Argella Durrandon
Petite citation

Salut moi c'est Gahia (anciennement Sophie.). J'ai connais BC via SC à l'époque. Le grand plus de BC, c'est à mon avis qu'il est addictif, la preuve je reviens parce qu’Argella quoi...  . Par contre je ne suis pas fan de perdre gné   . Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 7/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 2/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Blabla ici. Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

Ce ne fut pas une décision aisée à prendre, une décision prise pour l’ensemble de son royaume quitte à prendre totalement le blâme sur elle, mais la meilleure selon son avis. En guerre contre le Bief et le Conflans, alliés de circonstances avec Dorne, mais une alliance des plus bancals, quand bien même l’Orage sortait vainqueur de ces batailles, Peyredragon, et son allié du Nord, aurait tourné le regard vers eux. La guerre reprendrait de plus belle, pour quoi ? La fierté, l’arrogance, l’indépendance ? Doit-elle coûter la vie de milliers d’hommes ? Non. C’est son rôle, de prendre les décisions pour le bien de tous et au-delà de ça, elle estime que l’Empire est l’avenir de Westeros. Il faut du changement dans un monde où les royaumes se déchirent chaque année depuis des siècles, apprendre des erreurs passées. Elle a une place dans ce nouvel avenir, elle soutient et conseil les Impériaux, la Reine est pleinement investi dans l’unification de Westeros depuis sa création.

Celui qui veut régner sur le monde doit d'abord apprendre à régner sur lui-même

Argella Durrandon, princesse de l'orage est née cette même année où son père a combattu le bief, tel un cadeau de victoire, qu'il a découvert à son retour de bataille. La princesse garde très peu de souvenirs de son enfance, si ce n'est qu'elle a été choyée, surtout par sa mère davantage présente que son père. Elle a reçu l'éducation d'une princesse et elle s'y tenait, pourtant, elle rêvassait plus souvent qu'elle n'écoutait les instructions de ses préceptrices. Dès que son père était dans les parages, il ne fallait nullement espérer qu'elle se rende ailleurs qu'auprès de lui, à l'observer, l'admirer, cet homme fort et fier, qu'elle a davantage l'impression de lui ressembler, qu'a mère.

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”Que faites-vous jeune fille ?” L'enfant, à peine âgée de 10 ans se redresse, droite et fière face au maître d'armes du roi de l'orage. Elle s'est complètement raté dans son attaque furtive, à cause d'une maudite branche qu'elle a craqué sous son pied. Le maître d'armes et ses hommes s'étaient retournés à l'unisson. ”Je veux me battre, avec vous.” Avoue-t-elle sans détour. Les yeux s'arrondissent, quelques coins de lèvres se courbent en un semblant de sourire moqueur, mais aucun n'oserait se moquer ouvertement de la princesse. Sauf le maître d'armes, vieil ami de son père, qui rit à gorge déployée. ”Princesse, vos mains ne sont pas faites pour cogner ou manier des armes.” Non, on lui répète sans cesse qu'elles sont faites pour broder, améliorer son écriture et bien d'autres choses tout aussi ennuyantes. “Mes mains sont faites pour ce que je désire d'en faire.” Rétorque l'enfant avec assurance, et ce n'est pas Yaori, le maître d'armes de son père, qui l'arrêtera.

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Contre toute attente, le Roi l'a encouragé au lieu de la soumettre à ses décisions, ce qui a généré de nombreuses disputes entre lui et Mère. Argella savait que voir sa fille couverte de bleu était un crève-cœur pour Mère, en échange, elle essayait vraiment de suivre ses enseignements, en vain. La jeune fille ne pensait qu'à s'améliorer au combat, être plus forte pour devenir le fils que Père n'a pas eu. Elle s’entraînait, seule pour commencer, contre les écuyers ensuite, jusqu'à se sentir assez forte pour oser défier les soldats de son père. Le maître d'armes a fini par la prendre sous son aile pour améliorer ses techniques. Père l’entraînait aussi, ne lui faisait aucun cadeau, se montrait volontairement dur et intransigeant. A 16 ans, elle savait parfaitement que le temps et ses parents ne tarderaient pas à la marier. Ils cherchaient ce qu'il y aurait de meilleur pour leur fille, hors, elle se destinait à un autre et meilleur avenir.

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La foule acclame le vainqueur. Argella est contusionnée un peu partout, mais rien ne pourrait lui retirer sa fierté. Elle a réussi, elle a gagné, non sans une blessure. Son cœur bat la chamade, la jeune femme s'est fait de belles frayeurs, elle a combattu avec acharnement et ils ignorent encore qui est véritablement le vainqueur de ce tournoi en l'honneur de son Père. Ce dernier ordonne qu'elle retire son heaume afin de découvrir l'identité du vainqueur, la jeune fille s'exécute et croise le regard du Roi de l'Orage. Les acclamations cessent, se transforment en murmures médusés lorsqu'ils découvrent la princesse. Argella aurait dû se tenir dans le fauteuil aux côtés de couple royal, ils l'avaient fait quérir, en vain. Le visage d'Argillac est fermé, elle ne voit que lui, tandis qu'il la rejoint sur le terrain du tournoi. Face à elle, il continue de l'observer, si durement qu'elle commence à se demander si elle n'a pas commis une erreur. Finalement, il prend son visage entre ses grandes mains calleuses et lui embrasse le front. “Ma fille, mon prince.” C'est tout ce qu'elle a souhaité entendre depuis tant d'années, les larmes aux yeux, elle laisse exploser sa joie, sa fierté et la foule l'acclame à nouveau.

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À 17 ans, elle jouissait désormais des même droits qu'un prince. Ce qui ne plaisait pas aux plus traditionalistes, qui ne cessaient de médiser à son encontre jusqu'à ce que les rumeurs remontent jusqu'à elle. La princesse ne pouvait permettre qu'on lui manque ainsi de respect, accompagnée de son escorte, et s'est lancée dans sa propre campagne aux quatre coins des terres de l'Orage. Elle a défié les médisants, prouvé qu'elle méritait sa place et gagné petit à petit le respect des sujets de son père. Force était de constater que la princesse était plus à l'aise à dos de cheval sur ses terres, qu'être une princesse promise à un autre pour forger des alliances. Elle se tenait plus aux faits des exploits ou échec de son père en bataille que des alliances formées à travers Westeros, chose que Mère ne manquait jamais de l'informer, à un moment ou un autre. Argella souhaitait combattre aux côtés de son père, mais ce dernier arguait que la Reine avait besoin de protection à Accalmie, elle n'était pas dupe et la poussait à en faire davantage pour le convaincre.

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Ses hommes et elle parcourent les frontières Dorniens et Orageois depuis des semaines, en soutien aux Dondarrion, le but étant de s'assurer qu'aucun ennemi du Sud ne s'avancent trop sur leur territoire, ne s’avancent tout court. Un petit groupe s'y était essayé, une dizaine et ne se doutaient pas encore qu'ils aient été démasqués. Argella attend le bon moment, la bonne stratégie. “Vous allez les contourner, leur couper la route jusqu'aux marches de Dorne qu'ils chercheront à rejoindre pendant qu'on attaque de front.” Ordonne-t-elle une fois certaine de sa stratégie. “Vous agirez cette nuit, nous attaquerons à l'aube.” Pendant qu'ils seront ensommeillés. “Je les veux vivants.” Histoire de leur faire regretter d'avoir eu le culot de s'aventurer sur ses terres et découvrir s'ils ne détiennent pas des informations qui puissent être utiles à son père.

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La stratégie s'était révélée efficace et le groupe capturé fut escorté jusqu'à Accalmie. Premier exploit et pas le dernier. Sa réputation n'était plus à refaire, une princesse fougueuse, fidèle à sa terre natale et aux hommes qui y vivent. Pendant que son père mène les forces militaires en guerre, elle s'assure de la sécurité sur leur terre, rassemble les troupes dont son père a besoin. Argilac lui avait annoncé qu'il souhaitait la marier à Aegon, elle savait que ce jour viendrait, forcément. Comme son père et sa mère avant elle, Argella devra devenir la femme de quelqu'un. Une idée loin de l'enchanter, elle se complaît dans son rôle sur les terres de l'Orage et des aventures qu'elle y vit. Fort heureusement, pour elle, Aegon avait fait une contre-proposition à son père qui l'avait rendu furieux. Fournissant à Argella encore un peu de répit, pour parler à son père de sa rencontre avec le frère du roi du bief et proposer une alliance avec eux, ce serait plus simple si elle pensait qu'il serait capable de mettre de côté ses griefs avec le bief. Elle devait trouver le bon moment. Et elle se pensait à l'abri pour un moment, Père occupé à guerroyer aux côtés de Peyredragon, contre Harren le Noir pour reprendre la Néra. Mais coup de théâtre ! Sa mère lui apprend qu'elle est promise au prince Roward de Dorne, alors que quelques mois plus tôt, il était encore fiancé à la reine de Peyredragon. Et elle n'aurait pas son mot à dire ? Erreur !

Mais sa priorité sera ailleurs, alors que le Prince Hoare se montre envieux d’envahir le royaume par le Bief. Trahison, elle n’a pas manqué d’annuler tous les accords passés avec ces derniers vu qu’ils n’agissaient pas, comme si la fourberie des riverains leur était égale. Elle n’a pas eu d’autre choix que de se tourner vers les alliés que leur avait trouvés sa mère, les Dorniens, qui ont répondu à son appel pour protéger ses terres. Se condamnant elle-même à respecter les engagements que sa mère et la Princesse Martell ont signées, sans avoir son accord au préalable, pire dans le plus grand secret. Se condamnant à devenir l’épouse du prince, et malgré tous les avantages qu’a su négocier Rowenna, c’était un supplice.

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“Princesse ? Nous vous pensions...” Perdue ? Morte ? Au prix d’un gros effort, elle parvient à rester stoïque. L’Ost au complet, du moins ce qu’il en reste, ramenée par Lord Connington, qui lui fait face désormais. Dès qu’ils ont été repérés, elle avait monté son cheval pour aller à leur rencontre. La stature droite, malgré sa blessure au flanc qui la fait affreusement souffrir. “C’est ce que prétendent les rumeurs, en réalité nous sommes sortis victorieux de la libération d’Accalmie.” Grâce à l’intervention des dorniens, ce qu’elle se garde bien de dire, ils le verront par eux-mêmes. Elle a une autre préoccupation en tête. “Le Roi ?” S’enquit-elle ensuite, sans attendre qu’il réagisse. La réponse se voit sur son visage avant qu’il réponde. La rumeur se confirme, le Roi est mort. Son père est mort. “Nous l’avons perdu Princesse, ainsi que bon nombre des nôtres, 2 milliers, tous les hommes à vrai dire qu’il avait amené pour vous rejoindre dès que nous avons appris la menace. Aucun survivant, criblé de flèches, exécuté et abandonné.” Le Prince Hoare avait pris la fuite, était reparti dans le Bief, du moins ce que ses hommes avaient pu lui en dire. Ses poings se crispent sur les lanières de son cheval, furieuse du sort de ses nombreux soldats, furieuse après le Prince Hoare. Il le paiera.

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Sa mère étant sur le retour d’un voyage diplomatique à Blancport, Argella a pris la décision de se faire couronner avant de partir à Dorne. Il lui fallait converser de vive voix avec la Princesse Martell, future belle-soeur et rencontrer son fiancé. Cependant, avant de partir, Rowenna lui a révélé un bien sombre secret, son implication dans l’assassinat de Meria et Nymor, pour quel dessein ? Pouvoir marier sa fille au prince. Ce secret tourmente totalement la nouvelle Reine, qui se voit doublement contrainte d’épouser le prince. C’est à Dorne qu’elle rencontre Rhaenys Targaryen, avec qui elle noue une alliance officieuse avant de rejoindre Deria. Sans surprise, ça ne se passe pas sans incidents, la date du mariage est même avancé, mal gré, Argella s’y plie et se retrouve mariée au début de ce mois 9, avant de rejoindre son royaume, une nouvelle fois envahi par le Conflans, nouvellement allié au Bief.

Elle voit un avantage certain lorsque les riverains repartent dans leur royaume, laissant le Bief livré à eux même. La seconde bataille de Tinivel verra une nouvelle fois ses terres libérées des ennemis, elle a ordonné la capture du Roi et l’exécution de tout soldat ennemi, faisant preuve d’autant de férocité et manque d’humanité que son ennemi, Hoare. Mais le Roi mourra de ses blessures, mettant un terme à sa tentative de négocier la reddition de la Main verte. La guerre se poursuit, l’Ost fait marche sur l’ennemi, tandis qu’elle rejoint la Néra pour signer la Constitution de l’Empire, elle retrouve Rhaenys, l’Impératrice, à Fengué. Avec le départ des dorniens, partis rejoindre leur patrie d’origine, emmenant avec eux son mari, elles se mettent d’accord pour redistribuer les troupes Impériales et c’est de nouveau avec des renforts qu’elle retourne sur ses terres, accompagnée de l’Impératrice. Entre temps, Rhaenys manque de perdre son enfant, mais sa guérisseuse sauve la mère et l’enfant avant de lui faire part de ses doutes concernant un empoisonnement. Argella met aussitôt en place le contre espionnage et ressert la protection autour des souverains. Elle-même, Rhaenys et Kevan.

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“C’est terminé Votre Majesté, je suis navré, nous avons tout tenté.” Argella n’en peut plus, éreintée, le corps endolori par cet accouchement prématuré, elle n’a même pas la force de congédier les mestres qui prennent soin d’elle, ni les servants qui nettoient le sang, pourtant, elle voudrait se retrouver seule. Elle entend son chien aboyer à l’extérieur, inquiet de l’agitation autour de sa maîtresse. La jeune femme se détourne dans le lit, épuisée, elle tourne le dos au silence morbide qui règne sous la tente. Autour d’elle, on lui retire ce qu’il reste de ses 5 mois de grossesse. “Argella ?” La voix la tire de son sommeil, alors qu’elle réalise qu’elle s’était endormie et qu’ils sont tous repartis. Liam, Capitaine de la garde, s’assoit au bord de son lit et pose une main sur son épaule. C’est suffisant pour qu’elle fonde en larme et qu’il la réconforte, tel le frère qu’il a toujours été pour elle. Le Grand Septon avait raison, elle a contrarié les Dieux, alors qu’elle assurait avec arrogance qu’ils étaient de son côté, ils lui ont repris ce qu’elle avait commencé à aimer. Son enfant. A cause de ce mariage avec Dorne ? A cause de sa fédération à l’Empire ? Les deux ? Les Dieux ne font que lui enlever ce qu’elle chérit par dessus tout, bien avant qu’elle soit mariée, bien avant d’être fédérée, non, ils la punissent pour son comportement. Ou lui apprennent à gouverner comme une reine, avec sa tête et non son coeur. Certaines choses vont devoir être réparé, d’autres vont changer.