Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? La situation entre les royaumes de Westeros n'est que la chose la plus importante qui soit. Je ne sais pas quoi en penser, mais en tant que fils de Torrhen Stark, le roi du Nord et seigneur de Winterfell, je ne peux que me sentir concerné. Je suis à part entière dans cette situation, même si je ne combat que des sauvageons et même si je n'ai probablement pas assez de puissance ou de force pour le moment. Un instant viendra où je devrais être prêt, en tant qu'héritier et prince du trône du Nord, je sais et je suis conscient que je suis entièrement dans cette situation, et que j'y serais jusqu'à ce qu'elle se finisse.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Je suis et serais à jamais loyal à mon royaume, mon père le Roi du Nord et seigneur de Winterfell est la seule personne ayant droit à mon allégeance. Moi-même, Jon Stark, ai juré devant les dieux vivre dans la loyauté de ma maison et de ma famille. Je ne déserterais ni ne trahirait ma parole, pour rien au monde. Et devant le Royaume du Nord, je re-souderais ma famille, devant ce même Royaume, j'oserais espérer devenir Roi.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Je combattrais, je me battrais comme un Stark de Winterfell, comme je veux apprendre à battre. Aucune guerre, aucun homme ne franchirait les frontières du Nord pour venir nous déclarer la guerre. Et s'il s'avérait qu'un jour je meurs sur le champs de bataille, je souhaiterais que le peuple se souvienne quel prince j'ai pu être. Celui qui se battrait pour les pauvres et aiderait les faibles.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? J'en ai bien entendu eu vent. Les embuscades n'ont jamais été à mes yeux qu'une traîtrise et qu'un acte d'une lâcheté impressionnante. Les histoires entre Harren le Noir et les Targaryen sont certes très instructives, mais elles ne m'intéressent en rien. Ce que j'en pense, ce n'est que cette embuscade est lâche comme toute autre, que les sept Couronnes ne formeront jamais qu'une et qu'en plus de ça, les histoires ne touchant pas les Stark de Winterfell ne me concernent point.

Salut moi c'est Marine. J'ai découvert BC en recherchant un forum GOT tout simplement, et en cherchant quelque part où jouer un Prince Stark, on peut dire que je suis bien tombée. J'aime beaucoup Game Of Thrones (sans blague c'est pas devinable), dessiner aussi, c'est cool de dessiner, et écrire. Sur Bc, j'aime bien le design, le contexte aussi, ils sont géniaux mais j'aime pas trop par contre les liens sont trop gros sur les catégories, trop gras aussi, ça fait un peu brouillon. J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

An -7, Winterfell.
Non il ne les entend pas, les joies de la fin de la guerre. Il a eu vent du retour de son père, un vent froid du Nord qui a réveillé cette envie de briller, cette envie d'être bon. Il en a eu vent, et dans un second vent il a apprit la mort de sa mère. Il n'allait pas pleurer, il était prince et il devait tenir bon. Soit fort, Jon, c'était les mots qu'il répétait sans cesse et sans cesse dans sa tête. Cette voix qui résonnait chuchotait, elle pleurait, elle hurlait et elle voulait sortir, frapper sur quelqu'un, frapper sur quelque chose tout en lui disant de rester calme extérieurement, de ne rien laisser paraître. De ne pas en faire une douleur physique, alors que ce n'était qu'une douleur mentale. Il tentait dès le premier soir, il tentait de briller. Lorsqu'ils avaient annoncé publiquement la mort de la reine, il n'avait pas eu de changement sur son visage. Il avait ravalé presque immédiatement les larmes qui lui étaient montées aux yeux, et il s'en était seulement allé s'entraîner. Faire ressortir sa rage de la maladie sur un pauvre petit mannequin en bois, il voulait briller pour son père. Il voulait briller pour sa sœur, pour son frère, avoir dès cet âge trop jeune toutes les qualités d'un bon combattant, les défauts d'un être humain et la mentalité de fer d'un roi. Il était le prince du Nord, après tout, il ne voulait pas laisser ses larmes couler, des larmes froides qui à ses yeux n'étaient que la représentation d'une faiblesse trop grande, d'une tristesse si intense que le physique en devenait si faible, si petit, si peureux. Il ne voulait pas l'être, rien de tout ça, rien de trop grand, rien de trop important. Le temps cependant se déroulait de plus en plus lentement, il agissait comme un enfant sans peine alors qu'elle était pourtant grandissante et s'enfermait dans chacun de ses entraînements. Et jamais il n'eut fait couler des larmes sur ses joues, jamais il n'eut réussi à avouer sa tristesse, à avouer le fait que sa mère lui manquait, et c'était pourtant le cas. Plus qu'autre chose. Et lorsqu'on lui demandait comment il allait, il n'avait qu'une réponse n'étant absolument pas dans le sujet. « Je suis Jon de Winterfell, de la maison Stark, héritier du trône du Nord et fils de Torrhen le roi. Comment pourrais-je aller, d'après toi ? »

An 0, Winterfell.
Efforts vains, ce ne fut pas sans que le jeune loup le nie. Il n'échouait pas, il avançait juste lentement, trop lentement peut-être, et trop faiblement sûrement. Doucement et sauvagement, les années s'étaient écoulées sans que le jeune Stark ne fasse ressortir sa peine pour la mort de sa mère. Il s'était appuyé sur son oncle Bran, comme il se serait appuyé sur un pilier, il avait tenté d'aider sa sœur et lui avait tout confié, rêve d'aventures, peurs et tristesses, comme notamment celle de la perte de sa mère. Il ne l'avait jamais dit auparavant, il était blessé d'avoir perdu son point vital, le seul parent qui était proche de lui-même, et ce seul parent présent. Son père n'était pas aussi proche de lui qu'il l'avait souhaité, il voulait encore briller pour avoir l'honneur de la fierté paternelle, mais jamais il n'eut l'impression de la porter sur son dos. Jamais il n'eut l'impression que son père ait une toute petite parcelle de fierté, dans le regard qu'il lui portait. Alors il continuait comme ça, il n'abandonnait pas non. Non, un Stark n'a jamais abandonné, et il n'allait pas le faire. Il se considérait comme trop important pour abandonner quoi que ce soit, pour abandonner la reconnaissance de son père. Il s'est décidé alors, en grandissant. Il est devenu un jeune homme, bien plus charmant que le petit garçon impatient qu'il était. Il était un jeune homme, assez  grand pour faire ses propres choix. Alors il a fait son choix, celui de ressouder sa famille, et peu importait le prix à payer. Il ressouderait la famille qu'il aimait, il rapprocherait leur père d'eux, et il aiderait son petit frère et sa sœur à grandir comme de véritables jeunes gens de la royauté. Il refusait une seule seconde de plus que leur famille reste comme tel, dispersée et détruite au fin fond de Winterfell, dans le Royaume du Nord. Tout en ressoudant sa famille, il se décidait à faire ses preuves. Il était le Prince du Nord et l'héritier de ce trône, le fils du Roi Torrhen Stark, et il devait prouver à son peuple qu'il était bon, qu'il serait un bon roi lorsqu'il serait couronné. Ce fut sur la tombe de sa mère même qu'il prit ses décisions, et devant sa tombe même, il prononçait des mots, des mots forts et brutaux qu'il était certain d'accomplir « Je vous le promet, je vous le jure, Mère. Je ferais sa fierté un jour, je réussirais à avoir un minimum de son attention. Et comme nous l'étions avant, nous redeviendrons tous proches. Nous recommencerons à avoir ces moments forts, les moments beaux que nous aurions à raconter plus tard. Je vais ressouder notre famille. Je vous le jure, devant tout les dieux, devant vous même. J'y parviendrais. ». Maintenant même, Jon chevauche son cheval avec l'armée de son père. Il cherche sans cesse à s'occuper, et même s'il ne le dit pas de vive voix, chaque être vivant autour de lui, et y comprit les chevaux, savent qu'il veut prouver sa valeur, sa valeur de Prince et de futur Roi. Il prend des risques, des risques qu'il n'avait jamais prit auparavant mais qui lui plaisent, qui font prôner une réputation prometteuse dans le Royaume et c'est ce qu'il aime. Depuis le Grand Tournoi de Goeville, tant de choses se sont produites, tant que Jon ne garde même plus en mémoire. Comme par exemple les batailles du Bois-Aux-Loups ou de Motte-La-Forêt, la rébellion de la Baie de la Néra, et dans tout les cas ce n'est pas une chose qui intéresserait Jon. Il n'a jamais aimé prendre part aux rébellions, mais à tout jamais suivrait l'avis de son père. Le Nord serait neutre, tout comme le Val, et tout semble normal pour Jon. Alors certes, Jon n'a jamais été dans une véritable bataille, il n'a jamais que combattu des sauvageons avec une ardeur particulière et n'a jamais été gravement blessé. Mais il se garde cette mentalité d'acier : il se battrait comme un chef et mourrait comme un Prince, comme il avait toujours vécu.