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 Tour 3 - Arrière-Garde à Tinivel - Année 0 - Mois 9 - Semaine 4

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MessageSujet: Tour 3 - Arrière-Garde à Tinivel - Année 0 - Mois 9 - Semaine 4   Tour 3 - Arrière-Garde à Tinivel - Année 0 - Mois 9 - Semaine 4 EmptyDim 24 Fév - 1:15

Arrière-Garde à Tinivel
Orage



Seconde Bataille de la Seconde Campagne de l'Orage, impliquant une troupe de cavalerie d’Harren le Noir sous le commandement de Joren Hoare, une partie de l’avant-garde de l’Ost Royal du Bief et l’arrière-garde de l’armée orageoise menée par Karnal Buckler


La seconde campagne de l’Orage devait commencer bien funestement pour l’Orage. Après des mois passés à tergiverser avec leurs alliés dorniens sur la frontière et incapables, militairement et politiquement, de prendre l’initiative contre un royaume du Bief de plus en plus fort, les orageois furent bientôt confrontés à une large armée alliée. Joren Hoare, prince du Conflans, venait de recevoir le renfort des armées du nord, et une colonne de plusieurs dizaines de milliers d’hommes le suivait ; riverains, fer-nés et mercenaires sous la bannière du Sautoir. Si les fer-nés étaient avides de combats et de conquêtes, les riverains étaient plus partagés. Beaucoup nourrissaient une loyauté indéfectible envers leur Prince, vainqueur de plusieurs batailles. D’autres en revanche, étaient effrayés après les désastreuses nouvelles du Trident ; les armées de la coalition Stark et Targaryen avaient écrasé l’armée de Ser Tully, et fondaient désormais sur un Conflans peu ou pas défendu. Beaucoup craignaient pour la sécurité de leurs foyers, alors qu’il était évident que leur Roi attachait plus d’importance à ses conquêtes qu’à la sécurité de leurs familles. Il fallait donc une victoire rapide pour le prince Joren, qui entra en campagne aux côtés de l’armée royale du Bief, menée par le Roi Mern Gardener en personne. Cet ost était divisé en plusieurs corps, assez lent du fait de tout le fourniment suivant la très nombreuse noblesse de l’armée. Le plan allié était simple ; prendre en tenaille l’armée de l’Orage avant que celle-ci ne soit à nouveau renforcée de dorniens, voire de troupes de la coalition. Mais Buckler prit rapidement la décision, avec une armée assez compétente mais encore largement composée de levées et de remplaçants, de retraiter vers le sud. L’armée devait filer vers les Marches, tandis qu’il conserverait une troupe mobile en arrière-garde sous son propre commandement, pour préserver l’armée d’une attaque dans le dos. Appâtés par la retraite ennemie, les alliés essayèrent de poursuivre au plus vite, unités de cavalerie en tête, les orageois.

La rencontre devait se jouer après quelques jours de campagne et de poursuite, dans le petit village de Tinivel. Cette bourgae, très petite et dépourvue de fortifications, avait vue l’armée orageoise battre en retraite la veille. Buckler veillait avec ses troupes, quand les oriflammes de l’armée du Bief furent signalés à l’ouest. Un énorme nuage de poussière s’élevait au nord, signe de l’approche des troupes du Prince Joren. Buckler savait qu’il ne pouvait pas gagner ; il n’avait que 3 200 hommes en arrière garde contre probablement le double, le triple, et derrière… Vingt fois plus d’hommes. L’important n’était dès lors plus de combattre, mais de retenir suffisamment l’ennemi et de lui infliger des pertes, pour permettre à l’armée de prendre de la distance au sud.

Karnal Buckler, épris de sa Reine Argella Durrandon depuis plusieurs années, fit le serment devant ses troupes de leur fait connaître une gloire immortelle. Les orageois clamèrent le nom de Durrandon à tue-tête, tandis que les mercenaires, plus circonspects, demandèrent des garanties à leur général sur le doublement de leur solde pour ceux qui parviendraient à évacuer le champ de bataille. Lord Jordayne, commandant des dorniens dans l’Orage, demanda des volontaires pour tenir la position pendant que le reste de ses troupes évacuait avec les orageois. Environ 200 cavaliers, nobles et roturiers, furent également volontaires.

Ce que ne dit pas lord Buckler à ses hommes, malgré son discours martial et ses promesses, était qu’il avait donné l’ordre à Lord Swann de détruire les ponts sur la Blueburn derrière le passage de l’armée, pour lui gagner un temps toujours plus précieux. Quoiqu’il advienne, l’arrière-garde aura toutes les peines du monde à battre en retraite… Mais l’armée serait sauve malgré la horde grouillante qui envahissait le pays.



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Plan de Bataille des Orageois

Karnal Buckler sait qu’il ne peut pas battre l’ennemi. Son but est simple, désormais. Faire souffrir l’envahisseur et préfigurer une suite de la campagne très douloureuse. Il sait que plus l’armée attirera les riverains et fer-nés au sud, et plus nordiens et peyredragoniens pourront dévaster le Conflans. Il doit donc les retenir et les pousser à poursuivre l’armée, tout en assurant à celle-ci suffisamment d’avance pour trouver une position favorable plus loin dans l’arrière-pays. Il s’agit toutefois de faire en sorte que la bataille et le sacrifice d’unités compétentes soit rentable. Le général nourrit une haine peu commune pour le prince Hoare depuis les terribles forfaits de celui-ci, coupable de régicide à la bataille du Chant du Cerf et pis encore, du massacre d’un millier de prisonniers. Son propre père figurait parmi les victimes du Boucher du Bois du Roi, aussi vengera-t-il son nom en chargeant la colonne riveraine en cours de progression ! Toute la cavalerie le suivra dans cette charge héroïque, pour l’honneur. Pour contrer l’avancée des bieffois, Buckler dispose toute son infanterie d’un bloc. Les mercenaires sont assez disciplinés, soldats de métier entraînés, pour prendre une formation en ordre mince mais puissante ; les hallebardiers seront soutenus directement par les arbalétriers, et tout ce beau monde devra tenir face aux bieffois, et se replier progressivement vers Tinivel au besoin. Aucun signal n’est donné pour un repli quelconque.

L’armée doit tenir le plus longtemps possible, avoir encore des unités en ordre à la fin du tour 3 pour tenir la journée.


Plan de Bataille des Alliés

L’avant-garde du Roi du Bief est désorganisée par la désertion de son chef, désormais honni par l’armée. Ser Redwyne s’est enfui à la faveur de la nuit, et a été remplacé par Lord Stackhouse. Le jeune général dirige sa troupe avec célérité, ouvrant la voie au reste de l’armée. Il a senti le piège ennemi ; il sait que s’il n’est pas rapide, Buckler pourra retraiter et passer ses maigres forces par un pont plus au sud ou par un gué, ce qui est interdit à une armée aussi massive que celle du Roi. Il ordonne à sa cavalerie de se diviser en deux groupes. La cavalerie lourde se déploiera devant Tinivel et aura pour ordre de charger droit devant, pendant qu’une troupe plus légère contournera le flanc ennemi pour l’encercler et le détruire. Stackhouse sait que le Prince Hoare tergiverse sur un retour possible vers le Conflans ou sur la poursuite de la campagne, mais que la cavalerie riveraine est à portée du champ de bataille ; il compte sur elle pour soulager son flanc gauche.

Le Prince Joren Hoare a de fait abandonné la poursuite de l’armée orageoise dès qu’il a su que celle-ci fuyait la bataille. Il ne veut pas risquer ses effectifs dans une poursuite hasardeuse et veut repasser à l’offensive contre les autres ennemis du Sautoir. Quand il apprend par ses éclaireurs qu’une troupe orageoise est présente non loin, il prend toute sa cavalerie et chevauche vers le sud malgré tout. Il chargera à sa tête pour redonner quelques dorures au blason Hoare, égratigné par la victoire du Nord et de Peyredragon à Paege.

Les Bieffois attendent l’arrivée de leur infanterie d’avant-garde et les riverains, l’autre moitié de leur cavalerie. Les troupes sont en marche pour renforcer le combat…

L'objectif est de détruire la troupe d’arrière-garde, de la prendre ou de la mettre en déroute.

Premier Tour ; Charge !


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L’affrontement est terrible. Au nord, la cavalerie de l’Orage fait pâle figure avec celles du Prince Joren. Celui-ci a quelques fer-nés et mercenaires, pas si bons cavaliers, mais celle du Conflans est l’une des meilleures du monde. Ces chevaliers, en colonne de bataille, se préparent au combat. Lord Buckler lève son épée et crie « Durrandon », cri de guerre reprit par ses 1 600 cavaliers. La cavalerie de l’Orage s’élance. La terre tremble sous les sabots de milliers de chevaux. Les riverains ne prennent pas le temps de se déployer aussi parfaitement qu’ils auraient pu, ils préfèrent contre-charger pour percuter la ligne ennemie avec le même élan. Le grondement est terrible, noyant les cris de guerre sous le bruit d’avalanche du grondement de milliers de sabots. Le choc est dévastateur. Les chevaux hennissent et s’effondrent, percés par les lances. Les cavaliers sont désarçonnés dans un grand fracas métallique, tandis que les cavaliers plus légers sont embrochés et ne se relèveront pas. Les cavaliers tombent par dizaines, par centaines. La mêlée devient confuse. La chevalerie du Conflans prend l’ascendant, tandis que les sergents orageois, mal protégés, sont éreintés par les sergents lourds riverains dans d’excellentes armures. La valeur et l’équipement des cavaliers du Conflans pèse lourd sur l’issue du combat. Les fer-nés sont moins chanceux. Oksana Greyjoy est sérieusement blessée au flanc par un revers d’épée qui mord profondément dans ses mailles. Karnal Buckler et Joren Hoare cherchent le duel, mais partout autour d’eux, les cavaliers échangent des coups et les séparent.

Sur le flanc gauche, la cavalerie bieffoise s’ébranle à son tour. Elle charge à ventre abattu, la voie ouverte par les guides et éclaireurs de l’armée. Les mercenaires professionnels ne se débinent pas malgré le rapport de force ; ils tiennent résolument leur position après la promesse qu’ils ont eu de doubler leur prime et de partager ce fabuleux trésor de guerre entre les survivants ; la concurrence pour la survie sera rude. Le premier rang met un genoux à terre et brandit les hallebardes et les vouges. Les six cents arbalétriers épaulent leur arme et décochent des traits mortels, mutilant chevaux et cavaliers par centaines. Le feu s’intensifie à bout portant et la charge est brisée. Des dizaines de cavaliers s’effondrent, mais javelots et lames trouvent parfois leur chemin et le premier rang des mercenaires essuie des pertes ; d’autant plus qu’en refluant, la cavalerie légère bieffoise ouvre la voie aux chevaliers et cavaliers lourds bieffois. Lord Stackhouse a sacrifié ses légers pour mieux faire passer les lourds, qui n’ont subi presque aucune perte aux tirs tendus des arbalétriers.

Les dorniens, sur les arrières de l’armée orageoise, tentent une courageuse contre-offensive. Chevaliers et cavalerie lourde chargent de front une colonne de contournement bieffoise, et lui occasionnent de lourdes pertes. En revanche, l’écran de cavaliers légers dorniens est pulvérisé par la charge des sergents du Bief, qui attaquent les tirailleurs à cheval à quatre contre un. Le flanc de l’infanterie est ouvert et l’ennemi va pouvoir les attaquer…


Pertes des combats du contournement
- Les bieffois perdent 150 cavaliers , dont 120 légers et 30 lourds.
- Les dorniens perdent 150 cavaliers, 100 cavaliers légers, 30 cavaliers lourds et 20 chevaliers.

Pertes des combats du nord
- Les troupes Hoare perdent 620 cavaliers dont 380 cavaliers lourds, 120 fer-nés et 220 riverains, et 240 chevaliers.
- Les orageois perdent 800 cavaliers, dont 500 cavaliers lourds et 300 chevaliers
Les orageois tiennent tout juste au moral ; ils ont certes subi 50% de pertes mais accrochent l’ennemi.

Pertes des combats de l’ouest
- Les bieffois perdent 420 hommes dont 380 cavaliers légers, 20 chevaliers, 20 cavaliers lourds
Les cavaliers légers refluent en désordre, ébranlés, car ils affrontent une troupe lourde en bon ordre de front, tandis qu’ils ont subi de lourdes pertes.
- Les orageois perdent 340 hommes, dont 100 hallebardiers et 240 fantassins moyens


Pertes totales
- Les alliés ont perdu 1 150 hommes (580 d’Harren, 570 du Bief).
- Les orageois ont perdu 1 290 hommes (dont 150 dorniens).


Second Tour ; Recul vers Tinivel


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L’affrontement tourne au carnage. Les dorniens ne lâchent rien, au sud. Leur puissante charge a destabilisé les bieffois, qui sont encore nombreux à mourir sous les lames du Soleil. Les cavaliers virevoltent et les rangs sont clairsemés. La décision vient des cavaliers lourds bieffois, qui venant de se débarrasser des légers ennemis, percent le flanc de la cavalerie lourde de la principauté. Les hommes sont jetés bas leurs montures et les bieffois font de nombreux prisonniers, dont plusieurs nobles plein de morgue. Le flanc sud a lâché.

Les troupes à pied de l’Orage parviennent à retraiter en bon ordre alors que la pression s’accroit sur elles. Les mercenaires décochent des volées de carreaux à bout portant sur la cavalerie ennemie, qui se rassemble par petits groupes pour lancer des charges aux effectifs limitées mais avec des formations en coin, qui leur permettent de malmener le bloc de fantassins. La bataille est âpre et se poursuit dans les faubourgs du village. Les hallebardiers y sont avantagés, car la ligne des masures brisent les charges de cavalerie. Sur les toits de chaume, les arbalétriers envoient carreaux sur carreaux sur la cavalerie du Bief, dont l’infanterie vient d’arriver sur le champ de bataille. Les mercenaires subissent toutefois des pertes importantes. La pression s’accroit sur eux et tout le monde sent que la fin est proche. La seule chose qui empêche les fantassins de s’enfuir est la conscience qu’il n’y a nulle part où aller.

La cavalerie recule à son tour, sous la pression du nombre. Joren Hoar pique des deux et culbute devant lui toutes les résistantes ; l’élite des chevaliers du Conflans est sur ses talons et tue ou prend de nombreux chevaliers orageois. Les sergents Durrandon sont quant à eux forcés de se replier en plus grande hâte, car ils ne font pas le poids face aux cavaliers du Conflans, mieux équipés et d’une classe plus lourde qu’eux. Les combats dégénèrent en escarmouches de petits groupes sous la lisière de la forêt. La combe résonne des cris des cavaliers et des hénissements des chevaux pendant que l’on s’étripe de grand cœur sous les sapins. Buckler essaie de tenir bon en regroupant ses cavaliers, mais la pression s’accroit.

Les orageois ont accompli leur devoir et tiendront un peu plus, mais à quel prix ?


Pertes des combats du contournement
- Les bieffois perdent 150 cavaliers, dont 100 légers et 50 lourds.
- Les dorniens perdent 150 cavaliers, 70 cavaliers lourds et 80 chevaliers.

Pertes des combats du nord
- Les troupes Hoare perdent 300 cavaliers dont 200 cavaliers lourds et 100 chevaliers
- Les orageois perdent 400 cavaliers, dont 300 cavaliers lourds et 100 chevaliers.
Les orageois passent « ébranlés ».

Pertes des combats de l’ouest
- Les bieffois perdent 300 cavaliers, 150 cavaliers lourds et 150 chevaliers.
- Les orageois perdent 260 hommes, dont 160 fantassins moyens et 100 hallebardiers.


Troisième Tour ; Le dernier carré de Buckler


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Les mercenaires croient avoir gagné suffisamment de temps, en sueur et meurtris, la plupart blessés, quand ils voient que les cavaliers bieffois se replient et se regroupent. Mais la bataille entre dans sa phase finale et des centaines de fantassins du Roi Gardener avancent au pas dans la plaine. Les hommes se rendent compte alors que la bataille est perdue, leur cause désespérée. La plupart des survivants sont des mercenaires, des hommes dont l’honneur est à vendre, leur épée à louer. Ils pourraient changer de camp. Mais ils sont avec l’armée de l’Orage depuis la bataille d’Accalmie, et ils se sont battus avec honneur. Ils se battent jusqu’au bout et entonnent un chant qui leur sert d’hymne de ralliement depuis des années ; les Oies Sauvages. Ils épaulent leurs arbalètes et alors que les riverains lancent au nord et à l’est leur dernière charge, que les bieffois se ruent à l’assaut et que la cavalerie ennemie encercle la troupe, le chant résonne dans Tinivel. Les claquements secs des arbalètes renversent quantité d’assaillants, dont les montures percent la mêlée. Les points d’appuis dans le village sont pris les uns après les autres. Les cavaliers de l’Orage, les derniers survivants de la troupe de Lord Buckler, sont impitoyablement abattus. Ils se battent jusqu’au bout. Nombre d’entre eux, démontés et blessés, sont faits prisonniers. L’affrontement tourne au bain de sang dans les venelles du village. Les arbalétriers, épuisés par des heures de combat, sont impitoyablement massacrées par les levées du Bief, qui ont du mal à faire quartier. Un sergent mercenaire réussira l’exploit d’abattre sept fantassins ennemis, puis d’en tuer un dernier en brandissant son arme comme une massue, avant d’être lacéré de dizaines de coups d’épée par les soldats du Roi. Les corps s’entassent dans la boue entre les masures, certaines d’entre elles sont incendiées avec des défenseurs encore à l’intérieur.

Les trompettes de Lord Buckler sonnent la charge une dernière fois alors que l’ancien amant de la Reine souffre d’une profonde estafilade en plein front. Il reprend sa respiration, brandit son épée et pique des deux à la tête des derniers irréductibles. Il rencontre son destin face aux vagues de milliers de cavaliers du Conflans, qui engloutissent dans leurs rangs les soldats de l’Orage pour les désarçonner et les anéantir.

Karnal Buckler meurt, coincé sous son destrier, en voyant la bannière du Sautoir et celle des Gardener se hisser sur le septuaire du village.


Pertes des combats de Tinivel
- Les alliés perdent 800 hommes dont pour bieffois perdent 100 cavaliers lourds, 200 fantassins moyens, 200 lanciers, tandis que les riverains perdent 200 cavaliers lourds, 100 chevaliers.
- Les orageois perdent 1 200 hommes ; 200 hallebardiers, 200 cavaliers lourds 200 chevaliers et 600 arbalétriers. Il y a beaucoup de prisonniers.



Pertes totales
- Les alliés ont perdu 2 740 hommes (1 220 d’Harren, 1 520 du Bief).
- Les orageois ont perdu 3 300 hommes (dont 300 dorniens).

Epilogue :

Les batailles d’arrière-garde sont rarement l’occasion d’écrire l’histoire pour les pauvres hères qui sont chargés de tenir la ligne. Ils impriment leur nom en lettres de sang dans l’almanach des batailles qui ne peuvent pas être gagnées.

Lord Buckler a appliqué des ordres reçus à la hâte alors que l’Orage vit une époque politiquement troublée avec sa princesse partie épouser un dornien. Il a fait les meilleurs choix possibles dans cette situation. Il savait fort bien qu’il n’avait aucune chance de tenir bon dans les circonstances qui étaient les siennes. Il a menti à ses hommes et les a exhortés à la bataille, bien qu’elle soit déjà perdue. Les généraux orageois et dorniens se sont empressés d’appliquer ses directives, déjà vaincus sur le papier par le mouvement de forces largement supérieures en nombre, vaincues moralement par un adversaire sûr de sa victoire et par l’absence du seul espoir qu’il reste au royaume, sa jeune reine, qui a déjà versé son sang béni par les Sept pour l’Orage.

Karnal Buckler disparaît de l’équation stratégique du front Est avec trois mille hommes. Pas les meilleurs ni les plus motivés, mais trois mille hommes valeureux qui manqueront pour les batailles à venir. Sa seule victoire réside dans le temps gagné pour l’armée, qui parvient à passer la Blueburn et les collines au sud pour rejoindre d’autres troupes. Plus encore, l’armée de l’Orage a maintenant conscience que la poussée coalisée dans le Conflans force Joren Hoare le Boucher à remonter vers le Nord. Les Bieffois risquent de se retrouver bientôt isolés, et leur belle armée pourra être combattue par les forces conjuguées de l’Orage et de ses alliés. Karnal Buckler est mort avec ses troupes, mais il a acheté un temps précieux pour ses amis et contribue à accentuer les divergences entre ses ennemis.

De leur côté, les alliés sont dans l’expectative. Il fut bien vite connu de tous dans la région que la grande armée du Sautoir changeait déjà de direction pour défendre le Conflans mis à nu. Les bieffois ne pouvaient que comprendre ce mouvement ; eux-mêmes privilégieraient toujours la défense de leurs propres terres, mais cela les laissait aussi bien seuls contre une armée de l’Orage qui, si elle avait perdu quelques batailles, gardait toujours sa plus grande force ; son infanterie d’élite, qui n’avait été qu’à peine engagée dans les deux campagnes précédentes. Les pertes plus nombreuses reçues dans la cavalerie étaient déjà compensées par l’excellente et manœuvrière cavalerie de Dorne.

Paradoxalement, la victoire alliée à Tinivel rééquilibrait les forces, car elle mettait les alliés devant un choix stratégique. Ensemble, Conflans et Bief pouvaient détruire l’Orage, mais cela signifierait peut être la perte du Conflans. Désunis, le Conflans pourrait continuer la lutte et le Bief poursuivre son offensive contre Accalmie, mais avec le risque que l’armée ne se retrouve désormais elle-même en infériorité face à la contre-attaque adverse. Tinivel n’avait aucun caractère décisif ; les pertes y restaient somme toute légères et le brio offensif d’Hoare et de Stackhouse avaient produit un résultat net et logique, mais sans pour autant permettre de rattraper l’armée adverse.

La seconde campagne de l’Orage s’ouvrait bien mal pour l’armée Durrandon après une seconde défaite consécutive, mais elle ouvrait le jeu aux diverses factions en présence, redistribuant les cartes de la guerre.


Points de l'Orage
-5pts bataille mineure perdue
+5pts objectif remporté


Points du Bief et du Conflans
+5pts bataille mineure gagnée
+5pts objectif rempli
+5pts armée ennemie détruite


Le Cyvosse
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