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Joseph Mawle  <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t8835-que-cela-soit-ecrit-maxence-jordayne-du-tor#271305" target=_blank"><span class="<span class="Gp_Dorne">Dorne Martell</span> : Gp_Dorne">Maxence Jordayne</span></a> /a>

Code Recensement : Principauté de Dorne

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Maxence Jordayne – Seigneur du Tor - <a href="https://bloody-crown.forumactif.org/t8835-que-cela-soit-ecrit-maxence-jordayne-du-tor#271305" target=_blank" >Personnage inventé</a>

Que restera-t-il après nous ? Quand le désert aura recouvert nos corps et que le monde sombrera lentement dans l'obscurité ? Que restera-t-il des innombrables noms, de ceux qui se sont rallier à la cause des vainqueurs ou de ceux qui les auront combattu ? Il y a tant de choses à faire, tant de décisions à prendre. Accomplir son devoir veut-il nécessairement prendre le chemin qui nous a été désigné ? La maison Jordayne, illustre par son nom, son origine andale, son sang versé pour la Principauté. Quand mon père rendit son dernier souffle, il fut mon tour de prendre sa suite.
La tâche d'accomplir et de servir Dorne et la maison qui dirigeait depuis des siècles notre avenir.

La principauté se déchirait et en tant que mari et père d'une grande famille je devais prendre les armes aux côtés de nos souverains. La protection de mon épouse Lynah et de mes enfants était une priorité pour un homme qui avait suivi les principes de son père et de l'éducation qu'il lui avait dicter au fil des années. Dorne fut mise à feu et à sang, par les fer-nés, par les bieffois. Autant d'ennemis à combattre que de fils et de père à inhumer sous le regard empreint du désespoir de leurs familles. Pourtant il fallait tenir bon, il fallait suivre les préceptes de sa famille, de cette promesse indéfectible faites aux Martell.

Dans mon souvenir aussi loin que je puisse me rappeler les leçons de mon père forgeant l'homme et le guerrier d'aujourd'hui il avait toujours été question de loyauté, de sens du devoir et d'un lourd sacrifice. Roward Martell était le dernier de sa lignée à pouvoir accomplir ce que ses sœurs n'avaient visiblement pas réussis à reconstruire. Unir Dorne et son peuple au delà des dissensions, par l'épée et la lance face à leurs ennemis. Ils étaient nombreux à vouloir profiter de la faiblesse de Dorne encore aujourd'hui. Les Gargalen profitaient de ce déchirement pour tourner le dos à Roward auprès des Valtigar mais pas moi. Le seigneur du Tor lui ne trahissait pas son serment, je jurais de servir Roward Martell comme mon père l'avait fait avant moi auprès de sa maison.

Il était le prince que j'espérais du moins c'est ce que je pensais... J'ai été amené à combattre dans son armée et à suivre ses directives. J'ai apporter le soutien et l'aide nécessaire à raviver l'unité de Dorne et pourtant... Malgré nos prises triomphantes, la Gracedieu ou même Bois-moucheté, les victoires politiques et militaires hautement symboliques entrepris par le prince contre Mahée Allyrion allaient rendre l'impensable se produire. Je connaissais mes alliés et je me devais de connaître encore d'avantage nos ennemis. Mon honneur et mon amour pour ma patrie forgeaient depuis des années la volonté du Tor et celle de ma famille.

Il y avait un goût de trahison dans mon esprit. Roward Martell avait toujours su trouver les mots juste pour appeler son peuple à se battre. Je suis le premier à tenir en estime non seulement sa personne mais ce que sa famille avait su accomplir jusqu'à aujourd'hui. Il avait juré de combattre tout ceux qui s'étaient dressés contre lui. Comment pouvait-il poser le genou face à celle qu'on appelait encore la rebelle dans les rangs de ses hommes ? J'avais promis la main de ma fille, ma maison avait fait forgé une couronne digne d'un véritable souverain de Dorne. Tous se mirent à défaut de raisonner le prince et de lui rappeler ce qu'il avait jurer de protéger, la Principauté, son peuple... Moi même je n'avais pas trouvé les mots pour lui prouver qu'il était encore capable d'unir son pays. L'espoir qu'il avait insufflé se mura dans mon silence le plus honteux et d'une désillusion qui forçait à réfléchir. Mon armée fidèle au Tor savait ou sa loyauté allait tandis que mon cœur et mon honneur prenaient un coup de poignard d'une blessure qui ne pourrait plus être guérie. Ainsi je prenais la route du Tor avec mes hommes attendant de voir surgir l'ennemi celui qui regardait depuis l'Est et était prêt à nous détruire. Qui ne dit mot consent, c'est ce que j'avais fais quand il fallut prendre position aux côtés des rebelles. Je les laissais prendre leurs responsabilités, j'avais juré de combattre pour Roward Martell et personne d'autres.