Première Bataille de la Campagne du Royaume du Nord contre les SauvageonsL'armée du Roi du Nord se rassemble à Winterfell. Des hommes affluent de tout le pays et depuis plusieurs semaines, s'équipent, s'entraînent et se regroupent pour marcher ensuite sur l'ennemi. Tel n'est pas le cas des clans des montagnes, près de l'Île aux Ours. Ces hommes-là sont solides et coriaces ; ils sont réputés plus austères encore que leurs cousins plus au sud. Résignés à battre en retraite à un contre vingt, la petite armée des clans se replie en bon ordre une fois la population lancée sur les chemins du sud. Alourdie par un équipement plus lourd et la nécessité de couvrir la retraite des civils, les 2 000 hommes du Nord se retrouvent bien vite rattrapés par une des vrilles de l'armée sauvageonne, au moins cinq tribus pour un total d'environ 10 000 hommes. Le ciel se lève et le brouillard étouffe les sons dans la forêt. Pourtant, plusieurs sentinelles ont disparu. Lord Flint, commandant de la petite armée nordienne, fait donc lever en hâte ses hommes. Plus au sud, un ruisseau dans une ravine assez encaissée, guéable, peut permettre à ses troupes de tenir face à la tempête qui les menace. Mais comment arriver jusque cet endroit à temps, alors que d'un coup, les hurlements et cris de guerre de milliers de gorge se répandent partout?Clique sur l'image pour l'agrandir Déploiement des troupes du Nord et plan de batailleLord Flint laisse 400 hommes derrière lui, des hommes d'armes équipés de lances, d'épées et de boucliers. Cette arrière-garde doit tenir le temps que le corps principal se mette à l'abri de la ravine. Là-bas, les troupes du Nord, mieux équipées et plus solides, pourront retenir un ennemi même supérieur en nombre le temps nécessaire pour organiser un repli progressif sur le chemin qui mène à Winterfell. Le repli doit se fait avec le plus de discipline possible, qui n'est pas un vain mot pour ces guerriers expérimentés que sont les nordiens. Les ailes commenceront par se rabattre pour former le carré si nécessaire, empêchant au mieux les prises de flanc même si cela implique sans doute une plus grande menace sur le centre, laissé au-devant. Ce carré défensif doit permettre de tenir. La nuit, si l'armée tient jusque là, permettra aux troupes de s'esquiver en direction de l'armée principale du Roi.
Les archers seront déployés à l'arrière des troupes et tireront, certes moins efficacement qu'en tir direct, sur la nuée de troupes qui attaquera le mur de boucliers nordiens.
Fantassins moyens, lanciers et hallebardiers seront également alternés pour répartir les meilleures unités sur toute la ligne. Un point fort sera cependant conservé au centre par les hallebardiers vétérans des clans du Nord.
Au besoin, Lord Flint a prévenu que certaines unités seront sacrifiées car l'objectif n'est pas de vaincre ni de repousser une armée si nombreuse, mais de préserver la majorité des forces en vue de la guerre à venir. Les troupes isolées ou encerclées seront abandonnées à leur sort, leurs âmes recommandées aux Anciens Dieux.
Grâce à leur bon commandement et à la disposition des forces, les nordiens ont un moral « Solide » sauf les hallebardiers, troupes d'élite qui sont classées « Sans Peur ».
Déploiement des Sauvageons et plan de batailleLes tribus des sauvageons, trois en avant-garde et cinq au total, se répartissent sur la ligne de front à égale répartition sur le flanc gauche, le centre et le flanc droit à raison de 500 archers, 500 lanciers, 500 fantassins moyens, 100 fantassins lourds. Le centre est bâti sur le même modèle avec 300 fantassins lourds au total, l'élite des tribus réunies. Le total des troupes alignées est de 5 000 hommes.
5 000 autres sur le même modèle de déploiement ont reçu l'ordre de prendre de flanc l'armée nordienne. Malheureusement pour elle, cette force sera en retard avec un jet d'arrivée de 3/20 ; elle risque fort de ne pas participer à la bataille à cause de son retard.
Quoiqu'il en soit, les sauvageons ont pour plan de profiter de la très large supériorité numérique de leurs troupes, à 2,5 contre 1, pour submerger les défenses nordiennes.
L'ordre est donné à chaque contingent d'attaquer sans s'arrêter, jusqu'à la destruction complète des nordiens. Butin et prestige attendent les guerriers qui ramèneront le plus de langues, de scalps ou d'oreilles, pris à l'ennemi.
Premier Tour ; le matinClique sur l'image pour l'agrandir SauvageonsLa bataille commence alors que l'armée nordienne bat en retraite pour se reformer plus loin, ne laissant qu'une arrière-garde derrière elle.
Les sauvageons ne tombent donc que sur quelques centaines d'hommes qui, cramponnés à leurs armes, tiennent un mur de boucliers et de lances contre leur avance. 800 archers tirent par dessus les troupes mais entre le brouillard, le couvert de la végétation et l'absence de visibilité, les pertes infligées à l'ennemi restent très légères. C'est plus de 1 000 combattants qui sont au contact direct contre les troupes ennemies. Les nordiens, très rapidement, chancellent sous l'impact de la meute hurlante, mal protégée mais quasi-frénétique dans leur charge. Débordés des deux côtés, les nordiens sont encerclés par l'infanterie moyenne des sauvageons tandis que les guerriers d'élite des tribus, équipés de prises de guerre au Nord ou à la Garde de Nuit, étrillent les rangs ennemis. Les sauvageons, soutenus sur leurs flancs et leurs arrières, percutent et brisent les lignes adverses avant de se jeter sur les blessés et les fuyards pour la curée.
Les sauvageons subissent des pertes, 150 lanciers notamment, du fait de la solidité de départ de la formation ennemie, avant que celle-ci ne lâche.
NordiensUn ennemi charge de manière désorganisée la ligne nordienne. Les hommes d'armes du Nord tiennent bon et se protègent derrière leurs grands boucliers, répliquant coup pour coup. Ils infligent dans un premier temps des pertes importantes mais les sauvageons tués, mal protégés, laissent place à l'élite ennemie tandis que les flancs sont tournés. Les nordiens sont encerclés, leurs lignes sont brisés et très vite chaque combattant est abattu par la masse ennemie qui dévaste la formation. Quelques fuyards parviennent à s'en tirer...
L'arrière-garde des nordiens a perdu 380 hommes sur 400.
Second Tour ; le milieu de journéeClique sur l'image pour l'agrandir SauvageonsLes barbares ont reformé péniblement leurs rangs après le premier choc contre l'avant-garde nordienne et alors qu'une immense clameur parcourt les bois suite à la victoire sur la première force ennemie, les tribus entonnent des champs de guerre. Une marche assez longue les sépare des lignes nordiennes, retranchées derrière la ravine et le ruisseau. Les sauvageons perdent de la cohésion en attaquant précipitemment l'ennemi Les choses se passent assez bien sur le flanc gauche pour les attaquants ; les sauvageons subissent un peu plus de pertes que les nordiens, car leurs archers font feu à distance, par-dessus leurs hommes, sur une cible à couvert et retranchée, mais le nombre est encore largement en faveur des assaillants. L'infanterie est désordonnée du fait du passage de la ravine et du franchissement du ruisseau.
Au centre, le gros de l'armée sauvageonne, plus densément rassemblée, charge sur le gué les rangs solides des hallebardiers nordiens. Les pertes reçues y sont élevées car comme toujours, les tirs sont peu efficaces et l'attaque désordonnée se heurte ici à un barrage de piques et de fers d'hallebardes, qui étrillent les rangs sauvageons. Les pertes infligées sont cependant réparties sur les meilleures unités de l'ennemi ; certains barbares, rendus fous par la consommation d'hallucinogènes, se jettent sur l'ennemi sans se soucier de leur sécurité et des dizaines d'entre eux tombent dans la rivière ou sur la rive, taillés en pièces par les hallebardes. Les guerriers d'élite des tribus se rapprochent de l'ennemi, mais le doute se répand ; le ruisseau devient rouge sang et les corps jonchent la berge ennemie. Les sauvageons hésitent.
A droite, la situation est compliquée, car l'éclatement du cours d'eau en plusieurs ramifications ainsi que le terrain accidenté favorise la défense nordienne en ralentissant les sauvageons, dont l'attaque est assez décousue. Les archers sauvageons tentent de prendre pied au plus près des combats mais font les frais des tirs nordiens. Là encore, leur assaut est un échec.
NordiensLes hallebardiers nordiens, outre leur bonus de moral, bénéficient également d'un bonus de choc pour le premier tour d'impact, ce qui améliore encore leur performance.
Les nordiens sont toujours nettement moins nombreux. L'absence de réelle formation de part et d'autres implique un combat particulièrement décousu mais globalement, la stratégie nordienne fonctionne ; les archers expédient des volées sur les ennemis en ordre dense lors de leur traversée du ruisseau, et malgré le fait que les tirs se fassent par volée au-dessus des unités de corp-à-corps, les rassemblements sauvageons sont si vastes lors de leur passage à découvert que certains s'effondrent, la gorge ou le torse percé de traits. A gauche, les nordiens n'ont d'autre choix que de commencer à battre en retraite en se repliant sur une position centrale, en restant au contact de l'ennemi. Le moral nordien n'ayant pas chuté à cause du choc, la retraite se fait en bon ordre et le carré nordien se forme.
Au centre, c'est l'heure de gloire des guerriers des clans. Aux cris de « Torrhen ! Le Roi du Nord ! Le Loup ! » les hallebardiers maintiennent une grande cohérence de formation et empalent sur leurs piques les vagues sauvageonnes, ou fendent les corps à grand coups des fers de hache au bout de leur arme. Les flèchent volent au dessus des têtes et viennent cueillir quantité de guerrier ennemis, les faisant refluer avec de lourdes pertes. Le centre nordien tient sa position du fait d'un moral supérieur à l'ennemi, le temps que le reste de l'armée se rabatte sur les flancs.
Sur le flanc droit, le combat de retardement nordien est également un succès ; malgré le nombre les sauvageons arrivent de manière décousue et sont prestement exécutés par les hommes d'armes du Nord. Pourtant, ce flanc-ci souffre un peu plus des traits sauvageons. N'ayant pas perdu de moral, les nordiens retraitent en bon ordre sur le centre pour éviter l'encerclement.
[*]
Flanc Gauche- Les Sauvageons perdent 165 hommes : 100 fantassins moyens et 65 archers. Pas de perte de moral.
- Les Nordiens perdent 155 hommes :100 lanciers et 55 fantassins moyens. Pas de perte de moral.
[*]
Centre- Les Sauvageons perdent 160 hommes : 100 lanciers et 60 fantassins moyens. Perd le moral et devient « ébranlé » du fait du niveau de pertes supérieur.
- Les Nordiens perdent 80 hallebardiers. Pas de perte de moral.
[*]
Flanc Droit- Les Sauvageons perdent 155 hommes : 100 fantassins moyens et 55 archers. Pas de perte de moral.
- Les Nordiens perdent 105 hommes : 100 fantassins moyens et 5 lanciers. Pas de perte de moral.
Troisième Tour ; Fin d'après midiClique sur l'image pour l'agrandir SauvageonsLa bataille devient très compliquée pour le camp sauvageon. Incapable de briser les lignes ennemies, les guerriers fatiguent après avoir marché sur une longue distance en fin de nuit et depuis le matin, avant de combattre toute la journée, pour ensuite franchir une ravine et mourir sous les coups nordiens. Les troupes commencent à subir des malus de fatigue sur toute la ligne. Elles seront de ce fait moins performante.
Sur le flanc gauche comme sur le flanc droit, les sauvageons échouent à terminer leur encerclement de l'ennemi. Contenus de justesse, ils subissent encore de lourdes pertes et sont repoussés. Ereintés, ils ne parviennent à la jonction sur les arrières du Nord. Ils sont repoussés et la fatigue plus les pertes, les guerriers sauvageons ne repartent pas à l'attaque et laissent leurs archers échanger des tirs avec les nordiens lorsque le soleil se couche.
Au centre, le combat est toujours brutal. Malgré la fatigue, c'est l'élite nordienne qui fait maintenant face à l'élite sauvageonne. Les nordiens bénéficient toujours de la perte de cohésion de leurs ennemis du fait du passage du ruisseau, mais les guerriers des Thenns et des Court-la-Nuit rendent en égale mesure leurs coups aux hallebardiers du nord. La bataille s'achève lorsque le centre sauvageon, lui aussi éreinté et au moral chancelant devant l'opiniâtreté du Nord, arrête ses attaques sur l'armée ennemie.
NordiensLe Nord tient la ligne. Lord Flint arrangue ses hommes et plusieurs d'entre eux ont décapité des sauvageons pour les planter sur leurs propres épieux, ramassés entre deux attaques. Les sauvageons montrent de l'épuisement, mais aussi moins d'ardeur à monter à l'assaut.
Le flanc gauche et le flanc droit parviennent à tenir les extrêmités de la ligne du Nord, appuyant le centre avec efficacité et contenant l'ennemi jusqu'à le décourager. Les échanges de tirs perdent grandement en efficacité mais les assauts décousus de l'ennemi permettent de se reformer et de repousser chaque attaque, même si les pertes infligées à l'ennemi diminuent ; les hallebardiers n'ont plus le bonus de choc et la fatigue gagne aussi, dans une moindre mesure, la ligne du Nord.
Le centre se trouve un temps en danger lorsque les guerriers d'élite des sauvageons percutent des hallebardiers déjà amoindris par les assauts successifs. Heureusement, dans ce secteur les archers du nord tirent encore sur des ennemis à peu près à découvert lors du passage du ruisseau. Là aussi, les victimes ennemies chutent et les hallebardiers, serrés les uns contre les autres, tiennent la ligne avec courage au prix de leur sang.
[*]
Flanc Gauche- Les Sauvageons perdent 125 hommes : 100 fantassins moyens et 25 archers. Perd le moral et devient « ébranlé » du fait du niveau de pertes supérieur.
- Les Nordiens perdent 60 hommes : 60 hallebardiers. Pas de perte de moral.
[*]
Centre- Les Sauvageons perdent 110 hommes : 100 lanciers et 10 fantassins lourds. Reste « ébranlé ».
- Les Nordiens perdent 75 hallebardiers. Pas de perte de moral.
[*]
Flanc Droit- Les Sauvageons perdent 130 hommes : 100 lanciers et 30 archers. Perd le moral et devient « ébranlé » du fait du niveau de pertes supérieur.
- Les Nordiens perdent 65 hommes : 60 hallebardiers et 5 lanciers. Pas de perte de moral.
EpilogueLe Nord a rempli ses objectifs ; en prenant appui sur un terrain particulièrement mauvais, il a su ralentir et endiguer les assauts ennemis jusqu'à ce que le soleil se couche (plus tôt sous ces latitudes nordiennes). Les sauvageons ont cessé leurs attaques du fait de la fatigue et de l'image d'impassibilité des soldats nordiens, qui serrant leurs rangs au milieu de la forêt, ont tenu bon des heures durant malgré les pertes. L'armée nordienne profite donc de l'épuisement adverse pour se replier en bon ordre sur la route de Winterfell, pour rejoindre le gros de l'armée à marche forcée.
Les Sauvageons gagnent malgré tout la bataille, car ils sont restés maîtres du terrain.
Les Sauvageons perdent 970 hommes dont 420 lanciers, 180 archers, 10 fantassins lourds, 260 fantassins moyens. Leur taux de récupération est presque nul, car les sauvageons n'ont accès qu'à une médecine de base et laissent leurs blessés les plus graves sur le terrain.
Les Nordiens perdent 920 hommes dont 270 hallebardiers, 310 lanciers, 340 fantassins moyens. Les Nordiens ont un taux de récupération presque nul, car leurs prisonniers et blessés sont laissés sur le terrain et deviennent esclaves de leurs ennemis.
Points de Puissance du Nord :Perte de 5 points, petite bataille perdue.
Gain de 5 points, objectif de la bataille atteint.
Perte de 5 points, ratio de pertes sur le total de l'armée supérieur à celui de l'armée ennemie.