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 Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]

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MessageSujet: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptyJeu 2 Mar - 7:41

Il y avait eut un craquement alors que mes hommes hurlaient. La bataille était sanglante, violente, comme toute. J’entendis mon nom hurler par Avaenor et je levai les yeux pour voir le mât tomber comme au ralenti… Je me jetai sur le côté, ma tête heurta avec violence le pont avant qu’une douleur effroyable ne remonte de mes jambes à ma tête et que je ne bascule dans l’obscurité.

La douleur était toujours présente quand je me sentis revenir à moi. Où étais-je ? J’entendais des bruits, des râles de souffrance… Merde… Merde… Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Où étais-je ? J’ouvris péniblement les yeux sans oser bouger. J’avais terriblement mal aux jambes… Le mât… Le mât m’était tombé dessus alors que les dorniens l’avaient brisé ? J’avais encore bien du mal à me souvenir de ce qu’il s’était passé… Ce n’était pas le ciel qu’il y avait au-dessus de moi… Mais… Ma cabine ? C’était ma cabine ? J’avais l’impression. Cela avait été une boucherie… cet affrontement. À quarante contre soixante… Je soupirais un peu en levant la main pour la regarder. J’avais mes quatre membres… Je crois… Je laissai retomber ma main sur le matelas en tournant la tête. La voix qui m’avait appelé…

« A… Avaenor ? »

Appelais-je. J’avais mal à la gorge… Où était mon second ? Était-il mort ? J’avais l’impression que j’étais couverte de poussière, de… de je ne savais pas quoi… Je refermais les yeux. J’avais mal… encore plus que lors de mes accouchements… Est-ce qu’Ërinnon m’attendait quelque part ? Je rouvris les yeux, sursautant, et par contre-coup me faisant gémir de douleur, quand je vis une silhouette dans les ombres :

« Ërinnon ?! »

Est-ce qu’il venait me chercher ? Je savais que j’aurais pu fuir, abandonner les autres derrière moi après avoir forcé le passage ! Mais ce n’était pas moi… Ce n’était pas moi… Et jamais je n’aurais pu faire cela… Je cillais un peu avant de reconnaître la silhouette de l’homme.

« Non… C’est toi Avaenor… »


J’avais la voix rauque d’avoir gueulé des ordres pendant des heures… Je cillais.

« Avaenor… tu… tu vas bien mon ami ? »


Je m’en voudrais s’il était blessé…
@Ennio Florent

Jentys Cellarys
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MessageSujet: Re: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptyJeu 2 Mar - 20:24



Avaenor
Avaenor est le second de Jentys, et avant cela celui d'Ërinnon, feu l'époux de Jentys. Il a juré à cet homme qu’il prendra toujours grand soin de sa femme et de ses enfants. Depuis, il garde un œil sur cette blondinette. Suite à une bataille navale, Jentys se retrouve les jambes brisées en raison de la chute d’un mât. La retraite sonnera. Quelques heures après, Jentys se réveillera dans sa cabine. Il sera là, prêt à discuter et à l’aider.


Mes yeux d'un gris d'acier ne parviennent pas à se détacher du corps de ma capitaine. Les cheveux blonds tirant sur le grisonnant de Jentys épouse de feu mon meilleur ami auquel j'avais prété serment de veiller à la survie d'icelle semblent se tordre en tout sens à l'instar d'un essaim de vipères de cette maudite Principauté. Impassible en apparence aux regards de tout l'équipage de notre navire, je suis intérieurement littéralement consummé par l'inquiétude la plus dévorante que je n'ai jamais connu. La bataille navale avait été la plus dure que nous ayions connu ma féroce capitaine et moi. Une infériorité nettement écrasante à quarante vaisseaux contre soixante soit un écart de un contre un et demi. Sans compter que les navires ennemis avaient été bien plus lourds et plus équipés. Nous avions pu prouver notre supériorité tant à la manoeuvre qu'à la bataille au corps à corps mais cela n'avait pu suffire. J'avais plus que donné du mien aux cotés de la Cellarys. Seulement, elle était celle qui avait été victime de notre douloureuse défaite. Je ne parviens à réprimer un mouvement de recul face au spectacle déchirant de ma capitaine engoncée dans un combat impitoyable pour sa survie. J'ai peur plus profondément que lors des combats passés. Mais, je ne saurais m'autoriser à faire montre de la moindre faiblesse surtout devant le reste de l'équipage. Ne disposant guère d'une aide médicale suffisamment sérieuse sous la forme de ce que les habitants de ces contrées déplaisantes nommaient mestres, j'avais du paré au plus urgent et l'avais fait installée dans le lieu le plus confortable. Je ne pouvais mème pas prétendre imaginer ce qu'elle ressentait ou traversait car je n'avais jamais eu les jambes brisées. Cela représentait une épreuve aussi insoutenable que terrible pour n'importe quel individu alors une capitaine de navire de guerre aussi bouillonnante que Jentys...Cela équivalait ni plus ni moins qu'à une condamnation à une mort lente et épouvantable semblable à une longue maladie dégénérative faite de mélancolie comme de dépression. Cependant, je ne la laisserai jamais basculer dans la noirceur ou abandonner face à la perspective de pouvoir de nouveau un jour arpenter les ponts des navires de la flotte Valyrienne. Mon admiration pour la jeune femme ne s'en voyait que renforcer.  Ses jambes raides et inertes contrastaient horriblement avec l'agitation secouant le haut de son corps signe des cauchemars la tourmentant dans son sommeil. Un murmure infime presqu'héroique s'échappe de ses lippes asséchées et je reconnais difficilement mon propre nom. Face au constat de la sécheresse de sa gorge, je me détourne un instant et m'en vais quérir une outre d'eau glacée ainsi qu'un tissu humide. Puis, m'abaisse lorsqu'elle me demande si je me porte bien. Je lui adresse un sourire bienveillant empreint d'une très grande tristesse. "Je vais bien Jentys. Je vais bien capitaine. Ce n'est pas de moi qu'il faut que tu t'inquiètes mon amie."
Puis, je caresse son front avec délicatesse avant d'écarter quelques mèches de ce dernier s'étant plaquées dessus. Je pose ensuite le tissu humide sur son front afin de tenter de chasser la fièvre. Esquissant soudain une grimace lorsque le souvenir de la flèche que j'avais recu dans l'épaule droite se rappelle à mon bon souvenir. Je la chasse de manière expéditive avant de reporter mon attention sur la Cellarys. Brave parmi les braves de bien malheureuse manière récompensée.
"Ce n'est qu'une égratinure Jentys avant que tu ne cherches à inverser les roles. Tiens bois."
Fais-je en portant l'outre à ses lèvres. La soutenant dans l'apaisement de sa soif brulante.


L'honneur n'est qu'un mot



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MessageSujet: Re: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptyJeu 2 Mar - 22:05

Mon second disparu un instant pour revenir avec, je ne sais quoi dans les mains. La cabine était trop sombre pour apprécier réellement. Merde… fallait peut-être que j’arrête de jurer mais j’offris un sourire à Avaenor lorsque je sentis ses doigts sur mon front chasser les mèches coller sur mon front. J’avais chaud. Une fièvre sans aucun doute, merde, merde… Est-ce qu’il allait bien ? J’avais déjà perdu trop de gens, je ne perdrais pas Avaenor. C’était hors de question. Je perdais trop autour de moi, j’avançais dans un cimetière, entourée de fantômes. J’eus une vague grimace qu’il pouvait interpréter comme un sourire.

« Après cette merde… Comment ne pas m’inquiéter ? »

Je fermai les yeux pour profiter de la fraîcheur du tissu sur mon front… Cela faisait du bien. Inverser les rôles ? Je pris quelques gorgées d’eau salvatrice avec un soupir de soulagement. Pourquoi même respirer faisait mal à ce point ? C’était mes jambes qui étaient touchées ! Je serrais les dents avant de me rappuyer contre les oreillers.

« Je suis capitaine Avaenor… Comment veux-tu que je ne m’inquiète pas de mon fidèle second ? »

Je jetais un coup d’œil à mes jambes, les dents légèrement serrées et l’obscurité était… pesante.

« Veux-tu bien allumer quelques lumières s’il te plaît ?… Cette obscurité est… »

Tout comme les bruits de mon pauvre bateau qui semblait bien mal en point. Je me frottai le visage avec le tissu, cela faisait du bien… Je fermai les yeux avant de les rouvrir pour porter mon regard sur ce second… Depuis combien de temps était-il là ? À mes côtés, à ceux de mon époux ? C’était bien un des très rares à m’avoir vu avec mes enfants, leur avoir parlé et que mes enfants l’appellent par son prénom et jouent même avec lui. Mon regard le détailla avec grande attention, mais la fatigue était comme une chape de plomb sur mon corps et mon esprit.

« Mon ami… que est l’état de notre navire ? »

De mon fendeur… Mais surtout…

« Avaenor… est-ce… avons-nous gagné ?! »

Vaincre ou mourir, putain de Valyrien. C’était ce que je disais souvent à mes hommes. Mais si moi j’avais été blessé, peut-être que la bataille avait été renversée ? Je ne savais pas… Je me souvenais de peu de chose sur la faim. Qu’avais-je mal fait pour que tout se passe mal ainsi ? Je ne savais pas. Je me redressai un peu pour jeter un coup d’œil à mes jambes… J’étais pas sûre que je voulais voir… Mais j’avais besoin de savoir.

« Mes jambes… À quel point c’est moche ? »

J’avais du mal à rester calme et quelque part heureusement que j’avais dit qu’il fallait prendre un peu de surplus en réserve médicale.

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Avaenor
Avaenor est le second de Jentys, et avant cela celui d'Ërinnon, feu l'époux de Jentys. Il a juré à cet homme qu’il prendra toujours grand soin de sa femme et de ses enfants. Depuis, il garde un œil sur cette blondinette. Suite à une bataille navale, Jentys se retrouve les jambes brisées en raison de la chute d’un mât. La retraite sonnera. Quelques heures après, Jentys se réveillera dans sa cabine. Il sera là, prêt à discuter et à l’aider.

L'étroitesse de la modeste cabine du Fendeur des Mers rendait tout mouvement bien délicat et constituait une bien piètre salle de soin pour ma capitaine et valeureuse amie Jentys. En effet, la chaleur étouffante de la petite pièce ne devait guère s'avérer bien recommandable pour une patiente aux jambes brisées ayant du se battre vigoureusement contre une fièvre dangereuse des heures durant à l'issue de ce drame naval. Une fièvre tellement agressive qu'elle avait probablement plongée la Cellarys dans un état second empreint d'hallucinations puisque cette dernière m'avait un instant confondu avec feu mon compère de toujours son regretté époux Erinnon. Si cela m'avait provoqué un quelconque choc, je n'en avais rien manifesté préférant rester de marbre afin de ne pas causer de sursaut émotionnel à ma capitaine qui se trouvait d'ores et déjà dans un état que je jugeais critique. Au chevet de la blonde téméraire, je réprime une féroce bouffée de colère à l'encontre de ces vicieux Dorniens en la contemplant grimacer une ébauche de sourire au prix d'une extrème difficulté. J'ai l'impression d'avoir doublement failli à mon devoir et cela me frappe comme un coup de masse sur la nuque. Je préfererai mille fois me retrouver au coeur d'une furieuse mélée avec les marins du navire amiral ennemi plutot que devoir supporter la vue de mon incompétence. Mon expression s'assombrit rendant mon visage mat bien ténébreux. Je m'excuse Erinnon mon cher ami. Moi qui t'aie promis jadis de veiller sur les tiens n'aie guère été capable d'empecher ce drame. Je t'ai failli à toi o mon camarade. 

Mais, je ressens également de la culpabilité envers la Cellarys car je me figure que j'aurais du la pousser lors de la chute de ce mat principal et encaisser son poids à sa place. Cela constituait mon devoir en tant que second. Aussi, je percois ma souffrance dans l'épaule comme une bien modeste repentance et la savoure par conséquent. Tout cela Jentys ne peut en rien le savoir. Quoi que... Icelle me connait désormais si bien qu'elle serait capable de lire dans mon esprit comme dans un livre ouvert si elle en avait la force. Le tissu humide sur le front de la jeune femme l'apaise quelque peu au vu de son changement facial. Puis, j'aide la veuve mutilée à étancher sa soif avec des gestes d'une profonde délicatesse. Sa remarque me tire une douleur sourde que je masque néanmoins sans peine. 
"Et c'est bien pour cela que de meilleure capitaine que toi, il n'y a pas ma chère amie. Sois rassurée. Ton fidèle second n'a qu'une blessure superficielle à l'épaule. Une flèche chanceuse s'y est fichée. La plus grosse blessure que j'ai à déplorer est celle de mon amour propre je le crains. Je n'ai pas su te protéger."


Se rappuyant contre les oreillers aussi moelleux que faire se peut, Jentys laisse son regard glisser jusqu'à ses jambes inertes. Mon coeur se serre sur lui mème comme la queue d'une vipère Dornienne fondant sur sa proie. Je n'ai guère besoin d'ètre devin pour comprendre les sentiments terribles traversant la jeune femme à présent. Aussi, lorsqu'elle me demande de faire de la lumière je m'exécute avec docilité sans réfléchir. La tache me permet de me changer l'esprit en me focalisant dessus. Ma capitaine a bien raison. Cette ambiance tamisée si elle avait le mérite de la préserver de la chaleur excessive de l'extérieur n'en était pas moins pesante car donnant un aspect de tombeau à la pièce déjà exigue. Aussi, j'allume quelques bougies que je recouvre scrupuleusement de cloche afin de prémunir tout risque d'incendie. Puis, reprenant ma place au chevet de mon amie je prends le chiffon humide de ses mains et le trempe de nouveau dans l'eau fraiche avant de le passer sur son visage. 


"Nous n'avons pas pu vaincre la flotte Dornienne mais je ne dirais pas que nous avons non plus perdu la bataille Jentys. Disons, que nous leur avons donné une bien belle lecon de combat naval à la sauce Valyrienne. Nul doute que ces couards se souviendront pour longtemps de la sauvagerie, de la témérité ainsi que de la compétence de nos équipages. Hélas, nous avons du fuir suite à la bataille. Au moins leur amiral est mort et ils savent désormais que malgré leur supériorité technique nous ne les craignons en rien. Tu n'y es pas pour rien capitaine."
Je marque un temps d'arret nécessaire car les deux questions suivantes de la veuve malheureuse me coutent infininement plus cher que lui faire le rapport de l'issue de l'affrontement avec la marine ennemie. Me raclant la gorge, je lève un instant les yeux au ciel sans cesser de m'occuper de son visage avec le tissu humide. 


"Eh bien, je ne te ferais pas l'offense de te mentir. Le Fendeur est bien mal en point. Fractures dans le bois, un mat brisé, plus d'éperon et quelques fuites. Le pont est troué par endroit et nous avons du réprimé un incendie. Ton bébé est sauf cependant et il pourra survivre à cette épopée sanglante appelant une revanche."
Cette fois par contre, je ne parviens pas à répondre quoi que ce soit face à son interrogation somme toute légitime. Et, je dois réprimer l'envie de quitter la cabine à toute vitesse avant d'aller passer mes nerfs à vif sur le premier marin coupable d'une faute ou d'hurler ma rage accoudé au bastingage. Mon poing se ressere sur le tissu et l'espace d'un instant je revois le mat s'abattre sur Jentys.


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MessageSujet: Re: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptySam 4 Mar - 14:20

J’offris à nouveau une ombre de sourire à mon second. Il était quelqu’un de bon et fidèle et heureusement que je l’avais à mes côtés. Je refusais de voir une cicatrice sur mon bras à son nom. J’avais déjà celle d’Ërinnon, je ne pouvais pas avoir celle d’Avaenor. Bien qu’il fût en premier l’ami et second de mon époux, il avait pris à son tour cette place dan ma vie. Surtout après la mort de ce premier. Et que dire de mon navire… Et cette bataille. Je soupirais un peu, boire me faisait du bien… Mais il fallait que je fasse mon travail… Et je ne voulais pas me sentir inutile. Même si à cet instant il fallait l’admettre… Avec les deux jambes brisées… Je ne pouvais pas faire autant de chose que je voulais. Meilleure capitaine… Je faisais de mon mieux après tout. Une blessure superficielle à l’épaule. Alors qu’il était l’un des meilleurs archers que je connaissais. Me protéger…

« Tu as géré l’équipage après la chute du mat… Tu as fait de ton mieux. J’espère que ta blessure ne t’empêchera pas de tirer à l’arc. »

Je le laissai allumer les lumières. Je regardais l’endroit avec attention. C’était ma cabine, là où j’avais passé des heures avec Ërinnon à discuter et… faire nos enfants après tout. Mais malheureusement… Il n’était pas, il n’avait pas été… Je n’avais pas pris les carreaux à sa place, sinon il aurait réussi à tourner ce désastre en une victoire éclatante pour les valyriens. Cette… Comment dire… C’était pour moi une défaite avec un goût amer… Un sort de match nul en quelque sorte. Une leçon… Fuir ?! J’eus un sursaut de colère qui me tira tout de suite une grimace de douleur. Je n’y étais pour rien… Je me mordis les lèvres.

« Ërinnon… malgré tout aurait mieux réussit que moi… Il n’aurait pas été blessé… Putain… une fuite ?! »

Je me mordis les joues à nouveau avant d’inspirer profondément.

« Tu te souviens… Ce qu’il gueulait avant chaque bataille… « Vaincre ou mourir, putain de Valyrien ! » … Je ne suis pas morte, beaucoup de nos hommes oui. »

Je serrais les poings avant de presser le chiffon frais sur mon visage pour essayer de m’apaiser un peu. Ça faisait du bien malgré tout. Alors j’écoutais. Mon bébé… Je hochais la tête. Une revanche, je montrais presque les crocs.

« Je peindrais les flancs du Fendeur de leur sang… »

Quant à mes jambes, je n’eus aucune réponse. Je les regardai avec un certain dépit. Étais-je aussi mauvaise que cela ? Autant en stratégie que tout le reste… Je caressais mon pendentif, à l’intérieur les cheveux de mes enfants.

« Le navire reflète l’état du capitaine. Et l’inverse est vrai… »



Je tendis la main pour reprendre la gourde et boire quelques gorgées d’eau. Je ne savais pas si je réussirais à me rendormir avec la douleur, mais je refuserais des choses pour éteindre la douleur…

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Avaenor
Avaenor est le second de Jentys, et avant cela celui d'Ërinnon, feu l'époux de Jentys. Il a juré à cet homme qu’il prendra toujours grand soin de sa femme et de ses enfants. Depuis, il garde un œil sur cette blondinette. Suite à une bataille navale, Jentys se retrouve les jambes brisées en raison de la chute d’un mât. La retraite sonnera. Quelques heures après, Jentys se réveillera dans sa cabine. Il sera là, prêt à discuter et à l’aider.


La remarque de Jentys quant à mon efficacité en tant que second suite au drame l'ayant frappé lors de la chute de ce foutu mat de plusieurs dizaines de mètres aurait pu me tirer un infime sourire. Non pas de satisfaction et encore moins d'orgeuil mais tout simplement de fierté face à la sensation d'avoir fait ce que la veuve de mon ancien plus proche compère attendait de moi. Ce que ce bon vieil Erinnon attendait également de moi. Ce que tout les marins du Fendeur des Mers attendaient de moi. La sensation réconfortante de m'ètre montré à la hauteur des évènements et d'avoir honoré une réputation de compétence depuis longtemps ancrée dans les mémoires liées à notre navire. Mais, cependant il n'en est rien car à mes yeux j'ai failli et ce depuis la plus lamentable des manières au point que regarder la blonde téméraire dans les yeux me parait bien difficilement soutenable comme si j'étais le responsable de la chute de ce tronc taillé sur ses jambes à présent inertes. J'aurais amplement préféré que ce soit moi qui aie les jambes brisées plutot qu'elle. Là, j'eus la sensation d'avoir accompli mon devoir de la bonne manière. 

"Je n'ai fait que ce que mon devoir me dictait capitaine comme toujours. J'imagine que j'aurais un peu de mal à tirer aussi vite qu'avant mais cela devrait aller ne t'en fais pas pour ca."

Une fois sa requète remplie par mes soins empreints de culpabilité sourde et la modeste cabine du navire à présent baignée dans une douce lueur rougeoyante au gré des flambeaux et des bougies éparpillés à travers la petite pièce, je me rends tristement compte que des souvenirs douloureux doivent s'ètre taillés un chemin bien logique dans l'esprit de la Cellarys tant elle contemple les lieux d'un air hagard. Inutile d'avoir du sang de prétresse de Rhllor pour deviner qu'elle se revoit elle et feu son époux au sein de leur foyer. Quartier général d'une troupe de combattants chevronés des mers et des océans tout entier dévoués à la gloire de l'empire d'Essos. Que revoyait-elle ? De tendres embrassades ? Des galipettes mouvementées ? Des moments de joies ? Des crises et des bruyantes disputes ? Les petites gambadant sous la houle des vagues ? Cela ne me regardait en rien au demeurant hélas je pouvais quelque peu imaginer car j'avais été de tout temps proche du couple. Une fois que mon meilleur ami avait pris femme ce fut comme si je l'avais fait aussi au sens le plus chaste de cette affirmation. Je n'avais cessé de considérer Jentys au mème rang qu'Erinnon depuis lors. Aussi c'est avec tendresse que je répondis. 


"Ne dis pas cela Jentys. Nous n'en savons rien. Et nous ne pouvons pas le savoir. Alors, certes il était bien plus doué que nous ne le serons jamais. Cependant, mème les légendes peuvent se briser face à un destin par trop implaccable. M'est avis que si tu n'as pas pu réussir à nous faire remporter cette bataille alors c'est que personne ne l'aurait pu."

Lorsqu'elle évoque le cri de guerre d'Erinnon, je suis celui qui est finalement pris de pudeur et détourne le regard face aux souvenirs par trop déchirants que cela me rappelle. 


"Oh oui que je m'en souviens Jent ! Vaincre ou mourir putain de Valyriens ! Et nous vainquions à chaque fois par les Dieux. Ils sont morts certes mais ils auraient pu mourir demain ou dans dix ans cela n'a aucune importance. Valahar Morgulis. Le plus important est qu'ils soient morts en sachant pourquoi ils mourraient avec la cause dans le coeur et l'arme à la main. Ils accepteraient de mourir une seconde fois pour te sauver la vie et tu le sais aussi bien que moi."

Ses poings se serrent alors que nous passons au sujet du Fendeur qui est je dois bien le confesser en piteux état. Je me permets néanmoins d'arrondir quelque peu les angles pour lui éviter une réaction trop vive. Ce qui ne pourrait que s'avérer mauvais au vu de sa situation médicale actuelle. Son sourire carnassier ne m'indique que trop bien que j'ai effectué le bon choix mais je suis rassuré devant la fougue de la Cellarys. Ils avaient brisé ses jambes mais pas son mental d'acier. Ma capitaine ne se laisserait jamais abattre. 


"Nous le ferons Jent. Nous le ferons et nous les pendrons à leur propre mats qui deviendront nos mats. Les flots seront écarlates de leur sang. Mais chaque chose en son temps. Tu dois te remettre..."

Suite à la remarque de ma capitaine ainsi que son long regard désabusé sur ses jambes inertes, je ressens immédiatement un regain de culpabilité ainsi que l'envie féroce de fracasser ma propre tète contre le bois du mur opposé. J'avais été égoiste en refusant de lui répondre. Mais, elle savait déjà. Comment ne pas savoir au vu de son immobilisme ? Et puis, je n'étais pas mestre. Seulement, prononcer le rapport de son état à haute voix était comme le reconnaitre dans la réalité alors que jusque là j'avais pu éludé en cherchant à fuir cette glaciale vérité. 


"Ne dis pas cela Jentys ! Vous ètes tous les deux mal en point il est vrai mais vous allez tout deux vous en remettre et reviendrez plus forts et plus assoifés de vengeance que jamais !"

Finalement aussi bien que fatalement ce qui devait arriver arriva puisque la Cellarys évoque alors l'absence totale de soutien aérien de la part des deux Valtigar. Aucun dragon ne s'était porté à notre secours ni en notre soutien ! Alors qu'un seul de ces monstres aurait suffi à anéantir la flotte ennemie ou du moins à faire pencher le cours de la bataille en notre faveur. Qu'importe sa taille ! Qu'il soit aussi gros qu'une maison ou pas plus grand qu'un cheval ses flammes auraient pu terrifié les marins adverses, bruler des ponts, faire se rendre des ennemis... La colère sourde déforme les traits de ma capitaine et je la partage également. Ce prince nous avait envoyé en infériorité numérique face à un ennemi supérieur en matériel comme en nombre et nous avait regardé nous faire massacrer. Ce jeune prince devait se méfier. C'était ainsi que l'on perdait l'estime d'hommes valeureux. En préférant rester caché bien au chaud à l'arrière pendant que ses troupes se faisaient étrillées. 

"Je n'en sais rien mais je partage complètement ta colère mon amie ! Tandis que rien ne se passe sur terre nous partons porter le fer et le sang de Valyria sur ses ennemis et il ne daigne mème pas venir nous soutenir ou du moins nous sauver la vie ! Qu'est qu'il s'imagine ? Que ses marins sont des légions ! Il a perdu des centaines et des centaines de marins expérimentés et chevronés. Des hommes loyaux à l'empire de son père... Je n'ai malheureusement aucune des réponses à tes questions. J'espère pour lui qu'il aura porté un coup dur à l'ennemi en un autre point sinon..." 

Paroles purement réthoriques ! Nous étions des soldats du nouvel Empire Valyrien et à ce titre nous exécuterions les ordres quoi qu'il en coute et ce en toutes circonstances mais cela ne signifiait point que nous brulerions du désir de le faire. L'ardeur se mérite...


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MessageSujet: Re: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptyVen 10 Mar - 21:20

J’observai mon second. Un homme en qui j’avais une confiance totale et absolue. S’il y avait bien un seul homme de mon navire que j’accepterais à mes côtés et me voir ainsi. C’était bien lui… Sauf que nos hommes demanderaient sûrement à me voir… Merde… Ça aussi il faudrait que j’y pense. Que je cache au moins en partie mes jambes… Je ne pouvais imposer cela à mes hommes et paraître faible… Je savais que mes hommes m’étaient fidèles jusqu’à la mort. La preuve. Mais je ne pouvais pas… Pas être fragile, pas être… faible. Avec Avaenor, c’était différent, lui et moi… on se connaissait depuis bien des années. C’était bien lui qui m’avait sûrement vu tendre et amoureuse avec Ërinnon, moi m’appuyant le dos contre ses jambes, lui m’enlaçant pour venir m’embrasser ou me taquiner. C’était de bon souvenir après tout. Tirer aussi vite qu’avant… Je ferais démembrer le moindre archer Dornien pour qu’il soit vengé.

« Alors… Je m’assurerais qu’il ‘y ait plus d’archer dornien ennemi qui soit en état pour être meilleur que toi. »

C’était une sorte de promesse… Mais cet état de faiblesse, cela me rappelait tant la mort de mon Ërinnon, son air étonné dans mes bras alors qu’il hoquetait du sang et que nous savions tous les deux qu’on ne pouvait rien faire et rien changer. Lui aurait réussis. Et lui ne serait pas à ma place à cet instant. Mais Avaenor avait raison, nous ne pourrons jamais savoir ce qu’il en retournait réellement. J’offris une grimace à mon ami avant de poser une main amicale sur son bras.

« Tu as une tête mieux faite et plus… indulgente que moi… Et sans doute qu’Ërinnon. C’est bien pour cela que tu étais son meilleur am… et que tu es le mien également. »

J’avais l’impression de ne pas être une aussi bonne meneuse que mon époux. Pourtant c’est bien le second qui détourne le regard… Alors que c’était un bon souvenir. J’essayais de me souvenir des bons moments avec mon époux et s’il y en avait bien avec qui je voulais les partager c’était avec Avaenor.Oui tous les hommes doivent mourir… Je tendis la main pour caresser mon pendentif, celui où il y avait les mèches de cheveux de mes enfants. Et la dernière d’Ërinnon. Tant mieux, il était encore là. Je hochais la tête.

« Ils mouraient pour moi. Comme moi je serais morte pour eux. »

Il faudrait…

« Il faudra refaire l’équipage… Recruter, trouver des personnes de confiance…»

Il y avait un équilibre à avoir dans un équipage… Combien de mes hommes restaient ? Pour qu’ils réussissent à maintenir une cohésion avec les nouveaux qui devraient rejoindre l’équipage. Et apprendre les codes. Mais je peindrais quand même les flancs du Fendeur de carmins. Leur propre carmin. Me remettre… Je fermai les yeux avant de les tourner vers mon ami.

« Sois franc… Combien de temps penses-tu que je vais devoir rester impuissante ? »

Pieds et poings liés. Surtout pieds. Mais c’était un détail. J’avais chaud, je détestais Dorne, je détestais avoir perdu, d’avoir dû fuir… de savoir mon navire en si mauvais état… Même si on allait s’en remettre. Vengeance… Est-ce que c’était de la vengeance ? Oui. Oui totalement.

« Je te fais confiance pour m’empêcher de tout brûler par cette vengeance. »




Je me frottais à nouveau le visage avec une grimace difficile. J’étais fatiguée…

« Putain de Dorne… J’ai l’impression de crever plus de chaud que… des blessures… »


Ou c’était que j’avais un peu trop de fièvre. C’était une possibilité.

Jentys Cellarys
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Avaenor
Avaenor est le second de Jentys, et avant cela celui d'Ërinnon, feu l'époux de Jentys. Il a juré à cet homme qu’il prendra toujours grand soin de sa femme et de ses enfants. Depuis, il garde un œil sur cette blondinette. Suite à une bataille navale, Jentys se retrouve les jambes brisées en raison de la chute d’un mât. La retraite sonnera. Quelques heures après, Jentys se réveillera dans sa cabine. Il sera là, prêt à discuter et à l’aider.


Le regard plein d'empathie de ma capitaine se voit néanmoins contrebalancé par la colère brulante que je décèle en son sein. Une rage animant de tout temps la Cellarys mais qui au vu des derniers évènements ne pouvait que s'avérer particulièrement sincère. Sans en montrer la moindre nuance, le soulagement m'étreint profondément. En effet, si la téméraire blonde est encore capable de tels éclats de fureur alors c'est que sa situation actuelle ne pourra jamais la briser. Remerciant silencieusement le dieu Rhllor pour cette bénédiction bien que je n'ai jamais douté de la force de caractère de la veuve malheureuse, je sens une ébauche de sourire poindre sur mes lippes suite à sa remarque vengeresse liée aux archers Dorniens. "Laisse moi cet honneur ma capitaine ! Je compte bien abattre le plus d'archers Dorniens possible lors de notre prochaine confrontation."

Et j'étais parfaitement sérieux à ce sujet. L'amertume de la défaite ainsi que la blessure gravissime de ma chère amie sans compter l'égratinure m'ayant été infligée tout cela appelait réparation selon les coutumes Valyriennes. Une véritable aubaine pour nos commandants inconséquents. L'honneur guerrier me pousserait à laisser libre cours à l'ardeur la plus dévorante alors que j'avais mis en exergue quelques instants plus tot que le prince ne méritait guère un tel faste martial. La main ferme mais néanmoins douce de la Cellarys meurtrie se pose délicatement sur mon bras tandis qu'elle me complimente. "Oh Jentys. Ce compliment me va droit au coeur. C'est un véritable honneur de posséder ce rang ma chère. Je cherche à m'en montrer digne chaque jour qui passe."

Détournant le regard par pudeur lorsque nous évoquons le souvenir de feu mon compère inspérable, je le repose par la suite sur la blonde au caractère de feu qui caresse mélancoliquement son pendentif. Présent de son époux et tributaire des mèches de cheveux de ses proches vivants comme mort. "En effet Jent ! Nous mourrrions tous pour toi justement parce que nous sommes conscients que tu le ferais en retour. Voilà pourquoi tu mérites notre loyauté contrairement aux autres capitaines de la flotte. En effet capitaine, il y a tant à faire à présent afin de nous préparer à la suite des hostilités. Nous nous chargerons de cela ensemble. En espérant qu'il existe des marins dignes de ce nom dans ce foutu pays désertique."

Une tache aussi épuisante que nécessaire à dire vrai. Recruter des matelots, les entrainer, les faire s'habituer au navire ainsi qu'à nos méthodes d'outre détroit, instiller la loyauté dans leurs coeurs puis les mettre à l'épreuve. Tout cela s'avèrerait aussi long que fastidieux. Mais, c'était notre travail de capitaine et de second. Les responsabilités que nous avions accepté d'endosser de bon coeur en échange de la liberté vivifiante de nos aventures sur les flots. C'est désormais au tour de Jentys de faire preuve de pudeur en fermant les yeux. J'anticipe bien aisément la suite de la discussion. "N'étant hélas guère medecin, je ne saurais te le dire. Je préfère ne pas te donner d'espoir infondé. Mais, une chose est sure tu en as pour longtemps. Je tacherai de t'empecher d'aller trop loin en ce sens sinon les Valtigar nous taperont sur les doigts. Mais, je partagereai bien ton envie de le faire."

La colère palpable que nous partagions semble à présent emplir toute la modeste pièce. La source de notre colère est également la cible de notre vindicte aux vagues airs d'insubordination. Je connaissais toute l'estime qu'avait Jentys pour Maegor bien que je ne la partageais guère me contentant de servir là ou je devais le faire et de tuer qui je devais abattre. Les puissants ne se souciaient guère de ceux qu'ils envoyaient mourir pour accomplir leur grand dessein alors pourquoi devrions nous soucier d'eux ? "Cela t'étonne que nos marins soient des requins pour nos ennemis ? Il va ètre bien difficile de trouver des hommes aussi dangereux et efficaces. Nous n'avons pas besoin de dauphins mais de squales. Il est bien difficile de faire passer de l'un à l'autre."

Soudain, je sens mes veines bouilloner dans mon corps tandis que Jentys m'annonce l'attitude détestable du prince de la Principauté Valtigar. J'ai soudain envie de voir le Valyrien chuter de son dragon pour s'écraser au sol ou je pourrai le cribler de flèches revanchardes. Je frappe sur le bord de la cabine sans ressentir la moindre douleur aux jointures tant ma frustration prend le pas sur ma raison. "Quelle iniquité ! Comment a t'il pu oser te traiter de la sorte ? Ces princes n'ont ils aucun savoir vivre en plus d'ètre couards ?"

L'eau qui dégouline du menton de ma féroce complice me rappelle la brulure de ce climat détestable et le fait que la soif m'arrache également la gorge. Je garde le silence face à la remarque sur l'ainé des Valtigars car je ne me sens pas d'humeur à évoquer à Jent mon opinion délétère sur nos dirigeants. Sa remarque suivante par contre produit immédiatement un effet sur moi de mème que son attitude faciale et corporelle. Aussi, je bondis à son chevet dont je m'étais éloigné afin de me passer les nerfs sur le bois de la cabine. "Je déteste cette Principauté moi aussi. Trop chaud. Trop hostile. Trop hypocrite. Mais laisse moi prendre soin de toi Jent." Posant une main sur son front, je me rends compte que la fièvre est bel et bien en train de la travailler durement au corps et le fait que je ne sache pas quoi faire me terrifie littéralement. Il devait bien y avoir une substance sur le navire pour ce genre de cas. Nous n'étions pas des barbares à ce point. Humidifiant une fois de plus le tissu, je le repose sur le front transpirant de ma capitaine avant de lui demander. "Jentys ne bouge pas s'il te plait. Je vais aller chercher des plantes dans la cabine. Errinon en gardait souvent pour ce genre de cas. Ensuite, je vais devoir les écraser afin que tu les avales. Reste consciente s'il te plait. Lutte de toutes tes forces contre le sommeil et la fièvre."


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Ennio Florent
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MessageSujet: Re: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptyMer 15 Mar - 22:02

J’offris un sourire à mon ami… Ils étaient rares en ce monde les gens en qui j’avais une confiance sans faille. Sans faille aucune. Avaenor était de ceux-là, sans doute le premier, j’avais confiance en mes enfants, mais c’était eux qui pouvaient s’appuyer sur moi, pas l’inverse. Quand bien même, ils étaient ma force en dehors de la colère que je ne savais plus arrêter et qui brûlait en moi depuis si longtemps que j’avais arrêté de compter, même d’espérer la voir disparaître. Mais Avaenor, c’était différent, il m’avait connu à l’époque où Ërinnon m’enlaçait par-derrière pour venir m’embrasser la joue, passer ses doigts dans mes cheveux, me taquiner et me faire rire devant tout le monde, un homme qui m’attirait à lui pour m’embrasser devant tout le monde avant de me faire légèrement rougir lorsqu’il me chuchotait quelques grivoiseries à l’oreille avant de me faire un clin d’œil. Avaenor me connaissait de cette époque et nous avions bien combattu longtemps, nous avions vécu ensemble des situations de merde et il était encore là. Je n’aimais pas qu’il soit blessé, alors je me promis de mutiler soigneusement chaque archer ennemi ou la moindre personne qui tenterait de le blesser.

« Rappelle-moi de te trouver des défis de plus en plus difficiles… »

J’adorais lui trouver des objectifs les plus impressionnant à faire… Je lui offris un de mes rares sourires, je n’étais pas douée avec les émotions et les compliments… Mais je faisais de mon mieux… Digne…

« Tu l’es mon ami. Tu l’es, n’en doute pas. »

Ce n’était pas tous les jours qu’un homme disait à demi-mot qu’il aurait préféré se prendre un mat à votre place… J’essayais de lutter contre le sommeil, la fatigue en parlant de tout et n’importe quoi, j’avais besoin de parler, d’évoquer des choses, bonnes mauvaises, importantes ou non… Foutu pays désertique…

« Des marins… des marins combattants. Ne retirons pas cela aux dorniens… Ils sont combatifs et ne se laissent pas abattre. À nous maintenant de leur apprendre ce que c’est la rigueur et la loyauté Valyrien. »

Et malheureusement Avaenor avait bien des qualités, mais il ne connaissait point l’art de la médecine. Mes lippes s’étirèrent douloureusement dans un sourire. IL était mon harnais de sécurité après tout.

« Je me note de t’imposer quelques cours auprès d’un… je crois que c’est mestre qu’on appelle ça, pour que tu apprennes quelques notions de soin… Une nouvelle corde à ton arc. »

Parler des miens, de mes hommes, mon navire j’attendrais un charpentier pour en causer plus profondément… J’écartais quelques mèches de cheveux de mon front. Il faisait chaud… trop chaud…

« Trouve des hommes qui ont déjà assez de caractères pour ne pas rompre face à l’exigence, mais qui doivent savoir obéir sans chercher à comprendre. Et ne pas discuter les ordres. Cela ne m’étonne pas moi, cela étonne les ennemies de me voir venir à la tête d’un escadron de requin ayant soif de sang. »

C’était cela que je voulais. Des gens de caractères et qui savent obéir. Je savais que ce n’était pas facile, mais j’en voulais. Mes hommes sauraient également les mettre dans le bain, leur dire ce que je voulais, ce qu’on attendait d’eux. Je savais que cela étonnait toujours de me voir aussi sanguinaire et aussi froide et sans pitié. J’évoquais le prince et ce qu’il s’était passé. Je haussais les épaules, mauvaise idée j’avais mal partout.

« Sans doute croyait-il que j’aurais peur de lui ou que cela me ferait ployer… Ne t’énerve point pour si peu Avaenor. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois qu’on me fera quelque chose comme ça. Parce que visiblement, pour se battre, on a besoin d’une bite. Ne te blesse pas à cause de cela, ce n’est plus ce genre de chose qui me touche maintenant… Ne t’inquiète pas pour cela… »

La fatigue commençait à poindre avec plus de force. Mais je ne pouvais pas céder… Je ne pouvais pas céder. Mais j’avais soif… il fallait que je boive. Avaenor avait trop d’énergie pour moi… Et il avait les mains froides…

« Tes mains sont fraîches… C’est si agréable… »


Soufflai-je les yeux mi-clôt en essayant de retenir sa main qui fut remplacé par un tissu. C’était frais aussi, mais je préférais la main de mon ami. Les herbes d’Ërinnon, les écraser… Lutter… Lutter. Lutter la fièvre et le sommeil.

« Ça me rappelle les premiers tours de gardes que mon père me faisait faire quand je devais avoir dix ans… Et… Quand je dormais sur une oreille en campagne… Ah… Quand on a quitté Valyria… j’avais cinq ou six ans, je m’étais mise à pleurer, et pourtant c’était qu’une terre de cendre… Il m’avait mis une claque ce jour-là. J’ai cru que j’étais dans une église ça m’avait sonné des cloches dans les oreilles. »

J’eus un rire triste, malgré tout il me manquait mon père certain moment… Même si j’étais capable, je savais très bien qu’un homme à mes côtés serait toujours plus valorisé que moi. Mais c’était parce que c’était comme ça, il faudrait sans doute un millier d’années avant qu’on arrête de nous comparer. J’essayais de parler pour m’occuper essayer de ne pas m’endormir.

« Quelque part… je me dis qu’heureusement que mes petits ne soient pas à Dorne… Je ne suis pas sûre que cela leur plairait beaucoup… Quoi que… peut-être que mon petit prince… »

Ma phrase se mourut au bord de mes lèvres alors que mes yeux papillonnaient sur le plafond. Ne pas s’endormir… ne pas s’endormir.

Jentys Cellarys
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Avaenor
Avaenor est le second de Jentys, et avant cela celui d'Ërinnon, feu l'époux de Jentys. Il a juré à cet homme qu’il prendra toujours grand soin de sa femme et de ses enfants. Depuis, il garde un œil sur cette blondinette. Suite à une bataille navale, Jentys se retrouve les jambes brisées en raison de la chute d’un mât. La retraite sonnera. Quelques heures après, Jentys se réveillera dans sa cabine. Il sera là, prêt à discuter et à l’aider.

La remarque de ma capitaine relative au fait de me proposer de remporter des défis de plus en plus ardues me tire un sourire particulièrement sincère et rayonnant. Le genre de sourire aussi rare qu'une averse au milieu de ce foutu paysage desertique de cauchemar perpétuellement estival. De ces sourires si fugaces et solaires qu'ils ne peuvent que traduire un élan du coeur d'une pureté absolue bien loin des masques hypocrites ternissant la réalité du sentiment au regard de la nécessité sociale et de son jeu politique. Cela n'avait jamais eu à ètre le cas avec la veuve de feu mon meilleur ami Erinnon. Nous partagions d'ailleurs cette pudeur quant à ces manifestations de nos amicales attentions l'un envers l'autre. Cela expliquait probablement pourquoi nous nous étions entendu aussi rapidement car nos caractères s'accordaient si aisément et parfaitement en bien des choses et des occasions. Je dois d'ailleurs confesser pour en revenir à cette histoire de défi que c'était là une habitude de longue date qui lui tenait particulièrement à coeur. Son sourire répond d'ailleurs au mien avec une brièveté espiègle. Je considère celui ci comme un présent inestimable car dans des circonstances pareilles bien d'autres n'en auraient ni la volonté ni la force. Un présent qui me rassure puissamment et que je conserverai précieusement dans mes souvenirs de notre amitié. "Pas trop difficiles tout de mème Jent. Je ne tiens pas à vivre une humiliation. Mon égo ne s'en remettrait guère. Quoi que si finalement puisque j'essaierai de réaliser le double afin de laver mon honneur. Je sais que je le suis Jent. Et sache que j'en suis immensément honoré. Oh, je n'en ai jamais douté. Tu ne m'en as jamais laissé l'occasion capitaine. Et nul doute que si j'en avais douté tu te serais fachée à ce propos. Je ne te connais que trop bien." 

Je devais faire parler ma féroce amie à la chevelure de blé d'été afin de la détourner de sa situation personelle actuelle plus que douloureuse aussi je me trouve bien soulagé de constater que ma capitaine soit aussi préoccupée par l'état tant du navire que de l'équipage. Cela me rassure également sur sa psychée. Car en dépit de sa fièvre montante elle s'avère capable de mener une discussion construite et raisonnée. Bien que n'étant pas médecin, je possède néanmoins quelques rudiments de logique relatifs à la convalescence ainsi que l'état d'un blessé. "Certes tu es dans le vrai capitaine. Les marins Dorniens ont de l'ardeur à revendre au combat et sont ainsi fidèles à leur réputation de serpents venimeux. Quant à leur résilience, elle parait logique pour des habitants d'une terre aussi aride. Nous ne manquerons pas de les modeler à l'image implaccable de discipline de l'empire. Loyauté tu as raison. Ils ont le cul entre bien trop de chaises. Cela se fera durement et difficilement mais cela se fera. Il faudra faire des exemples j'imagine. Cela en sera pas un problème."


Le sourire douloureux de la Cellarys me fend le coeur et me renvoie à mes propres incapacités ce qui me ramène une fois de plus à la culpabilité que je ressens depuis la chute de ce foutu mat de malheur. Oh, bien sur un second n'était pas un guérisseur. Cette tache incombait en général soit aux guérisseurs soit aux femmes versées dans ces arts occultes. Je sens mon sang bouillonner mais parviens à me calmer de justesse suite aux mots de mon amie. "Aucun problème Jent. J'apprendrais toutes les compétences qu'il faudra. Mais, je doute de devenir un guérisseur de renom. Enfin, les bases devraient suffire j'imagine. Je trouverais les salopards les plus coriaces du port de Lancéhélion et nous en ferons des saligauds coriaces, disciplinés, efficaces et sanguinaires entièrement dévoués à ta cause et ta parole. C'est d'ailleurs étrange qu'ils en soient étonnés alors que les femmes ont ici de nombreuses lattitudes en bien des domaines. Quoi qu'il en soit, ce n'est que le début. Tu vas leur montrer bien pire."


Je connaissais parfaitement le gout de ma capitaine en matière d'hommes d'équipage, de marins comme de guerriers des mers aussi dénicher nos futurs dragons des mers ne serait pas bien compliqué pour moi. Il y avait des critères éliminatoires incontestables que je ne pouvais manquer de connaitre pour les partager avec Jentys. Le changement de sujet ravive une fois de plus ma colère sous l'effet des révélations quant à l'attitude cavalière du prince cadet du Nouvel Empire Valyrien. Je ne pouvais pas m'en empecher et ce peu importe le rang de l'importun se permettant une telle attitude vis à vis de la veuve d'Erinnon. Le fait qu'elle se contente de hausser simplement les épaules en dit long sur son acceptation de ce qui lui apparait probablement comme une fatalité du fait de cotoyer les puissants de ce monde. Moi, cette attitude me révolte. "Comment veux tu que je reste calme face à cette histoire Jent ? Ce n'est pas parce que tu y es rompu par ton caractère que je suis cencé l'accepter tu sais. J'en veux à ce prince couard ! Mais si tu m'ordonnes de me calmer alors qu'il en soit ainsi."


Me concentrer de nouveau sur ma meilleure amie me permet de ne pas m'apesantir sur l'épisode de son agression physique par le souverain de la Dorne Valtigar ce qui s'avère une très bonne chose car lorsque je me mets en colère m'en libérer est bien ardu. Sa réflexion sur la sensation réconfortante de la fraicheur de mes paumes me pousse à les maintenir davantage sur son front brulant. Ses yeux mi clos m'en disent long sur son état de faiblesse présent en dépit de sa force de caractère affichée depuis des dizaines de minutes. Je retire mes mains à contrecoeur afin de me rendre utile d'une autre manière. Il fallait parvenir à juguler cette maudite fièvre. Aussi, je dépose finalement le tissu humide sur le visage de Jent. Cette dernière tente de maintenir mes mains en place mais je n'ai d'autre choix que de les oter de cet endroit. Je dois trouver un moyen de faire baisser cette satanée fièvre. Aussi, je m'y attelle dans la foulée avec un entrain rendu plus efficace par mon talent d'archer m'ayant offert une habileté sans égale avec mes mains. J'écrase et martèle les herbes avant d'en macher une autre partie pour les rendre molle et liquide. Méthode peu orthodoxe mais je doute que cela chagrine Jent de partager ma salive. Je m'active le plus rapidement possible dans le bol en cuivre tout en écoutant d'une oreille distraite ma capitaine évoquer son pater et son passé. 


Une fois ma besogne achevée, je me tourne dans un bond digne d'un génie frappeur. Et me rends compte que Jentys se trouve au bord de l'épuisement car il semblerait qu'elle soit en train de tomber dans le sommeil lentement mais surement. Aussi, je me précipite à son chevet m'y installe confortablement avant de lui caresser délicatement et affectueusement la joue pour la réveiller avant de porter le bol de cuivre à ses lippes trop sèches presque craquelées. "Je suis d'accord avec toi. Il est bien mieux que les filles ne soient pas sur ces terres hostiles et éprouvantes. Je pense que les moeurs locales ne sont également pas adaptées à des bonnes Valyriennes. Les jeunes femmes ici sont réellement légères. Elles n'ont pas de mesure. Mais, je confesse qu'elles me manquent un peu. Veux tu que je te laisse dormir à présent ? Tu as besoin de te reposer. Avale tout capitaine. Je sais bien que c'est abject mais fais le s'il te plait. Cela va chasser la fièvre."


L'honneur n'est qu'un mot



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Ennio Florent
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MessageSujet: Re: Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé]   Soigner les blessures après un combat (An 2, Mois 5, Semaine 3) [Tour X - Terminé] EmptyVen 24 Mar - 7:16

Pas trop difficile… Mon bon Avaenor… Je te connaissais assez bien pour savoir que si je te défiais de tirer une flèche en plein vol sur une pièce de monnaie, tu t’entraînerais à le faire jusqu’à réussir à chaque coup. Alors je souriais un peu en parlant à mon ami qui semblait autant s’imaginer cela que moi. Et cela semblait aussi bien l’amuser. C’était réconfortant après tout, de voir qu’un ami s’amusait des mêmes choses que moi et qu’il savait ce que je voulais et je savais ce qu’il voulait après tout. Je remuai légèrement mon nez.à ses mots, sauf que la fatigue commençait lentement à peser sur mes épaules avec les douleurs… Mais il fallait parler bien des choses, notamment pour remplacer nos fidèles marins… Je hochais doucement la tête à sa remarque.

« Au vu du temps que je vais devoir passer couchée, on aura le temps de les modeler comme nous voulons pour notre équipage. Je sais que nous avons le temps et que tu sauras comment faire et quoi faire. »

Les méthodes, on les avait tous les deux après tout. On avait connu mon époux et sa propre manière de faire. Et je crois que sa méthode faisait assez effet et efficace pour qu’on la reprenne et qu’on l’applique complètement. La preuve, mon équipage était le meilleur, à mes yeux. Mais bien sûr, c’était autre chose maintenant… Parler, essayer de parler pour empêcher la fièvre de gagner et la douleur. Un exemple…

« Évite peut-être de mettre tout de leur montrer notre figure de proue vivante. »

Invention d’Ërinnon, crucifier un homme vivant, ou mort, la figure de proue et le laisser mourir lentement. Et d’autres joyeusetés. Mais c’était autre chose et on allait peut-être pas effrayer tout le monde d’un coup après tout ! Mais Avaenor… J’avais du mal à paraître faible devant une autre personne que lui. Alors s’il pouvait apprendre l’art des soins je prenais après tout. Et qu’il me trouverait des gaillards, leur montrer pire… Je haussais un sourcil :

« On va retourner à Valyria montrer nos terres et d’où nous venons ? »

Cendres, chaleur étouffantes et vapeurs toxiques… Et j’entrepris de lui raconter tranquillement ce qu’il s’était passé avec Aerymor. Mais c’était autre chose. Je restais parfaitement calme comparé à cette aventure. J’avais vécu peut-être pire, mieux sans aucun doute. Je fronçais légèrement les sourcils à sa remarque :

« Parce que tu es censé être un homme qui ne suit pas ses émotions contrairement à la faible femme que je suis soumise à ses émotions et ses humeurs ? Tu as le droit de lui en vouloirs, mais évite de le montrer. Laisse-cela derrière toi, cela ne sert à rien. »

La fatigue et la douleur commençait à me monter à la tête, la fièvre revenait, je m’arrêtais e parler, les yeux papillonnant légèrement autour de moi. J’avais un peu de mal à respirer après tout, trop chaud… J’avais soif… Soif… Je fermais les yeux en essayant de les rouvrir e passant… c’était dur. Une main toucha ma joue et je rouvris les yeux lentement pour regarder Avaenor. Mes bébés étaient si doux, fragiles… Je ne voulais pas les amener ici pour l’instant. Il fallait régler bien des choses… Réellement légères ?

« Tu as testé les dorniene pour être aussi catégorique ? »

Je lui offris un sourire en coin avant d’ouvrir la bouche pour avaler le mélange en grimaçant légèrement. C’était… vraiment infect. Vraiment, vraiment infecte. Et pourtant je n’étais pas difficile. Me laisser…

« Je crois qu’il faudrait mieux que je dorme, oui… C’est au-delà l’infecte… Tu es vraiment le pire cuistot qui existe… »

Je repris quelques gorgées d’eau avant de m’appuyer sur les oreillers.

« Merci Avaenor… Tu devrais te reposer… »

Je soupirais légèrement avant de battre des paupières et de les fermes pour essayer de m’endormir rapidement. Je n’en pouvais plus.


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Avaenor
Avaenor est le second de Jentys, et avant cela celui d'Ërinnon, feu l'époux de Jentys. Il a juré à cet homme qu’il prendra toujours grand soin de sa femme et de ses enfants. Depuis, il garde un œil sur cette blondinette. Suite à une bataille navale, Jentys se retrouve les jambes brisées en raison de la chute d’un mât. La retraite sonnera. Quelques heures après, Jentys se réveillera dans sa cabine. Il sera là, prêt à discuter et à l’aider.


Il ne faisait bien évidemment guère le moindre doute que ma capitaine me connaissait tellement par coeur qu'elle ne pouvait se méprendre quant à la fausse modestie que je décidais d'afficher quant à son défi d'archerie. Il s'agissait d'une modeste tradition amicale purement amusante que nous avions établis de concert depuis l'époque ou son époux feu mon plus cher comparse était encore le maitre incontesté du fendeur des Mers et l'un des marins les plus réputés de tout le Nouvel Empire Valyrien. Une tradition que j'appréciais particulièrement bien que je ne cessais jamais de precher le contraire par pure vanité. Car, ces défis me permettaient de prouver à la blonde téméraire que je méritais ma place de second plus qu'aucun autre membre de l'équipage et que je ne devais pas cette position enviée qu'à l'amitié nous liant l'un à l'autre. J'appréciais d'autant plus ces moments au cours desquels je pouvais me laisser aller à briller qu'ils renforcaient encore davantage notre amitié. En effet, je savourais pleinement les sourires et les éclats de joie de ma capitaine que ces derniers s'avéraient aussi rares que délectables. Ce petit brun de femme avait déjà tant subi mais restait encore capable de profiter d'un moment de réjouissance empreint de taquinerie.
"Nous allons en effet avoir une belle quantité de temps à utiliser à bon escient afin de recomposer notre équipage. Quant à ma responsabilité au vu de tes blessures, sache que je te promets une épée digne de toi."
Métaphore bien martiale afin de désigner ces futurs marins qui recevraient l'insigne honneur de rejoindre le plus efficace des navires de la flotte Valyrienne. Elle savait pertinnement que j'userais des mèmes techniques que celles de feu son époux pour formater les hommes de la troupe. Non pas que je partage cette absence de compassion extrème cependant avant de devenir le meilleur ami d'Erinnon ce dernier avait pu s'entrainer sur moi. Aussi, j'avais intégré ce système à l'instar d'un enfant éduqué par un parent. Je ne savais faire que cela et ne pourrais guère tenter d'user d'autres méthodes pour entrainer des hommes. Un léger rire infime s'échappa de mes lippes de plus en plus sèches à présent.
"Au contraire, la leur montrer dès le départ me faciliterait probablement les choses. Cela brisera l'élan des plus récalcitrants et les poussera tous dans le rang. Mais, je vais suivre ta volonté Jent."
La crucifixion d'un marin ayant une trop grande verve face aux instructions de son capitaine ou de son supérieur représentait déjà une punition bien cruelle en cela qu'elle était souvent pour ne pas dire toujours définitive mais le faire au niveau de la proue du navire relevait d'un niveau d'intimidation des plus terrifiants. Erinnon n'avait jamais plaisanté avec la discipline. Il affirmait à raison que cette dernière était synonyme de vie ou de mort durant une bataille et qu'à ce titre elle ne pouvait souffrir aucune entorse. Il suffisait selon lui d'un seul relachement pour que tout le chateau de cartes ne s'effondre au moment le plus critique. Alors certes, le bougre était bien plus craint qu'aimé mais on lui pardonnait cette rigidité en vertu d'une générosité sans borne envers ses braves.
"Tu es sure que c'est une bonne idée. Cela se trouve à l'autre bout d'Essos. La guerre actuelle nous maintient dans les parages que nous le voulions ou non. Et puis ils se pisseraient et se conchieraient dessus dès la mer brumeuse atteinte."
Ma capitaine et amie n'hésita pas à se confier à moi de son passé paternel prouvant ainsi par la mème la véracité de la force de notre amitié. Je gardai le silence par pudeur non sans cesser l'écouter avec attention. Ma réaction quant à son agression par le prince Aerymor fut autrement source de bien plus de litige. Mais, obéissant à Jent je retrouvais bien difficilement mon calme et ma légendaire tempérance.
"Oh, il m'arrive bien souvent de suivre mes émotions ma féroce amie. Mais, seulement dans la bataille j'en ai bien peur. Le reste du temps je tache de les museler afin de me montrer le plus efficient possible dans ma mission de soutien à ton égard. Je ne le montrerai guère ne t'inquiète point. Hors de question qu'il nous cause le moindre trouble par ma faute."
Je sentis bien que mon jugement des Dorniennes ne lui plut qu'à moitié mais j'étais catégorique. Mème sur ce continent, les hommes attribuaient cette réputation de débauche aux ressortissantes de la Principauté non que cela soit une mauvaise chose en soit. La vie étant bien trop courte pour ne pas en profiter pleinement. Bien que cela entre en contradiction avec ma rigueur à toute épreuve je ne dédaignais pas non plus aller me détendre en charmante compagnie.
"Pour ètre parfaitement honnète je l'ai fait mais je me base plutot sur les paroles des marins étrangers que j'ai croisé en Essos."
Jentys fronca des sourcils en avalant ma mixture salvatrice mais avala néanmoins la totalité faisant ainsi preuve d'un autre type de bravoure qui ne me poussa que davantage à l'admirer. Bien sur, il en allait de sa vie mais elle aurait pu ergoter. Au lieu de cela, elle accepta comme la militaire qu'elle était récompensant ainsi mes efforts médicaux acharnés.
"Bien sur que c'est immonde. N'oublie pas que c'est passé par ma bouche. Aussi, j'ai souffert autant que toi de cette horreur. Mais, celle ci va te libérer de cette dangereuse fièvre et pour cela je pourrais accepter de macher cette saleté durant des jours et des jours. Quant à mes talents de cuistot, je confesse détester cela. En effet, je vais me reposer à condition que tu le fasses aussi."
En réalité, je ne comptais pas dormir de si tot car en son absence j'étais de facto le maitre du navire et il y avait des dizaines de problèmes à garder sous controle en attendant notre retour au port allié le plus proche aussi je ne pouvais pas franchement me payer le luxe de me reposer. Mais, elle n'avait nul besoin de le savoir je reviendrais la veiller plus tard. Aussi, après avoir déposer un baiser sur son front je quittai la cabine d'un pas leste pressé d'aller vérifier que l'équipage ne faisait pas n'importe quoi.


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