Cinquième Bataille de la Campagne du Nord, impliquant les forces du Roi du Nord et celles des Envahisseurs Sauvageons La campagne du Nord est maintenant entamée depuis plus de trois mois. Trois mois durant lesquels des tribus entières de sauvageons ont posé pied sur le sol nordien, pillant et ravageant tout sur leur passage. Toute la côte septentrionale du fier royaume fut bientôt à feu et à sang. Le Roi-Loup avait battu le rappel de ses troupes à Winterfell, sacrifiant se faisant de nombreux villages, sur lesquels les barbares se jetèrent avec avidité. Plus surprenant, l'armée d'invasion ne se dispersa pas pour vivre sur le pays, elle resta concentrée. Profitant du désarroi d'un Nord en pleins préparatifs, le chef de guerre sauvageon, Hrotgar, décida de poursuivre son avantage et fondit sur Motte-La-Forêt, grande cité au nord du Bois-Aux-Loups. La cité fut assaillie dès le crépuscule, pendant toute la nuit. Des milliers de guerriers et de citoyens tombèrent, avant que la ville ne soit mise à sac, sa population massacrée ou réduite en esclavage. Les survivants des déprédations colportèrent alors vers le sud les rumeurs du carnage et de la taille de l'armée ennemie. Au pied du mur, Torrhen Stark ne pouvait plus attendre de nouveaux renforts et partit en guerre immédiatement. Il lui fallut plus de deux semaines et demies de marche à un rythme soutenu pour arriver dans la région, alors que d'autres villages et bourgades tombèrent.
Plusieurs combats d'avant-garde eurent lieu entre les deux armées, qui commencèrent à manoeuvrer pour se chercher. La cavalerie nordienne porta le plus gros des efforts, et subit aussi les plus lourdes pertes du côté des loups, tandis que des centaines de sauvages furent massacrés de l'autre côté. L'embuscade du Gué de Marnach et la bataille de Village-Au-Bois, une victoire pour chaque camp, n'étaient que des préludes au carnage total qui allait bientôt se livrer dans les vallons au sud-est de Motte-La-Forêt, là où le terrain était plus clair, mais parsemé de petits cours d'eau.
Après plusieurs jours d'approche et de préparatifs, les deux armées se firent face.
Trop nombreux, les sauvageons avaient subi de nombreuses pertes dans les premiers affrontements contre les arrières-gardes nordiennes, Motte-La-Forêt puis les éclaireurs du Roi. D'autres étaient également morts de maladie, ou des suites de leur blessure, car le Peuple Libre n'avait que peu de soigneurs pour un si grand nombre d'hommes, un peuple tout entier en mouvement. Hrotgar, Fléau du Nord, alignait pourtant 43 200 guerriers, hommes, femmes et enfants, contre l'armée de Winterfell. L'armée était disparate, mais formée de combattants féroces et désormais soumis au pouvoir total de son chef de guerre, qui savait réprimer l'impétuosité de ses tribus.
Le Roi Torrhen Stark disposait quant à lui de 27 300 hommes, dont 600 combattants de la Garde de Nuit, arrivés peu avant la bataille décisive. Son armée était parfaitement motivée et approvisionnée, car le Roi avait depuis plusieurs semaines fait rassembler d'importants stocks de vivres et d'équipements sur la route de son armée. Vengeresse, l'armée du Nord jouissait d'un excellent moral et avait l'énorme avantage de disposer d'une bonne cavalerie, qui faisait défaut aux sauvageons. En sus, l'infanterie nordienne était réputée pour sa robustesse.
Pourtant, l'avantage numérique des sauvageons était très important et comptait quantité de tireurs de qualité, bien que mal pourvus, et se trouvait plus à l'aise en terrain accidenté.
A l'aube du 24ème jour du 4ème mois de cette année 0, les deux armées se déployaient dans la plaine, bientôt connue sous un funeste nom.
Plan de Bataille du Royaume du NordLe Roi Torrhen Stark n'a fait nul secret de son plan de bataille ; attirer les sauvageons au sud pour quitter les sombres forêts où son armée manœuvrerait mal, pour ensuite faire face. Il a aguiché de sa cavalerie les sauvageons, cavaliers qui se sont illustrés sous le commandement de son demi-frère et compagnon de toujours, Brandon Snow. Cette partie du plan a bien fonctionné, d'autant que l'armée su protéger ses flancs. Pourtant, cela ne suffisait pas à faire basculer l'avantage dans son camp. Alors le Roi conçut, avec son Sénéchal Conrad Omble et son frère Brandon, un plan audacieux. L'infanterie se déploierait au centre en masse compacte, pour avancer droit sur l'ennemi et attirer sur elle le feu et le gros de l'armée ennemie. Sur les ailes, la cavalerie serait menée à gauche par ses fils Jon et Walton Stark, son frère Brandon et ses nouveaux alliés Lannister Lyman et Gareth, et à droite par Lord Mormont, secondé des Lord Reed et Glover. Chaque corps de bataille nordien sera précédé par la totalité des archers et arbalétriers de l'armée, qui auront pour charge d'harceler l'ennemi et de le pousser à charger.
Les montés nordiens devaient charger avec toute leur puissance dès le début de la bataille, puis retraiter sous la pression ennemie afin de se reformer. Le centre, ainsi isolé, serait enveloppé par l'ennemi. Le Roi en personne, secondé par son vieux camarade Conrad Omble portant sa bannière personnelle, devra alors tenir sa position avec l'infanterie.
Cette position, extrêmement risquée, est sensée attirer les sauvageons d'un bloc contre le gigantesque carré central des nordiens.
A ce moment, la cavalerie reformée pour la bataille, frappera les flancs ennemis à son tour et dans ce double-enveloppement, fera grand carnage. Le plan nordien est de prendre des risques qui, s'ils sont payants, détruiront la horde ennemie. Mais si le chef sauvageon parvient à contrer la tactique, Winterfell n'aura de véritable armée pour la protéger. Plus de Roi, ni de princes.
Torrhen Stark ne laisse aucune réserve, aucune arrière-garde. Tous ses hommes sont au front, pour éviter de trop subir le surnombre adverse.
Plan de Bataille des SauvageonsLe chef de guerre Hortgar sait que des générations de guerriers du peuple libre se sont cassées les dents sur les murs de lances et de boucliers du Nord. Il ne fera pas la même erreur. Contrairement à la coutume, les sauvageons ne chargent pas, et n'évitent pas le combat non plus. Comme il sait que quelques pertes suffisent à limiter les contraintes logistiques qui pèsent sur son armée, Hortgar adopte une stratégie défensive. Sur la droite nordienne, son infanterie tiendra la berge d'un petit cours d'eau, appuyée par des archers qui tireront sur l'ennemi en batterie, avec une efficacité moindre mais une saturation plus efficace.
Au centre, les sauvageons continueront de surprendre en se déployant en demi-cercle inversé, pour accueillir la poussée nordienne de dizaines de milliers de traits. Une fois encerclés car trop exposés, les nordiens seront chargés de toutes parts par les guerriers des clans maintenus en réserve et dans chacun des deux bois jouxtant le centre du champ de bataille. Les chefs de clans n'ont ordre de charger que si l'ennemi est en difficulté, pas avant ! Pour autant, dès que l'armée nordienne pliera sous un déluge de flèches sifflantes, l'ensemble de la horde chargera en hurlant.
Enfin, sur le flanc gauche nordien, les sauvageons déploient l'élite de leur armée, 3 000 guerriers équipés de mailles, de larges boucliers et d'armes redoutables, afin de perforer l'aile ennemie et de prendre de flanc, ou de revers, les bataillons du Loup. Ce groupe sera mené par Hortgar en personne, qui exhorte ses troupes au carnage. Les sauvageons choisissent un plan défensif, donc, suivi d'une poussée qui doit encercler et détruire l'armée adverse.
Clique sur l'image pour l'agrandir Premier Tour ; Une Aube Rouge [Matin]Clique sur l'image pour l'agrandir NordiensLe Roi du Nord commence par un long discours [
à retrouver dans son journal] pour motiver ses troupes, qui le sont à bloc. L'armée hurle son désir de revanche et c'est dans un vacarme assourdissant que les sauvageons se déploient en face. La prière aux Anciens Dieux faite, les tambours en tête de colonne battent la cadence et les ordres sont relayés ; l'infanterie avance d'un bloc, au pas cadencé. Le bruit des bottes et des chausses de milliers de nordiens font trembler le sol. Le Roi se trouve au milieu de sa Garde, en plein cœur des lignes nordiennes. Sa bannière, tenue par Conrad Omble, est fièrement hissée. Les nordiens avancent en entonnant des champs guerriers, dans le langage des Anciens Dieux. Au même moment sur les ailes, les cavaliers se mettent en rangs ; nobles lourdement équipés en masse, encadrés par des sergents d'armes bien équipés. Le tout est soutenu par les survivants de la cavalerie légère nordienne, durement éprouvée dans les batailles d'avant-garde, ainsi que par les cavaliers de la Garde de Nuit, en arrière car plus légèrement équipés.
L'infanterie progresse à un rythme soutenu, précédée par des centaines de tirailleurs qui ouvrent le feu sur les blocs massifs des sauvageons. Eux-mêmes ripostent, et les troupes nordiennes sont durement éprouvées par la densité des tirs. Heureusement, si les sauvageons sont massés, ce n'est pas le cas des tireurs du Nord qui sont déployés en tirailleurs, bien espacés les uns des autres, plus difficiles à atteindre. La dispersion des nordiens compense leur infériorité numérique, alors que les flèches tirées dans les masses barbares mordent souvent les chairs. Le centre avance toujours avec le Roi, protégées par leur écran d'archers et d'arbalétriers qui absorbent les tirs. Torrhen Stark est griffé à la joue par une flèche, son écuyer Edris Allister, qui suit bravement son suzerain, est quant à lui légèrement blessé à l'épaule. Conrad Omble reste indemne. Les échanges de tirs se poursuivent, alors que l'armée nordienne continue sa progression.
Sur les ailes, les cors sonnent et la cavalerie charge en une clameur tonitruante. La terre tremble, remuée par plus de 2 000 paires de sabots. Elle devait frapper la multitude, mais tombe sur l'élite de l'armée ennemie, la garde du chef de guerre. Le mur de boucliers hâtivement constitué par les barbares est d'abord malmené par les tirs des archers nordiens, puis d'un coup, c'est le tonnerre qui s'abat sur ces fiers guerriers. La première charge pénètre largement dans les lignes adverses ; Jon Stark et Brandon Snow menant l'offensive. Pourtant, très vite, la cavalerie de choc du Nord est en difficulté, car l'ennemi, nombreux, attaque les cavaliers par les côtés. Brandon Snow est touché à la cuisse par une hache sauvageonne, il perd beaucoup de sang. Jon Stark, commandant de l'aile gauche, est lui-même sonné par un coup sournois en plein visage, qui l'a entaillé en faisant voler son casque. Gareth Kenning est durement touché lui aussi, son bras gauche vilainement meurtri par un coup de masse sauvageonne, qui le prive de son bouclier et lui rend une douleur sourde dans tout le membre. Lyman Lannister et Walton Stark en sortent pour le moment indemnes, mais secoués. Les cavaliers tiennent bon et passent à la lance puis à l'épée des centaines de barbares, qui jettent à leur tour des cavaliers par dizaines de leurs montures pour les massacrer sauvagement au sol. La cavalerie décroche finalement aux trois sonneries de cor, prévues à l'avance. La charge a violemment percuté les sauvageons et ce côté-ci de la plaine est déjà tapissé de centaines de tués et de blessés, ainsi que de nombreuses montures estropiées.
Sur l'aile droite, les choses sont compliquées pour les nordiens car contrairement au plan initial, les sauvageons ne quittent par leurs positions et pire, sont retranchés de l'autre côté du ruisseau. La cavalerie se met en branle et essuie des milliers de tirs de flèches qui clairsèment les rangs. Heureusement, l'archerie sauvageonne n'est pas de bonne qualité et les pointes d'os, de pierre ou de fer mal forgé, peinent à percer les armures. Il n'en reste pas moins que de nombreux cavaliers ne parviennent à percuter, et une fois le cours d'eau passé, le choc est terrible. Les sauvageons tiennent bon, alors qu'ils sont massacrés par centaines par l'équipement et la rigueur martiale de leurs ennemis, mais nombreux sont les chevaux à être rejetés dans le ruisseau par la poussée de centaines de combattants, qui équarissent ensuite les malheureux cavaliers. La retraite nordienne est à son tour sonnée.
SauvageonsL'armée Sauvageonne attend l'avancée Nordienne, sans pour autant rester passive. Des dizaines de milliers de guerriers lancent jurons et injures à l'intention de l'ennemi et cognent leurs armes contre leurs boucliers. Lorsque les nordiens arrivent à portée de tir, le ciel s'obscurcit de flèches qui viennent durement frapper l'adversaire, qui répond en retour et entame les grandes batteries d'archers du Peuple Libre. Pourtant, le barrage de tir fait son effet et partout, crèvent les lignes ennemies, en particulier sur le flanc droit et sur les tirailleurs du Nord. Pourtant, les choses se gâtent lorsque la cavalerie se met en branle.
Sur le flanc gauche, l'élite de l'armée avançait vers le centre ennemi lorsque le mouvement est menacé par la cavalerie adverse. Les guerriers d'élite forment un mur de boucliers... Mais les Nordiens chargent quand même et passent outre, même désorganisés par ce rempart improvisé. Nombre de combattants sont embrochés par des lances ou tailladés à coups d'épée au grand galop par des Nordiens fous furieux, mais très vite ces vieux briscards s'organisent et luttent pied à pied. A chaque fois qu'un cavalier s'enfonce dans les rangs, il est impitoyablement frappé de tous côtés. Très rapidement, des pertes énormes sont signalées des deux côtés et des centaines de combattants refluent des premières lignes, blessés ou agonisants, alors que ça s'étripe dans un terrible fracas sur la ligne de front. Hortgar s'en tire sans une égratignure et baigne très vite dans les viscères des cavaliers nordiens qu'il a jeté bas leur selle à grands coups de hache. Finalement, les cavaliers ennemis battent en retraite sous les quolibets des sauvageons... Qui poursuivent leur avance sur le centre nordien, maintenant que le premier ennemi est « vaincu ».
Au centre, près de 9 000 archers arrosent l'avance nordienne. Celle-ci, encore lointaine et précédée de tireurs en ordre dispersé, est peu amochée mais des centaines d'hommes sont malgré tout blessés ou tués par les projectiles. Les sauvageons subissent des pertes en retour, mais rien de dramatique eut égard à leur supériorité numérique.
Sur le flanc droit, l'infanterie sauvageonne est de moindre qualité mais elle a l'avantage de tenir un ruisseau. Les archers tirent en batterie par-dessus leurs lignes, ce qui occasionne quelques incidents et une grande perte de précision, mais désorganise l'assaut nordien par une grêle de flèches. Finalement, la cavalerie percute les rangs des guerriers des clans et ceux-ci, mal protégés, paient un lourd tribut des lances et épées du Nord. Les gardes de nuit font également grand carnage, pendant de longues minutes. Mais plusieurs grands combattants contribuent fortement à repousser l'ennemi ; un lancier des Nez-Percés embrochera un cheval et le repoussera dans la rivière où il fera tomber de leur selle deux cavaliers, qui grimpaient la berge sur leurs montures. Plusieurs sauvageons, équipés de coutelas, achèvent les blessés nordiens sur les berges lorsque ceux-ci battent en retraite, et tous se réjouissent bruyamment de la volte-face de leurs ennemis.
- Flanc Gauche
- Les Nordiens perdent 750 cavaliers soit 300 nobles, 450 cavaliers lourds. Le moral nordien reste « Optimal », car accompagnés de leurs généraux et ayant infligé plus de pertes à l'ennemi.
- Les Sauvageons perdent 1370 fantassins lourds. Le moral Sauvageon reste « Optimal », car n'a pas perdu le combat et Hortgar donne de la voix.
- Centre
- Les Nordiens perdent 2 200 hommes, soit 1 200 archers et 700 arbalétriers, 100 lanciers, 100 fantassins moyens et 100 hallebardiers. Le moral Nordien reste « Optimal » pour les fantassins, mais passe « Confiant » pour les tireurs, qui ont subi de lourdes pertes.
- Les Sauvageons perdent 1 650 hommes, soit 1 250 archers, 200 fantassins moyens et 200 lanciers à cause des tirs nordiens. Le moral des Sauvageons reste « Confiant », vue leur masse.
- Flanc Droit
- Les Nordiens perdent 900 cavaliers, soit 300 nobles et 500 cavaliers lourds. Leur moral passe « Confiant », car ont été rejetés avec fracas dans le ruisseau et sur leurs positions de départ.
- Les Sauvageons perdent 1 380 hommes, soit 640 fantassins moyens et 740 lanciers. Le moral sauvageon reste « Optimal », vue la masse.
Les Nordiens ont perdu 3 850 hommes dont 1 650 cavaliers. (14% des troupes engagées)
Les Sauvageons ont perdu 4 400 hommes. (10,1% des troupes engagées)
La bataille a déjà coûté 8 250 tués, blessés, prisonniers et disparus aux deux camps.
Second Tour ; Formez le carré ! [Midi]Clique sur l'image pour l'agrandir NordiensLes nordiens sont en mauvaise posture. Les cavaliers ont certes mené des charges avec grand fracas chez les tribus d'Au-Delà du Mur ; ils ont fauché des vies par centaines sur un ennemi intact. Mais la position du chef de guerre avec ses barbares d'élite face à la cavalerie de Jon Stark a été une mauvaise surprise, qui a coûté très cher en cavaliers. Les deux flancs nordiens se sont donc repliés à bride abattue sous les quolibets des sauvageons, couverts par les flèches et les carreaux qui entament largement les lignes des guerriers mal protégés qu'ils affrontent.
Reste le centre, au combat, qui assure sa mission. Les dizaines de milliers de nordiens font front. Au son des tambours qui battent la marche cadencée ; les hallebardes sont baissées et les flancs s'arc-boutent pour éviter au centre d'être pris et massacré par les tenailles adverses, déjà exposés. Alors que des dizaines de milliers de barbares se jettent sur les lignes nordiennes en hurlant, Torrhen Stark houspille ses troupes, leur rappelle de quelle lignée, celle des Anciens Hommes, ils viennent tous, et leur rappelle à tous quelle est leur valeur. Conrad Omble sonne du cor d'une main et agite la bannière du Loup de l'autre, et Edris Allister empoigne son épée. Tous se préparent au choc. L'ennemi est à cent pas. Une volée meurtrière s'abat sur les nordiens. De nouveaux tirs partent, depuis la colline tenue par les chasseurs du Nord, et fauche des sauvageons par dizaines, puis par centaines, en pleine course. Un ordre est hurlé et la ligne Nordienne forme le mur de pointes de hallebardes, de boucliers, un rempart d'apparence impénétrable. Les sauvageons ne se stoppent pas.
Sur le côté gauche de la ligne du Nord, légèrement incurvée, les fantassins nordiens font face à la mauvaise surprise de l'élite sauvageonne menée par Hortgar en personne. Le barbare fait grand massacre des levées nordiennes, des hommes d'armes pauvrement équipés. Il démonte leurs rangs et commet un abominable carnage en ricanant, se jouant de ses ennemis. Ses centaines de compagnons de l'horreur rient eux aussi... Et le Nord pleure des morts par centaines. Le mur de boucliers ne tient pas, les lances sont brisées, les rangs désorganisés. Un lancier nordien embrochera deux adversaires sur son fer de lance, mais le premier, criant sa rage, l'égorgera avant de mourir de ses blessures à son tour. Les nordiens hésitent, ils ne sont sauvés que par une attention particulière des archers et arbalétriers, qui clairsèment l'attaque ennemie.
Au centre « pur », les hallebardiers, soldats permanents recrutés et entraînés par chaque seigneur du pays, les choses se passent différemment. Les piques nordiennes cueillent les sauvageons par centaines et sitôt les premiers rangs abattus, les fers de hallebarde sont relevés et entament leur sanglante moissons. Ces lourdes armes empêchent la tenue de boucliers et les nordiens paient un lourd tribut, mais leurs armes lourdes font grand carnage des sauvageons, pauvrement vêtus et équipés, chargeant en désordre une ligne parfaitement formée. En sus, la garde nordienne tient bon au centre. Dans un silence de mort, les Gardes-Loups, un millier d'hommes parmi l'élite de l'élite, des vétérans de plusieurs guerre, massacrent les sauvageons. Ces virtuoses du combat à l'épée repeignent la plaine couleur sang, alors que les armes sauvageonnes ont toutes les peines du monde à franchir leur bouclier et plus encore, leurs mailles épaisses. Le Roi est au centre de ses plus vieux compagnons d'arme, maniant la terrible Glace. Il fauche les vies de sa lame d'acier valyrien, si grande et si lourde que rien ni personne ne peut le contrer. Aidé de son écuyer Edris Allister et de son meilleur ami Conrad Omble, le centre fauche les sauvageons par milliers.
Le côté droit de la ligne nordienne est lui aussi soumis à une forte pression. Mais les sauvageons qui l'attaque ne sont pas l'élite et surtout, le Nord dispose à cet endroit d'une grande batterie de tireurs qui arrose l'avancée ennemie depuis une colline, perçant aisément les quelques protections des sauvages. Les pertes sont lourdes...
Il ne faut pas oublier que le Nord avec le centre, perd des soldats d'élite, parfaitement disciplinés. Certes, ses ailes sont constituées de levées, mais le cœur de l'armée, hallebardiers et gardes, est durement éprouvé.
SauvageonsLes sauvageons passent à l'attaque. Le centre nordien est écrasé par les tirs, des archers leur envoyant pointes en os, en fer, en bois durci aux flammes. On fait avec les moyens du bord, mais le nombre pallie à la qualité. Très vite, les nordiens encaissent et avancent, ne se laissant pas décourager par leurs centaines d'hommes touchés, souvent blessés par ces tirs. Alors que les honnis ennemis du Peuple Libre s'approchent toujours, des chefs de clan sortent du couvert des arbres. Ils insultent l'ennemi, lèvent haut leurs armes. Ils sonnent de trompes, de cors. Des dizaines de milliers de guerriers sortent en désordre, en rangs serrés, du couvert des bois. Les archers retraitent et tirent en aveugle par dessus les bois et leurs camarades, ce qui génère beaucoup moins de pertes chez l'ennemi mais ils continuent néanmoins de grignoter ses forces de tirs des saturation.
Alors, les sauvageons chargent en hurlant. Une terrible clameur, qui vous fait vibrer le diaphragme, est hurlée et les barbares se lancent en avant, si nombreux et si larges de front qu'ils enveloppent leurs adversaires. Sur le flanc gauche nordien, l'infanterie lourde des sauvageons, les seuls à être équipés d'armes lourdes et d'armures de qualité, pénètrent avec force dans les rangs nordiens qu'ils pulvérisent sous la puissance de leur charge. Seul l'excellent moral nordien les empêche de flancher, mais Hrotgar opère une véritable œuvre de mort sur ses adversaires, fendant leurs rangs de sa hache, découpant les corps avec ses hommes de ceux qui, quelques semaines plus tôt, étaient encore fermiers ou artisans. Les sauvageons s'enfoncent dans le flanc gauche nordien.
Au centre, les choses sont différentes. Les sauvageons écrasent sous le nombre les nordiens mais indisciplinés et bagarreurs, les barbares agitent leurs armes en face de soldats semi-professionnels, pour beaucoup vétérans de nombreuses autres batailles de ce genre alors que les sauvageons ne se battent d'ordinaire qu'en escarmouches limitées, à couvert. Chaque sauvageon entrant au contact de l'ennemi fait face à des rangs serrés, où les premiers rangs essaient de l'embrocher et les seconds de le déchiqueter à coups de fers d'hallebarde. Pire, les guerriers des tribus sont en face du Roi et de sa garde, qui font grand massacre de leurs camarades. Les cors sonnent pourtant et les sauvageons escaladent les corps, poignardent leurs ennemis, affaiblis par des tirs continus bien qu'hautement imprécis. Le combat est un statu quo !
Sur le côté droit, les barbares franchissent avec difficulté un barrage de tirs particulièrement dense et enveloppent l'ennemi. Leur avance est compliquée par la présence d'une forte batterie de tireurs, archers et arbalétriers nordiens, qui les arrose dès qu'ils sortent du bois, sans pénalité car présents au dessus d'une colline. Ici, les sauvageons rencontrent leurs égaux ; lanciers et hommes d'armes du Nord, mieux équipés mais moins courageux, moins combattifs. Le combat ici part sur un autre statu quo ; les sauvageons sont en meilleure position mais ils souffrent fort des tirs ennemis.
- Flanc Gauche
- Les Nordiens perdent 1 500 hommes, principalement dans leur infanterie du centre déployé sur le côté pour protéger le flanc, doit 500 archers, 500 lanciers, 500 fantassins moyens. Leur moral passe d' « Optimal » à « Confiant », car ils ont subi de lourdes pertes.
- Les Sauvageons perdent 1 000 hommes, dont 600 fantassins lourds, 200 fantassins moyens et 200 lanciers. Le moral Sauvageon descend à « Confiant », car cela fait deux tours de suite que les troupes chargent en plus de combattre et sont fatiguées, en sus du seuil de 50% de pertes reçues sur certaines unités, notamment l'infanterie lourde.
- Centre
- Les Nordiens perdent 2 700 hommes, soit 600 fantassins moyens, 600 lanciers, 900 hallebardiers, 300 arbalétriers, 300 fantassins lourds. Le moral Nordien reste « Optimal » pour les fantassins et Confiant » pour les tireurs, car le front tient bon avec nos troupes encore fraîches et les pertes ennemies sont largement supérieures.
- Les Sauvageons perdent 4 600 hommes, soit 1 000 archers, 1 800 fantassins moyens et 1 800 lanciers. Le moral des Sauvageons reste « Confiant », vue leur masse.
- Flanc Droit
- Les Nordiens perdent 800 hommes, 200 archers, 300 fantassins moyens, 300 lanciers. Leur moral reste « Optimal », car ils ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Avec un tour de récupération, la cavalerie repasse en « Optimal ».
- Les Sauvageons perdent 1 100 hommes, soit 100 archers, 500 lanciers et 500 fantassins moyens. Le moral sauvageon passe « Confiant », vue la masse, mais les troupes sont fatiguées après deux tours de combat consécutifs.
Les Nordiens ont perdu 8 850 hommes dont 1 650 cavaliers. (32% des troupes engagées)
Les Sauvageons ont perdu 11 100 hommes. (25,6% des troupes engagées)
La bataille a déjà coûté 19 950 tués, blessés, prisonniers et disparus aux deux camps.
Troisième Tour ; le Point de Rupture [début d'après midi]Clique sur l'image pour l'agrandir NordiensLes nordiens au centre sont soumis à une incroyable pression des sauvageons ; ils reçoivent sur leur flanc gauche des pertes extrêmement importantes. Le taux de pertes dans l'armée du nord commence à se creuser ; un tiers des nordiens est tué, blessé, prisonnier ou disparu, contre un quart chez les Sauvageons. Pourtant, c'est le moment où le plan du Roi va se déclencher.
Maintenant reformées, les ailes de cavalerie vont pouvoir faire mouvement. Fraîches, car reposées pendant un tour, les nobles et sergents montés du Nord, soutenus par des cavaliers légers et la Garde de Nuit, vont relancer leurs charges. A ce moment précis, les sauvageons ont encerclé le centre nordien sans prendre trop garde à leurs flancs.
Lyman Lannister, juste avant la charge renouvelée du flanc gauche, ne suivra plus ses ordres et cherchera à contourner le plus possible ses ennemis en houspillant ses hommes, des nordiens mis sous son commandement par son futur beau-père Torrhen Stark : « Reformez vous ! Tenez les rangs ! Montrez aux Lions quelle est la puissance du Nord ! Portez votre roi sur le chemin de la victoire ! Que vos morts et mourants se présentent fièrement devant les Anciens Dieux car leurs frères les auront vengés ! Vos crocs déchireront la jugulaire sauvageonne et la Gloire du Nord rayonnera dans leur défaite ! Aux armes ! Préparez vous à charger de nouveau !» . Il est suivi par son ami Gareth Kenning. Pendant ce temps, tous les nordiens sur le flanc gauche se réalignent... Et chargent. Le tonnerre des sabots remue les entrailles de la Terre et cette fois, l'élite sauvageonne est déjà occupée. Les nordiens percutent très violemment les guerriers sauvageons et les fauchent comme les blés. Les lances se brisent, les barbares sont passés au fil de l'épée ou piétinés. Pourtant, les nordiens paient un prix assez lourd. Plus de 200 cavaliers mordent la poussière. Lyman Lannister est salement blessé au bras par un coup de lance, qui lui détache un bout d'armure et mord sa chair. Brandon Snow, commandant de la cavalerie de l'armée, tombe de cheval, déjà blessé. Il tuera un adversaire d'un revers de poignard en pleine gorge, éventrera un ennemi de plus. Une lance viendra le cueillir au côté de l'abdomen. Serrant les dents, le nordien plante son arme en plein cou de son adversaire. Mais les camarades de sa victime lui tombent dessus et le lardent de coups de haches et d'épée. Malgré cela, les cavaliers poursuivent leur charge, ivres de vengeance, et ne font aucun quartier.
Au centre, l'infanterie nordienne subit encore le plus lourd de la bataille. L'élite sauvageonne, sur le côté gauche de la ligne incurvée des Loups, continue son jeu de massacre et quantité de soldats nordiens sont fauchés. Les rangs du Nord n'ont plus la moindre cohésion. Les soldats, submergés, sont froidement mis en pièces par leurs ennemis. Plus au centre, le brio de l'infanterie lourde du Nord joue encore son effet à plein. Les sauvageons sont massacrés par la Garde et au milieu de milliers de combattants, la bannière du Loup continue d'être agitée. L'infanterie avance, piétine les corps ennemis et entame ses rangs arrières. Plusieurs hallebardiers casseront la hampe de leurs armes sous le poids des corps ennemis empalés ou sous la force de leurs coups, tirant leur épée pour rejoindre la mêlée. Le centre n'est plus qu'un effroyable bain de sang. Le Roi et ses compagnons sont couverts de sang, le leur, celui de leurs camarades et celui de l'ennemi, qu'ils pourfendent. Ils bousculent les sauvageons et les pressent pour les faire reculer. Edris Allister prendra un vilain coup d'épée en plein casque, si violent que le Roi le croira mort et poursuivra aux côtés de Conrad Omble son abominable œuvre de mort.
Les choses se débloquent sur le flanc droit également ; la nouvelle charge de la cavalerie du Nord ne rencontre plus que des tribus en ordre dispersé, poursuivant les nordiens malmenés sur ce côté. Très vite, les cavaliers percutent avec violence les rangs ennemis et les percent : les combattants sauvageons sont impitoyablement massacrés et piétinés, mis en déroute et le carnage de leur retraite est grand, quand ils sont ralentis dans leur fuite par la rivière qui se teint à nouveau de rouge quand les nordiens leur tombent dessus.
SauvageonsLes sauvageons sont au tournant de la bataille. Ils ont violemment malmené l'infanterie féodale tenant les flancs de l'infanterie lourde du Nord. S'ils passent ce tour, s'en sera fini. Torrhen Stark sera isolé et massacré avec son élite encerclée, pendant que le reste de l'armée sauvageonne fera bloc contre les cavaliers et les repoussera par sa seule masse en dehors du champ de bataille.
Hrotgar le sait et se démène. Sa hache ouvre de sanglants sillons ; il fends les casques, enfonce les armures. Il envoie les nordiens à leurs anciens dieux et très bientôt, ses guerriers et lui aperçoivent l'arrière du centre ennemi. Il est là. Encore quelques poignées de nordiens à abattre, et ce sera la victoire. Mais la cavalerie nordienne fait un brillant retour dans la bataille et mort largement dans le flanc des barbares. Alors que ses opposants étaient massacrés par centaines et que le sort de la bataille allait être réglé, c'est Hrotgar qui est à son tour menacé d'être pris à revers. Ivres de fureur, ses combattants étripent les pauvres hommes d'armes nordiens mais ne peuvent plus grand chose contre la cavalerie. On retrouvera le corps de Hrotgar, un très grand guerrier de sept pieds de haut. Autour de lui, les corps brisés de dizaines de nordiens. Il n'aura été abattu que par une multitude de carreaux d'arbalètres. Le flanc des sauvageons est ouvert.
Au centre, on croit à la victoire en submergeant l'ennemi. Forcé de se déployer, le Nord s'est heurté à un nombre plus grand encore de sauvageons et des bataillons de hallebardiers sont isolés par de profondes percées sauvageonnes et massacrés. Un roublard du nom d'Eth égorgera de nombreux ennemis, parangon de sa tribu de danseurs de guerre, avant de finir impitoyablement massacré par les hallebardes ennemies, qui le mettent en pièce. Le centre nordien tient bon et celui des sauvageons hésite. La rumeur de la mort du chef de guerre et de l'échec de sa prise de flanc se répand. Que se passet-il vraiment ? Les guerriers hésitent et les nordiens en profitent, éreintés, pour pousser encore en avant. Les rangs avant sauvageons, poussés en avant par leurs réserves, sont bloqués et passés par le fil de l'épée.
Sur le flanc droit, les choses se passent aussi mal que la gauche. Les sauvageons, gourmands après la retraite nordienne, se sont dispersés pour s'engouffrer dans le flanc nordien, croyant être capables de le submerger sous le nombre. Mais la cavalerie nordienne fait son retour ici aussi et couverte par les tirs de centaines d'archers et d'arbalétriers, enfonce les rangs barbares. Des centaines de sauvageons sont impitoyablement massacrés dans la bousculade initiale où les guerriers sont chassés et tués par les cavaliers, puis précipités dans le ruisseau et massacrés.
Les sauvageons voient leurs deux flancs s'écrouler.
- Flanc Gauche
- Les Nordiens perdent 900 hommes, principalement dans leur infanterie du centre déployée sur le côté pour protéger le flanc, dont 100 archers, 300 lanciers, 300 fantassins moyens. Ils perdent également 100 chevaliers et 100 cavaliers lourds. Leur moral passe d' « Optimal » à « Confiant », car ils ont subi des pertes importantes par rapport à leur effectif de départ et surtout, la mort de Brandon Snow se répand rapidement. Pourtant, l'ennemi est en déroute et est impitoyablement poursuivi.
- Les Sauvageons perdent 1 900 hommes, dont 600 fantassins lourds, 200 fantassins moyens et 200 lanciers. Leurs pertes sont DOUBLEES car partent en « Déroute » ; ils ont perdu deux crans de moral d'un coup en perdant leur chef et en ayant beaucoup plus de pertes que leurs adversaires. Ils perdent donc 3 800 hommes, soit 800 fantassins lourds, 1 000 archers, 1 000 lanciers, 1 000 fantassins moyens
- Centre
- Les Nordiens perdent 2 300 hommes, soit 500 fantassins moyens, 500 lanciers, 900 hallebardiers, 200 archers, 200 fantassins lourds. Le moral Nordien reste « Optimal » pour les fantassins et Confiant » pour les tireurs, car le front tient bon avec nos troupes encore fraîches et les pertes ennemies sont largement supérieures. De plus, la présence du Roi et de ses camarades en première ligne les aident à garder la foi en la victoire.
- Les Sauvageons perdent 3 900 hommes, soit 900 archers, 1 500 fantassins moyens et 1 500 lanciers. Le moral des Sauvageons passe « ébranlé », car ils ont un taux de perte très supérieur à ceux de leurs ennemis et n'ont plus la masse pour les avantager.
- Flanc Droit
- Les Nordiens perdent 1 100 hommes, 100 chevaliers, 200 cavaliers lourds, 300 lanciers, 300 fantassins moyens, 100 archers. Leur moral reste « Optimal », car ils ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi.
- Les Sauvageons perdent 2 300 hommes, soit 100 archers, 500 lanciers et 500 fantassins moyens. Leurs pertes sont DOUBLEES car partent en « Déroute » ; ils perdent deux crans de moral d'un coup car ont eu plus du double de pertes de leurs adversaires, et n'ont plus que des archers au contact de cavaliers, qui s'empressent de s'enfuir. Ils perdent donc 4 600 hommes, sabrés par la cavalerie en pleine retraite. Ils perdent 1 100 lanciers, 1 000 fantassins moyens et 2 500 archers
Les Nordiens ont perdu 13 150 hommes dont 2 150 cavaliers. (48,2% des troupes engagées)
Les Sauvageons ont perdu 19 200 hommes. (44,4% des pertes totales)
La bataille a déjà coûté 32 350 tués, blessés, prisonniers et disparus aux deux camps.
Quatrième Tour ; La Décision [Fin de Journée, Début de Soirée]Clique sur l'image pour l'agrandir NordiensLe Nord a subi comparativement plus de pertes que les sauvageons, mais a tenu bon. Son moral et sa discipline ont permis au centre de résister, et même de commencer à pousser. Ses flancs sont revenus dans la bataille, après de très graves pertes de cavalerie. La bataille est en train de s'inverser.
Sur le Flanc Gauche, les nordiens vengent la mort de Brandon Snow et pourchassent impitoyablement l'adversaire, qui perdant tout courage abandonne son équipement pour s'enfuir le plus vite possible. Mais les nordiens les rattrapent en grande partie et font grand carnage, piétinant, bousculant et sabrant l'ennemi dans une débauche de violence. Le flanc droit suit le même schéma ; les cavaliers se dispersent et chassent impitoyablement l'ennemi, le frappant dans le dos en pleine déroute sans s'arrêter. Certains chevaux crèveront de fatigue, des cavaliers seront isolés et tués, mais cela n'empêche pas la furie du Nord de s'abattre sur ses ennemis. Sur les deux flancs, les cavaliers capturent ou tuent des ennemis par milliers avant de se rabattre sur le centre...
Au milieu du dispositif, les nordiens poussent. Leurs rangs ont fondu, les levées féodales ont payé un lourd tribut pour contenir l'ennemi, tout comme les hallebardiers. Tous sont couverts de sang mais les barbares, encerclés, sont détruits. Le Garde-Loup, suivant son Roi et son drapeau, n'aura par exemple plus que 40% de son effectif encore debout en fin de bataille... Le sol est tapissé de corps, escaladés et piétinés par les nordiens qui s'en prennent aux survivants, alors que la cavalerie les contourne pour parfaire le massacre. De petits ilôts de sauvageons, constitués de combattants éreintés se défendant dos à dos, sont enfoncés et massacrés par les nordiens. Le Roi chargera en personne un de ces derniers carrés... Et sera frappé en pleine poitrine d'une flèche sauvageonne, qui traversera l'armure.
SauvageonsLes sauvageons perdent pied. Leur nombre a failli leur donner la victoire en infligeant proportionnellement plus de pertes aux nordiens, mais leur absence totale de cavaliers les a laissés dépourvus, alors qu'ils ont été incapables de percer le centre nordien, solidement tenu par le Roi et l'élite de son armée. Les deux flancs se sont effondrés et les cavaliers ennemis les ont impitoyablement massacrés en pleine déroute. De chaque côté, quelques poignées de guerriers seulement ont réussi à s'échapper, ce qui représente bien peu...
Au centre, le sol était tapissé sur des hectares entiers de cadavres et plus encore, de blessés. Convaincus que le Nord ne leur accorderait aucune pitié, les guerriers sauvageons ont tout tenté pour s'enfuir, et lorsque la cavalerie est revenue dans leur dos, les derniers survivants se sont retrouvés pris en étau entre les hallebardiers et la cavalerie lourde ennemie. Certains guerriers se sont alors suicidés, se jetant sur les lignes ennemies en hurlant pour en finir au plus vite. Les nordiens ont pris leur temps, fatigués et revanchards. Ils ont taillé en pièce ces derniers carrés, sans s'arrêter à aucun moment. L'invasion sauvageonne venait de se terminer.
- Flanc Gauche
- Les Nordiens perdent 200 hommes, 100 chevaliers et 100 cavaliers lourds. Leur moral reste « confiant ».
- Les Sauvageons voient leurs pertes DOUBLEES car partent en « Déroute ». Ils perdent 4 100 hommes, dont 200 fantassins lourds, 900 archers, 1 500 fantassins moyens et 1 500 lanciers.
- Centre
- Les Nordiens perdent 1 600 hommes, soit 500 fantassins moyens, 500 lanciers, 500 hallebardiers, 100 fantassins lourds. Le moral Nordien passe à « ébranlé » à cause de la fatigue et à cause de la chute du Roi. Pour autant, l'armée ennemie est détruite.
- Les Sauvageons perdent à nouveau le combat à cause de pertes importantes (4 000 hommes) et partent en déroute. Heureusement, les nordiens éreintés et leurs cavaliers déjà engagés ne peuvent poursuivre au bout... Cependant, les sauvageons perdent au total 6 800 hommes, soit 3 300 archers, 1 500 fantassins moyens et 2 000 lanciers.
- Flanc Droit
- Les Nordiens perdent 200 hommes, 100 chevaliers et 100 cavaliers lourds. Leur moral reste « confiant », à cause de la fatigue.
- Les Sauvageons voient leurs pertes DOUBLEES car partent en « Déroute ». Ils perdent 3 700 hommes, dont 2 700 archers, 500 lanciers et 500 fantassins moyens.
Les Nordiens ont perdu 15 150 hommes dont 2 450 cavaliers. (55,5% des troupes engagées)
Les Sauvageons ont perdu 33 800 hommes. (78,2% des troupes engagées)
La bataille a coûté 48 950 tués, blessés, prisonniers et disparus aux deux camps.
Epilogue :Le soir tombait sur un charnier abominable, le pire en Westeros depuis des siècles. Les deux armées étaient exsangues. Le Nord avait tout parié sur une unique bataille, il en avait livré quatre. Il n'avait obtenu que deux victoires sur quatre et avait même perdu une ville toute entière, pillée et incendiée. Des maisons entières avaient été moissonnées par la guerre, qui avait englouti dans sa préparation et sa conduite un formidable trésor. Le Nord, ce soir-là, pleurait ses pertes, ses enfants morts et ses larges cortèges de blessés et de mourants. Le Roi donna ses ordres pour achever la campagne, avant de rester entre la vie et la mort trois jours durant. Il entama ensuite une longue convalescence où, privé de forces, il restait alité ou chevauchant seulement sanglé à son destrier. Brandon Snow, son frère et commandant le plus expérimenté, était mort. Jon et Walton, ses fils, étaient heureusement indemnes. Lyman Lannister et Gareth Kenning, tous deux de l'ouest, avaient été blessés, mais acclamés par leurs frères d'armes.
Les sauvageons avaient été anéantis. Sur la bataille pure, ils avaient perdu la quasi-totalité de leurs combattants. Une fois sans défense, l'immense campement sauvageon fut investi par une dizaine de milliers de nordiens couverts de sang et dépenaillés, capturant des centaines, puis des milliers, de femmes, d'enfants, de vieillards. Le Roi du Nord fut amené sur la hauteur dominant le camp. Il avait appris la mort de son frère et vu l'immense bain de sang. Il déclara, sans le moindre signe d'émotion d'après les témoins, qu'il ne fallait pas tendre la main aux ex-conquérants désormais vaincus. Il fallut trois jours pour crucifier la totalité des captifs, des milliers d'entre eux. Trois jours durant lesquels la cavalerie avait pourchassé les dernières bandes pour les détruire, et le sang avait encore beaucoup coulé.
L'invasion venait de se terminer par deux abominables carnages. L'armée nordienne campa plusieurs jours pour récupérer le plus de blessés possibles et éviter d'autres pertes inutiles, capitalisant sur sa victoire. Les Glover furent autorisés, avec les survivants de leur armée, de rejoindre Motte-La-Forêt et de la reconstruire.
Malgré l'impitoyable poursuite des derniers éléments sauvageons, de petites bandes passèrent au travers des mails du filet et organisèrent le brigandage de régions plus lointaines.
Le Nord venait de remporter la plus grande victoire de son histoire depuis longtemps, mais la bataille entra dans l'Histoire et le folklore comme celle de la Mort-aux-Loups, car elle avait coûté cher ; villes et villages perdus, des milliers de combattants morts...
Le Roi attendit de récupérer assez pour marcher, ou plutôt boiter, pour lever le camp. Il optimisa ainsi le soin des blessés et put récupérer une partie des pertes reçues, ce que les sauvageons n'avaient pu faire, car tous massacrés. L'armée mit une semaine à quitter la plaine, abandonnant derrière elle l'odeur pestilentielle de dizaines de milliers de corps en décomposition.
Sur la Route de Winterfell, l'armée du Nord échangea liqueurs et serments d'honneur et de camaraderie avec leurs compagnons de la Garde de Nuit, quelques centaines de survivants sur la force venue les aider. Cette amitié devait perdurer dans un avenir parsemé d'autres bains de sang.
Malgré les pertes, le Roi avait obtenu ce qu'il désirait ; une victoire totale sur les sauvageons. L'armée du Nord était toujours invaincue quand elle sortait toute entière, et c'était un défi lancé à toutes les autres puissances, un défi que le Roi formula dans ses songes fièvreux aux conseillers qui le veillaient : « Venez à nous, enfants de traîtes et de putains. Le Nord vaincra, quoiqu'il lui en coûte. Quoiqu'il lui en coûte. »
Que pourrait le Nord avec une bonne partie de son armée principale au tapis, avec son chef de cavalerie tué, tous ses nobles morts, son écuyer fortement blessé, une région en ruines ? Le Roi avait déjà mobilisé d'autres troupes. Recruté des jeunes. Il avait cimenté son alliance avec les Lannister présents à la bataille, qui avaient prouvé leur bravoure et leur valeur, et avaient saigné avec le Nord, pour le Nord. Il avait endurci ses fils, capables maintenant de lui succéder. Le Loup était une bête fauve, qui ne restait pas muette devant sa destinée. La colonne fut confiée à Jon Stark, Prince de Winterfell, qui eut la charge par son père de conduire l'armée en lieu sûr et de respecter son testament s'il ne devait pas revoir la capitale.
L'armée allait bientôt rencontrer le plus grand moment de gloire qui soit, en revenant meurtrie mais victorieuse, lors d'un grand défilé aux portes de Winterfell. Défilé qui devait faire momentanément oublié à tous, Stark, Lannister, Arryn et autres, que l'Hiver Vient. Et que l'Hiver était déjà venu prendre son dû du Nord avec un peu d'avance.
Points du Nord- Gain de 40 points pour Victoire Majeure remportée (+ 50 000 participants)
- Gain de 5 points pour objectif de la bataille rempli (détruire les sauvageons)
- Gain de 5 points pour bataille décisive de campagne.
- Perte de 2 points pour leader tué.