Lordsport - An 2 - Mois 3 - Semaine 1 (Fin de soirée du mariage)

@"Vannina Valleuse"

Notre mariage aura été un bon moment. Pas de ces célébrations dont on parlerait à travers les générations pour leur ambiance unique, la guerre étant dans les esprits de chacun. Néanmoins notre union aura été célébrée comme elle le méritait, en dépit du délai plus que bref que nous avions eu, notre départ pour le Conflans étant proche. La fin de soirée était déjà venue, certains cuvant leur vin contre un mur ou sur une table, d'autres plus résistants prirent le chemin de leur chambre. Certains encore firent le choix de partir de suite pour leur fief.

Lorsque mon épouse vint m'enlacer je goutai à ses lèvres avant qu'elle ne me murmure quelques mots à l'oreille. Ceux-ci animèrent en moi un désir brulant. Aussi vidai-je d'un trait le verre que j'avais en main avant de le jeter derrière moi, avant de lui présenter un large sourire.

Quel homme chanceux... lui dis-je avant de l'embrasser à nouveau, puis après un bref regard à la salle principale je la tirai par la main jusqu'à notre chambre.

Elle était désormais Lady Botley, mon épouse et ma partenaire. A peine mariés j'avais l'impression que cela faisait déjà longtemps que nous nous étions rencontrés tant notre relation était déjà satisfaisante. Une fois la porte fermée, je l'accueillis à bras ouvert lorsqu'elle se lança à mon cou pour un nouveau baiser passionné. Les mains sur ses hanches, mon corps vint à la rencontre du sien, et déjà nos respirations laissaient transpirer le désir qui nous consumait.

Hmm... dis-je simplement en guise de réponse à ses questions, passant mes doigts dans ma barbe. Apercevoir brièvement jusqu'à ses cuisses fut très érotique, même si elle prit un malin plaisir à interrompre la vision de ses courbes délicieuses. Soutenant son regard, un large sourire aux lèvres, un frisson me parcourut l'échine lorsque sa langue vint lécher mes lèvres. Posant mes mains sur son cul, je vins l'embrassant en attrapant sa lèvre inférieure entre mes dents. Si la pression fut légère, le but n'étant pas de la blesser, je la libérai avant de lui donner une vraie réponse.

Mets-toi nue pour moi, mais prends ton temps. Je veux profiter de ce spectacle unique pour ne jamais l'oublier. Voir pour la première fois mon épouse se dévoiler à mon regard, avant que je ne puisse te goûter. ajoutai-je avant de faire le tour du lit pour me servir un verre de vin, puis de prendre place dans un des deux larges fauteuil sur le côté de la pièce. Nous allions connaître d'autres nuits torrides, mais celle-ci était la première d'une longue série et je voulais en profiter. L'avenir était incertain, mais ici et maintenant il n'existait que nous deux, rien d'autre.

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@"Vannina Valleuse"

Assis dans mon fauteuil tel le roi de mon domaine, quand bien même en l'instant celui-ci n'était que cette chambre, j'observais avec un appétit certain mon épouse. Sa chevelure qui reprenait sa liberté, faisant danser ses boucles en caressant sa nuque, ajoutait encore à l'érotisme de la scène. Si j'avais déjà pu profiter de son charme, et apprécier les courbes de son corps plus jeune, j'avais encore faim d'elle, faim de cette passion qui nous avait consumé depuis que nous avions découvert nos corps sur le bateau qui nous ramenait en notre fief.

Tu tiens à cette robe? lui demandai-je alors qu'elle m'avait tiré debout en me tenant par la main, un sourire aux lèvres. J'étais déjà prêt à la découper de ma lame que j'avais toujours sur moi. Cependant dans un élan de lucidité je me rappelai un instant que celle-ci lui venait de sa mère et entrepris donc de la préserver. Debout face à elle, je plongeai mon regard dans le sien, avant de la contourner en restant au plus près d'elle, venant déposer un baiser dans son coup doucement lorsqu'elle plaça mes mains sur son ventre. Voyant son épiderme réagir d'un frisson sous mon souffle je ne me reculai d'un pas dans son dos donc pour défaire lentement le lacet de son vêtement.

Pendant que je te libère de ta robe, dis-moi ce que tu ressens maintenant que te voici Lady Botley. lui commandai-je sur un ton impérieux mais doux. J'ordonnais mais sans aucune violence, seulement un appel à l'intimité la plus sincère entre nous en cet instant qui n'était qu'à nous. Apprends à te livrer à moi, tout comme je le ferai pour toi. Nous ne devons garder aucun tabou l'un pour l'autre, aucun secret. Jamais. ajoutai-je tandis que je poursuivais sa libération de son carcan de tissu. Une fois cela fait je fis glisser mes doigts sur sa peau nu avant de reprendre place dans mon fauteuil, récupérant ma coupe pour boire à nouveau du vin. Mon regard l'accompagna à nouveau alors qu'elle avait repris place un peu plus loin de moi.

J'affichai un large sourire, autant amusé qu'excité par son petite manège face à moi et encore plus lorsqu'elle disparu derrière mon siège. J'entendis le bruissement du tissu sans pour autant pouvoir apercevoir quoi que ce soit. Lorsqu'elle revint de nouveau pour me faire face, je laissai courir sans honte mes yeux sur sa peau dénudée, les courbes de son cul, de ses jambes et de ses épaules. Bien que plus parée de la robe, elle la conservait contre elle, jouant à se cacher derrière le tissu pour m'en priver du spectacle de son corps entier.

Ci-fait. lui dis-je avec la même étincelle que celle qui faisait briller ses yeux. Me levant pour la rejoindre je fis glisser mes doigts sur son épaule dénudée, puis sa nuque, avant de glisser à nouveau sur ses bras puis jusqu'à ses mains.

Tu es mienne... dis-je en approchant ma bouche tout proche de la sienne sans pour autant l'embrasser. autant que je suis tien. ajoutai-je avant de l'embrasser puis de prendre la robe de ses mains pour la poser à nos côtés. Après quoi mes mains quittèrent les siennes pour remonter sur ses bras, puis ses épaules et enfin jusqu'à la base de sa nuque. Mes doigts poursuivirent leur course de part et d'autres de sa colonne jusqu'au creux de ses reins. Je l'attrapai par les hanches avant de l'amener contre moi d'une prise assurée mais douce. Elle sentirait à n'en pas douter tout mon émoi que trahissait mon corps lorsque nous fûmes collés l'un contre l'autre. Je pris alors sa bouche avant de la mener jusqu'au bord du lit où je la fis s'assoir à son tour.

M'éloignant à mon tour de quelques pas, je débutai mon propre effeuillage en commençant par mes armes que je portais à la ceinture. Puis j'ouvris mon haut en prenant mon temps, faisant apparaitre ma peau nue couverte des cicatrices gagnées lors de mes différentes batailles. Vint ensuite mes chausses que j'ôtais sans mal, avant de laisser choir le reste de mes vêtements, me retrouvant à mon tour nu face à elle, sans aucune pudeur.

Je me présente à toi telle que je suis, sans artifice. lui dis-je en tournant lentement sur moi-même afin de lui offrir le loisir de profiter de la vue. Alors seulement je m'approchai à nouveau d'elle pour l'embrasser et la faire reculer sur le lit, la dominant lorsque les oreillers vinrent lui indiquer qu'elle ne pouvait aller plus loin en arrière.

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@Vannina Botley

Non. dis-je avec douceur à sa requête, plantant mon regard dans le sien en me remémorant sa déclaration un peu plus tôt. Après son hésitation au moment de mon discours lors de la cérémonie, elle s'était enfin livrée en exprimant sans détour ses émotions. Cela ne m'avait pas effrayé, après tout j'étais doté d'un charme ravageur et d'un corps divin. J'aurais pu rire de cette pensée mais je m'en abstins. Elle s'était ouverte à moi et il me fallait en faire de même. Pour autant elle serait peut-être déçue par mes paroles, cependant je préférais être honnête avec elle. L'amour viendrait assurément à  moment ou un autre, mais ce que je ressentais pour elle n'était pas encore de nature à ce que je lui dise "je t'aime".

Pas avant de te dire moi aussi ce que je ressens pour toi Vannina. dis-je d'abord avant de développer mon propos pour l'éclairer sur ce point.

Je veux être transparent avec toi car tu mérites ma franchise et mon respect. Je n'ai jamais prononcé ces mots pour une femme, à leur véritable sens, comme tu viens de le faire. Ne te méprends pas, car je pressens que tu pourrais mal interpréter mes mots. J'éprouve pour toi des sentiments auxquels je ne m'attendais pas, d'autant plus quand on repense aux circonstances de notre rencontre. Si je ne peux encore te dire les mots que tu espères, cela viendra bien assez tôt je le sais déjà compte tenu de mon attachement toi. Je sais que je te veux à mes côtés et que tu seras la Lady Botley que nos gens attendent, je n'ai aucun doute là-dessus aussi. Je fis une brève pause pour l'embrasser en silence, nos deux corps dans une proximité lascive.

Avoir peur est tout à fait normal. Même le plus courageux connait la peur. C'est la peur qui te pousse à te remettre en question, à t'améliorer. C'est la peur qui t'amène à la dépasser pour agir et survivre. La peur de mourir qui te pousse à lutter en toute circonstance. C'est l'un des éléments qui permet de suivre la voie du Dieu Noyé.

Et c'est avec toi que je veux suivre sa voie. lui dis-je avant de l'embrasser à nouveau, glissant ma main sur son cou puis remontant sur le côté de sa tête, son oreille glissant entre deux de mes doigts.

Veux-tu toujours que l'on fasse l'amour? lui demandai-je, comme une manière de lui demander ce qu'elle pensait de ma propre déclaration. Je pouvais négocier avec des commerçants avides. Je pouvais affronter n'importe quel ennemi au péril de ma vie. Et là en cet instant j'espérais sa compréhension quand bien-même il ne serait pas question de renoncer à notre mariage dans le cas contraire. Seulement je ne voulais pas faire naître une ombre au tableau de notre couple qui jusque-là n'était que positive. En cela peut-être déjà une part de moi changeait, mus par les sentiments que j'éprouvais pour mon épouse.

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@Vannina Botley

La réaction de Vannina ne fut pas une surprise à mes yeux car après la sincérité de sa déclaration, elle devait probablement espérer que j'étais d'ors et déjà amoureux d'elle. Cependant ce n'était pas encore le cas, peut-être du fait de ce que j'avais déjà pu vivre malgré mon âge. La mort, la guerre, les principaux éléments de la voie du Dieu Noyé. Etais-je déjà cynique ou aigrie et elle qu'une jeune oie innocente? J'estimais que non, car en définitive elle avait semblait avoir aussi connu une vie difficile comme beaucoup de fer-nés, malgré son jeune âge et sa lignée.

Lorsqu'elle mit à fin à notre contact physique, me tournant le dos en basculant sur le côté, je respectai son besoin d'isolement que j'espérais éphémère. Aussi me contentai-je de passer un bras derrière ma tête, posant mon regard sur sa silhouette. Je n'éprouvais alors aucune rancune à son égard pour ce besoin de s'éloigner un peu, ce qui fit que je répondis à son appel muet lorsqu'elle chercha mon autre main et renouer physiquement avec moi. Lorsqu'elle se blottit contre moi, je basculai à mon tour sur le côté et mon corps vint épouser le sien. Je la serrai contre moi, non pas dans le but de lui faire ressentir mon désir qui bien que physiquement moins "exprimé" par mon corps demeurait. Mais pour lui indiquer qu'il n'y avait aucun problème entre nous en cet instant. Je vins simplement glisser mon nez au creux de sa nuque pour en sentir tout le parfum, profitant simplement de ce moment.

Son regard à nouveau planté dans le mien quand elle choisit de me faire face à nouveau m'y fit plonger sans aucune limite. J'aimais déjà me perdre dans la prunelle de ses yeux, comme si les couleurs qui y brillaient m'appelaient comme l'appel d'un noyé depuis le Dieu de sous les vagues. Sa main sur mon visage puis mes lèvres me fit frissonner, avant qu'elle ne prononce quelques mots qui réveillèrent immédiatement mon corps.

Ne crains pas la mort Vannina... Epouse-là. lui dis-je simplement en prononçant la devise de notre maison après qu'elle eut placé ma main sur son sein. Elle pouvait être interprétée de bien des manières, mais présentement il s'agissait de lui exprimer que la vie était faite de changements, que rien n'était immuable. Si aujourd'hui je n'étais pas en mesure de prononcer les mots qu'elle espérait tant, cela ne signifiait pas que ce serait ainsi pour toujours. Ce moment viendrait bien assez vite, cependant j'espérais sincèrement que cela arrive avant que je ne sois amené à rejoindre le Dieu Noyé compte tenu des évènements en Westeros.

Mettant fin à mes caresses sur sa poitrine, je passai ma main au creux de ses reins pour l'amener contre moi, avant de basculer sur le dos et qu'elle ne se retrouve sur moi. De mon autre main sur sa nuque, j'avais maintenu sa bouche contre la mienne. Lorsque je l'en libérai ce ne fut que pour sentir son sexe contre le mien, l'amenant à se frotter contre moi sans que je ne la pénètre. Lorsqu'elle se redressa cela me permit, mes mains à présent sur ses hanches, de faire glisser l'un de mes pouces vers son clitoris et commencer à la stimuler ainsi, nos sexes toujours en caresses sensuelle l'un contre l'autre.

Je et Tu sont morts, supplantés par Nous. lui dis-je tandis que je plongeai à nouveau dans l'abysse de ses yeux.

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@Vannina Botley

Vannina semblait avoir mis de côté sa peine, peut-être rassurée un peu par mes paroles. Je n'étais pas de ceux dont les émotions guidaient leurs réactions, bien qu'il m'était arrivé par le passé d'avoir du mal à les contenir sur certains champs de bataille. La colère, la frénésie du combat, ce genre d'émotion pouvaient avoir eu leur impact lorsque je combattais armes en main. Pour autant en dehors des affrontements, j'étais capable de me contenir pour prendre le temps d'analyser et d'agir au mieux. La mort et les combats m'avaient peut-être ainsi forgé, tout comme l'éducation que j'avais reçu de mes parents.

Revenant à quelques considérations plus agréables, je portai toute mon attention sur mon épouse et ses caresses. Son baiser et ses mots murmurés me procurèrent excitation et satisfaction. Elle était bien jeune et pourtant je ne fus pas inquiet pour l'avenir de notre couple. Elle devrait apprendre et si elle parvenait à gérer ses émotions elle serait une lady forte.

La vue est magnifique... Brève réponse donnée pourtant avec un large sourire, tandis que ses ongles me griffaient la peau et qu'elle accélérait la cadence de sa danse sur mon vit. Les courbes de sa poitrine sautillante étaient des plus belles, aussi vins-je en flatter les tétons dressés de ma bouche, les mordillant doucement après m'être redressé.

Exprime-toi ma chère, prends l'initiative de ton plaisir. lui dis-je alors que j'avais l'une de mes mains derrière moi pour tenir la position tandis que j'étais légèrement penché vers l'arrière. Ceci dans le but de modifier l'angle de pénétration ainsi que son amplitude au gré de ses mouvements de bassin. Mon autre main la était toujours posée sur son aine, prise ferme pour en savourer la douceur.

Sens-toi libre, tu es désormais maîtresse en cette demeure, Lady Botley. Libère toi du carcan du passé et jettes-toi dans cette nouvelle vie qui n'attend que d'être croquée à pleines dents. lui indiquai-je en souriant, plongeant mon regard dans le sien d'un air de défi mais aussi de communication décomplexée.

Dis-moi ce dont tu as envie, là maintenant. lui demandai-je alors que je venais d'attraper son cul pour la pénétrer plus profondément de sorte à l'amener à frotter d'avantage son clitoris contre mon pubis. Si l'amour n'était pas encore réciproque, notre communion sexuelle était déjà factuelle et nous promettait de nombreuses nuits torrides et passionnées.

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@Vannina Botley

L'étreinte qui nous unissait commençait à user ma résistance au plaisir. Au-delà même de la question de l'excitation ou du désir, il était des mécanismes physiques contre lesquels il était bien difficile de résister. Celui d'une stimulation assidue de mon pénis en était un qui tout particulièrement nécessitait un grand contrôle pour pouvoir en profiter un peu avant de me répandre en elle. Aussi lorsqu'elle prit sur elle de s'exprimer en dépit de la nouveauté de la chose, cela me fit sourire. Autant parce que c'était là chose satisfaisante qu'elle parvienne à communiquer avec moi, que parce que cela me permettrait une brève pause bienvenue.

A vos ordres Lady Botley. lui dis-je en riant avant de me redresser pour la faire basculer sur le côté un peu brusquement, en profitant pour la chatouiller un peu et profiter de son rire. Puis je me tournai pour venir entre ses cuisses, son corps sous le mien. Je m'appuyai sur mes genoux avant de les remonter de part et d'autre de son bassin, ce qui eut pour effet de remonter ses jambes sur mes cuisses. Puis posant mes mains de chaque côté de sa tête, je vins l'embrasser avant de venir la pénétrer à nouveau d'abord doucement, profitant de la douce sensation capitonnée de son sexe. Passant d'un appui sur mes mains à sur mes coudes, cela me permit de l'embrasser plus aisément pour ensuite plonger au creux de son cou. J'y embrassai la peau délicate avant de la mordiller un peu, humant au passage la saveur de son odeur. Ecoutant ses murmures, ses gémissements et ses halètements, je modulais mes coups de rein pendant un moment jusqu'à ce qu'il en fut trop pour moi. Si j'étais parvenu plusieurs fois à m'immobiliser juste avant le point de non retour, après un moment je m'autorisai à ne pas y faire escale et le dépasser allègrement. Ce qui me procura un orgasme qui me figea l'espace d'un instant. Sa seule manifestation fut mon immobilité et le souffle coupé alors que je fermai les yeux, comme pour tenter de retenir cette sensation unique. Puis après un instant je les ouvris à nouveau pour venir embrasser mon épouse. Enfin je me retirai d'elle pour basculer sur le dos à ses côtés, avant d'ouvrir mon bras pour l'inviter à venir se blottir contre moi si le coeur lui en disait.

Vannina Botley... dis-je d'abord doucement avant d'ajouter un commentaire. Je ne pense pas pouvoir m'en lasser de sitôt. Un rire sincère éclata, amusé par ma remarque.

Es-tu satisfaite de ta première nuit en tant qu'épouse Vannina? lui demandai-je avant de poursuivre, ayant un sujet de taille à aborder.

A présent que nous sommes mariés, nous allons pouvoir nous atteler aux préparatifs de notre voyage vers le Conflans aux côtés d'Eren. lui dis-je, évoquant là un sujet que nous avions déjà évoqué mais brièvement tant les préparatifs d'un mariage étaient prenants.

Désolé d'en parler maintenant, mais nous avons peu de temps. Comment te sens-tu à l'idée de fouler pour la première fois les champs de batailles? lui demandai-je en débutant ce sujet moins frivole que notre étreinte un peu plus tôt. Bien que des plus appréciables, nos moments d'intimité ne pouvaient constituer nitre occupation principale, la guerre en Westeros et l'inaction de notre royaume nous imposaient d'agir.

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@Vannina Botley

Ses premières paroles furent aussi satisfaisantes qu'agréables. Après tout rien n'aurait permis de présupposer une telle entente entre nous, encore moins qu'elle tomberait aussi rapidement amoureuse de moi. Rien en effet lorsqu'elle était montée sur mon bateau. Pourtant notre première réelle conversation nous avions pu décelé un espoir, celui d'un couple naissant à l'avenir solide et sincère. Cela était une certitude à mes yeux et je ne doutais pas que j'éprouverai pour elle un amour certain.

Ne crains pas la mort Vannina. Ni la mienne ni la tienne... lui dis-je en embrassant son crâne après qu'elle l'eut fait avec ma main. Nous sommes des fer-nés, aussi nous ne pouvons vivre dans la peur. ajoutai-je avant de lui redresser le menton pour l'embrasser à nouveau. Avant qu'elle ne reprenne la parole pour me faire une révélation pour le moins inattendue.

Vannina. dis-je d'un ton ferme mais sans hausser le ton, cherchant son regard en me redressant pour me lever,  toujours nu et sans chercher à me parer de quoi que ce soit.

Ta chambre, notre chambre, est celle-ci. Aussi reste avec moi. lui dis-je en plongeant dans son regard, lui tendant la main, à quelques mètres d'elle. Je voulais qu'elle lâche cette poignée de porte et qu'elle vienne à moi. Le symbole était clair : je venais vers elle mais c'était à elle de trancher.

De mon point de vue il n'y avait rien de dramatique. Enfin tuer un bébé, un parent, n'était pas anodin et me permit d'en apprendre davantage à son sujet et sur sa personnalité. Cependant cela ne me fit pas changer d'avis à son sujet, et peut-être que cela accéléra mon cheminement sur le fait d'éprouver pour elle de l'amour. En soit j'aurais pu être effrayé par son geste, mais le fait qu'elle m'en fit part maintenant et ne garda pas le silence sur cet évènement me procura une grande satisfaction. Comme un signe de grande confiance de sa part.

Tu aurais pu garder silence sur ce point de ta vie et je ne l'aurais jamais su. J'apprécie que tu m'en aies parlé car rien ne t'y obligeait. dis-je d'abord avant de lui à quel point cela me touchait. Cela me conforte dans le fait que je n'aurais pu rêver mieux que toi pour épouse.

Mais dis-moi, dois-je dormir avec ma hache si un jour je suppose que tu te sentirais moins aimé? lui dis-je en riant avant de l'attraper par les hanches et de la faire décoller du sol pour l'embrasser d'un baiser passionné.

Je te veux toute entière, même avec la part la plus sombre de toi. Qui sait, peut-être découvriras-tu la mienne au combat. lui dis-je entre deux baisers, avant d'ajouter un dernier commentaire.

Je suis donc rassuré sur la probabilité que tu te découvres un plaisir certain à jouer avec nos ennemis et nos prisonniers. Tu as le sang en toi Vannina, et je veux te voir enduite de celui de ceux qui s'opposeront à nous, sur les champs de batailles ou ailleurs. ajoutai-je alors qu'elle était à nouveau nue contre moi.

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@Vannina Botley

C'est exactement ce que dirait une veuve noire. lui dis-je en riant après ses mots touchants à propos de mon intégrité physique à ses côtés. En dépit de ce qu'elle venait de m'avouer, je ne redoutais pas pour ma sécurité à vivre avec elle. Au contraire j'étais satisfait de mon choix, et continuai à en apprécier la valeur.

Je n'ai rien à te cacher que tu ne connais déjà. lui dis-je simplement avant de réagir au reste de ses paroles. Tu découvriras bien assez tôt qui je suis sur le champ de bataille, et même en dehors. Je pense que tu seras ravie de participer à quelques petits jeux traditionnels. Mais je t'en laisse la surprise. repris-je en souriant en repensant étrangement à ma première rencontre avec l'époux d'Eren. Ce jour-là je lui avais fait découvrir un divertissement que nous pratiquons en expéditions sur les prisonniers, le jeu de cible. Tu combattras avec moi, nous avons encore un peu de temps pour t'entrainer et que tu me montres cette énergie meurtrière que tu caches en toi. ajoutai-je en posant ma main à plat entre ses seins avant qu'elle ne m'embrasse et ne nous fasse tomber à nouveau sur le lit.

Nous allons combattre aux côtés d'Eren pour rappeler à ces gens vers qui doit s'adresser leur loyauté. Contrairement à Tormund qui semble ne pas vouloir reconquérir le Conflans, Eren va leur rappeler que l'Empire n'est pas leur suzerain légitime. lui expliquai-je, laissant échapper un claquement de langue agacé. Non pas par sa question, mais par l'inaction apparente de notre Roi. Le temps passait et nul action de guerre, nul ordre de bataille. Notre royaume était en train de passer à côté de cette guerre, laissant toute possibilité de réclamer des terres et des richesses si l'Empire était battu.

Aux Etats Généraux, Tormund n'a fait que des propositions à long terme. Il pense que nous pouvons rester en retrait sous couvert d'une fausse aide aux puissances centrales, et je crains vraiment que le royaume ne soit plus qu'un mouroir de lâches aux yeux de Westeros. Il ne semble pas envisager avant bien trop longtemps de récupérer ce qu'Harren le Noir avait conquis pour nous. Il s'agissait d'un très bref résumé de ce qu'avait été les Etats Généraux et du discours du nouveau roi, mais elle comprendrait sans mal mon avis sur le sujet.

Si Nils continuera à assurer la gestion de notre fief pendant notre absence, et à développer nos intérêts au sein du royaume, secondé par Elinor, une autre tâche nous attend toi et moi. Notre voyage avec Eren va nous permettre d'acquérir richesses et nouveaux contacts politiques. Peut-être même qu'en cas de succès, il se pourrait qu'Eren nous accorde quelques autres bénéfices. dis-je encore avant d'ajouter un autre point.

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@Vannina Botley

Tandis que nous parlions elle et moi, que je lui faisais part des questions qui m'occupaient l'esprit, ma main caressait sa peau nue avec nonchalance, jouant de temps en temps avec son sein. Je croisai son regard et affichai un sourire lorsque je vis l'étincelle dans ses yeux. Je devinai en l'instant ce que ces mots confirmèrent juste après. Aussi lorsqu'elle m'enjamba mon sourire n'en fut que plus rieur, avant que ses lèvres ne viennent embrasser les miennes. J'en profitai pour palper ses miches dont j'appréciais de plus en plus la sensation sous mes doigts.