. Un moment, je reste immobile et seul ; la beauté m’a lâchée. Avant de revenir sur moi ; je la sens de ses fragrances parfumées, presque sucrées, avant de sentir ses lèvres presser les miennes. Je souris, en clignant des yeux et en me couvrant la vue pour distinguer ce qu’elle a apprêté, ici, et pour moi. Je souris plus volontiers que je la sens fière d’elle et de sa surprise ; elle me touche. Rares sont les moments de plaisir en dehors du protocole. Je me retourne vers elle, serrant sa main.


| C’est parfait. |


Je n’en montre rien, mais m’assied gauchement, raide comme pas possible. Plus le temps passe et plus mon genou gauche me fait souffrir à chaque fois que je dois me baisser. La belle s’assied devant moi, et me sert de l’eau. Je n’aime pas trop ça mais j’accepte ; la pureté du breuvage correspond bien à l’endroit et je puis sans doute m’y reposer un peu en sa compagnie.


| Une dame de mon cœur, me faire un gâteau, à moi ? Que voilà une aventure. |


Je l’attire à moi. Frôle son nez du mien.


| Je prierai presque mes dieux qu’il me rende malade, et que tu te sentes si mal que tu t’occupes de moi des jours durant. Et des nuits, aussi. |


Mais pas ; je me sentirais affreusement coupable qu’une dame de son rang et de sa qualité en soit réduite à mon service privé. Je l’embrasse, lèvres juste pressées, car plus et il n’y aurait aucun repas.


| J’ai… Tu m’as beaucoup manqué, tu sais. |


Et quoi, lui confesser douter, d’elle, de moi, de nous, alors que nous nous apprêtons à lancer une opération de reconquête violente et mortelle, dans une guerre qui ne semble pas avare en horreurs ? Mais là, les doutes s’envolent, et je me sens jeune, je me sens beau, même si je ne suis plus ni l’un, ni l’autre. Je bois son eau. Et ramasse une tomate cerise, pour la glisser avec douceur entre ses lèvres.


| Tu as quand même oublié que je suis un Loup, et que j’ai toujours grand faim. Ce n’est pas beau, ce que tu fais. Maintenant, c’est simplement toi que j’ai envie de manger. |


Et m’empare qu’un bout de pain frais, que je brise entre mes mains pour le rompre en deux parties.


| Je ne sais ce que j’ia le plus envie d’honorer. Toi ou ta surprise. M’est avis que tu vas devoir attendre ton tour, Dame. |


Je dois pourtant être honnête, avec elle. Ca me brûle les lèvres, depuis des jours entiers.


| C’est d’autant plus plaisant d’être ici avec toi que je craignais que tu sois passée à autre chose, et n’ai oublié ton vieux loup. |


Fausse désinvolture, et désintérêt forcé.
(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52170
Membre du mois : 230
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5370

Fire, Blood and Winter.

le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptySam 13 Mai - 23:02


Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots

@Isla Chelsted & @Torrhen Braenaryon

Isla était bien trop fière de sa petite surprise. En apparence, ce n'était pas grand chose, mais pourtant, elle y avait mis beaucoup de cœur à l'ouvrage, souhaitant avant tout faire plaisir et donner un second souffle, une pause permettant au Vieux-Loup de respirer. Les instants précédant la découverte du festin relatif l'avaient laissée tout sourire, ravie de voir l'expression sur le visage de l'homme. Il semblait content, comme il venait de lui dire, serrant plus fort sa main dans la sienne. Son commentaire sur la gâteau ne sembla pas le troubler plus que ça, et il l'attrapa pour la ramener près de lui. Déjà elle se trouvait toute proche, et elle lui sourit, passant sa main dans son cou, tandis qu'il disait être prêt à prier pour qu'elle s'occupe de lui s'il venait à tomber malade. Elle eut un petit rire, le regardant avec un air faussement choqué :

« Mais qui s'occuperait de notre Empire naissant si toi et moi sommes occupés à d'autres affaires plus... intimes ? »

Il redevint sérieux une seconde, et lui rappela qu'elle lui avait beaucoup manqué, après l'avoir embrassée. Isla sentait du désir dans ce baiser, accompagné d'une pincée de retenue peut-être ? Cela ne lui ressemblait pas. Peut-être que sa surprise avait vraiment fait de l'effet. Ou alors il avait très faim. Elle attrapa sa main, en caressant doucement la peau avant de nouer leurs doigts. Et croquant la tomate cerise qu'il venait de déposer entre les lèvres qu'il venait de baiser. Sa petite provocation la fit sourire. Evidemment qu'elle était prête à attendre avec tout le mal qu'elle s'était donné pour organiser ce petit déjeuner à l'abri des regards. Avec un air enjôleur, elle lui répondit en portant son verre d'eau à ses lèvres, le regardant par dessus le contenant :

« Ne dis pas cela comme si c'était une mauvaise chose... On verra s'il te reste cet appétit pour le dessert. Je suis affamée, moi aussi. »

Néanmoins, lorsqu'il reprit la parole pour évoquer sa relative distance, elle reprit quelque peu son sérieux. Le sujet qu'elle redoutait quelque peu semblait arriver sur le devant de la scène. Elle s'en voulut, instantanément de lui avoir causé de la peine par rapport à leur relation qu'elle chérissait pourtant. Laissant une seconde de silence le temps de rassembler ses pensées, elle se pencha légèrement pour attraper le fameux gâteau et en découpa un morceau. Elle sentait qu'elle lui devait des explications. Pourtant, elle ne lui devait rien, mais elle souhaitait lui expliquer. Etre transparente et dissiper les doutes qu'il avait de toute évidence. Elle n'avait rien à lui cacher, de toute façon.

Avec un doux sourire, elle lui répondit :

« Non, je ne suis pas lassée de toi. Comment le pourrais-je, alors que tu me voies comme je suis ? »

Le bon, comme le mauvais. L'apparence, comme l'indicible. Ils s'étaient rencontrés, apprivoisés, appréciés, découverts. Leurs peines se répondaient, leurs âmes se faisaient l'écho l'une de l'autre. Leurs différences étaient marquantes, et leurs points communs moins visibles de prime abord, ce qui rendait leur découverte encore plus jouissive. Elle marqua une pause, retraçant mentalement la soirée des festivités puis entama le récit.

« Après les festivités, on a fait une petite soirée avec mes amis de Peyredragon. C'était en souvenir du bon vieux temps, des petits jeux sans conséquence, vraiment. On a fait des équipes et on s'affrontait sur des épreuves inventées... Tiens, par exemple, on a du concocter une boisson immonde pour l'autre équipe. Là, je peux t'assurer que mon gâteau est meilleur ! »

Un défi lancé par Orys, des affrontements en équipe et des gages. Isla afficha un sourire diffus, se replongeant dans ses souvenirs récents. Elle devait les garder en mémoire, coûte que coûte. Elle croqua dans le gâteau et le goût sucré lui fit plaisir. La jeune femme attrapa ensuite un bout de pomme, et s'assit sur ses genoux, face à lui. Elle voulait sonder ses réactions lorsqu'il entendrait la réponse à la question qu'il n'avait pas vraiment posée.

« Orys est venu me voir, avant de partir, cette nuit-là. En fait, on a beaucoup discuté, au Val, lorsque je t'ai rejoint pendant les négociations. On a parlé du passé, du présent, du futur. Nous avons juré l'un et l'autre de maintenir ce lien que nous avons depuis des années, mais que nous avions un peu oublié. »

Elle prit une gorgée d'eau, preneuse d'un moment pour respirer. Elle serra le verre dans sa main. Puis reprit, la voix vibrante.

« Je t'ai raconté la fois où il a fait irruption chez moi, quand j'étais mariée ? Il a tenté de confronter Ronald car il avait des doutes sur... ce qu'il se passait, mais... je l'ai chassé. Je ne voulais pas qu'il s'en mêle, ni lui, ni Rhaenys. Je pensais pouvoir gérer seule, je pensais le devoir. Je n'aurais pas pu plus me tromper. Il m'en a voulu, terriblement. »

Avec le recul, c'était facile néanmoins de se jeter la pierre. Cette période était ancrée profondément en elle, refusant de la quitter malgré tous les efforts qu'elle faisait. C'était sans doute sa punition pour avoir manqué de clairvoyance à l'époque et ne pas avoir su qui étaient ses amis. C'était peut être quelque chose qu'elle ne pourrait pas se pardonner.

« On ne s'était pas vraiment reparlé. Jusqu'à cette nuit-là, au Val. Et quand il est venu me voir, dans la nuit, c'était d'abord pour me dire au revoir. Son départ avec Rhaenys était imminent. »

Cette fois, elle prit une inspiration, puis plongea son regard dans celui de Torrhen.

« Et il m'a parlé de votre conversation. Qu'il avait mentionné mon nom pour son mariage. »

Rien que de repenser à cela, elle sentait l'agacement encore vivace de la révélation se réveiller sournoisement en elle.

« Je n'imagine pas comment tu as du te sentir.. Sache que je ne l'ai jamais guidé dans cette voie, tout ce qu'il t'a dit, il l'a dit de son plein gré, sans m'en informer. Je n'ai pas l'intention de l'épouser, ni lui, ni personne. Je sais que tu ne le portes pas dans ton cœur, mais tu peux croire en ces mots. »

Disait-elle adieu à son futur assuré en refusant d'épouser un homme comme Orys ? Peut être, mais c'était la solution avec laquelle elle était à l'aise aujourd'hui. Actuellement, la seule personne avec laquelle elle pouvait envisager un mariage se trouvait devant elle, et elle savait à quel point c'était stupide de le penser. Y penser pour le rendre accessible, alors que ça ne l'était pas. Ni accessible, ni envisageable, ni souhaitable. A part peut-être dans le royaume des songes. Elle se glissa vers lui, déposant un baiser à la commissure de ses lèvres, puis un autre sur une joue, sur sa tempe. Puis elle colla leurs fronts, fermant les yeux, ses mains dans son cou.

« Mes sentiments pour toi sont sincères, Torrhen. Si tu as pu penser le contraire, j'en suis désolée. Je tiens à toi, probablement plus que je ne devrais d'ailleurs. » finit-elle en souriant légèrement.

Fricoter avec un homme était une chose. C'était déjà plus compliqué quand il était marié. Mais alors quand c'était l'Empereur... Son cœur avait vraiment le don pour choisir les histoires les plus compliquées ; et en mêmes temps les plus enrichissantes.

(c) a m i t y



dark have been my dreams of late
Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

hēnkirī:

Isla Chelsted
Isla Chelsted
Messages : 1109
Membre du mois : 19
Maison : Née Chyttering, elle porte le nom Chelsted par mariage. A présent veuve.
Caractère : Loyale ◈ Discrète ◈ Travailleuse ◈ Erudite ◈ Possessive ◈ Idéaliste
Célébrité : Florence Pugh

Infos supp.
Richesses : 402


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t8790-isla-don-t-worry-mother-your-daughter-is-a-soldier https://bloody-crown.forumactif.org/t8853-isla-conseillere-juridique-de-l-empire https://bloody-crown.forumactif.org/t8812-isla-conseillere-juridique-de-l-empire
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyLun 22 Mai - 22:25



Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flot
Torrhen Braenaryon & Isla Chelsted

« Castel-Braenaryon à Fort-Darion, semaine 1 du mois 6 de l’an 2. »
Je suis familier du doute. Dans certains domaines, du moins. Pas dans tous et c’est heureux. J’en suis coutumier dans tout ce qui a trait à ma vie personnelle et intime, à tout ce qui implique que je puisse aimer qui que ce soit ou tenir à des personnes réelles, et pas qu’à des fantômes ou à des souvenirs. Comme Rhaenys, Isla me réveille à mes propres insuffisances, et à toutes mes craintes depuis longtemps refoulées. Ce sont des femmes jeunes, et magnifiques. Elles ont une grande force de caractère, et une âme belle. Mais je ne comprends pas leur culture, ni tout ce qu’elle implique, pour moi ou pour les autres. Leur propre rapport à l’altérité est pour moi une incongruité totale. Je joue les types froids et indifférents depuis si longtemps que ça recouvre tout le reste d’une nature gelée, incapable d’énoncer ses difficultés et ses peurs, qui sont pourtant nombreuses. Isla me déride, et forcément, plutôt que de simplement profiter, je ne peux que craindre que l’instant est rare et précieux, car il est forcément voué à disparaître comme tout le reste.


Cantonne toi à tes bonnes résolutions, Torrhen.



| A ton avis, pourquoi crois-tu que je me sois entouré d’un si vaste conseil ? |


Je la tance, amusé, venant voler un baiser à son cou, à sa clavicule, soufflant contre sa peau.


| Leur travail me permet de m’économiser pour visiter mes maîtresses, vois-tu, je ne suis qu’un odieux barbare du Nord vois-tu, d’après la rumeur. |


Et si elle ne s’arrête que là, la rumeur, alors pourrais-je m’estimer heureux. Je souris largement sous ma barbe grisonnante, quand la belle évoque desserts et appétits, et que nous commençons à nous attaquer à la sorte de buffet qu’elle a organisé pour ce pique-nique. J’en profite pour croquer quelques légumes et champignons, des denrées fraîches que je ne néglige jamais en campagne car je me rappelle des vieux dictons nordiens sur les maladies de campagne, faute de verdure. La dysenterie par exemple, ou d’autres maladies de ce genre, ne sont hélas pas vraiment repoussées par la bière, aussi forte soit-elle. Pourtant, j’ai le cœur déjà presque au bord des lèvres, comme un adolescent qui vit la peur d’être simplement éconduit par la belle de son cœur.



Elle sourit, et je me sens bête, je secoue la tête, fais la moue, mâchonne un peu trop longtemps un dur morceau de fromage du Nord, me sentant un peu honteux d’aborder le sujet aussi trivial que celui de mes sentiments.


Je regarde les ingrédients, quand elle évoque que je la vois comme elle est. Qu’elle n’est pas lassée. Je me sens bête, quand elle évoque ses amis. Je continue de manger, sans appétit cette fois, mais au moins n’ai-je plus la nausée d’appréhension, comme juste avant une bataille. Une petite soirée, en tout cas ; Avec des amis de Peyredragon. Dont Orys, pour qui l’histoire avec Isla se ravive déjà. Maintenir ce lien. Mes mastications silencieuses ralentissent considérablement. Je ne sais pas si j’adore ce que je goutte, ou si je l’abhorre. Les pointes de paradis de ce moment de détente ne demandent qu’à se transformer en cendres selon les évocations, et les images qui me viennent en tête. Isla évoque ce lien « particulier »qu’elle a avec le Prince de Peyredragon, ce foutu emmerdeur. Je comprends, évidemment, que je ne saurais être le seul homme de la vie d’une femme, moins encore de deux, et jamais de la vie de Rhaenys ou d’Isla, qui ont été faites pour aimer, j’en ai la conviction. Mais cet empêcheur de tourner en rond, à qui je dois pourtant ma survie à Buron et réciproquement, continue son rôle de trouble-fête à la cour. Je redresse le regard droit dans celui de la jeune insulaire quand elle évoque le mariage qu’Orys a lui-même mis sur la table. Je prends le temps. Je déglutis, et me relâche, un brin, soupire en silence contre elle et pressant son front quand elle vient m’y offrir un reposoir bienvenu, si doux. Je souffle, contre elle.



| Je ne déteste pas le Prince de Peyredragon. C’est juste qu’il est… Nous sommes différents. |


Ce n’est rien d’autre qu’une vérité absolue.


| Toute ma vie, je n’ai aimé que des femmes dont j’étais second dans leur cœur. Rhaenys aime Orys, tu sais. Je crois que ni elle, ni lui, ne sont capables de le masquer à ton regard, pas plus qu’ils n’y arrivent au mien. Je dois vivre avec ça. Avec le fait qu’avant moi, il y aura toujours son Valonqar. Ce n’est pas si facile, même si nous ne nous sommes pas mariés par amour… Et pourtant, je l’aime, tu sais. Même ici, même près de toi, je l’aime et je pense à elle. Comme je t’aime, et que je pense à toi, quand elle est près de moi. |


Je cherche ses lèvres, d’un fugace baiser, yeux fermés.


| C’est compliqué, pour moi. Puisqu’il m’a demandé de t’épouser, de surcroît. Puisqu’il dit que votre histoire… Se ravive. |


Je secoue la tête, contre elle. Une main tire sur la robe de la belle, pour lui dégager doucement les épaules et la douceur de sa peau.


| Ce frère encombrant, qui aime un peu trop sa sœur mon épouse, et son ancienne amante devenue la mienne… Je connais cette histoire. |


Je fronce les sourcils, contre elle, glissant contre son poitrail, et la naissance de ses seins, me serrant, me lovant doucement contre elle. L’heure est à la confidence.






(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52170
Membre du mois : 230
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5370

Fire, Blood and Winter.

le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyJeu 25 Mai - 23:06


Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots

@Isla Chelsted & @Torrhen Braenaryon



« Ooooh "tes" maîtresses, vraiment ? » lança-t-elle, amusée, gloussant lorsqu'il chatouilla sa peau de plusieurs baisers bien placés.

Isla secoua la tête en rigolant quand il joua sur les rumeurs du barbare nordien qui le décrivaient parfois. Elles ne pouvaient pas être plus loin de la réalité, et l'insulaire comme son empereur le savaient tous les deux. Elle ne détourna pas le regard de l'homme qui venait picorer de temps en temps dans le buffet soigneusement installé pour eux par la conseillère, ce qui la rendait immensément heureuse et ravie qu'il prenne part au jeu. La question tue par le Braenaryon avait pourtant très bien été comprise par Isla, qui avait tenté de dissiper ses doutes et de clarifier la situation qui reposait majoritairement sur des vérités ignorées ou des sentiments tus, ce qu'elle préférait éviter le plus possible. Isla n'aimait pas mentir, et de toute façon, elle en aurait été bien incapable face à cet homme qu'elle aimait de tout son cœur. Les paroles et la promesse faite à Nelya lui revenaient en tête, tandis qu'elle lui exposait toute l'histoire avec Orys, ainsi que les derniers développements. Et son regard la transperça, lorsqu'il releva le sien pour l'affronter, sur le sujet du mariage. Le contact qu'Isla tenta d'imposer fut bien accueilli après quelques secondes, et elle se détendit également lorsqu'il se rapprocha d'elle et reprit la parole.

Torrhen évoqua des différences, entre Orys et lui. Il était vrai qu'ils n'étaient pas pareils, et c'était tant mieux. Mais pour autant, ils partageaient certains traits de caractère : la détermination, l'engagement sans faille, le courage. Isla hocha doucement la tête à la description des sentiments de Rhaenys. Oh oui, elle savait tout cela, elle le savait trop bien. Elle entrevit sa douleur dans ses mots, et elle se sentit triste pour lui. Il était peut-être l'homme avec le plus de pouvoir de tout Westeros. Et également celui prisonnier d'amours qu'il ne pouvait pas contrôler et qui lui faisaient du mal.

« Je l'ai ressenti aussi, tu sais. Rhaenys a cette capacité à fasciner et à se faire désirer, sans même essayer. C'est difficile d'y résister, toi et moi sommes bien placés pour le savoir. Orys est toujours là, oui, mais elle t'a choisi toi. Cela doit bien compter pour quelque chose, non ? »

A y réfléchir, Isla n'avait jamais vraiment eu cette chance. Et le chemin qu'elles prenaient ne semblait pas les amener dans ce sens, même si c'était sans doute un des souhaits les plus chers à l'insulaire. Isla ne savait pas quelle était la posture de Rhaenys ou d'Orys au sujet de leurs sentiments l'un pour l'autre. Le sujet était complexe, encore plus maintenant, et déjà à l'époque de leur adolescence, il avait suscité bien des émois. La raison principale pour laquelle la conseillère avait coupé court à leur relation naissante avait été les sentiments de Rhaenys pour lui. Elle secoua la tête, reprenant :

« Premier, second... est-ce vraiment important ? Les sentiments ne se contrôlent pas, et tenter de leur donner un sens me parait bien présomptueux. A mon sens, profiter de ce qui nous est donné est la meilleure chose à faire, plutôt que de chercher à en avoir plus. Rien n'aurait pu prévoir que je tomberais amoureuse de toi, je pensais que tu n'étais qu'un rustre froid et brutal, incapable d'aimer ma princesse comme elle le méritait... Et regarde-nous aujourd'hui. »



(c) a m i t y



dark have been my dreams of late
Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

hēnkirī:

Isla Chelsted
Isla Chelsted
Messages : 1109
Membre du mois : 19
Maison : Née Chyttering, elle porte le nom Chelsted par mariage. A présent veuve.
Caractère : Loyale ◈ Discrète ◈ Travailleuse ◈ Erudite ◈ Possessive ◈ Idéaliste
Célébrité : Florence Pugh

Infos supp.
Richesses : 402


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t8790-isla-don-t-worry-mother-your-daughter-is-a-soldier https://bloody-crown.forumactif.org/t8853-isla-conseillere-juridique-de-l-empire https://bloody-crown.forumactif.org/t8812-isla-conseillere-juridique-de-l-empire
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyLun 29 Mai - 22:46



Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flot
Torrhen Braenaryon & Isla Chelsted

« Castel-Braenaryon à Fort-Darion, semaine 1 du mois 6 de l’an 2. »
J’ai appris que je ne peux pas faire grand-chose contre mon passé, si ce n’est l’assumer. En faire une force est exclu, compte tenu de ce qui m’est arrivé, de ce que j’ai provoqué, aussi. Jamais je ne saurais consolider sur ces événements, sur ces drames et coups du sort que j’ai longtemps imputés aux dieux ou à mes propres insuffisances, avant de me dire que c’est sans doute une conjugaison de tant de choses sur lesquelles j’avais eu, ou non, qu’un brin de maîtrise… Les choses ne sont finalement pas plus simples, ni avec Isla, ni avec quiconque, de toute façon. Je l’ai compris. Et ça aussi, j’ai décidé de l’assumer. Alors autant faire ça bien, et tirer ce que je peux de positif de cette relation comme du reste. Je m’amuse de ce que je lui dis, de ce que ça implique, aussi. Je prends un air sérieux malgré notre proximité.


| Evidemment. Je suis l’Empereur, un grand chef de guerre, et il paraît que mes vilaines cicatrices me donnent un air sauvage qui n’est pas sans défriser toute la moitié féminine de la cour. Vos cruelles absences, madame, n’auront pu être compensées qu’à grands renforts de biches et d’agnelles, toutes plus désireuses les unes que les autres de se faire esquinter le col par le Vieux Loup de Winterfell. |


J’en fait des caisses, évidemment, mais tout en autodérision. Je n’ai jamais été un grand comique, et si j’ai comme tous les autres souverains un égo des plus certains, j’ai toujours su faire preuve d’un certain esprit. Je sais ce qui ne doit pas passer en ma présence, et je sais aussi comment faire rire à mes dépends sans endommager le respect nécessaire que l’on doit me porter. Pour le reste, tout ça ne vaut pas des peccadilles. Evidemment que les sollicitations… Ou du moins, les possibilités, sont assez nombreuses. Quand Isla a commencé à faire fondre ma nuptiale rigidité forgée par deux ans de campagnes et d’éloignement avec Rhaenys, je me suis vite redécouvert une forme de jeunesse et de nubile curiosité qui aurait pu, sans mes sentiments pour elle, par une certaine diversité de partenaires. Je n’ai résisté aux avances de la biche qu’avec difficulté, tandis que Mina Swann et plus évidemment Nelya Omble auraient sans doute pu tenir ce genre de rôle… Et d’autres, encore. Mais je ne suis pas passé plus vite à l’acte. Parce que la situation est déjà assez compliquée comme ça, et que je ne veux surtout pas en rajouter.


Je ne rebondis pas sur le fond de ce qu’elle évoque vis-à-vis de Rhaenys.Que ma maîtresse décide de me convaincre de la sincérité de l’amour de ma femme, alors que nous sommes bien plus proches elle et moi que ce que les convenances permettent… C’est beaucoup, même pour moi, même après ces expériences-là.



| Ce qui compte, c’est ce que nous vivons. Toi, moi, elle. Les uns avec les autres, je veux dire. C’est toujours difficile, pour moi, de juger de la réalité des intentions des uns, et des autres. |


J’ai un sourire vaguement amusé, mais un peu morne. Peut être empreint d’une certaine philosophie, qui va de pair avec une nostalgie qui en découle presque naturellement.


| Peut être es-tu là avec moi à cause d’un phénomène semblable. Peut être les puissants attirent-ils, non pour l’expression triviale de leur ascendant sur les autres, mais de la légende qu’ils entretiennent et de l’histoire vivante dans laquelle tu te plonges quandtu me regardes. |


Et là je souris, plus amusé par la pensée très terre-à-terre.


| Ou alors c’est parce que c’est le danger qui te fait frissonner. |


Je sais, moi, ce qui l’emeut, ce qui l’éveille. Et même si je pourrais appuyer là-dessus avec une extrême facilité et conclure ces retrouvailles dans un stupre délicieux et bien doux pour le corps comme pour l’âme, et de me complaire dans le plaisir indicible de cette union qui nous pousse l’un vers l’autre,d e cet appel vers une forme de communion, de partage, et d’ouverture, que je ne renierais en aucune manière.


Au gré des confidences, c’est forcément devenu évident pour Isla que je ne suis pas homme d’avenir, ni du présent, mais piégé par le passé et par ce qu’il implique. Par ce qu’il me coûte toujours, aujourd’hui. Je lui donne du contexte, pas tant pour accabler Orys et ses saillies systématiques que pour simplement qu’elle comprenne avec moi dans quel guêpier elle a finalement décidé de se fourrer, à deux pieds joints. J’aurais préféré qu’elle me voue un amour éternel et sans limites, plutôt que de me promettre de ne jamais me flouer… Mais compte tenu des circonstances, qui serais-je pour réclamer l’unicité de cet amour, de cette relation interdite par les hommes et par les dieux et que pourtant nous vivons toujours ? Je m’amuse de ses caresses, de ses attentions. Je souris, contre elle.



| Nous allons au-devant de bien des dangers, désormais. Ce que nous aurons nous donnera de la force, pour continuer. Beaucoup d’épreuves nous attendent encore. |


Je souffle, contre elle, mains glissant sous ses jupons, venant caresser ses cuisses de part et d’autres de son corps.


| Il existe une vraie probabilité que tout soit détruit, quand nous arriverons. Il existe aussi des chances très réelles que nous devions nous battre en mer avant de poser pied à terre, et dans ce cas il te faudra attendre dans les entrailles de mon vaisseau. Sinon, je devrais peut être te laisser en arrière en cas de bataille… Ce qui signifie, la protection par la Garde, et la fuite probable puisqu’il ne faudrait pas que quelqu’un qui me soit aussi proche ne tombe entre les mains ennemies ; tu paierais très cher ces sentiments dont tu t’ouvres devant moi. |


Il y a tant de potentialités, et de dangers afférents.


| Le plus probable reste que nous prenions un castel, voire Accalmie pour la renforcer, et que tu y incarnes mon autorité civile. Entourée de garde’s, là encore, mais plus vulnérable que jamais. Ta position près de moi te mettra en danger. La dernière fois que nous sommes venus dans l’Orage, Aeden et Athynéa ont manqué de succomber aux lames des traîtres et notre suite a enduré des pertes, en plein banquet… |


Je pousse son nez du mien, pour capter son regard dans le mien.


| Si tu viens bel et bien avec moi, tu n’en reviendras peut être pas. Ni moi non plus. |

(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52170
Membre du mois : 230
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5370

Fire, Blood and Winter.

le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptySam 3 Juin - 9:41


Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots

@Isla Chelsted & @Torrhen Braenaryon

Isla ne réagit que par un franc sourire lorsqu'il détailla sa réputation apparemment sulfureuse auprès de la gente féminine. Elle savait qu'il plaisantait, et elle était bien contente d'être l'unique cible de l'éveil sensuels de ses sens extra conjugaux. Il n'était pas du genre à courir la donzelle pour un oui ou pour un non, surtout quand elle savait la difficulté qu'il avait parfois et encore aujourd'hui malgré leur relation, à conjuguer leur aventure avec son mariage. Malgré tout, l'imaginer avec une autre femme avec laquelle elle ne partageait rien ne lui plaisait pas tant que cela. Isla était un esprit libre, elle allait et venait au gré de ses envies, mais elle aimait entretenir un cercle proche d'amis et plus. Il ne lui viendrait pas à l'idée de se donner au premier venu pour assouvir un besoin, et elle gardait jalousement un regard tendre sur ses proches en ce sens : le libertinage oui, mais avec des personnes de confiance.

Enfin, ce n'était pas encore le cas pour Torrhen, qui avait sans doute beaucoup à apprendre en la matière. Il n'avait de toute façon aucune obligation. Comme venait de le dire l'insulaire, l'important était de profiter avec ce qui était donné. Elle nota qu'il ne renchérit rien par rapport à Rhaenys, et elle ne le pressa pas pour obtenir son avis sur la question. Chaque chose avait un temps, et celle-ci ne serait pas traitée aujourd'hui. Il lui répondit de façon un peu vague, se permettant un trait d'esprit sur les intentions des gens. Isla lui répondit avec ce même sourire. Si même lui ne pouvait pas lire les vraies intentions des gens, alors qui le pourrait ? Sa deuxième partie de discours résonna un peu plus fort en elle et ils avaient déjà pu parler à ce propos. Les hommes qui faisaient l'Histoire, à leurs dépens souvent, mais dont le souvenir persistait malgré les âges.

« Quoi qu'il se passe, que tu sortes victorieux ou non, que ton héritage d'union des royaumes persiste ou non... Je crois que ton nom restera dans les annales pour les générations à venir. Après tout, c'est de ta main que sont signés les édits impériaux. »

Vision réaliste ou naïve ? Isla aimait penser réussir à être objective, malgré leur relation. L'homme était hanté par son passé et par les actes qu'il avait pu commettre. Mais s'il ne croyait pas en un futur meilleur, pourquoi ferait-il ce qu'il était en train de faire ? Ce devoir qu'il s'était bâti et qui l'alourdissait dans ses décisions et ses pensées, ne pouvait que témoigner de son souhait de faire en sorte que son entreprise fonctionne. C'était porteur d'une envie de perdurer, dans le temps, de faire mieux que ses ancêtres, de changer les choses. En cela, il était porteur d'un message d'avenir pour les peuples des royaumes fédérés. Malgré ce qu'il en pensait. Quant au passé... Qui ne serait pas sujet au doute et à une certaine forme de lassitude en repensant aux erreurs qu'il a commises ?

Tandis qu'il lui parlait à nouveau, peignant petit à petit la tableau macabre qui pourrait les attendre, la jeune femme l'écoutait avec attention, s'approchant encore un peu plus de lui et détaillant de ses doigts les reliefs du tissu qui consistait sa veste. Tout pourrait être perdu, en ruines. La vision véritable de la guerre sur le terrain l'attendrait au tournant, prête à lui glacer le sang. Elle détacha quelques liens sur sa poitrine qui retenaient son vêtement, en déboutonna quelques uns. Elle se souvient des fois où elle avait été avec Rhaenys sur des champs de bataille, et les fois où elle avait vu le dragon en action. Tout cela lui semblait maintenant si lointain, la proximité avec sa Princesse s'étant envolée. L'Empereur semblait réellement inquiet, ce qui la toucha. Avec douceur et sans commentaires, elle fit glisser sa veste le long de ses bras pour qu'elle se retrouve au sol. Devait-elle le rassurer ou au contraire aller dans son sens ? Il était dans son élément, il connaissait ces choses-là. Alors Isla était plutôt d'avis de lui faire confiance sur ce qu'il décrivait. Le risque était réel. Le nier serait manquer de discernement. Il interrompit son déshabillage en venant trouver son nez du sien. Isla sourit puis prit sa tête entre ses mains, lui répondant simplement en soufflant contre ses lèvres, comme pour le faire taire :

« Je sais. »

Cela n'était sans doute pas suffisant. Mais oui, elle savait. Elle savait que ce qui les attendait à l'Orage serait peut être pire que tout ce qu'ils avaient jamais vu. Elle savait qu'il aurait beaucoup à faire, et que la libération de la biche pourrait s'avérer compliquée. Elle savait qu'il aurait besoin d'elle, sous une forme ou sous une autre, avant que tout cela ne soit terminé. Par dessus tout, elle comprenait le danger dans lequel ils se jetaient tous les deux. Elle savait qu'il serait partout, même pour elle. La pensée était incommodante, déconcertante. Terrifiante, même. Avoir Torrhen à ses côtés pour l'affronter la rendait un tant soit peu plus acceptable, même si cette sensation s'effaça, lorsqu'elle comprit qu'il ne serait peut être pas vraiment avec elle. Elle effleura le bas de son ventre pour y attraper le pan de sa chemise, qu'elle fit passer par dessus sa tête.

« Arrives-tu à nous imaginer, Rhaenys et moi, à Peyredragon, pendant notre adolescence ? A apprendre l'une de l'autre, apprivoiser nos sens et nos corps... »

Lui dit-elle, langoureusement.

« A s'embrasser... »

Lui relata-t-elle, fermant les yeux et l'embrassant avec envie.

« A mordiller... »

Se souvint-elle tout en concentrant ses assauts mordants sur le lobe de son oreille.

« A lécher... »

Ajouta-t-elle, en laissant le bout de sa langue descendre dans son cou, y déposant un sillon chaud et humide presque visible à l'œil nu.

« On n'a pas attendu la guerre pour s'amuser un peu. »

Termina-t-elle avec un large sourire qui se transforma en rire lorsqu'il la bascula sur le dos pour passer au plat de résistance.

(-)

Ils se détachèrent, tremblants et transpirants, et Isla plongea son regard dans le sien. Elle aimait ces moments. La paisibilité après l'amour. Le calme avant la tempête. Allongée à ses côtés, elle laissa s'écouler quelques précieuses secondes, ne faisant rien d'autre que l'observer. Puis elle reprit la parole, d'une voix plus apaisée.

« J'imagine les dangers qui nous guettent, Vieux-Loup. Mais le choix est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Toi parce qu'il en va de ta légitimité et des fondements même de l'Empire. Et moi parce que je t'ai donné ma loyauté, et je t'ai promis mon amour, aussi complexe puisse-t-il être parfois. Je t'ai donné ma parole, et je ne reculerai pas. »

C'était toujours facile d'être loyal lorsque tout allait bien. Mais la vraie loyauté se testait dans les moments de doute, de peur, de danger, d'incertitude. Ces moments étaient légion et semblaient tous pointer vers ce voyage, qui pourrait bien être leur ultime aventure. Néanmoins, ce qu'il lui avait dit plus tôt lui revint en mémoire. Elle préféra revenir dessus, car la mise en garde lui paraissait importante, même s'il devait sans doute déjà le savoir. Elle vint se blottir contre lui, son corps encore brûlant de leur ébat.

« Je connais les risques, et je sais quelle est ma place. S'il advenait quelque chose... Tu ne dois pas laisser tes sentiments interférer. Il ne s'agit pas de moi, il s'agit de l'Empire. »

(c) a m i t y



dark have been my dreams of late
Where now the horse and the rider? Where is the horn that was blowing? Where is the hand on the harpstring and the red fire glowing? Where is the spring and the harvest and the tall corn growing? They have passed like rain on the mountain, like a wind in the meadow. + aeairiel.

hēnkirī:

Isla Chelsted
Isla Chelsted
Messages : 1109
Membre du mois : 19
Maison : Née Chyttering, elle porte le nom Chelsted par mariage. A présent veuve.
Caractère : Loyale ◈ Discrète ◈ Travailleuse ◈ Erudite ◈ Possessive ◈ Idéaliste
Célébrité : Florence Pugh

Infos supp.
Richesses : 402


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t8790-isla-don-t-worry-mother-your-daughter-is-a-soldier https://bloody-crown.forumactif.org/t8853-isla-conseillere-juridique-de-l-empire https://bloody-crown.forumactif.org/t8812-isla-conseillere-juridique-de-l-empire
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  EmptyLun 26 Juin - 14:23

 

 Le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flot
Torrhen Braenaryon & Isla Chelsted
 
« Castel-Braenaryon à Fort-Darion,  semaine 1 du mois 6 de l’an 2. »
Tant de temps passé aux mises en garde, aux alertes, aux confidences mais surtout aux craintes. A celle de la perdre. De se perdre, aussi. De ne pas pouvoir prendre garde comme elle le mériterait à tout ce qui fait son unicité, à mes yeux. A sa sécurité, évidemment, mais aussi à tout le reste. Nous sommes en train d'échanger, librement, nos pensées et nos émotions, notre désir d'une liberté plus grande, qui pourtant ne peut pas se concrétiser puisque nous sommes sans cesse attirés vers autre chose qui nous contraint ; les devoirs, les responsabilités, les lois des hommes et des dieux. J'apprécie qu'Isla me soutienne, et croit en ce que je fais. C'est important, à mes yeux. J'aurais sans doute toutes les peines du monde d'entamer une relation aussi profonde avec quelqu'un qui ne verrait les rêves que je poursuis comme autant de chimères. Je veux qu'elle fasse partie de ce destin glorieux, et pour cela comme pour le reste il n'y a pas foule de solutions. J'ai un petit sourire pour elle.


| De ma main, oui. Mais que dira-t-on du rôle des mains de l'ombre qui me les ont rédigées ? Ou de cet amour fait parfois sur ces tas de velins et de parchemins. J'aimerais qu'une plus juste publicité de ta grandeur, de celle de tous les autres, soit faite auprès des hommes. |


Bien que je saisisse parfaitement l'opportunité d'être sur le devant de la scène, et de maîtriser la forge des héros. Ca ne me laisse forcément pas insensible, d'être celui qui est mis en avant. Qui accomplit tant et plus, que les livres retiendront mon nom plus que tout autre... Avec Rhaenys. Peut être, juste derrière elle. Mais personnage de premier plan dans tous les cas. Cela donne du sens, en réalité, aux épreuves endurées et aux souffrances qu'il aura fallu traverser pour bâtir tout cet édifice...


Mais Isla a d'autres aspirations, présentement, que de prétendre à du pouvoir, et à une forme de grandeur devant l'Histoire et la politique du monde. Je le vois dans le fond de ses yeux, ce qui rallume instantanément un braser aux creux de mes reins. Je ressens l'envolée d'un désir puissant, presque carnassier. Ce pouvoir qu'elle a sur moi est dangereux. Et bientôt, elle me déshabille. Je ferme les yeux, me laissant aller à l'imagination pleine de futilité heureuse de deux jeunes femmes qui se découvrent... A mes yeux, c'est à rebours de tout ce qui fait ma culture, mon histoire, mes traditions. Ses lèvres sur les miennes capturent mon souffle. Je m'embrase. Je les imagine, nues, câlines, aimantes, mais plus que le fantasme de les imaginer ensemble, mon esprit les transpose à la réalité qu'elle m'inflige. Je les imagine, nues, avec moi. Qu'Isla ne soit pas la seule à me gâter de ses impulsions.


L'amour n'attend pas. Et quand elle le lance, il se doit toujours d'arriver à terme, à une sorte de conclusion ouverte, qui laisse pourtant du temps pour tant d'autres moments. Je reprends mon souffle, large poitrail découvert sous le soleil masqué tantôt par quelque nuage. Je savoure sa respiration, et le voile de sueur sur sa peau si parfaite et si chaude. Je souris, mains jointes derrière ma tête comme pour me dresser sur un coussin.



| Ton amour, complexe ? Oh non, je m'y retrouve toujours aussi aisément... |


Entre sa relation devenue compliquée avec Rhaenys, et celle avec Orys qui n'avait jamais cessé de l'être. Mais le reste de tout ce que la belle évoque est bien plus grave, bien plus lourd de sens. Quand elle vient se blottir, je l'enlace. La serre doucement contre moi, la presse, sentant le galbe de sa féminité assumée, parfaite, qui se pousse contre mon corps pour s'y lover.


| L'Empire ira mieux après tout ça. Cette expédition est une fièvre, un combat par lequel il nous faut passer. |


Je me tourne vers elle. Embrasse son front.


| Mais c'est trop tard, pour ne pas laisser mes sentiments interférer. Il y a eu Rhaenys, et maintenant, il y a toi aussi. Mes enfants, tous autant qu'ils sont. Et puis, il y a toutes ces passions que tu instilles en moi, tous ces fantasmes. |


Je me tourne vers elle. Embrasse ses lèvres. M'embrase à la vue de sa nudité, encore, l'abstinence m'ayant laissé des capacités de contre-attaque. Bascule sur elle. Susurre à ses lèvres.


| Des plaisirs indicibles, avec toi ou avec Rhaenys, ou les deux, pour compenser les horreurs que nous affronterons. |


Baiser plus tendre, cherchant presque timidement sa langue, virilité qui déjà la recherche alors que j'écarte ses jambes de mes genoux, me creusant un passage vers son corps.


| L'étincelle de vie, qui prend forme au creux de tes reins. |


Et recommence à me perdre d'amour, et de passion.


Nous sommes prêts à aller affronter la mort ; autant que faire se peut.


(c) DΛNDELION


Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.



Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52170
Membre du mois : 230
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5370

Fire, Blood and Winter.

le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]    le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty


Contenu sponsorisé


le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]  Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

 le rivage est plus sûr, mais j'aime me battre avec les flots (An 2 M6 S1) [Tour X - Terminé]

Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le cœur des femmes renferme de nombreux secrets / Tour Vii, An 1, Mois 12, Semaine 2 / [Tour IX - Terminé]
» At the dawn of war / Tour VII, An 1, Mois 12, Semaine 1 [Tour VIII - Terminé]
» Le Bouclier de Port Lannis (Fb - tour VII) [Tour VIII - Terminé]
» En route pour la Tour (An 2, Mois 4, Semaine 4) [Tour X - Terminé]
» The war is not over [Tour VI - Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bloody Crown :: Partie Nord de Westeros :: Les Terres Impériales :: Fort-Darion-
Sauter vers: