-30

   

Symond naquit près des Jumeaux. Jeune enfant élevé bien loin des carcans de la religion, il voue très jeune une rare colère contre sa mère qui est devenue la catin du seigneur local, le très réputé Frey et qui finit par abandonner les siens pour une vie de château. Jamais il ne l’a connu véritablement  Hormis cet évènement, il était un enfant de fermier tout ce qu’il y avait de plus ordinaire.

 

 

   
   

-13

   

Jeune adulte, Symond est enrôlé dans l’armée Hoare. S’il y va de gré, c’est bien pour éviter la contrainte de la Force avec son père. La bataille des Jumeaux contre le Nord tourna au désastre. Manquant de peu d’échapper à l’étreinte mortel de l’étranger, son père se sacrifia pour lui. Le vilain en gardera une profonde haine à l’égard du Roi du Nord Torrhen Stark qui cristallise toute sa rancœur tout comme les Nordiens. Ce fut cette fureur qui lui permit d’échapper aux tragiques évènements et de redonner un sens à sa vie.

 

 

   
   

-10

   

Symond fut caressé par les félicités de la foi lors du conflit contre le Nord, bien plus par un curieux hasard que par réelle motivation initiale. Ce fut les psaumes d’un septon qui lui redonnèrent de l’espoir et rien n’était plus détendant que de ratiboiser du Nordien, parfois bien loin des règles de la morale et de la bienséance. La guerre était la guerre.

 

 

   
   

-8

   

La guerre s’acheva par un affreux statu quo. La fureur vengeresse de Symond sembla s'apaiser quelque peu. Avec les piécettes obtenues, il parvint à s’acheter un modeste lopin de terre. Une vie de labeur l’attendait, comme le souhaitaient les vertus des Sept. La terre était dure, rance, peu fertile néanmoins la hargne face aux Nordiens fut un bon catalyseur pour persévérer avec plus ou moins de succès.

 

   
   

-6

   

Un amour réciproque naquit entre Symond et Béthany, la fille aînée du meunier. Tout va très vite, peut-être trop. Ils se marièrent et bientôt le dessein de fonder une véritable famille naquit. Cet amour, grand, puissant, dissipa les rancoeurs dans le coeur du roturier qui dévia des Sept pour une forme de piété familiale.

 

 

   
   

-5

   

Bethany mourut en couche, les contractions ayant été précoce. C’est un enfant difforme qui naquit, sans sexe, trop petit et avec un visage déformé. La fureur de Symond revint au galop, se blâmant d’abord lui avant de tourner sa fureur face au Nord, mais aussi les hérétiques. C’était un message divin qu’il avait reçu selon lui, gonflé de raison et superstitions. Alors il se flagella, encor et encor. Jusqu’à ce que vermeil s’échappe.  

 

 

   
   

-4

   

Un septon itinérant raviva définitivement les braises de la foi de Symond qui se mit à rêver plus grand, servir cause plus juste, et surtout à agir. Ce dernier joua un rôle fondamental dans l’éducation de Symond, lui offrant accès à la lecture. Si l’homme n'atteint jamais le niveau d’un aristocrate, son sens de la rhétorique se développa suffisamment pour le faire assez tôt remarquer.

 

 

   
   

-2

   

Symond finit par rejoindre les Pauvres Compagnons, durcissant ses positions contre les païens, prêchant la purification de Westeros.  

 

 

   
   

An 0, mois 6

   

Les tensions religieuses croissent en Westeros. Le discours passionné du Grand Septon Lycaon XII inspira le trentenaire qui se mit rapidement en route pour Villevielle afin de rencontrer cet homme à la prose exquise si ce n’est divine. Chaque fois qu’il le pouvait, il discourait les propos du maître de la Foi, prêchant les belles paroles d’un homme dont il ne connaissait finalement que l’identité d’avatar des Sept.  

 

 

   
   

An 0, mois 7

   

La rencontre avec la Sainteté Lycaon XII se passa mieux que tout ce que pouvait espérer Symond. Selon le pauvre compagnon, l'homme est la véritable réincarnation de la volonté des Sept en Westeros et sa dévotion ne fit que croître. Le roturier gagea que tant qu’un souffle de vie l’habiterait, il servirait la juste et célicole cause de la Foi. A la surprise du vilain, le Grand Septon le fit maître des Pauvres Compagnons. Une décision dont il a encore du mal à comprendre les raisons même si trop honoré de la récompense, il n’osa remettre en question la décision de sa sainteté.

 

 

   
   

An 0, mois 9

   

Symond s’élança à l’Ouest dans des terres d’opulences où les grivoises richesses ne manquèrent pas de lui faire ressentir une forme de répulsion à l’égard de la noblesse locale et des Lannisters même s’il n’en montre rien, poursuivant sa mission de recrutement pour l’ordre religieux et militaire qu’il dirigeait.

 

 

   
   

An 0, mois 12

   

Les Pauvres Compagnons sous le commandement de lord Serrett participèrent à la bataille de Vivesaigues qui fut un franc succès même si elle laissa un gout amère au roturier comprenant bien vite que l'homme jouait contre lui envoyant ses hommes mourir sur la ligne de front. Le général trop ambitieux finit par choir de son hubris. La bataille de Wayfarer se conclua en désastre pour les forces croisés. Symond échappa de juste à l'étreinte de l'Etranger et tenta de remobiliser les troupes tout en s'imposant comme un leader assez naturel après des difficultés lors des lunes précédentes. Une victoire n’assurait pas l’avenir de la guerre, et renhardit, les troupes croisées ne connurent qu’assez peu de défections.    

 

 

   
   

An 1, mois 5

   

Symond fut envoyé dans les terres de l’Orage pour poursuivre un travail de déstabilisation de la région. Les populations souffrant de la guerre et de la faim sont les plus faciles à cibler. Plutôt que de privilégier de faibles jacqueries qui n’auront que peu d’influence, Symond tenta de recruter au mieux de nouvelles âmes en soulageant les douleurs des plus fidèles soutient de la Biche. Quelques brèves révoltes paysannes éclatèrent sans grand succès. Prêchant à l’aurore, le midi, au crépuscule ou sous la lune, la dévotion de Symond impressionna bon nombre d'individus, particulièrement dans les milieux les plus populaires. L’homme s’opposa fermement à la nécessité de précipitation que certains tentaient de lui imposer considérant la patience comme une vertu.  

 

 

   
   

An 1, mois 12

   

La patience fut récompensé et finalement, c’est tout une partie de l’Orage qui se souleva, témoignant également une amélioration des discours zélés de Symond qui savait désormais suffisamment manier le langage pour plaire à la roture qu’à la noblesse. S’imposant naturellement comme le leader de la révolte, les pauvres âmes errantes le suivirent sur le chemin de la sainte croisade.  

 

 

   
   

An 2, mois 5

   

Sa sainteté Lycaon XII appella de nouveau à une grande croisade généralisée contre l’ensemble des païens alors que l’afflux de nouveaux venus à Villevielle diminuait. Symond s’y trouve depuis quelques lunes déjà pour mobiliser et encadrer les nouvelles troupes afin de lutter contre la menace des deux Empires. Si sa foi demeurait intacte, il savait que ce qui se préparerait serait sans doute l’ultime pèlerinage armée qui pourrait avoir une grande influence. Alors le sans nom exécuterait sa tâche. La Foi brillerait sur l’entièrement du Continent et il s’en assurerait.  

 

Code de validation

Symond lisait un ouvrage religieux qui abordait l’histoire de l’un des plus anciens saints de la Foi Sept. La lecture était lente, dépendante de la faible lumière d’une bougie alors que l’obscurité régnait encore. Le vilain ne lisait pas vite, prenant le temps d’apprécier chaque mot, chaque phrase, chaque signe de ponctuation, les récitant à voix basse pour donner du sens. Cela ne faisait que huit années que l’homme pratiquait la lecture et les obstacles demeuraient nombreux encore. Souvent, des aller-retours étaient nécessaires dans un almanach donnant le sens de certains termes, et souvent cela n’offrait qu’un air encore plus sibyllin au texte. Le maître des compagnons comprenait le sens général mais des détails lui échappaient et ce dernier ne savait que trop bien que derrière ces derniers se terrait la malice. Aucune frustration ne venait cependant, Symond cultivait la constance face à la difficulté. Les progrès venaient et le fruit ne devait être cueilli que lorsqu’il était mûr. Certains septons ou nobles ricassaient de ses questions sur les missives toutefois, il ne leur en tenait guère rigueur. Venir de la roture lui avait appris à faire preuve d’humilité. Tôt, le vilain avait côtoyé indirectement la noblesse à cause de sa génitrice qu’il avait détestée pour ses choix avant de finalement comprendre que ses choix étaient restreints. Parfois il repensait également à son demi-frère qu’il avait réussi à apprécier malgré leurs différences. Le passé ne lui manquait que trop rarement, appréciant le présent et jetant peu de coup d'œil au futur. La guerre était devenue depuis déjà plusieurs années son quotidien.

Le visage un peu affable, il finit par souffler sur la flamme du chandelier alors que les premiers faisceaux solaires commençaient à chasser le spectre de la nuit. L’aurore ne tarderait pas et diligent, Symond cherchait constamment à se rapprocher au mieux d’une forme de modèle vertu. Il fallait être un modèle pour être suivie, c’était là une règle fondamentale d’autant que le roturier avait pour avantage certains de ne pas avoir à craindre de mettre les mains dans la merde pour montrer une proximité avec le peuple puisqu’il en faisait littéralement partie et que le lisier ne l’effrayait guère. C’était une critique assez récurrente pour notre homme, sa façon d’être faisait de lui une comète dans un monde où l’apparence comptait plus que tout. Le pauvre compagnon avait appris avec le temps à mieux faire usage de l’art du langage pour avancer ses desseins même s’il était toujours aussi difficile d’avaler des couleuvres. Son expérience sous la bénédiction des Sept et de Lycaon XII lui avait appris que tendre l’autre joue face à l’humiliation était un mal nécessaire à accepter. Ses principaux antagonistes au sein de la Foi, lord Serrett et Martyn Tarbeck, avaient finalement péri, preuve en était que les Sept savaient reconnaître les plus pieux de ses serviteurs. Aucune larme ou aucune pitié pour les impies, qu’importe leur rang, leur statut ou leur proximité. La dégénérescence devait arrêter de gangréner Westeros et Symond qui voyait dans l’actuel Grand Septon un modèle absolu et sacro-saint de piété comptait bien servir au mieux l’avatar du divin dans sa mission purificatrice.

Les hérétiques devaient tomber et c’était à cette tâche que travaillait Symond jour et nuit. C’était peut-être une faiblesse de ne pas assez faire attention à certaines rumeurs ou intrigues, toutefois l’homme n’était pas là pour ça. Candidement et férocement, le maître des Pauvres Compagnons croyait en une notion de Bien et de Mal. Ce dernier savait que le monde n’était pas manichéen et emplit de nuance de couleurs toutefois, le vilain s’était promis de conduire le plus d’âme égarée sur le bon chemin. De gré, de force ou par le trépas. Ses discours ardents, exaltés, passionnés permettaient de transporter les foules. Ceux qui n’avaient rien et qui souffraient des actions de ceux qui s’offraient des titres ainsi que le surnom de “Grand”. C’est ainsi qu’il avait pu souffler sur les braises ardentes de la révolte dans l’Orage. Le commun ne rêvait pas de gloire ou de richesse mais de stabilité contrairement à la noblesse. Symond avait appris que les discours devaient s’écrire en fonction de l’auditoire, de ses intérêts et des mythes dans lequel ce dernier croyait. Ainsi, indirectement, par ses belles paroles prônant la Justice, il avait fanatisé les Pauvres Compagnons au damne des modérés au sein des saintetés du conclave à l’instar de Loras.

Pourtant rien n’était absolu, et alors que ses pas résonnaient dans l’immense septuaire, l’air vivifiant de l’extérieur lui rappela qu’à l’instar du zéphyr de nombreuses choses étaient éphémères. La sainte Foi était menacée par de nombreux périls, tous plus inquiétants les uns que les autres. L’Empire Braenaryon en premier lieu, qui avait fait tomber le Val. Mais sans surprise, pourquoi les Sept aurait protégé un jeune paltoquet prônant une fausse tolérance pour mieux régner. Il avait fini par succomber à son destin et la mort aurait été préférable au destin futur qui attendait sans nul doute le Royaume du Val. La toute récente chute de l’Orage l’avait prouvé, ceux et celles qui se montraient incapable du devoir de piété succombaient sous la foudre des Sept et Symond était en liesse de savoir qu’il avait participé à la chute d’Argella Durrandon. Cependant les agissements de l’Ouest à l’égard des Valtigar l’inquiétait et faisait résonner l’écho des dissensions entre les membres des Puissances Centrales. L’entrevue du Grand Septon avec une représentante de cette puissance étrangère était vivement suivie et le vilain ne pourrait que rejoindre l’avis du sage homme dont les décisions étaient marquées par le sceau d’une divine sagesse. Non par servilité aveugle, mais parce que l'homme avait montré qu'il était la juste incarnation des Sept, une idée qu'il avait largement propagé dans les rangs des Pauvres Compagnons. Les paroles de sa Sainteté sont les mêmes que celles des divins.  

Observant le monde se mettre en branle, les nouvelles recrues, les plus hardies venaient se présenter alors que l’astre solaire commençait sa lente ascension. Malgré des difficultés à former les lettrines et à avoir une ambitieuse graphie, Symond tentait de consigner chaque individualité dans un modeste carnet de cuir. Il en avait plusieurs dizaines. Dedans se trouvaient tous les noms des individus ayant rejoint les Pauvres Compagnons afin que jamais leur souvenir ne soit perdu. Sourire enjôleur, il accueillait, discutait, échangeait, jouait avec les enfants. Le vénérable maître montrait le meilleur de sa personnalité. Pourtant certains savaient qu’il avait une facette plus sombre, sanglante, impitoyable. Cela ne faisait que renforcer son aura, celui d’une astérie filante brillante car consumée par une prodigieuse fureur qui certainement conduirait à sa perte.

Incessamment sous peu, les cohortes de la Foi prendraient une part active dans ce qui serait certainement la dernière guerre sainte. Le vilain le voyait, le recrutement devenait plus modeste au fil des dernières lunes. Sur les milliers d’âmes présentes, beaucoup ne reviendraient pas cependant celles-ci agissaient pour un but supérieur ; libérer leurs frères et sœurs des griffes pestilentes des païens, purifier Westeros, propager la Très Sainte Foi par-delà les terres connues. Et c’était à lui que revenait la conséquente charge d’organiser le bras armée de la Foi afin que celui-ci frappe d’un divin courroux les prétentions des les antagonistes en Westeros. Une tâche ardue qui demanderait la convergence de nombreuses forces, mais qu’importe les obstacles, Symond accomplirait le devoir qu’il croyait sien, ou périrait en essayant. Nulle autre voie n’existait pour ce fils de peuple ayant juré fidélité absolu au Sept. De Villevielle jusqu'à Winterfell, seul l'Etranger serait capable d'arrêter la marche céleste qui se déroulerait prochaine.    
 

Ouiiii
Te revoilà avec ce super personnage !! Re-re-re-rebienvenue Bon courage pour la fiche, j'aime déjà beaucoup trop ce que tu as écrit j'en veux plus Et ce FC est juste parfait

Re bienvenue avec ce perso qui a l'air de dépoter ! J'passerais discuter lien avec Robyn assurément ! Bon courage pour ta fiche

Rebienvenu

Rebienvenue parmi nous Les infidèles ont de quoi se soucier ces derniers temps à ce que je vois

Re-bienvenue parmi nous !

Hey !

Tu sais que j’avais hâte de ce perso !
Heureuse qu’il soit joué par ta plume !

Re !

et merchiii à toutes et tous pour votre re-re-re-accueil (le dernier normalement, j'ai un pincement au coeur :drama:)

- Bottins et Annexes à jour, je lock et déplace

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