BOTTIN

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Emma Watson est <a href="http://bloody-crown.forumactif.org/t6076-eleyna-bonru"><span class="Gp_ConflansL">Eleyna Bonru</span></a>

RECENCEMENT

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<span class="Gp_ConflansL">Eleyna Bonru</span> - Je suis fidèle à mon souverain - Dame de la maison Bonru, Suivante de la princesse Lysara Tully - <a href="http://bloody-crown.forumactif.org/t6076-eleyna-bonru">Pv pris</a>

LIEU

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<a href="http://bloody-crown.forumactif.org/u620"><span class="Gp_ConflansL">Eleyna Bonru</span></a> se trouve à <span class="Gp_ConflansL">Vivesaigues - Royaume des Rivières et des Collines</span>

• Gregor Bonru - Époux de Marsella Bonru, [entre 45 et 50 ans] - Lord de la maison
• Marsella Bonru - Épouse de Gregor Bonru - Décédée en couche, le troisième enfant
n'y a pas survécu
• Bryan Bonru - Fils de Gregor et Marsella Bonru, [entre 25 et 30 ans] - Aîné - Héritier
• Marie Bonru - Fille de Gregor et Marsella Bonru - Morte Née
• Wallace Bonru - Époux de Bethany Charlton - Décédé
• Bethany Charlton - sœur cadette de Alwyn Charlton, [entre 50 et 55 ans] - veuve de
Ser Bonru

Je suis la seconde enfant du couple Bonru, une enfance aimante dans mes souvenirs aux côtés de ma famille et de mon frère aîné, Bryan. Proche. Nous l'étions à cette époque. Il veillait sur moi. Je me souviens des jeux que l'on avait ensemble et de cette nuit qui t'a rendu si froid. Distant. Cette sombre soirée où le crépuscule laissait place à la nuit ténébreuse dont le vent glacial s'engouffrait dans le château chaque fois qu'une porte s'ouvrait. Si je ferme les yeux j'entends encore les cris de douleurs de ma mère quand je songe de nouveau à cet événement marquant de ma vie. Mère était affaiblie, je me souviens d'elle fiévreuse et pâle, de mauvaises conditions pour mettre au monde un enfant... Son troisième enfant. Bryan et moi, sommes restés derrière la porte de la chambre de ma mère à espérer que tout le raffut cesse et que l'on nous présente notre cadet. L'attente fût longue. Néanmoins, au cœur de la nuit le château retrouva son calme et sa sérénité. Un silence de mort. Notre père qui était avec nous, se redressa soudainement pour se précipiter dans la chambre. Il n'y a pas de pleures. Il n'y a pas de bruit. Des murmures entre les nourrices, servante et mon père. Il revient vers nous. Triste. Son visage lumineux était devenu blême et fermé. Il s'accroupit pour se mettre à notre hauteur, une main posée sur l'épaule de chacun. Il nous demanda d'être fort. Notre mère n'avait pas survécu à l'accouchement, ni notre petite sœur qui était morte née.

Les larmes envahirent mon visage pour l'inonder tandis que Bryan se ruait dans la chambre pour secouer notre mère. Étendue dans son lit, les draps pleins de sang. Il y avait aussi contre elle, le bébé tout bleu. Oui, il était tout bleu. Mère était aimante, très présente auprès de Bryan et moi. Le vide se ferait sentir et serait grand. Étant plus jeune, je fus moins affecter que mon aîné qui lui se renferma sur lui-même. Plus froid. Plus Distant. Il ne jouait plus beaucoup avec moi. Je crois que cet événement le marqua au fer rouge et le força à grandir plus vite qu'il ne l'aurait cru. Père quant à lui ne retrouva aucune femme, je crois qu'il aimait véritablement, mère. De mon côté, je tente d'oublier mes jeunes années au profits de meilleures. La vie que je menais a été chamboulée, mon père fit de son mieux pour nous élever tout en étant présent, mais les obligations d'un Lord que l'on contraint parfois à s'éloigner de nous, laissant les nourrices et les servantes du château veiller à notre éducation et à notre bien-être.

Bryan veillait toujours sur moi, mais il était différent... Il faisait les choses de loin, en cachette. Je crois qu'il s'efforçait de me préserver. Qu'il se disait que je souffrirais moins, si je venais à le perdre lui aussi, mais sur ce point il faisait une erreur. J'affectionne Bryan comme mon frère et tout au long de ma vie je suis restée près de lui. Je serai toujours là pour lui, qu'importe ces besoins et même si lui érige des montagnes entre nous.

Le temps passe. La puberté s'empare de moi et avec ça son lot d'obligations, comme trouver un bon parti. Mon père s'y atèle depuis mes quinze ans, même s'il a su faire preuve de patience pour trouver le meilleur accord possible. C'est donc un peu plus tard, aux alentours de mes dix-sept ans qu'un voyage est organisé pour que je me rende à Salvemer afin de rencontrer l'aîné des Mallister. Mon père m'envoyait là-bas confiant, persuadé que je reviendrais avec un accord et des fiançailles, mais rien ne se déroula comme prévu.

Certes, l'aîné des Mallister était très charmant et j'aurais très bien pu m'épandre de lui si je n'avais pas été distraite par quelqu'un d'autre...

Le marché, j'étais partie y faire quelques courses histoire de me balader et de profiter de Salvemer. Portant plusieurs paquets, je ne voyais pas vraiment où je mettais les pieds. Si bien que quelque chose, enfin quelqu'un me percuta avec force. La foule me bousculait et me heurtait au point de rendre la récupération de mes affaires difficiles. Je l'ai regardé. Je l'ai fixé un moment d'un regard suppliant un peu d'aide. Il n'était pas d'ici. Il n'avait rien d'un riverain. Son regard froid fit s'écarter les individus tentant d'ouvrir leur bouche pour brailler. Un charisme que je n'avais jamais vu auparavant. Après m'avoir aidé et s'être écarté du passage, je m'étais présentée à lui pour le remercier. Il se nomme Kjallak. Nous échangions quelques mots. La raison de sa présence sur ces côtes. Je m'amusais de la situation. Moi, j'étais là pour être fiancée potentiellement et lui pour une escale maritime. Pressée. Attendue. Il ne me laissa pas partir, sa main me retint pour me demander de revenir. D'accepter une nouvelle rencontre avec lui. J'opinais en souriant avant de m'enfuir vivement retrouver le château Salvemer où je me faisais sûrement attendre.

Le lendemain, je l'avais retrouvé sur le mort. Ravie de faire connaissance avec un homme plus original que tout ceux de la bonne société. J'appris qui il était, un fer-nés. Moi, gentille riveraine de bonne famille me liais d'amitié avec un rustre un peu sauvage. Les jours qui suivirent, je menais le même rituel. Je partais en ville, sur le port pour passer plusieurs heures à ces côtés, à discuter. Je lui confiais qui j'étais. Mes passions, ma culture, ma vie et ma religion... Tout. Un sentiment nouveau m'habitait, j'étais heureuse en sa présence et en sécurité, mais ce que je pensais être important autant pour moi que pour lui s'avérait être une illusion. Je m'étais présentée au port, personne. Je courus à la recherche de son navire, disparu. J'interrogeais les habitués du Port qui m'informèrent qu'ils étaient tous partis reprendre la Mer vers le Nord dès l'aube. Pas un au revoir. Pas un message laissé. Rien.

La tristesse importante qui emplissait mon cœur fût consumée par la rage. Je lui faisais confiance. Je lui avais presque tout offert et il venait de m'abandonner pour... pour aller se risquer à piller des villages du Nord. Colère. Je cultivais doucement une haine à l'égard de ce peuple et savais déjà que je me méfierais de tous ces êtres. Jamais plus je ne serai ainsi trompée.

Une rencontre qui ruina mes chances auprès de l'aîné Mallister, la famille ayant eu vent de mes entrevues avec un fer-nés a préféré ne pas laisser leur fils me prendre pour épouse. Je venais de décevoir mon Père pour un homme qui n'en valait pas la peine! J'étais prête à apprendre de mes erreurs.

La vie suit son cours, je rencontre mon époux dans le prolongement de ma dix-neuvième année au Château Bonru. Il est venu se présenter à mon père et moi-même afin de notifier son intérêt à mon égard. Quelques jours en sa compagnie m'ont permis de m’apercevoir de la sincérité de sa démarche, son caractère souple, sa gentillesse. J'étais ravie de rencontrer un homme comme lui, un homme avec un nom, héritier de sa maison, une petite noblesse suffisante pour satisfaire mon père et mon frère. À mesure que les mois passent des entrevues sont organisées entre nous, régulièrement. Ce petit manège ne dura guère longtemps car dès le début de l'année suivante une entente fût trouvée entre nos deux familles et les fiançailles furent accordées. Lord Karyl Beurpuits me prit moi, Dame Eleyna Bonru comme épouse légitime.
Un peu plus de deux merveilleuses années à ses côtés avec des voyages, des rencontres, des amitiés...  
Une plus marquante que d'autres, celle de Lysara Tully. Une jeune Lady qui n'accorde pas sa confiance facilement mais qui a su apprécier ma compagnie. Je mène une vie agréable malgré les conflits, les zones de guerres et les complots.

Finalement le sort finit par s’abattre sur ma famille lorsque je perds au cours du même mois mon mari et mon fils en bas âge. Mon époux était aux côtés de Lyham Tully lors de la bataille de Paege contre le Nord Coalisé. Il n'en revînt pas. Amer, j'aurais pu l'être mais notre vie était faite de conflits et de guerres, tôt ou tard cela serait arrivé. Je chérissais mon époux mais je n'en étais pas amoureuse. Une amitié. Un confort de vie. De l'affection, mais pas d'amour en ce qui me concernait. Ainsi, la perte bien qu'éprouvante ne l'était pas autant que l'on pourrait le croire. La pauvreté suite aux pertes de la guerre fit place aux maladies dans les petits villages, des épidémies pouvant être anodine ont été fatal à mon enfant. Mon fils victime d'une mauvaise grippe n'était pas assez vaillant pour y survivre. La tristesse envahit mon cœur. La noirceur, mon âme. À mon malheur s'ajoute la perfidie de ma belle-mère Lady Beurpuits qui me fait quitter le Château du même nom. Une honte. Je décide de répondre à cet affront en reprenant mon nom de jeune fille, Bonru.

Mon salue, je l'ai trouvé dans la religion des Sept. Elle m'a permise de m'apaiser et d'accepter de ne pas être la responsable des ces drames. De ne pas me morfondre dans la rancune à l'égard de Lyham Tully qui avait conduit mon mari dans cette bataille. Ni d'espérer vengeance auprès de la coalition du Nord. Rien. Non, rien ne devrait entacher mon âme. Certains disent que ma loyauté et ma fidélité me perdront un jour. Oui, surement car je ne cautionne pas toutes les décisions prisent mais quand on est au service d'une famille on apprendre à s'écraser. Néanmoins, je sais que Lyham tente d’œuvrer pour la paix en Westeros et je lui ai accordé tout mon soutient comme mon défunt mari. Pour ce qui est de l'alliance avec le Nord et l'Empire, il en va de même. J'ai su faire don de moi, sacrifice de ma personne pour le bien d'un plus grand nombre, c'est ce qui c'est produit quand j'ai soutenu Lysara qui soutenait elle-même son frère Lyham. Oui, peut-être que je côtoierais le meurtrier de mon mari ou peut-être s'était-il fait tuer lui aussi... Je n'en savais rien et ça ne m'intéressait pas. Mon deuil serait long et éprouvant, mais je finirais par accepter pour repartir vivre ma vie pleinement.

C'est une période de ma vie sur laquelle je ne m'étale pas. Une période que je n'évoque plus vraiment sauf peut-être pour me débarrasser d'hommes trop encombrant, l'excuse d'être une femme endeuillée, une veuve éploré fonctionne à merveille. Et croyez moi, je m'en satisfait pour le moment !

Aujourd'hui et ce depuis que la vie m'ait comblé de solitude, je suis la suivante de la Princesse Lysara Tully. En sa noble compagnie, j'ai pu assisté au mariage Impérial et à celui du roi Jon stark et de Eleanor Tully. Des réceptions grandioses mais loin d'être de tout repos.

Je suis la Princesse dans tous ces déplacements pratiquement et je suis proche d'elle. Importante à mes yeux, je veille à son bien-être et je la conseille au mieux afin de la faire prospérer. Il n'est pas toujours simple d'accepter toutes les décisions de Lysara, néanmoins elle sait qu'elle peut compter sur moi pour garder tous ses secrets, même les plus intimes. Devenue sa confidente au fil des années, je ne m'occupe que d'elle. Elle passe avant mes besoins, c'est ma priorité quoi qu'il arrive.

Je soutiens l'empereur et l'empire. Le Conflans fédéré continu d’œuvrer contre les Fer-nés qui tente d'assaillir. Je garde une profonde haine à leur égard et d'autant plus maintenant que ma Princesse s'est entiché de l'un deux. Une erreur selon moi.
Je soutiens la Reine Alysanne Tully dans ses démarches de bonté pour porter de l'aide aux plus démunis mais je me refuse toujours à lui révéler les secrets de sa belle-soeur, ce qui a tendance à l'échauder un peu.

Pour ce qui se profile en Westeros, je suis fidèle aux Tully, à l'Empire et à moi-même. Je soutiens ma Princesse sans la moindre fêlure. Je préférais la paix à la guerre mais ne dit-on pas qu'il n'y a point de fumé sans feu ?
Je suis outrée par les rumeurs sur le Schisme, je n'y crois pas et refuse d'y croire. Mes prières vont au père pour que vérité soit faite sur ces infamies et que les protagoniste de telles inepties seront jugées par ce dernier.

Actuellement, je figure à Vivesaigues en compagnie de Lysara Tully.