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  Tour 10 – Le Faucon, le Loup et le Dragon - Année 2 - Mois 5 - Semaine 2

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MessageSujet: Tour 10 – Le Faucon, le Loup et le Dragon - Année 2 - Mois 5 - Semaine 2    Tour 10 – Le Faucon, le Loup et le Dragon - Année 2 - Mois 5 - Semaine 2 EmptyJeu 29 Déc - 0:24

Le Faucon, le Loup et le Dragon
Val d’Arryn



La guerre a repris ses droits, au nord du Conflans. Après la terrible bataille d’Herpivoie, les armées impériales ont poursuivi l’épée dans les reins l’armée du Val de Lord Sunderland, jusqu’à en capturer ou en disperser les derniers survivants. Le Royaume du Val et de la Montagne se retrouvait alors plus que jamais dans la tourmente. Ses flottes étaient dispersées au loin, ou enfermées dans leurs ports d’attaches. Ses îles, perdues aux mains de l’Empire. Plus du tiers de l’armée était totalement perdu, avant même qu’un combat ne se soit déroulé au sein des frontières continentales du Val.

Après sa victoire sur la Grand-Route, l’Empereur contacta la partie valoise pour lui signifier qu’il était temps de négocier et le Roi de la Montagne, Ronnel Arryn, y était tout disposé.

La rencontre se fit sur une colline, à proximité immédiate du camp de l’armée impériale. Une tente y fut dressée, assez imposante pour accueillir des dizaines d’envoyés et d’officiers des deux camps. Le cortège valois, composé en sus du Roi et de généraux de Lord Asher Royce et de Lord Smaug Corbray, se vit passer en revue l’armée Braenaryon rassemblée par cohortes en deux haies d’honneur, et passa non loin du camp de prisonniers de leurs propres forces capturées après Herpivoie et la Grand-Route. L’Empereur accueillit en personne les valois, épaulé de ses officiers supérieurs et de Lady Isla Chelsted, conseillère juridique de la Cour Impériale. Les discussions commencèrent un brin houleuses, mais teintées de respect. Chacun des deux camps tenait à expliciter sa position et les raisons de son ouverture. D’un côté, le Val souhaitant se sauver des manœuvres politiques de ses « alliés », déconsidérés du fait de la situation du pays, tandis que de l’autre côté l’Empire appuyait la possibilité d’une offensive totale contre les Montagnes pour en finir avec la guerre.

Torrhen Braenaryon n’eut même pas à poser les termes d’une suspension des hostilités que le jeune Roi Ronnel proposait des conditions favorables à la conclusion d’une paix entre les deux partis, avec l’appui formel d’Asher Royce, son beau-père et conseiller. Il y eut des points d’achoppement, de tensions. Il y eut des frustrations, et des propositions de contre-arguments. Smaug Corbray, frère de la Reine-Mère du Val et Oncle du Roi, rongeait son frein. Asher Royce tirait ses propres intérêts d’un jeune souverain lui-même furieux de ce qu’il considérait comme une succession d’abandons de la part de ses alliés. L’Empereur comprit qu’il avait des brèches dans lesquelles effectuer des percées, ce qu’il ne se priva pas de faire, même si cela parfois se fit à rebours des demandes de sa propre épouse, incarnée dans les négociations par la présence de Lady Isla.

Un accord fut conclu, après un conciliabule privé entre l’Empereur Torrhen et le Roi Ronnel. Tous deux se séparèrent d’une poignée de main.

Cet accord mit plusieurs jours avant d’être rendu public. En effet, compte tenu des circonstances et de la situation tendue au sein de son royaume, le souverain du Val préférait attendre que toutes ses troupes soient rassemblées et surtout, le gratin de ses domaines par sa noblesse d'épée. Ces derniers renforts arrivèrent plus vite qu’escompté ; les rumeurs de batailles et de défaites étaient parvenues jusqu’à eux et tous forcèrent encore la marche pour arriver aux Portes avant que l’Empire ne les prenne d’assaut. Quand les dernières forces valoises parvinrent au campement de l’Ost Royal aux Portes Sanglantes, le jeune Roi Ronnel fit rassembler tous les seigneurs du Val devant sa bannière. Il prit la parole, et aborda frontalement la conclusion des pourparlers avec l’Empire.

Loin de ses alliés, manipulé par leurs desseins favorisant des dragonniers d’au-delà du Détroit ou des fanatiques religieux de tous bords, le Val avait une chance de faire la paix avec ses voisins.

Le jeune Arryn détailla tout, d’une voix forte et claire. Il rappela à tous ses engagements initiaux : défendre l’indépendance du pays, endiguer les ambitions des voisins. Pour ce faire, il s’était lancé dans la guerre avec la promesse d’alliés multiples ; le Bief attaquerait l’Orage, l’Ouest et les Iles de Fer s’en prendraient au Conflans, pendant que le Val menacerait le cœur de l’Empire. Cinq mois après l’entrée en guerre, le Val était menacé de tous côtés, le commerce était fermé par un blocus maritime et l’Empire pouvait aussi bien forcer les Portes Sanglantes que débarquer n’importe où sur la Côte. Goeville et le cœur du Royaume apparaissaient plus menacés que jamais. Ronnel insistait aussi sur une nouvelle menace ; le débarquement Valtigar et l’assassinat odieux de la Princesse Deria Martell et de toute une partie de la noblesse dornienne l’accompagnant. Le jeune Roi dressa ce constat amer et sans issue à la masse de ses hommes, nobles ou gueux, avant de constater durement que ses alliés ont fait défaut à leur parole.

Les hommes se regardaient, retenaient leur souffle. Le Sel et le Roc s’était enlisé dans une crise dynastique dont le Roi Tormund, nouvellement élu, n’avait montré aucun signe de soutien envers l’alliance des Puissances Centrales, et s’était volontiers acoquiné avec les envahisseurs venus d’Essos. Le Bief avait, lui, respecté ses promesses, en mettant l’Orage à genoux.Mais l’arrivée des Allyrion puis des Valtigar à Dorne avait laissé le flanc oriental du Bief à découvert, et les Hightower ne pourraient plus être d’aucune aide pour de longs mois. Le visage dur, fermé, le jeune souverain évoqua d’un ton d’acier les manquements reprochés à l’Ouest. Il les admonestait, les accusait d’hypocrisie, de forfaitures, de manipulations. Eux, les Lannister, qui toujours s’élevaient contre les tyrans du monde mais qui dans l’ombre pactisaient avec eux. L’Ouest n’avait jamais et beaucoup trouvaient l’offensive sur Vivesaigues menée de façon trop timorée, sans moyens ni troupes pour offrir à l’Empire une menace sérieuse sur son flanc ouest. La recherche permanente des Lannister pour les compromis avec les veules et menaçants Timbal ou Valtigar ne signifiait qu’une chose; les Lannister étaient des opportunistes dénués de tout sens de l’honneur, prêts à sacrifier leurs alliés sur l’autel de leur propre sécurité. Le jeune homme évoqua sans ambages le contenu de ses courriers avec le Roi de l’Est, qu’il accuse de vouloir profiter de l’affaiblissement du Val et de se jouer de ses alliés pour privilégier les seuls intérêts de l’Ouest. L’assistance entendait stupéfaite l’énumération de tous les reproches de leur souverain envers cet allié sur lequel il semblait avoir tant misé. Les plus anciens n’oubliaient pas le lien fort qui unissait Val et Ouest depuis bien des années. Tout comme ils se tortillaient de malaise et se dévisageaient les uns les autres. L’Ouest s’était aussi allié maritalement au Nord quand Harren le Noir, leur allié officiel, le combattait. Et l’Ouest fut accusé par le Nord puis l’Empire de ne pas respecter ses engagements et d’aider le Noir, tandis que les Hoare eux-mêmes s’étaient constamment plaints à qui voulait l’entendre que leurs alliés n’étaient bons qu’à empiler l’or, et froids à l’idée de tirer l’épée comme l’honneur le requérait en vertu des traités signés. Le malaise était palpable et la conclusion funeste ; le Val restait seul pour faire face à son destin.

A tous ces faits, le Roi soutint une liste de choix qui s’offraient à lui, en tant que souverain. D’abord résister, mais l’affaire était mal embarquée sous le blocus qui coupait le Val de sa richesse commerciale, sous la menace d’invasions multiples, avec une armée durement touchée par le désastre d’Herpivoie et de la poursuite de l’Empereur. Ronnel Arryn lançait à la cantonade si l’on se sentait de vivre sous la domination d’adorateurs de dieux étrangers, d’un Empire qui n’est pas né à Westeros ? Le Val pouvait aussi capituler. Il évoqua l’avenir impérial, mû par l’idéal Braenaryon. Fort-Darion et les Royaumes Fédérés réclamaient des réparations de guerre. D’une façon ou d’une autre, après l’attaque de Goeville, la campagne du Conflans et le reste, la vérité s’imposait au Royaume de la Montagne ; les dragons domineront. Mais ils pouvaient encore préférer ceux qui lui offraient une voix dans le concert des nations de Westeros, et qui assureront des lois qui protégeront l’avenir du Val. Ronnel avait déjà pris sa décision et l’annonça alors, après avoir embrassé la foule de ses hommes du regard : le Val sera Fédéré et rejoindra le combat de l'Empire et des Royaumes qui le composent. Il voulait encore offrir un royaume indépendant, avec des ressources, des armées et des flottes, aux générations futures et non léguer un royaume ruiné, endetté, esclave d'étrangers et dont les alliances seraient pernicieuses.

L’annonce fit éclater un grand brouhaha, des hommes crièrent « vive le Roi ! La paix ! » d’autres au contraire grondèrent, colériques « tout ça pour ça ?! La honte ! Déshonneur du Val, honte sur la Montagne ! ». Les sergents du Roi et sa Garde-Faucon durent ramener le calme en cognant le fer inférieur de la hampe de leurs lances à fanion pour que le claquement méthodique impose finalement la paix aux échanges.

Le Roi reprit, levant ses mains en signe d’apaisement et d’ouverture à ses gens. Il jouait cartes sur table.

Tout d’abord, le Val serait sauvé d’un blocus total et ouvrirait ses portes et ses quais au commerce des Royaumes Fédérés ; il rejoignait l’espace commercial qu’incarnait l’Empire, où ses marchandises et biens produits seraient échangées et monnayées contre celles des autres royaumes voisins, comme elles le furent jusque l’avènement de l’Empire. Nul doute dans ce cas que le Royaume retrouverait rapidement une abondance de devises et de fournitures, et que le commerce allait asseoir de nouveau la puissance du pays. D’autant plus que le Roi le rappelait, le royaume avait lourdement investi pour renforcer ses ports et lancé la construction d’une nouvelle classe de navires dessinée par les ingénieurs des chantiers de Goeville.

Comme il était souvent de coutume à cette époque, celui qui se reconnaissait comme vaincu après une série de batailles terrestres et maritimes, et de territoires perdus, allait concéder des fiefs. Comme le Sel et le Roc avait été dépecé et réorganisé en Conflans, en Peyredragon et en Orage, le Val allait céder l’archipel des Trois Sœurs au Nord, qui les avaient conquises et administrées depuis peu. Ruthermont et Combemèche, des bourgs valois sur la rive nord de la Baie des Crabes, passeront sous contrôle Braenaryon, afin de protéger les environs immédiats de Fort-Darion et du nœud commercial qu’incarnera plus que jamais la capitale impériale. Ces annonces générèrent des crispations. Lord Sunderland accueillit la nouvelle avec un crispement de la mâchoire, mais il lui fut aussitôt promis que son nouveau serment de loyauté lui vaudrait un poste élevé dans la marine du Nord ou de l’Empire dans le Détroit, du fait de son expérience importante en mer du Détroit. Les Trois Sœurs ne connaitraient le joug, et auront une place nouvelle et puissante au sein du Royaume du Nord. Des échauffourées éclatèrent mais le calme fut vite ramené, alors que le Roi assurait à tous que les territoires ainsi cédés ne l’avaient été que sous la promesse et l’honneur de leurs nouveaux suzerains de s’engager dans leur protection et leur prospérité. Tous le savaient ; depuis la nuit des temps, les frontières bougent… Certains, sous cape, sont toutefois plutôt ravis de ce changement de frontières et des nouvelles perspectives qui s’ouvraient à eux et à leur maison. La cohue régnait toutefois dans plusieurs bataillons de levées. Malgré ses autres conquêtes, l’Empire renonçait à la possession des Piz et des ilots du Sud du Royaume, qui seront immédiatement rétrocédés.

En vertu de ces frontières redessinées, l’Empire considérait ses Fédérés comme protégés, et alors en position de pardonner au Val sa conduite ayant mené à la guerre, cela ouvrait la voie à une nouvelle Fédération. Le Roi Ronnel et sa Reine Ysilia se rendraient sous peu à Fort-Darion pour y signer la Constitution Impériale et le rattachement officiel du Val aux Royaumes Fédérés de l’Empire. Pour cimenter cette nouvelle alliance, des mariages royaux ou princiers auraient lieu dès que possible ; la main du Prince Jonos était vouée à Peyredragon, pour nouer des relations de bon voisinage avec les insulaires, tandis que Smaug Corbray, oncle du jeune Roi Ronnel, épouserait l’Orage pour enterrer la hache de guerre et les ressentiments du passé. Le jeune Royce, quant à lui, beau-frère du Roi, serait marié au Nord.

C’était fini concernant les concessions. Quelques territoires périphériques -mais néanmoins stratégiques-, quelques promesses maritales mais aucune compensation de l’ordre financier ou matériel ; les finances du Val étaient déjà mises à mal et l’Empire souhaitait sa pleine intégration, et choisit de ne pas piller dépôts, arsenaux et greniers, d’un Royaume combattu mais qui venait d’admettre sa défaite. Il y avait un évident intérêt à l’Empire de ne pas trop en imposer au Val, et devait trouver le fragile équilibre entre la sanction d’un ancien adversaire et l’ouverture vers un nouvel allié.

Le Roi Ronnel pouvait aussi insister auprès d’une foule de plus en plus déchirée et querelleuse, sur les différents points de convergence de l’Empire et du Val, notamment de la liberté de culte qu’il défendait par édit, et qui était aussi la politique de l’Empire. Cela restait un vœu pieux, un pari sur l’avenir. Car partout encore les fidèles des Sept étaient aiguillonnés par les prêches enflammés des septons contre les païens et les hérétiques de Fort-Darion, tandis que les fidèles des Anciens Dieux restaient prêts à défendre leur foi et leurs traditions. Ronnel pouvait se satisfaire d’un soutien de poids dans cette politique d’équilibre, mais elle ne suffirait pas à apaiser les tensions en ses terres.

D’autres parties de l’accord ne furent pas divulguées, mais signées entre les parties. Le bruit couru bien vite que la Reine-Mère du Val, supposément sur le retour de son ambassade dans l’Ouest, soit attendue à Fort-Darion.

L’annonce fit en tout cas l’effet d’un coup de tonnerre. Elle eut des implications très concrètes et très immédiates, avec l’acclamation de tous ceux qui depuis le début, étaient favorables à l’Empire, et la défiance, voire la fronde, de ceux qui y voyaient le chancre de l’hérésie. Ceux-là, perturbés par les puissances alliées à d’autres hérétiques ou païens, ne verraient plus que dans le Bief et le Saint-Siège de Villevieille une lueur d’espoir, de plus en plus ténue… Car la Liberté de Culte était l’un des fondements aussi bien de l’Empire que des Valyriens, ce qui ne pouvait que déplaire à ces fidèles des Sept. Le Roi Ronnel trouvait dans le cadre impérial la garantie de ses propres politiques plus libérales, un point de convergence évident avec ses ennemis de la veille. En dehors d’autres éléments de politique intérieure, le Roi Ronnel s’arrangeait, dans sa difficile –voire intenable- position stratégique, de se rendre « au bon moment », et ses conseillers au Collège Impérial auraient, comme ceux des autres Fédérés, le même poids politique que ceux du Nord ou de Peyredragon. En s’avouant vaincu, Ronnel Arryn assurait à son Royaume de peser dans l’avenir de six pays du continent. Et peut-être bientôt de plus encore.

Car le ralliement du Val impliquait aussi un renversement d’alliance qui laisserait des traces. L’armée impériale se voyait renforcée de vingt mille hommes, qui pourraient renforcer l’un ou l’autre des axes d’efforts de l’Empire. C’était aussi le cas de navires par dizaines… Et de la libération du corps de bataille principal de l’Empereur, et des dragons de l’Impératrice, qui avaient fait du Val leur priorité. La position du Royaume du Val et de la Montagne avait fait peser un mortel péril sur la capitale impériale, sur Peyredragon et tout le flanc oriental de l’Empire, à découvert. Mais désormais, toutes les forces mobilisées pourraient retourner défendre d’autres royaumes en péril. Le Roi Ronnel annonçait lui-même qu’il se placerait, avec l’essentiel de ses forces, en soutien du Conflans et du Nord, des amis du passé qui se sont toujours montrés solides dans leurs alliances, tout le contraire de l’Ouest, qui paierait le coût de la guerre, d’après les mots revanchards du jeune souverain. La flotte, elle, serait engagée au plus vite pour renforcer le flanc Est de l’Empire, qu’elle avait elle-même contribué à menacer un temps. Nul doute que la perspective de ne plus voir l’ombre de Meraxès sur leurs voiles rassura aussitôt les commandants de la flotte du Val…

Le Roi Ronnel Arryn, devenu Fédéré, avait tout à prouver. Envers ses gens, d’abord, dont certains le soutenaient et que d’autres considéraient comme un traître et un opportuniste, rétifs qu’il faudrait convaincre avant que la révolte ne gronde. Et envers ses nouveaux alliés, ensuite, de l’implication du Val dans un empire qu’il avait commencé par combattre. L'Empire serait plus encore difficile à manoeuvrer à six qu'à cinq... Il restait aussi le risque que les Puissances Centrales, qui comptaient toujours nombre d’amis dans le Val, ne souffle sur les braises ardentes de la révolte contre un Roi changeant, qui semblait plus que jamais ferme et déterminé quant à l’avenir de son pays, mais qui restait jeune, et qui n’avait pas brillé dans le dernier conflit. L’édit de tolérance religieuse restait pour beaucoup une pierre d’achoppement dangereuse, prompt à rallumer les incendies.

Le Roi Ronnel acheva son long discours par une invitation dans la plus haute tour des Portes Sanglantes à l’intention des seigneurs des fiefs cédés à l’Empire ; il passerait la soirée avec eux dans la plus grande intimité des échanges, autour de discussions et de serments bien solennels.

L’avenir dévoilerait vite ce qu’il adviendra de l’unité du Val, constamment bousculée et mise à mal du fait de tensions internes et externes. Il n’en restait pas moins que le fracas des armes et les rugissements des dragons se taisaient, au nord et à l’est, et que l’attention des Braenaryon se portait désormais sur le cœur du continent.



Le Cyvosse
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