Discord  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]

Aller en bas 
MessageSujet: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyLun 3 Oct - 11:29


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Casque en main, je contemple le champ de bataille. La fumée s’élève encore de dizaines de points ; corps qui se consument, d’hommes et de chevaux, bois en feu de charrettes et de réserves, fumée de la ville dont les incendies sont éteints les uns après les autres, mais qui continuent de produire d’épais panaches de fumée sombre qui s’élève dans le ciel. Je m’effleure la cicatrice qui me déchire les traits, du bout des doigts. Perdu dans mes songes, je laisse le palpitant redescendre. Mes membres me semblent brûlants, tremblants. L’armure ne laisse rien transparaître. La bataille a été particulièrement intense et sanglante, bien loin d’une charge effrénée qui décide habituellement du sort de la bataille, en victoire comme à Eysines, ou en défaite comme à Buron. Combien de fois avons-nous dû charger les lignes valoises, pour les pousser à la retraite ?


Je suis épuisé, rincé. Je m’agenouille, avec difficulté. Epée posée pointe contre le sol, les deux mains sur la garde. Je murmure les paroles rituelles, je leur confie mes émotions et toute ma reconnaissance. Je suis encore en vie. Et pour une fois dans cette abominable guerre, je n’ai perdu aucun morceau en cours de route. Un bout de mon âme, peut-être. Déjà si morcelée qu’elle se trouve en lambeaux, déchirée par les épreuves. J’ai beaucoup tué, aujourd’hui. Je ferme les yeux dans ma prière, étouffant les plaintes de ces nouveaux fantômes qui affleurent ma conscience.


Dieux du Ciel et de la Terre,
Dieux Pères et Déesses Mères,
Forces du Temps et du Tonnerre,
Forces des Vents et de la Mer,
Vous qui marchez sur le Monde,
Vous qui guidez, Soleil éclatant et Lune ronde,
Vous qui semez, Créateurs des souverains sur le Monde,
Vous qui êtes cachés, dans les replis du temps,
Vous qui êtes acteurs, dans le moment présent,
Vous tous, ô Déités,
Entendez nos voix, nos chants,
Voyez nos offrandes, nos présents,
Sentez notre être vers vous tendu,
Recevez foi et féauté qui vous sont dûs.


J’embrasse la garde de mon épée. Me redresse, péniblement, scruté par la Garde dont les nordiens priaient aussi en silence. Pas d’arbre cœur, ici. Mais qu’importe. Les dieux nous entendront. Je fais signe aux hommes qui me suivent de rassembler les écus des chevaliers personnellement vaincus aux combats. Ils les jettent en tas à mes pieds. Trônant sur la colline qui a vu nos bataillons tenir arc-boutés contre son relief, je croise les bras. Des cavaliers traînent des drapeaux pris à l’ennemi, et les jette sur un second tas à mes pieds. Longues files d’hommes en armes, des unités combattantes, qui amassent les trophées pris à l’ennemi. Je félicite, et remercie chaque héros envoyé par son commandant pour ramener la bannière ou l’écu. Je brandis l’épée haut dans le ciel, et clame la devise impériale. Clameur rageuse d’une armée euphorique de sa victoire et qui agite armes et drapeaux.


Je vais voir Rhaenys.


Evacuée du champ de bataille, elle a été amenée en ville, au château local. Inconsciente, mais en vie. Elle a vaguement repris connaissance, quand Orys a pu la tirer de sa selle, et la mettre sur un brancard sur un chariot de l’armée. J’ai pu embrasser sa main, la serrer un instant. Etre loin d’elle dans ces circonstances est un déchirement. Sur le chemin, je repense à tous ces hommes fauchés dans la fleur de l’âge, à tous ces gens qui ont tout perdu.


Hightower et Arryn ne perdront rien pour attendre.


Je passe au milieu de la foule de la ville, rassemblée sur sa place, se voyant matériel et vivres distribués. Je dégante ma main droite pour serrer celle des gens qui cherchent à me toucher, à m’appeler sur mon passage. Je les prie de croire que tout sera fait pour eux, je les remercie, j’avance.


J’arrive au crépuscule dans un castel silencieux, en total décalage avec l’effervescence des troupes au dehors. La Garde tient chaque porte, chaque couloir. Mon pas résonne dans les couloirs et je monte les escaliers en ignorant la fatigue. Il n’y a pas de seigneur pour m’accueillir ; Anders Herpivoie commande à Dorne… Je pousse la porte, et rejoins ma femme d’un pas gauche, le cœur chargé d’émotion. Cela fait près de quatre mois que nous ne nous étions pas vus… Et il s’en était passé des choses, depuis. Cet amour et cette émotion me serrent le cœur et me nouent la gorge. Je m’approche, m’agenouille près de mon épouse. Prends sa main dans la mienne, et pose sur son revers un baiser râpeux, soufflant pour ne pas la réveiller.



| Nyke miss ao sīr olvie, ñuha jorrāelagon… |
Tu m’as tellement manqué, mon amour…


Et la culpabilité, l’attente, tout, qui m’étouffent. Je reste comme ça, front contre sa main, la serrant contre moi alors qu’elle est couverte de couettes épaisses, dénudée par les mestres qui ont bandé son épaule meurtrie d’un carreau ennemi.


(c) DΛNDELION


Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyLun 3 Oct - 13:34

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2

J'ai l'impression de bouger. Mais peut être pas. Ebryon gronde, Meraxes aussi. Un ordre en valyrien claque. Il ne laisse place à aucune contestation. Pourtant les dragons répondent. Mon frère touche mon épaule du museau et m'arrache un cri de douleur. Orys crie une fois de plus de fureur après les nôtres.  Puis je retombe dans l'oublie.

...


Il est magnifique. Comme je l'avais imaginé.  Ses cheveux sont aussi argentés que les miens. Ses yeux sont légèrement plus foncés que les miens et des reflets marrons y dansent. Il me sourrit et je reconnais plusieurs traits de Torrhen. Il me tend la main mais je ne la saisi pas. Les miennes sont pleines de sang et je ne veux pas entacher sa pureté.  Je me relève tant bien que mal. Mon corps est endolori. Il se place aussitôt à mes côtés et vient me soutenir. Mon fils, mon adorable fils. Son sourire me tire des larmes. Je ressens sous manque. Ce sentiment ne me quitte pas un seul instant. Tout comme cette culpabilité qui me ronge. Il me parle, mais je ne comprends pas. Ses lèvres bougent mais je n'entend pas sa voix. Je veux caresser son visage mais je sais que, si je le fais, il va disparaître. Alors je profite de cet instant de répit car bien vite, je vois les nôtres venir à notre rencontre. Mon père. Ma mère.  Aegon.  Visenya. Baal. Yesaminda.  Ils sont là. Ils l'attendent. Je sais que si je cours vers eux, je ne les atteindrait pas. Jamais je ne pourrais les rejoindre. Jamais.  C'est le poids que je dois porter pour toutes mes mauvaises décisions, pour ne pas avoir suivi à la lettre ma devise. J'ai fais preuve de faiblesse et je les ai perdu. Sa main si chaude touche ma joue. Et un court instant, un très court instant j'ai l'impression de l'entendre prononcer mon prénom. Des larmes s'échappent de mes yeux. Mon fils. Ma chair. Mon sang.

...


Niché en haut d'un arbre, je les observe s'entraîner. Mes frères sont là.  Torrhen aussi. En face deux se dressent Baal.  Il n'est pas tendre avec eux. Ses coups sont secs et brutaux et les garçons ont bien du mal à les repousser. Visenya entre dans la bataille et rétablie un peu l'équilibre.  Elle est si belle, ses cheveux volant autour d'elle, à chaque mouvement qu'elle fait.  Elle est concentrée, autant qu'ils le sont aussi. Ce tableau est magnifique. J'aimerai les dessiner mais je sens une vive douleur dans mon bras lorsque je veux le lever. Je bascule de l'arbre et me mets à tomber. Ma chute me semble interminable dans ce gouffre aussi noir que l'étaient les écailles de la Terreur.

...



J'ai froid. Et mes tremblements m'envoient des pics de souffrances. Je crois que je hurle. Je ne sais pas. Quelque chose tombe dans ma gorge et aussitôt les ténèbres reviennent. Elle m'ouvrent leur bras, des bras dans lesquels je vais me nicher.

...


Du sang. Du feu. L'hiver.  Il n'y a plus âme que vit. Mes mains dégoulinent. Noire-soeur est méconnaissable sous toute cet liquide. Je lève les yeux vers un ciel qui gronde. Je fais un pas, puis deux, puis trois. Je marche sur un tas des corps sans visage. Cela fait longtemps maintenant que j'ai oublié le visage de ceux que j'ai tué. Certains sont carbonisés, méconnaissables au possible. Je ne m'en préoccupe pas.  Plus loin il m'attend. Il est grand,  aussi grand que l'était Balleryon. Ses écailles sont à l'image de mes mains,  d'un rouge aussi sombre que le sang.  Il me toise. Il me juge, je le sais. Il voit clairement en moi et je le laisse faire.  Je le laisse décider si il doit m'avaler, me brûler ou me laisser venir à lui.  Un pas,  un second. Il peste mais je ne m'arrête pas pour autant. J'accepterai Son jugement.  Je n'ai pas peur. Il avance et je m'arrête.  Si beau. Si majestueux. Je ferme les yeux et tends les bras vers lui.

...


J'ai l'impression qu'un bébé dragon est niché sur moi. Son poids, sa chaleur aussi. Pourtant, je sais, au fond de moi qu'il n'en est rien. Je me sens si fatiguée, oui si fatiguée. J'ai mal, mais cela reste supportable. J'ai connu pire après tout. Je suis couchée sur un lit. Je ne me souviens pas comment je suis arrivée là. Mon dernière souvenir remonte à... La bataille. Puis Orys. J'ai la mauvaise impression qu'il s'est passé bien trop de temps entre le moment où il m'a fait descendre du dos de Meraxès et maintenant. On me serre la main. Cette pression, je la reconnais même si mon bras est endoloris comme le reste de mon corps. J'ai soif. J'essaye de parler mais ma gorge est serrée. Je serre sa main en retour. Torrhen. Torrhen est là.




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyLun 3 Oct - 16:37


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Je sais très bien, pour le vivre depuis longtemps, ce qu’il se passe pour tous ceux qui évoluent dans des univers violents, et qui font de la brutalité un instinct qui confine à la survie. Je sais très bien ce qu’éprouve Rhaenys, pour l’avoir moi-même ressenti mille fois. Je ne sais pas comment je peux l’aider ; personne, jamais, n’a su le faire pour moi. Je n’ai pas non plus tellement ouvert la porte aux mains qui pourraient se tendre… Pourtant, Rhaenys ne mérite rien de ce destin. Elle n’en a rien voulu, ne l’a jamais souhaité. Jamais elle n’avait été entraînée à endurer ce genre de choses, ni dans son corps ni dans son âme. Pour ce que j’en savais, les seuls moments d’épreuve physique de sa jeunesse avaient été de profiter de sa beauté et de celle des autres, et de leurs aptitudes dans l’intimité. Et pourtant, cette nymphe aux cheveux d’argent, d’apparence si petite, si sèche, si vulnérable, est une tueuse de masse.


J’ai vu les dégâts qu’elle a provoqués, elle et son dragon. Plus que ne l’auraient fait mille nordiens assoiffés de sang, parés de leurs meilleurs armes et de leurs plus épaisses armures. Rhaenys les a détruits. Littéralement. Elle leur a occasionné sans doute de bien pires dégâts physiques et psychologiques qu’elle n’en recevra jamais. Combien parmi cette multitude aristocrate allaient pouvoir se battre un jour, à nouveau, et se dresser contre la jeune femme aux cheveux d’argent et ses dragons ? Elle bouge, elle remue. Elle souffre, donc elle vit. Je souris avec compassion, et beaucoup de tendresse. Je n’ai pas peur d’elle, nous sommes égaux, nous sommes si semblables, malgré nos différences. Je la reconnais comme la dragonne, et elle me voit comme un loup. La pression de sa main dans la mienne m’interpelle. Sa main est toujours aussi petite, mais plus sèche, plus dure. Il n’y a de douceur que dans la pression qu’elle exerce, son corps reconnaissant, j’en suis sûr, le mien. J’embrasse son front, sa joue.



| Chut, je suis là, Jentys-Zaldrize. |


Je vois bien ses lèvres gercées. Je sais quels sont ses maux.


| Tiens, bois. Attends, je vais t’aider à te redresser. |


Je l’aide en calant au dessus de sa tête foule de coussins et d’édredons pour lui servir de rembourrage, afin de s’y reposer. Je l’aide, maintenant tout son corps par mes bras, pour la hisser sur son dos. Avec son épaule en écharpe, cela la fera souffrir au moment de se reposer contre, car les os se réalignent dans une autre configuration qu’allongée, mais au moins son épaule pourra respirer sans être contre le matelas ou un coussin. La blessure, sous contrôle, n’a pas détrempé le bandage de son sang ; les mestres sont confiants, et moi aussi. La coupe d’eau, je la lui porte à ses lèvres, et l’aide à boire à toutes petites gorgées.


| Ce carreau du Val aurait pu t’ôter à moi pour de bon, mon amour. Un peu plus bas, c’était le cœur. Un peu plus sur le côté, la gorge. Ton épaulière a réduit sa force, ce qui a sauvé ton épaule et ton bras. Mais la blessure est profonde… Tu ne pourras pas serrer la main ou faire des mouvements compliqués, requérant de la force, avant quelques semaines du moins. Même si tu retrouveras sans doute l’essentiel de sa mobilité, à terme... |


Je me redresse, je commence à délier les plaques de mon armure, avant-bras, gorgerin, mais le reste… Je ne peux, seul. Je bois à mon tour, dans une coupe non loin. Je repense évidemment à notre fils qu’elle a perdu… Mais je pense à Aeden, à Athynéa, à Jon, Walton et Jeyne. L’avenir se fait moins sombre.


| Ta sœur et tes frères vont bien. C’est une grande victoire, Rhaenys. Et nous te la devons. |


Je lui souris, un sourire large, jusqu’aux oreilles, lui dévoilant mes dents, même si au passage cela étire les profondes balafres qui me défigurent.


| Tu as sauvé l’Empire, et tu nous as sauvés nous, Orys et moi. Jorrāelagon, tu es de retour chez toi. Enfin, presque. Nous sommes à Herpivoie, nous allons y passer deux ou trois jours, le temps de nous reconstituer. |


Car ma stratégie s'est avérée payante, mais coûteuse. Disperser mes forces implique de devoir rassembler tout ce monde, et les nourrir, et les soigner. Il y a aussi des questions politiques à régler... Et d'autres, plus personnelles.


| Tu m'as cruellement manqué, Rhaenys. |


(c) DΛNDELION


Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMar 4 Oct - 7:50

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2

Je suis à bout de force comme jamais encore je ne l'ai été. J'ai sans doute trop poussé mon corps pas assez entraîné à tenir la cadence. Faible. Je me sens faible et je déteste cela. Pitoyable. Nulle. Mais Torrhen est en vie et Orys aussi. Je vais devoir me contenter de cela pour l'instant. Ebryon et Meraxes ont été parfaits, bien plus que je ne serai jamais. Piètre dragon suis-je. Torrhen me parle. Il embrassé mon visage avant de m'aider à me redresser. Je mords mes lèvres pour ne pas laisser ma douleur sortir de ma bouche. Je constate que je suis dévêtue sous les épaisses couvertures et cela me déplaît. Je ne suis pas une poupée avec qui on peut faire ce qui lui plaît. Mon épaule me fait mal mais je ne peux pas vraiment voir la blessure que j'ai reçu. Elle a été bandée et le pansement ne semble pas souillé. En écharpe, mon bras est maintenu afin qu'il ne tire pas trop dessus, ce qui explique ce poids que je ressentais. Je laisse torrhen m'aidait à me redresser bien que cela m'en coute. Je veux sortir d'ici. Ma place n'est pas dans un lit mais sur mon dragon. Je n'ai pas enduré tout cela pour me retrouver allitée. C'est là encore une punition de mes Dieux, je le sais. Ils m'ont épargné mais ont laissé l'ennemie m'atteindre malgré tout. J'ai fais régner le feu, le sang, mais pas encore assez. J'essaie de prendre la coupe cependant mon corps refuse de bouger seul et je suis contrainte de laisser mon époux m'abreuver. Faible. Poupée. Honte des Targaryens. Mon père doit se retourner dans sa tombe. Il a éduqué une guerrière, une dragonne et non une Femme faible. Piètre tableau que je lui offre. L'eau se fait un passage douloureux dans ma gorge. Elle est bien trop sensible, signe évident que j'ai bien du crier en dehors de la bataille, cela s'entend. J'écoute Torrhen sans pouvoir lui répondre. Foutus hommes des Montagnes. Je les brulerais tous, jusqu'au dernier, leur famille avec eux. Pas de pitié. Pas de quartier. Le Val ne m'a que trop longtemps manqué de respect. Il est grand temps qu'ils payent et je compte bien m'en occuper personnellement. Orys n'est pas un dragonnier né. Je le suis. Je dois faire ce pour quoi je suis venue au monde. Je refusais ce temps de guérison que me décrivait le nordien. Je m'attendais pas aussi longtemps. Hors de question. Je ferai venir ce mestre de Peyredragon personnellement. Lui saura bien mieux me guérir et me remettre sur pied. Il connaît la constitution des Dragons et ce dont nous sommes capables.

Les sensations reviennent peu à peu dans mon corps et mes membres. L'empereur se débarrasse de quelques plaques d'armure alors que j'arrive enfin à saisir la coupe qu'il a laissé non loin. Ma main tremble légèrement. Si faible. Je porte l'eau à ma bouche et me remets à boire. Cela commence à me faire du bien. Je laisse retomber mon bras valide sur le lit avec le verre puis me couvre. Cela fait je répond enfin à Torrhen. Où est Ebryon? Sans doute avec Orys mais je voulais en avoir la confirmation.Combien? Je deglutis. Comment de morts ? Quelles étaient nos pertes et celles de nos ennemis ? Roward a… prêté allégeance à l'empire… Lui dis je ne sachant pas si Fort Darion est déjà revenu vers moi à ce sujet pendant que j'étais ici, clouée au lit, dans cette ville qui n'avait malheureusement pas totalement brûlée. Même sur ce point là j'avais failli. Pas étonnant que j'ai été blessée. Nous devons contre-attaque avant que l'ennemie… ne se réorganise… nous devions tous les brûler. Et le plus tôt sera le mieux.




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMar 4 Oct - 17:54


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Il y a les impératifs militaires et les autres. Ceux qui guident aux nécessités stratégiques, à la guerre qui se nourrit de la guerre. On ne peut vivre que de ça, même si on peut se contenter que les combats et les réflexions qu’il convient de nourrir à son sujet soient, périodiquement, le principal voire le seul objet à occuper nos pensées. Je note la gêne, physique et mentale, de mon épouse. Elle se mord la lèvre inférieure pour se retenir et je sais aussi que si elle n’a absolument aucun souci de pudeur, la perte de contrôle qu’induit sa position lui déplaît au plus haut point et la met mal à l’aise. Comment peut-on illustrer plus pleinement la période de doute et de douleur qu’endure une femme qu’en la dénuant de tout, y compris de sa fierté, pour l’abandonner dans un lit, faire sa toilette et la laisser nue ensuite ? Les mestres traitent les gens en objets ; je les ai vus traiter la soldatesque en morceaux de viande. Que l’Impératrice n’échappe pas à la règle me déplaît, son rang, sa naissance et sa nature lui auraient valu d’autres considérations. Ceci, pas tant pour son unicité équivoque, de par sa nature elle-même, ou par décence, que plus prosaïquement par pragmatisme.


Si nous perdons Rhaenys, nous perdons la guerre.


Je la toise sévèrement, non sans amour mais avec moins de tendresse, quand je vois son regard de feu que je connais trop bien ; ces flammes qui s’allument au fond de ses prunelles si sombres, et qui irradient sa cornée d’arcs orangées au milieu de l’améthyste de leur couleur naturelle. Je l’avertis d’une voix douce, mais ferme. Loup qui se fait obtus devant la tempête que couve le dragon.



| La guérison n’est pas négociable, femme. Si tu ne prends pas soin de toi nous perdons notre seul avantage sur l’ennemi. Et si tu tires trop sur la corde, c’est mon épouse que je perds. Je ne permettrais ni l’un, ni l’autre. |


Et mon regard de glace se confronte sans peur ni honte à celui de la jeune femme, ne dévie sur cette poitrine et ce ventre qu’elle couvre, tirant la couverture en interposition de ma vue. Pour son propre confort, ou par défiance ? Je continue de conserver le contact visuel avec Rhaenys en écoutant ses questions.


| Ebryon est protégé par Meraxès. La dernière fois que je les ai vus, ils dévoraient des monceaux de corps de chevaux. Et Meraxès léchait la plaie reçue par ton frère sous l’articulation de l’aile. Selon Orys, ce n’était pas trop vilain. |


Quant aux morts, je me frotte un instant l’arête du nez, alors que les images de tous ceux que j’ai tués aujourd’hui me reviennent en mémoire, et cela permet aussi de cacher l’infime tremblement de ma main. C’est toujours extrêmement violent, de se confronter à un autre être humain et de le tuer. Ca reste un meurtre et une épreuve physique, même quand c’est rapide. Le corps est saturé de signaux, d’odeurs, de visions, du contrecoup des chocs échangés, des conséquences des violentes émotions ressenties…


| Dix mille. Plus ou moins. Je ne sais pas encore combien d’hommes sont tombés chez Goldwyne. Et pour les peyredragoniens, on compte encore. |


Ce qui me transperce l’âme d’un coup de stylet incandescent, serrant les dents. Est-ce le moment de parler de notre fils perdu ? De tout le reste ? Ce qu’elle dit après me fige de stupeur.


| Roward ? Roward Martell ? Oh, Rhaenys ! |


Je souris de nouveau, large, jusqu’aux oreilles, comme le soleil qui vient après la pluie.


| Quelle bonne nouvelle ! Cela veut dire que Mahée double ses forces. Qu’elle peut légitimement réclamer le trône de Dorne, et aussi… |


Mais je me fige, parlant du reste, balayant ses mots d’une main ferme, décidée.


| Si tu parles de Dorne, nous en discuterons demain. Si tu parles de Vivesaigues aussi. Si tu parles d’ici, ce n’est pas encore de ton ressort ; tes dragons iront d’eux-mêmes leur flanquer la frousse dès cette nuit. Et sans doute en croquer quelques uns. |


Je prends sa main dans la mienne. Adoucis ma voix.


| Moi aussi, mon amour, je brûle de me venger. Mais nous ne pouvons pas le faire n’importe comment. Notre… |


Je fronce les sourcils. Un raz-de-marée d’émotions me serrant la gorge, rougit mes yeux, et me fait déglutir avec grande difficulté. Ce que je noie depuis des semaines revient dans coup, comme pour m’en étouffer.


| Notre fils est mort, parce que nous avons fait des choix, et parce qu’on nous force à nous battre. Nous le vengeons déjà. Tu as fait des centaines de victimes, aujourd’hui. J’en ai fait beaucoup, aussi. Mais son… Notre sacrifice, sera vain, si nous gaspillons ses conséquences en nous vengeant aveuglément comme l’ont fait les Hoare sur nos gens. Je ne suis pas un Hoare, et tu es leur antithèse. Nous devons être durs pour survivre, pour qu’Aeden, Athynéa, Jon, Walton et même Jeyne aient un avenir. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre de vue ce pourquoi nous nous battons. Nous sommes allés trop loin pour chanceler, Rhaenys. Nous sommes ensemble, hier, maintenant, et à tout jamais. Henkiri, Jentys-Zaldryze. Pour notre fils. Pour ce serment que je t’ai fait, jadis, que nous accomplirons dans le sang de nos ennemis, mais pour quelque chose de plus grand. |


Je pleurais sans sanglots, sans gestes, sans rien. Ma voix reste de glace, pure et factuelle. Nous avons encore tant à faire. Mais nous devons le faire ensemble.


(c) DΛNDELION
[/i]


Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMar 4 Oct - 20:23

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2


La colère est là.  Elle gronde. Si Torrhen ne fait pas attention,  elle va de déverser sur lui, comme une tempête des mers indomptable. Cette rage, je la contiens mais cela devient de plus en plus difficile. Elle s'est apaisée en voyant les ennemis brûler et mourir sous la lame de Noire-soeur. Ma faiblesse la ramine. Les mots de mon époux l'alimentent de plus en plus. Il n'y a jamais eu de faux semblants ni de mensonges entre nous. Avant aujourd'hui tout du moins. Brisée. Je suis brisée et ma rage est ma messagère privilégiée, la seule que j'accepte. La tristesse et le désespoir sont tenus à distance par et grâce à elle. Je n'y renoncerai pas. Le sang et le feu. Voilà le chemin que je dois suivre, duquel je n'aurais jamais du m'éloigner. Soit mes ennemis périront, soit je mourrais.  Seul la mort mettra fin à mon devoir. Je l'ai désormais compris. Tu n'as rien à permettre… ou interdire… me concernant. je souffle.  Je n'ai pas élevé la voix.  Mon ton est à la fois froid et ardeur. Je le mets en garde. Mes yeux sont des braises qui ne trompent personne. Celle colère que je ressens envers moi même n'attend que de couler en direction d'une autre personne.

Je suis rassurée de savoir mon frère avec la soeur. Je dois me faire violence pour ne pas aller les voir tout de suite. Je ne m'étais pas rendue compte que le Roi de la Nuit avait été blessé. J'avais foi dansle jugement d'Orys.  Il connaissait les dragons et il avait tissé un lien avec notre frère. Pour autant, je voulais pouvoir prendre soin de lui. J'étais sa dragonnière. C'était là mon devoir et mon privilège. Rester ici dans un lit… Non je ne pouvais pas le concevoir quoi qu'en dise Torrhen.

Il réfléchit ensuite pour me répondre et je vois bien que cela le travaille. Ca m'interroge, m'interpelle. Pourquoi ?  Si nous avons gagné c'est que les pertes ennemis sont plus nombreuses que les nôtres. Il l'a dit, c'était là son plan, ses ordres que nous avions suivi. Le Val et le Bief l'avaient surpris oui mais il l'avait emporté.  Et les cadavres de nos ennemis peuplaient la plaine bien plus que nos propres hommes.Le palefrenier a… finalement combattu ? mépris, je ne le cache pas en effet. Goldwyne ne m'inspire pas confiance et je sens que cela ne s'est pas passé comme je le voudrais. Je n'avais pas vu sa bannière après tout.  Je me promettait d'adresser une prière à ceux natifs de mon royaume d'origine.  J'espérais qu'Orys avait fait partir une missive sur nos terres pour informer les familles et honorer leurs morts. Ils seront brûler dans la pure tradition Peyredragonienne, je m'en assurerais.

Je ne m'attends pas à une telle réaction concernant Dorne et quelque part, cela me réchauffe le coeur.  Mon voyage n'avait peut être pas été vain sur tous les tableaux. Mahée avait été proclamée Princesse et elle était désormais à la tête d'une grande armée. Il y avait encore beaucoup à faire cependant.  Je lui avais offert un repit et elle devra en faire bon usage. Je hoche la tête en guise de réponse même si aucun sourire ne se dessine sur mon visage. Ils se sont éteints désormais. Ne reste que le sang et la volonté de faire régner le feu. Ne pas pouvoir me lever et poursuivre moi même la retraite de nos ennemis me rend folle de rage. Pendant que nous parlons ils reprennent des forces. Je devrais être présente pour les achever et non à traiter dans un lit et me faire manipuler comme une vulgaire poupée. Torrhen se fait plus doux, plus raisonnable. J'ai décidé de ne plus l'être. Je serre les poings et jette la coupe à travers la pièce lorsqu'il parle de ce prince qui jamais ne pourra faire entendre sa voix, courir, voler. Cette plaie est béante et ce qu'il fait ne me plait pas. Je veux me lever maismon corps refuse. Si faible.  Si pathétique. Si nulle. assez je murmure avant de crier hystérique ASSEZ… JE T'INTERDIS…DE…PARLER…DE… LUI Je ne peux plus la contenir. Parler de mon fils n'était pas une chose à faire. Un dragon blessé répond en attaquant. parce que J'ai fais des choix… Celui de ne pas suivre MA devise. J'ai fais preuve de faiblesse et… j'en ai payé le prix.  Moi et personne d'autre… Alors ne viens pas me dire… quoi faire ni penser… Tu ne cesse de défendre..  Jeyne qui nous a ouvertement… trahie au lieux d'agir… alors ne vient pas… me dire ce que je dois ou ne… dois pas faire… Je suis incapable de voir sa peine,  de compatir non plus à sa douleur que j'estime être mienne. Il ne l'a pas porté. Il ne l'a jamais senti bougé en lui. Il n'a pas admirer son visage, toucher sa peau si douce, si parfaite, si…. Froide. Il ne sait pas. Il ne peut pas comprendre. Alors qu'il ne vienne pas en parler ni s'approprier ma douleur.
.




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMar 4 Oct - 22:06


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Fuir n’est pas dans ma nature. Ce n’est plus dans mes instincts depuis longtemps, depuis que ma tête, puis mon corps, ont compris que la fuite ne fait que retarder l’inévitable, qu’il s’agisse d’explications ou de violences. Je suis fermement campé sur mes pieds, malgré l’horreur que je ressens. Je reçois la colère et la rage de Rhaenys comme une onde de chaleur, comme la proximité d’un astre solaire qui n’a cure de qui je suis, de ce que j’incarne, et qui me brûlera si je m’approche trop près. Je ressens même autre chose, qui n’est que rarement arrivé auprès de Rhaenys, et jusque là toujours à proximité de son dragon. Un danger. Pas pour les autres, mais pour moi. Si elle est petite par rapport à moi, bien plus menue et diminuée par sa blessure, la belle m’intimide. Elle a toujours eu cet effet sur moi, le grand con un peu pataud, qui se targue de mieux connaître la guerre que beaucoup et qui pourtant, est infichu de se faire aimer durablement des femmes qu’il aime, ni même de ses propres enfants. Mon regard se plisse. J’ai réveillé le Dragon. Mais ma propre détresse et ma souffrance, que je ressens depuis la nouvelle de la perte de notre troisième enfant, m’inclinent à faire le dos rond. Je ne suis pas de ces chiens que l’on gifle et dont on réclame ensuite une caresse.


Les choses étaient sans doute écrites pour tourner ainsi.


C’est ma malédiction. Ryman, Rickard, Weyton, Brandon, Conrad, le petit dernier… Et tant, tant d’autres.


A cet instant précis, je suis résolu. La flamme éveillée en moi par son regard, par cette promesse et ce baiser qui la scelle, soufflée dans la nuit. Je parle d’une voix désincarnée, le regard perdu par-delà la fenêtre. Rompu de fatigue, rompu par les épreuves. Cette bataille a été atroce. Son dénouement glorieux ne saurait masquer le goût de sang qu’il me reste sur les lèvres.



| Le Commandant Garlan Goldwyne a combattu comme il l’a pu compte tenu des circonstances. Il a été envoyé sur le rive sud par mes ordres. Il devait empêcher l’ennemi, rompu par mon attaque sur la ville, de s’échapper. Il s’est retrouvé à commander la cavalerie d’Orys et la mienne dans une ville en flammes tenue par une armée ennemie. Il a franchi les défenses ennemies, et aucun adversaire n’a pu passer par le fleuve. Il a accompli sa mission, même si les circonstances sont bien loin de ce que j’avais escomptées. |


Je prends son mépris pour moi. Ce sont mes décisions, ma stratégie, qu’une unique marche de flanc ennemie a fait s’écrouler comme un château de cartes. Ainsi, Rhaenys a si peu confiance en mes choix ? Je me rappelle ce qu’Orys disait sur les dragons, et leurs chevaucheurs. Sur leur morgue, que j’avais crue semblable à la mienne. Je me suis trompé ; il ne s’agit que d’une différence parmi d’autres.


| Son rang est Commandant. Il le restera, après cette bataille. |


Parce qu’il n’a pas démérité. Son impact n’a pas été décisif comme attendu, mais c’est ma faute, pas la sienne. Je me raidis quand je sens venir la tempête. Je ne sursaute pas quand la coupe vole. Je quitte lentement, alors que l’orage éclate, la contemplation de la fenêtre et du soleil qui se couche dehors, noirci par la fumée environnante. Plus de flamme, plus de feu sacré, plus rien. D’un geste tout aussi lent, précautionneux, je me dirige vers la tablette, toute proche, et me saisis d’un linge. Je ravale ces larmes qui expriment mon dénuement le plus total face à l’extrême danger que ma position et mes décisions font peser sur mes enfants. Je ne sanglote pas. Pas un son, rien. J’essuie, mécaniquement. J’en fais de même avec mon visage, encore moucheté de sang. Je m’assieds au pied du lit. Je soupire, le poids du monde me retombant brutalement sur l’épaule. Fini le sentiment grisant d’avoir survécu. Tout ce dont je suis capable, c’est de penser au petit frère d’Aeden et Athynéa que je ne verrais jamais. Je parle d’une voix calme, atone.


| Jeyne est mon sang. Je n’oublierais jamais ce qu’elle a fait ; qu’elle aurait pu m’avertir, me prévenir, prendre notre parti, le mien et celui de ses frères, si ce n’est celui de notre Empire, de notre idéal. Pourrais-tu nier l’existence et l’amour que tu as pour Aeden, Athynéa, ou ce petit prince, si leur route déviait de la tienne ? |


Je me frotte l’arête du nez, et mon immonde balafre, que je finis par retracer de haut en bas du bout des doigts.


| Jamais je ne ferais de mal à mes enfants. Jeyne devra affronter les conséquences de ses actes, ainsi que ses frères et moi. Il y aura encore beaucoup de sang, et de larmes. J’en porte ma part de responsabilité. Elle n’était pas prête. Elle portera néanmoins la sienne quand le moment sera venu. |


Je me tourne vers elle. Regard rougi, mais sec. Epuisé jusqu’à la folie de ce monstre intérieur que j’ai jadis créé, mais qu’importe.


| Ne m’interdis plus jamais de parler de mon fils. |


Je déglutis, fronce les sourcils, me brise de l’intérieur, concassé par le poids de la culpabilité. C’est moi qui ai renvoyé Rhaenys au sud, à dos de dragon, la sachant pourtant enceinte jusqu’au cou. Ses rites m’ont à jamais privé de l’occasion de pouvoir le voir, le reconnaitre pour ce qu’il a été et ce qu’il aurait pu être. Je ne lui en veux pas ; les nordiens n’ont pas besoin de tombe pour faire leur deuil.


Que dire de plus ? Que je l’aime ? Je lui ai dit, sans retour. Qu’elle m’a manqué ? La même. Que j’aimerais juste m’allonger près d’elle, et dormir une nuit entière pour la première fois en des mois ?


Un Loup ne fuit pas, pas plus quand il est vieux, laid, et bête.



| Nous ne protégerons pas Aeden, Athynéa et tous les autres d’un mur de cendres, Rhaenys. Je veux offrir autre chose à nos enfants qu’un héritage trempé de sang. Je veux autre chose pour eux que ce que je suis moi. |


C’est profondément, viscéralement sincère ; quel bonheur y-a-t-il à être ce que je suis ?


C’est cela qui me glace. La réaction de Rhaenys entérine ce que je sais, ce que je pressens depuis longtemps ; il n’y aura pas de fin heureuse. Car seule la mort met fin au devoir, même quand on l’a accompli mille fois.



| Tes enfants réclament leur mère chaque jour que les Dieux font. Si ma présence ne t’apaise, ni ne t’apporte le moindre réconfort, je gage que leur proximité te rappellera mieux que je ne le pourrais jamais ce pourquoi nous nous battons. |


Je me lève. Ramasse la coupe. La remplit à nouveau, la pose sur sa tablette. Tire à portée de sa main les édredons supplémentaires. Referme les palants de bois de la fenêtre, et replace une bouche sur le brasier. Je vais m’asseoir sur un tabouret plutôt qu’un des fauteuils de la pièce. J’attends, je veille. Le Loup se rappelle des coups qu’il prend. Mais il n’a rien à prouver à personne. Je suis incapable de prendre la plume et de travailler, ce soir. Je reste là. J’attends. Je veille.

(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMer 5 Oct - 13:24

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2


Je vois. Je ne réponds rien d'autre que cela. Il veut protéger à tout prix sa fille qu'importe ce qu'elle a fait et ce qu'elle fera. Je n'avais pas mon mot à dire? Très bien. Si c'était ainsi qu'il voyait les choses après tout ce que j'avais pour elle, pour eux. Je ne me battrais pas pour des personnes qui n'en valent pas la peine. J'avais sauvé sa fille. J'avais donné de ma personne pour que sa relation avec Jon s'améliore.  Et quel était le retour? La première avait tourné le dos aux siens et à ses origines. Le second avait oublié la politesse et le respect. Torrhen ne voulait pas agir? Soit. Je m'en jamais désormais les mains. Athynea et Aeden n'avaient rien fait de la sorte et je me gagnais que cela n'arriverait jamais. Tout aussi libertine et “rebelle” que j'étais et bien loin des standards attendus par mes parents, je connaissais la valeur de la famille et jamais je n'aurais agi de la sorte. Et cela sera inculqué à mes enfants, quoi qu'il en coûte.  Les Braenaryon seront toujours là les uns pour les autres. Et les Stark seront des fédérés comme les autres. Je m'étais montrée ouverte mais je n'accepterais plus que l'on me traite comme ils l'avaient fait, surtout si l'on époux ne me soutenait pas et n'était pas capable d'agir en conséquence. Les liens du sang ne pardonnaient ni ne permettaient tout.

Le silence s'installe, comme jamais il ne l'avait fait entre nous. Je ne réponds rien concernant le fait de retrouver ma fille et mon fils. Cela ne servirait à rien. Je ne le ferais pas. Je ne souillerai pas leur pureté. Mère n'était pas présente à chaque instant et cela ne m'avait jamais empêchée d'avoir un amour sincère et profond pour elle. J'avais, de toute façon, passé plus de temps loin d'eux, qu'en leur présence. Torrhen se trompait. Non seulement ils n'avaient pas besoin de moi mais qui plus est, leur avenir se construirait sur un tas de cendres. Le feu brûlait mais des cendres,  la vie renaissait. Si le nordien ne le comprenait pas, soit. Je n'avais jamais prétendu être autre chose que ce que je suis : un dragon, un monstre. Je n'ai jamais été douceur, ni pureté. Je suis Sang. Je suis Feu. Un goût amer dans la bouche, je regarde par la fenêtre. C'est là un test de mes Dieux. Ils ont ouvert les yeux à Torrhen et ce qu'il contemple ne lui plait pas. Comment a-t-il pu se leurrer ainsi? Cela me blesse bien plus que je ne me l'étais imaginé. Je n'avais envie que d'une seule chose : retrouver les miens, et voler. Là seulement, oui seulement là je me sentirais bien. Je me sens sale. Je repousse les couvertures. Mon corps a été nettoyé par endroit mais pas totalement. À l'image de Torrhen, du sang tâche ma peau, le mien, celui de mes ennemis sans doute aussi. Cela me rassure quelque part. Au moins n'a t'on pas trop abusé de la faiblesse. Tournant le dos à l’homme, je récupérais la coupe et la buvais doucement, me laissant le temps de réfléchir. Puis je décidais, finalement, de ne pas me retenir. Tu n'es pas obligé de rester. Tu dois avoir mieux et plus important à faire. Peux tu faire appeler Kora Je te prie? Fort darrion n'est pas loin. Elle saurait être à mes côtés bien assez tôt pour m'aider.  Je refuse qu'une inconnue, qui plus est de cette ville ne me touche et me voit ainsi blessée. Kora n'était pas Dragon mais elle m'avait élevé. Elle faisait partie des miens et m'acceptait pour ce que je suis réellement. Pas une image fantasmée.



So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMer 5 Oct - 14:25


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
| Non, mon amour. Non. Tu ne vois pas. Car tu n’as pas le même attachement pour Jeyne que pour mes enfants que tu connais. Tu l’as sauvée, jadis, à Haye-Pierre. Même si j’ignore toujours ce qui l’a poussée à prendre fait et cause pour une maison qui veut notre mort, je veux croire, j’ai besoin de croire, qu’elle avait ses raisons. Je veux les entendre. Mais je t’ai promis qu’elle ferait face à ses responsabilités. Jamais je ne pourrais faire du mal à ma fille. Mais je n’oublierais jamais ce qu’elle a fait, et il lui faudra bien faire face à notre justice. |


Par quoi cela peut-il bien passer ? Devrais-je la faire vivre recluse au Nord ? La remarier ? Devrais-je l’exiler ? Je ne sais pas. J’espère presque, une fois n’est pas coutume, que ma destinée ne m’interdise de la revoir, alors que j’en brûle pourtant. Je ne veux pas prendre ce genre de décision. Un père ne devrait jamais avoir à le faire. Jeyne ne souffrira pas. Mais Jeyne sera punie. Je ne peux me permettre le moindre message qui puisse prôner l’injustice ou le traitement de faveur. Si je respecte les liens sacrés du sang, qui me sont imposés par les dieux et ma propre nature, je ne puis tourner le dos à la justice impériale. L’entre-deux sera pénible, aliénant. Mais nécessaire.


| Notre justice. |


Le ton est ferme, irrévocable. Que je prenne conscience de ce que notre mariage a coûté à Rhaenys, de ce que mes choix ont produit comme effet sur nous deux, et essentiellement sur elle d’ailleurs, n’y change rien. J’ai déjà trop régné seul. A diriger les affaires militaires, j’ai failli précipiter la chute de l’Empire, et j’ai provoqué la mort d’un de mes enfants en mettant ma femme devant un choix impossible.


La voilà, ma malédiction.


Rhaenys avait raison, au premier jour. L’instinct de génie, de l’esthète, que j’ai perverti en quelque chose d’immensément plus froid et plus terrible, sans pitié.



[i]Je suis profondément heurté d’être accueilli en adversaire par Rhaenys, que j’aime tellement, qui m’a tant manqué. Je me remémore de ses mots, avant notre départ. Je me souviens très bien de son regard, celui qu’elle m’a lancé lorsque collés l’un à l’autre, nous décidions de quoi notre union serait faite, et quel serait notre avenir commun.



| J’y suis, Rhaenys. Par respect et par amour. Et parce que tu as besoin de moi, et moi de toi. Parce que ma place n’est à cet instant à nul autre endroit que celui-là. Il n’y a rien de plus important que toi. |


J’ai vu ses ténèbres et les miens. Je les ai acceptés depuis longtemps. Seule l’ivresse de la bataille et l’intelligence malveillante de la guerre m’ont un moment détourné de ma nature profonde, de ce que nous nous sommes jurés. Je vais m’asseoir près d’elle, à nouveau. Elle est nue, dévoilée, ne supportant pas les couvertures. Mon regard se pose sur son corps. Si meurtri. Si beau. D’une douceur dont je sais pourtant le feu intérieur, le feu passionnel dévoyé par la puissance de sa rage et de sa tristesse. Je suis si proche, et elle me tient si loin. Je regarde sa main de son bras valide.


| Peux-tu m’aider ? |


Je me retourne vers le feu, commençant à faire ce que je peux pour délacer mes genouillères et jambières.


| Ne cherche pas à me blesser. Ne cherche pas à me repousser. Tu n'as pas à subir ça seule. Je ne veux pas que tu le fasses. Je suis ton époux. Nous avons uni nos âmes. Je t’ai reconnue dans tes ténèbres. Replonge toi dans les miens, si tu en as besoin. |


J’hésite, regard perdu dans le vague des flammes, non loin.


| Te souviens-tu de ce que je t'ai juré, Rhaenys? |


Quand je lui ai ouvert mon âme. Mon regard gris, de glace, dans le sien mauve nimbé de flammes, ma main sur sa joue.


| Iksā perzys se iksan suvion. Nyke jemagon iā oktion hen vīlībagon, ao iā oktion hen dāritys. Kesan dīnagon ao naejot dārigon se henkiri mirre se Dārȳti. |


Les mots sont hachés, comme coupés nets et repris. Je rame. Je sais que je n’ai pas les bons mots, les plus exacts, mais sa langue est difficile. Je fais ce que je peux pour me rendre intelligible. J’ai posé ma main droite sur le cœur, et quand j’ai fini, je pose la mienne sur le sien, à la naissance de sa poitrine.


| Hēnkirī. Jorrāelagon, Rhaenys. |


J’effleure ses lèvres des miennes, sans fermer les yeux. Attendant son assentiment. La rage reflue ; ne reste que la glace, qui recherche comme toujours sa lumière.


| Repose-toi. La guerre n’est pas finie. J’ai besoin de toi pour la terminer. Et pour vivre, Rhaenys. |


Je suis mortellement sérieux. Je place mes sentiments et ma loyauté pour elle bien au-dessus de ces querelles liées à ceux qui nous entourent, ou nous menacent. Je n’oublierais pas, et elle non plus. Mais nous devons surmonter ça ensemble, et poser les choses plus calmement. Ce qui compte, c’est que quoiqu’il se passe, je ne ferais rien sans elle. Ce qui compte n'est pas notre fierté réciproque, mais notre fierté et nos principes communs. Je me suis rappelé, par son attitude, à quoi nous étions voués en cas d'échec comme en cas de victoire. Qu'il n'y ai pas de fin heureuse ne veut pas dire que nous devons abandonner. Nous le devons pour nos enfants, pour nos collatéraux disparus, et pour nous-mêmes. Lier mon destin au sien n’était pas un vain serment. Pour le meilleur et pour le pire, ensemble. Henkiri.

(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMer 5 Oct - 22:12

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2

J’ai décidé de jeter les armes concernant les premiers nés de Torrhen. Je ne ferais plus d’effort. Je ne les considèrerais plus comme faisant partie des miens. J’avais assez donné de ma personne et je n’avais plus de temps à perdre pour des personnes qui n’en valait pas la peine. Tous autant qu’ils étaient. Les miens grandiront loin de leurs exemples néfastes et de cette éducation bancale qu’ils ont reçu de leur propre mère. On ne m’y reprendra plus. Qu’importe ce qu’en dise le Nordien. Une cassure s’était opérée et, en effet, il avait sa part de responsabilité en cela. Moi également. J’avais été bien trop aimante et ouverte avec eux. Ils ne le mériteraient nullement. Torrhen se mentait à lui-même. Il n’y avait aucune justice, aucune équité dans la manière par laquelle il les traitait. Sinon Jeyne serait son ennemi et non pas encore sous sa protection. Elle avait trahi à plus d’un titre et il tendait l’autre joue. Soit. Je ne me tiendrais pas à ses côtés, ni ne le réconfortera lorsqu’elle lui plantera un nouveau couteau dans le dos. Je n’ajoute rien. Il n’y a rien d’autre à dire. Tout ce que je souhaite c’est rejoindre les miens. Je me sens faibles, meurtrie et ma rage ne s’apaisera pas ainsi, loin de là même. J’indiquais à l’homme qu’il pouvait prendre congés réclamant plutôt après Kora. Je voulais me laver, m’habiller et quitter cet endroit. Je n’aspirais à rien d’autre que cela. Je n’étais pas venue jusqu’ici pour mener une guerre contre Torrhen.

Je lui tourne légèrement le dos. Je ne préfère pas le regarder. Cela est mieux ainsi, pour l’un comme pour l’autre. J’étais venue l’aider. Cela était fait. Je pouvais repartir là où je serai utile, là où le montre de flamme que je suis sera utile. Mes Dieux l’ont ainsi décidé et je ferai régner une ère faite de Feu et de Sang. Orys le comprendra peut-être. Peut-être. Si ce n’est pas le cas, qu’importe. J’acceptais de rester seule si cela était nécessaire. Je pensais que mon époux aurait pu le comprendre et je m’étais trompée. Tout comme lui s’était leurré à mon sujet. Cela ne pouvait que me rendre encore plus en colère que je ne l’étais déjà. Je n’ai plus envie de l’écouter, ni de laisser ses mots me toucher. Ils ne feront que plus me blesser ensuite. Il affirme qu’il n’y a rien de plus important que moi et pourtant, il venait de prendre le parti de son enfant, m’affirmant qu’ils passeront toujours en premier à ses yeux, qu’importe ce qu’ils feraient. Il vient s’installer près de moi et pourtant j’ai l’impression que désormais, un gouffre nous séparer. Il propose de m’aider et mon poing se serre alors qu’il s’éloigne, me redonne l’espace dont j’ai besoin pour me contrôler. Depuis qu’Il m’a été pris, je ne suis plus que cela : colère, rage, haine. J’ai envie de croire aux mots qu’il prononce, mais cela est trop dangereux, bien trop dangereux oui. Il revient vers moi de nouveau, et son regard se noie dans le mien. Il évoque nos serments, se hasardant à parler dans ma langue natale qu’il essaye tant bien que mal de maitriser. Il a fait du progrès, je ne peux que le constater même si cela reste hachuré. Il pose la main qu’il avait placé sur son cœur sur le mien. Son contact ne me gêne pas. Je suis en colère contre lui, c’est indéniable, et furieuse qu’il ait pu autant se méprendre sur moi. Mais il reste mon époux. Pas Dragon mais mien malgré tout. C’était pour cela que ma rage n’en était que plus grande. Il use encore de ma langue natale et cette fois ci, sa prononciation est bien meilleure. Ces mots, il les maitrise bien plus que les précédents. Il approche son visage du mien et je ne bouge pas. Il semble attendre une permission que je ne veux pas lui donner. Je ne le repousse pas pour autant. Mais je reste en colère contre lui, contre moi, contre tout Westeros à l’exception faite de nos enfants. Le feu ne se repose pas... Jamais. il continue de brûler encore et encore quoi qu’il en coute. Je dessers mes doigts toujours serrés et me force à inspirer et expirer. Torrhen avait fait un pas. Je ne pouvais pas en faire de même, mais je ne le rejetterais pas pour autant. Je me battrais jusqu’à… ce que le dernier souffle de… vie ne quitte mon corps. Un corps meurtri qui me fait de plus en plus mal. Ce n’est plus seulement mon épaule. Mes jambes sont engourdies. Mes bras sont faibles et ma main tremble lorsque j’essaie de saisir la coupe. L’eau se renverse légèrement mais je persévère pour venir boire une gorgée. Ma tête tourne légèrement et je viens poser mon front contre son épaule. J’ai besoin… De me… Laver… Et partir d’ici… soufflais-je. Et lui aussi d’ailleurs. Depuis combien de temps… Suis-je là ?




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyMer 5 Oct - 23:45


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Quel sentiment étrange, m’habite. J’ai perdu ma joie de la gloriole d’avoir combattu et vaincu, aujourd’hui. J’ai perdu une bonne tranche d’espoir pour l’avenir. Je me sens fielleux, pénétré par des émotions tout sauf positives. Je me sens en colère vis-à-vis de Rhaenys et de l’injuste rejet qu’elle m’oppose. Et pourtant… Injustice, colère… Tout cela n’est rien à côté de la culpabilité que je ressens. Et c’est là que tout prend une tournure que moi-même je ne comprends pas. Je me sens comme débarrassé d’une forme de pression. D’une forme de normalité. De moralité, même. Si les choses vont mal, si j’ai tout flanqué par terre par excès d’arrogance et par des certitudes trop mal placées, alors je suis libre. J’ai encore des choses à perdre. Mais si les choses doivent invariablement mal se terminer, pourquoi douter ? Je peux aller plus fort et plus loin que n’importe quel adversaire. Faire ce qui est nécessaire, sans la moindre retenue. Je peux accomplir de grandes choses, de terribles choses, si le besoin s’en fait sentir. Ma culpabilité sera alors réservée aux dieux seuls, et fi des Hommes.


Rien ne me retient. J’ai cet amour viscéral pour Rhaenys et son caractère de dragon, pour tous mes enfants, et pour cette idée que je fonde avec elle à mes côtés. Je suis habitué à ce que les gens meurent autour de moi. Ca m’arrache dix mètres d’entrailles de perdre un gosse, pour la première fois. Un petit garçon que je ne verrais jamais. A qui je n’apprendrais ni ne transmettrais rien, ni ne pourrais jamais exprimer mon amour absolu et inaliénable alors que je ne l’avais jamais vu. J’en pleure, encore. En silence, sans sanglots ni honte. Je n'ai pas peur de la menace qu’elle représente ; advienne que pourra. Cette menace qu’elle incarne, c’est celle que je connais si bien, qui se love au plus profond de mon âme, et enserre mon âme dans une chape de ténèbres et d’idées bien noires.


Nous récoltons tous ce que nous semons. Un jour ce sera Jeyne. Un autre, ce sera moi, ou Rhaenys.


Je suis prêt, j’ai vécu plus longtemps que mon père, ou que chacun de mes frères. J’ai fait ce que j’ai pu, avec ce que j’avais. Je hoche lentement la tête, devant les abîmes émeraudes qui guettent l’âme de ma femme.



| Le Feu dévore tant qu’il a à dévorer, oui. Et il reste du travail. Des proies, pour toi comme pour moi, sans que nous ayons besoin de nous battre entre nous pour obtenir vengeance. |


Ma voix est calme, maîtrisée. Je suis comme entre deux mondes, un espace dans mon âme dévoré par une haine glacée, sans fonds, et l’autre qui ne me demande qu’à éclater pour de bon, à tout envoyer contre le mur en cris rageurs, bestiaux.


| Je sais, Rhaenys. Je sais. Crois-tu qu’il puisse en être autrement, de mon côté ? C’est la seule chose que j’ai jamais su faire correctement. |


Sa tête se pose contre mon épaule, humide d’avoir mal bu. Je laisse reposer à mon tour ma tête contre la sienne. Lentement. Pour ne pas relancer sa douleur, et me réhabituer à la douce sensation de sa proximité, malgré la colère qui me taraude toujours les entrailles et que je domine.


| Tu as surtout besoin de dormir. Herpivoie a besoin de nous. L’armée aussi. Et ta sœur, tes frères. Et moi, évidemment. Cela ne fait que quelques heures que tu es ici. Tu ne devrais pas bouger avant plusieurs jours, de peur que la plaie ne se rouvre et que des fièvres malignes n’y fassent leur nid, et ne t’arrachent pour de bon de mes bras, Jentys-Zaldrize. |






J’embrasse son front, son cuir chevelu.


| Tu n’es pas seule en ce monde, Rhaenys. Tu m’as moi. Et tu en as quantité d’autres. Nous veillons les uns sur les autres, aussi imparfaits soyons-nous. |


Qu’elle soit pleine de fiel pour les gens qui nous entourent m’attriste, me touche en plein cœur, car je la sais douce, aimante, et ouverte aux autres. Qu’elle se referme comme une fleur brûlée me renvoie à mes propres responsabilités. Je soupire, finis de retirer les plaques de mon armure, dévoile des dessous de cuir et de tissu trempés de sueur et de sang. Il n’y a qu’un baquet d’eau, pour sa toilette à elle. Alors, je reste comme ça. Me saisit d’un linge, et commence à passer, d’une extrême lenteur, d’une tendresse que je sais bien gauche, malhabile, sur les contours de son membre touché par le carreau, bien loin des contusions et des bleus, pour la débarrasser du sang. De quoi ai-je l’air, avec mes mains de tueur et ma gueule de travers, le visage encore luisant de larmes que je ne contiens pas, pensant au moment chéri de revoir Aeden et Athynéa en sa compagnie, et de faire la connaissance du petit dernier… Pas de regrets, mais de la culpabilité. Double émotion paradoxale qui me hante, qui me dévore de l’intérieur et ronge ma conscience, me laissant à fleur de peau.


Rhaenys ne m’a dit aucun mot lié à ses sentiments à mon endroit, ni pour me remercier, ni rien du tout .Je n’en ai pas besoin. Ca ne me rend pas triste. Elle a mon cœur depuis le premier jour, depuis ce regard où j’ai pu plonger dans les abysses de sa conscience. Je n’oublierais pas. Mais ça n’est rien à côté de ce que nous sommes et de ce que nous construisons. Fi de la lumière, tant que nous avons mes ténèbres glacées et son feu sacré, tout reste possible.



| Dis-moi si je te fais mal. J’aimerais que tu te recouches propre. Ce sang illustre bien quelle amazone j’ai épousé, mais d’expérience cela intimide le personnel de chambre. Et ça n’est pas bon pour ta guérison de rester en contact avec les miasmes éventuels. |



(c) DΛNDELION

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyJeu 13 Oct - 12:32

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2

Nous n'étions pas d'accord et nous ne le serions jamais sur ce chemin. Qu'importe. Je n'avais pas besoin de le convaincre ou de rejoindre son point de vue non plus. Il s’occupera de sa famille, les siennes comme il l'entendait.  Je ne les considérais désormais plus comme étant de ma responsabilité, comme faisant partie de ma famille. Les Stark seront désormais des fédérés comme tous les autres et je les traiterai ainsi. Ni plus. Ni moins. Je suis Feu. Je suis Sang. c'est une mise en garde. Torrhen ne devait pas oublier qui j'étais, ce qui m'animait. Il était la glace, l'hiver, le calme. Je n'étais rien de tout cela. Et, en effet, je dévorai tout, ne laissant qu'un tas de cendres pour que la vie puisse renaître, plus saine et plus pure. C'était là la volonté de mes dieux et rien ne me détournera de cette tâche. Rien ni personne d'ailleurs. Ni Torrhen. Ni Orys. Personne. Qu'importe l'affection que je peux leur porter.


Je ne désire pas me battre non plus contre lui. La colère qui me ronge ne lui est pas destinée. Elle est mienne, contre moi et contre nos ennemis. Je prends sur moi pour accepter sa proximité. Il m'a manqué mais je sais combien il est dangereux de se reposer sur lui, sur quiconque d'ailleurs. Je laisse ma tête venir contre son épaule. C'est tout ce dont je suis capable en l'instant. Je l'écoute alors qu'il laisse reposer la sienne contre mes cheveux. Il embrasse mes cheveux avant de m’indiquer qu’à ses yeux, je suis entourée. Il a tort. Seuls mes Dieux veillent sur moi. Ce sont eux qui décident si je dois vivre ou non. Quant à ces êtes dont il parle… Je ne les veux pas à mes côtés. Ils sont une source de faiblesse et j’en ai assez de l’être. Je ne lui réponds rien. Ce serait donner un coup d’épée dans l’eau et je n’en ai pas envie. Il finit d’enlever ses plaques d’armures pour ensuite me proposer son aide. Ce serait mentir que de dire que cela ne me dérange pas. Ce n’est pas son contact qui me rebute. Ce sont les contacts tout courts. Je me fais violence pour ne pas me dérober mais il finira par s’en rendre compte alors je finis par lui dire Pas mal… Mais je n’aime pas cela. Je ne veux pas que des mains masculines me touchent. je me sens en danger et vulnérable. J’ai besoin de Kora, de sa douceur, de cette familiarité que je ressens à son égard. Torrhen, comme elle, sont ma famille. Mais le Nordien est un homme et cela change tout. Pour ne pas qu’il se meprenne, j’ajoute Plus jamais… Je ne veux plus qu’un mestre me touche… Les dernières fois ils m’ont… Je suis incapable de continuer. Parce que je suis incapable de parler de cet enfant qu’ils m’ont pris. Parce que si j’en suis la responsable, ils sont ceux qui ne l’ont pas sauvé, qui ont malmené mon corps comme si je n’étais qu’une poupée, et qui m’ont pris ce que j’avais de plus cher. Non. Je ne voulais plus qu’ils me touchent, qu’importe que les coupables soient à Dorne.


[/quote]


So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyJeu 13 Oct - 13:23


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Je devise plus clairement, mais je reste tout aussi sincère. Remis à ma place légitime par la colère ardente de mon épouse, j’entrevois mieux ce qu’il se passe, et ce que je dois faire. Mes objectifs –mon devoir- n’ont pourtant jamais variés, mais parfois le personnel empiète sur tout le reste, et éclipse les objectifs que je dois pourtant légitimement atteindre, du fait de ma naissance, des privilèges mais surtout des devoirs qu’elle induit. Je regarde Rhaenys fixement, opposant à ses prunelles d’améthystes d’où irradient le feu qui lui coulent dans les veines, mes propres yeux d’un gris-vert morne et froid, glacial comme l’hiver. Quelle résolution est la plus forte, quelle détermination la plus brute ? Tout le monde sait que le froid recule devant le chaud, que la neige fond au soleil, ou que les feux transpercent la glace qui se rompt. Pourtant, il y a des froids au Nord, qui avalent toute chaleur et étouffe toute sensation de vie ou d’espoir.


| Et moi, l’Hiver. Nous avons conjugué, uni ces mots, Rhaenys. Ne les désolidarise pas. |


Ce n’est pas une menace, ni une imprécation. Juste une demande née d’un constat ; si elle recule, si elle abolit ce qui nous unit, alors nous ne sommes rien. Je mourrais cerné par les chiens et elle transpercée par les traits acérées qui abattent même les dragons, et nos enfants seront jetés à la mer. Nous devons rester unis, et forts, sinon toutes ces épreuves et ces souffrances perdraient tout leur sens, toute raison d’être. Je ne peux pas m’y résoudre. Même à Buron, même mourant dans la neige, le visage arraché et détrempé de sang, agonisant seul dans le froid, je n’ai pu me résoudre à abandonner. Ca ne fait simplement pas partie de ma nature. Même sans espoir, ni amour, ni rien, je continuerais.


J’ai senti sa panique, sa peur de tout perdre, quand je lui ai pris sa main suite à ses questions et je parle d’une voix calme et douce.



| Personne ne sait, mon amour. Personne en dehors de moi et de quelques Demalion. Tous sont des personnes de confiance ; je leur ai interdit d’en parler à leurs camarades. |


Mais ce secret là n’est rien pour l’instant, pour moi, à mes yeux. Il y en a un autre dont j’aimerais apporter la primeur à Rhaenys, pas parce qu’il est important en soi au regard de celui qu’elle vient de me confier… Mais parce qu’il découle du simple respect que je lui dois, en tant qu’époux.


Mortifié quand la belle me repousse une fois de plus, le cœur serré, je lâche ses cheveux, sa nuque, les endroits de son corps que je commence à nettoyer. Je ne me rends pas compte que les choses en sont arrivées à ce point. Je sais d’où cela vient. Et c’est directement de mon fait ; c’est moi qui lui ai fait prendre tous les risques alors qu’elle était enceinte jusqu’au cou et que nous avons perdu notre petit. Ma main gauche se remet à trembler. Je déglutis, le regard toujours trouble, rougi, abattu. Profiter d’une victoire paraît si dérisoire quand il y a tant de larmes et de sang dans notre existence.



| Les dernières fois, ils t’ont retiré ce fils dont j’ai provoqué la mort en t’envoyant combattre seule et loin de moi, à dos de dragon et presque à terme. |


Je replonge mon regard dans les flammes. Je suis bête à bouffer du foin ; ma brillante stratégie m’a rapporté Dorne et a sauvegardé le Conflans, mais m’a mis au bord du précipice, et m’a coûté un fils et ma femme.


| C’est très injuste pour toi d’avoir à subir cela toute seule. Je suis désolé, Rhaenys. ¬|


Mais j’ai un regard pour elle, doux, tendre, un sourire grimaçant de souffrance qui me serre le cœur.


| Mais nous sommes ensemble, maintenant. Et ensemble, nous nous battrons pour Aeden, pour Athynéa, pour le Prince notre fils… |


Je pose mes mains sur mes genoux, les passe dessus, comme dégoûté par elles. Je me relève.


| Kora, alors. |


Je pivote sur mes talons, traîne la patte gauche jusqu’à la porte. Demande à ce que la servante lui soit amenée. Je reviens, et le silence se prolonge. Je reste près d’elle, malgré tout. Si elle ne veut pas que je la touche, mon instinct grégaire de loup m’incline pourtant à nicher près d’elle, dont je désire plus que jamais l’étreinte et la proximité pour les épreuves récentes que nous devons encore encaisser. Toujours le regard dans le feu, je lui avoue par la même occasion ce qu’elle pourrait apprendre par d’autres…


| Rhaenys, ton secret auprès des Demalion est bien gardé. Mais j’en ai un, moi, qui doit d’être partagé. |


C’est difficile à avouer, surtout maintenant, surtout après tous ces drames bien pires que nous avons évoqués. Mais ça doit venir maintenant que le sujet du secret est abordé ; plus tard, je pourrais être accusé de mensonge direct ou par omission, et jamais je ne souhaite avoir de secrets pour celle à qui j’ai lié ma vie et mon âme, à tout jamais. Je ne sais comment aborder le sujet, je le mâche, le renâcle, avant de le dire de la façon la plus calme et factuelle possible.


| Je ne sais pas comment le dire sans paraître stupide ou détaché. Moi aussi, j’ai un secret, mais très récent. Je ne voudrais pas te le dire plus tard même si ce n’est pas approprié maintenant, pour que tu puisses penser que je te l’ai caché à dessein. Je veux te le dire, car j’ai fait serment d’honnêteté envers toi, et de fidélité. Mais Isla Chelsted a été aperçue quittant mes appartements, tard dans la nuit. C’est commun, avec elle ou d’autres, car comme tu le sais je travaille tard. Mais cette fois-là fut différente. Nous avons été intimes, Rhaenys. Je ne chercherais pas d’excuses pour ce que j’ai fait, car je l’ai désiré. Et le désire encore. Cela ne change rien à ce que je ressens pour toi, même si je ne sais pas comment je dois me comporter avec elle –ou toi- à cause de ce que j’ai fait. |


Je secoue la tête, ferme les yeux et me les masse alors que je me sens épuisé par la journée de bataille et par l’épreuve de la confrontation à ce raz-de-marée émotionnel que j’éprouve près de cette femme que j’aime tant, et avec qui il nous est arrivé tant de choses…


| Je ne voulais pas que tu l’apprennes par la bouche de quelqu’un d’autre que moi. Des rumeurs, il y en aura peut-être, et je ne veux pas que tu en souffres. Avy jorrāelan, ñuho glaeso hūrus. |


J’achevais dans un valyrien toujours haché, mais sincère.
(c) DΛNDELION



Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyJeu 13 Oct - 23:05

Where the Shadows Lies
semaine 4 du mois 4 de l'an 2

Ce n’est pas moi qui le fait c’est toi Je grogne en guise de réponse. Lorsqu’il s’en prend au Feu, ravageur, dévastateur, il s’en prend à moi. C’était là aussi sa devise mais il semblait l’oublier. La vie reprenait ses droits sur un champ de cendres et de sang. Elle n’était plus pervertie par un passé puisqu’il avait été complètement consumer. Le feu ne me faisait pas peur. J’étais née dans ce dernier, tout comme j’étais née dans le sang. Dragon. Je suis un Dragon. Je ne suis pas une créature docile et apprivoisée. Je suis un Monstre, que cela lui plaise ou non. Il était temps qu’il s’en rende compte.

Mes poings se serrent. J’ai déjà averti Torrhen. Il est dangereux, très dangereux de parler de ce fils qui n’a même pas pu pousser le moindre cri. Ce bébé si parfait, si beau, que j’avais tué. J’avais échoué. Il était mort par mon fait, par ma faute… Et aussi à cause de ces hommes qui l’avaient arraché de mes entrailles. La violence des combats n’était rien en comparaison de ce qui s’était passé sous cette tente à Dorne. Mes Dieux avaient été les seuls témoins, et je voulais que cela reste ainsi. Mais je n’oubliais pas. Non. Je n’oublierais pas. Jamais. Je ne suis pas prête à pardonner. Le contact masculin me dégoute. Je sais que le Nordien n’est pas coupable mais qu’il me touche me pose problème. Je peux en supporter un peu mais c’est déjà trop pour moi. Je ne veux pas qu’il s’attarde. Je n’y arrive pas. Ce n’est pas contre lui personnellement. Si je l’ai laissé autant faire c’est parce qu’il est lui. Orys n’aurait pas eu ce privilège. Qu’importe l’affection que je peux leur porter. Je ne veux plus que des hommes posent leur main sur moi et s’attardent sur mon corps. Je me sens bien trop vulnérable pour cela. C’est un soulagement qu’il n’insiste pas. Je ne lui aurais pas permis de le faire dans le cas contraire. La colère s’est un peu apaisée, mais elle reste là, prête à surgir à la moindre provocation, à la moindre étincelle. Mon corps se relâche légèrement et je me rends compte combien mon épaule me fait mal.  J’ai décidé d’aller à Dorne. J’ai décidé de combattre. c’était entièrement de ma faute s’il n’était pas à mes côtés. J’avais failli. J’avais déçu mes Dieux et ils m’avaient repris ce qu’ils m’avaient offerts. Je déglutis difficilement et finis par mumurer ce nom que je lui avais donné, un nom qui n’est sans doute connu de personne. Il n’est pas simplement un Prince impérial. Il est plus que cela. Il est  …Viserys Je veux me lever mais je sais que mon corps en est incapable. Alors mon regard se met à compter les briques du mur, du haut vers le bas. Je refoule ma tristesse. Je contiens ma colère. Torrhen se lève et va demander après Kora. Il lui faudra un peu de temps pour arriver. Qu’importe. Je l’attendrais le temps qu’il faut. J’avais besoin de cette chaleur qu’elle incarnait.

J’arrête de compter pour me tourner de nouveau vers le Loup qui s’était réinstallé non loin de moi. La tension est palpable. Il cherche ses mots et cela m’interroge. Je le laisse cracher le morceau, non sans froncer les sourcils. sīr skoros? gōntan mazemā hen isla's nākostōbāves ? Je ne me rends pas compte tout de suite que je ne lui parle pas la bonne langue. Je suis fatiguée. J’ai mal. Le Valyrien est ma première langue et en l’utilisant, il m’a mis sur le mauvais chemin. Je soupire. Ce que tu fais ou non avec Isla ou une autre dans une chambre à coucher, un bureau ou que sais-je… En quoi est-ce mon affaire ? A moins que tu es décidé de revenir, seul, sur ce dont nous avions convenu avant même de nous marier. Si tu trouves du réconfort entre ses cuisses, grand bien vous en fasse. J’étais bien loin de ce genre de considération, oui bien loin. Si cela envahissait son esprit, qu’il assouvisse donc ses désirs. Ce n’était pas comme si j’en avais l’intention. Ce n’était pas comme si Isla m’appartenait. Je ne ressentais… Rien. Cela n’avait vraiment aucune importance à mes yeux. C’était un homme et je savais quel était les désirs de chair qui pouvaient les animer. Torrhen n’était pas au-dessus de cela, quoi qu’il puisse penser de lui. Je ne serais pas étonnée qu’il finisse par tomber sous son charme. Elle avait bien plus de douceur et de chaleur à lui apporter que je ne le pourrais désormais. Et passer pour une femme trompée ne me posait pas non plus de problème. Je me fichais des rumeurs et je mettais au défi quiconque viendrait m’en parler ouvertement. Je ne veux plus d’enfant finis-je par lui dire. Non. Je ne prendrais plus la vie d’un autre être. Je renonçais à ma volonté d’avoir une grande famille. Je tirais un trait sur tous ses dragonneaux que j’avais vu en rêve. Visenys n’était plus. Mon rêve avait sombré en même temps que lui. Si j’en parlais au Nordien c’était uniquement pour information. S’il voulait d’autres louveteau, il pourrait, avec d’autres femmes. Plus aucun Dragon ne mourra avant même d’avoir vu le jour. Plus aucun. Je lui fis signe que je ne voulais pas qu'il ajoute la moindre chose à ce sujet là. Je me sentais fatiguée. Je me sentais sale. J'avais mal. Du lait de pavot… S’il te plait. Cela m’aidera également à dormir sans revoir son visage, son corps sans vie.




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
Dracarys & Morghon.
Messages : 4278
Membre du mois : 0
Maison : Représentée par un dragon à trois têtes et un loup, aux couleurs rouge, noir et blanc... La maison impériale Braenaryon, dont la devise est "feu, sang et hiver"
Caractère : Soif de sang ● Violente ● Ambitieuse ● Combattante ● Sans compromis ● Intègre ● Libertine ● Déterminée ● Non conventionnelle ● Charismatique ● Vengeresse ● Passionnée ● Impétueuse ● Revancharde ● Fidèle ● Aimante
Célébrité : Emilia Clarke

Infos supp.
Richesses : 1864

Dracarys & Morghon.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t79-rha https://bloody-crown.forumactif.org/t340-rh https://bloody-crown.forumactif.org/t3278-rha https://luxumbradeus.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] EmptyVen 14 Oct - 10:33


Where the Shadows Lies
Torrhen Braenaryon & Rhaenys Braenaryon

Herpivoie, Terres Braenaryon Semaine 4 du mois 4 de l’An 2 de l’Ere des Luttes
Ai-je oublié le feu et ses effets ? Ses incommensurables ravages ? Je ne peux pas dire que je sois prêt à revoir une scène comme celle d’hier, quand j’ai vu Rhaenys et ses dragons tomber du ciel, et leur masse engloutir dans les flammes hommes et chevaux dans un concert de hurlements et du grésillement des flammes qui engloutissent et dévorent tout. Ai-je vraiment oublié que j’ai épousé le feu, ce petit brin de femme qui me toise du haut de siècles entiers de pouvoir et de maîtrise des dragons, me traite de boucher et m’embrasse en contemplant le monde qui l’obsède ? Je la regarde, sans m’amuser de son grognement de réponse, quand elle maugrée sur sa nature profonde qu’elle pense que j’oublie, ou que j’ai mal comprise au départ.


| Comment veux-tu oublier cette âme que j’ai sondée, Rhaenys ? |


Mon regard bascule de nouveau vers la cheminée.


| Comment veux-tu que j’oublie, ou que je comprenne mal, une promesse que nous nous sommes faite à cœur ouvert, pour seuls témoins les dieux et nos propres consciences ? |


Regard perdu dans les flammes qui dansent, regard rougi et douloureux de toiser, malgré la fatigue qui me noie le champ de vision et me blesse les pupilles, s’imprime sur ma cornée.


| Ton enfer à toi est fait de Feu, mon amour. Je l’ai vu. De hurlements, d’odeur de chairs brûlées, d’une terreur qui tombe du ciel. |


Je déglutis.


| Le mien est bien différent. |


Enfer rime avec Buron. Rime avec fracas des armes, des boucliers, étouffés dans le blizzard qui aveugle, qui étreint les vivants comme les morts, qui abrège la vie des blessés en leur évitant de saigner à mort mais en ralentissant les battements de leur cœur si vite qu’ils ne peuvent espérer une fin heureuse à leurs blessures. Ma mort est moi est bleue, et puis elle est blanche. Elle est silencieuse, étouffée dans la neige. Elle devient rouge, quand le manteau immaculé s’imbibe de sang d’homme et de bête, et que les râles d’agonie ne quittent plus les gorges bleuies de ceux qui ont été fauchées par la destinée.


| Différents, mais complémentaires. Comme tout entre nous, Jentys-Zaldrize. Aujourd’hui, et à tout jamais. Jamais je n’en démordrais. |


Car c’est la voie sur laquelle je me suis engagé. A quoi bon le faire, tout risquer, tout subir, si c’est pour renoncer ? Je suis allé trop loin, trop fort, dans la fondation de l’Empire. J’y ai risqué la vie de mes enfants, même si elle l’avait déjà été rien que pour faire survivre le Nord un hiver de plus devant le jeu d’alliances de nos adversaires. Mais j’ai continué de risquer leur existence, et celle de mes nouveaux nés. Et celle de Rhaenys, que j’aurais pu perdre avec le Prince. Et la mienne. J’ai quarante ans. Je boite, la jambe gauche raidie. Je n’ai plus de visage. Je n’ai plus d’honneur. Le corps tout entier crie grâce, et la conscience en fait de même. Mais ma résolution est de glace. Elle fond, lentement. Quand elle sera entièrement changée en eau, je serais mort. Epuisé. Libre. En attendant, je continue mon devoir. Par amour et par conviction.


Le raidissement de Rhaenys quand je l’ai touchée me blesse. J’ai naïvement cru que nous serions toujours forts, unis, en colère avec nos tempéraments conflictuels, mais rarement plus. Je la dégoûte, ou elle me méprise. Sans doute pas autant qu’elle n’est déjà dure avec elle-même. Je suis blessé, meurtri, car le schéma se répète. Et parce que j’en suis encore responsable. Les mots de mon épouse glissent sur moi ; la première responsabilité ne peut lui échoir, quand c’est moi qui décide de tout, ou presque, dans cet Empire. Des larmes roulent à nouveau sur mes joues, les yeux trop pleins, quand elle évoque le nom qu’elle aurait donné à notre fils. Je serre les lèvres. Nous n’aurons même pas eu le temps de nous disputer son patronyme…



| Je saurais au moins à qui vouer mes prières. |


Il est plus que temps que j’échange avec mes dieux. Que je les révère. Que j’expie mes fautes et mes péchés, que je ne demande aucun pardon mais que je leur explique pourquoi j’ai commis tous ces actes.


Et pourquoi je dois continuer.


J’ai compris que cet Empire me fait mourir à petit feu, et qu’il finira par avoir ma peau.


La mienne, plutôt que celle de Rhaenys et des enfants. Voir ma femme à ce point touchée, endommagée, détruite ? Ca me bouleverse, ça me désole. Je n’ai plus aucun espoir que nous en parviendrons à bout de notre vivant. Militairement, peut être. Mais quelle paix restera-t-il dans nos cœurs et dans nos âmes ? Je continue de pleurer ce fils et la perspective horrible, absolue, de ne jamais le voir, de ne jamais le connaître. Et la peur qui me tétanise de perdre tous les autres.


Je lâche ma vérité. Rhaenys répond, en valyrien. Je ne suis pas sûr de comprendre. Je la regarde à nouveau. Elle a l’air épuisée. Elle ne comprend pas. Je fronce les sourcils, m’essuie les yeux d’un revers de la main. Que dire de plus ? Elle s’en fiche, elle n’a pas changé d’optique malgré tout ce qui a changé d’autre chez elle en deux ans. Je renifle, m’essuie le visage. Reprends contenance comme je peux.



| Non. Je ne crois pas, du moins. Je ne l’aurais pas fait si j’avais douté un seul instant que ce soit contre sa volonté. C’est juste… Arrivé. Mais j’ai promis d’être honnête, et je ne voulais pas prendre le risque que tu sois blessée de l’apprendre autrement que de ma bouche, ou de la sienne. |


Je ne dis rien de plus. Rhaenys ne veut pas en savoir davantage. Je la comprends ; ce n’est pas le moment ou l’endroit. Elle sait, c’est tout. Je ne peux qu’espérer désormais qu’elle ne prendra pas tout cela contre elle ; je lui répète depuis nos retrouvailles combien je l’aime et combien elle m’a manqué, sans réponses. Si nous pouvions partir loin, l’un avec l’autre, je serais sien et elle mienne sans pause ni divergences, sans discontinuité. Mais je reste honnête, encore ; je ne peux pas la laisser croire que j’utilise son amie comme d’une putain.


| Isla vaut mieux que ça, tu le sais. |


C‘est purement factuel. Isla et Rhaenys sont différentes. Mes liens avec elles aussi. Rhaenys ne le voit peut être pas, peut-être plus. Elle ne veut pas que je la touche. Ou si elle le veut, le contact la dégoûte quand même. Jamais je n’avais senti cette retenue, cette tension physique à l’opposé de celle qui nous habite d’ordinaire. Ce n’est pas par dépit que j’irais voir Isla, pas par manque d’amour, ou de réponse à des besoins physiques. Ce n’est pas pour combler d’éventuelles défaillances de Rhaenys que j’irais la voir. Je ne ferais cet affront ni à l’une, ni à l’autre.


L’amour de ma vie me lâche qu’elle ne veut plus d’enfants. Politiquement, nous en avons toujours besoin, pourtant. Sinon l’Empire risque plus que jamais la mort. Mais comment le dire à une femme qui s’est vu arracher le corps mort de son nouveau né de ses propres entrailles ? Je ne peux pas. Je ne serais pas cet homme. La voir comme ça me brise un peu plus. Ce qui caractérisait Rhaenys, plus que son courage et sa détermination, c’était ses rêves. Rêves qu’elle n’a désormais plus. Peut être cela reviendra-t-il, quand elle aura fait son deuil. Peut-être cela ne reviendra jamais. Je me lève en silence, vais lui chercher sa potion et l’aide à boire, en prenant soin de ne pas la toucher pour ne pas l’indisposer.



| D’accord, Rhaenys. Nous ferons selon ton souhait. |


Pas toujours disposé à céder sur tout. Mais comment pourrais je le lui imposer alors que c’était elle qui avait subi le drame dans sa propre chair ? Je m’éloigne, mais sans battre en retraite. Je tire un fauteuil, m’assied. Pose ma tête contre le dossier.


| Je suis là, Rhaenys, si tu as besoin. Je ne bouge pas d’un pouce. |


Impossible de dormir, de toute façon. Ce n’est pas la première fois que je dormirais assis, voire debout ou en selle. Ce n’est pas la première fois que je me coucherais le cœur brisé, l’âme en lambeaux. Mais je suis là, par devoir, mais surtout par amour. Rhaenys est plus mal encore. Alors, je reste. Un Vieux Loup veillant une jeune dragonne blessée au plus profond de son être. Calme, silencieux, miné, mais résilient. J’encaisse, puisque je sais l’endurer.


Je dois trouver un moyen de finir cette guerre avant qu’elle ne tue ce que j’ai de plus précieux en ce monde.


(c) DΛNDELION




Fire, Blood & Winter | House Braenaryon
Let it be War


I never wanted this. I never wanted to unleash my legions.
Westeros have only one chance to prosper and if you not seize it, then I will.
So let it be war ! From the skies above the Wall to the dornish sands. Let the seas boil. Let the stars burn.
Even if it takes the last drop of my blood, I will see the kingdoms freed once more.
And if i cannot save it from the felony and the dishonor, then let Westeros burns.




Spoiler:

Torrhen Braenaryon
Torrhen Braenaryon
Fire, Blood and Winter.
Messages : 52302
Membre du mois : 78
Maison : J'ai fondé la maison Braenaryon, mais je suis né Stark
Caractère : Loyal - Calculateur - Secret - Stratège - Froid - Fier
Célébrité : Christian Bale

Infos supp.
Richesses : 5612

Fire, Blood and Winter.

Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
https://bloody-crown.forumactif.org/t210-torrhen-stark-winter-is-coming https://bloody-crown.forumactif.org/t221-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://bloody-crown.forumactif.org/t222-torrhen-braenaryon-fire-blood-and-winter https://deusexhominum.forumactif.com/
MessageSujet: Re: Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]   Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty


Contenu sponsorisé


Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

 Where the Shadows Lies [Tour X - Terminé]

Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Through the Shadows [Tour III - Terminé]
» Let me see the light within the dark trees' shadows [Tour VII - Terminé]
» Nos parcours ont failli être liés. [Tour VI - Terminé]
» Le cœur des femmes renferme de nombreux secrets / Tour Vii, An 1, Mois 12, Semaine 2 / [Tour IX - Terminé]
» En route pour la Tour (An 2, Mois 4, Semaine 4) [Tour X - Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bloody Crown :: Partie Nord de Westeros :: Les Terres Impériales :: Herpivoie-
Sauter vers: