Orys Baratheon
Prince de Peyredragon

Salut moi c'est Sarzir. J'ai connais BC via Robert Dayne. Le grand plus de BC, c'est à mon avis Sarzir, le meilleur des Dorniens. Par contre je ne suis pas fan de Robert Dayne. Si 7/7 signifie que je peux passer tous les jours, je pense que ma présence sera au minimum de 6/7. Si 7/7 signifie que je peux rp tous les jours, mon activité sera au minimum de 5/7. J'ai un mot à rajouter et c'est Robert tu pues.. Enfin, j'ai bien lu le règlement parce le code est

Petite précision que je savais pas où mettre : je n'ai pas mis tous les événements de la fiche de scénario, car j'ai préféré aller à l'essentiel au lieu de tout copier bêtement. De même pour les liens, car ils y seront tous dans la fiche de lien.

La guerre commence à toucher la totalité des royaumes... Etes-vous partisan de l'unification de Westeros par l'Empire ou les Puissances Centrales, ou plutôt attaché à l'indépendance de votre Royaume? Pourquoi?

Orys est le frère de l'impératrice, et il a toujours loyal envers elle. Désormais, il combat plus souvent pour l'Empire qu'autre chose, et ce n'est pas vraiment un problème. Pour lui, l'Empire est une meilleure puissance que les autres pour régner sur Westeros ; un jugement sans doute influencé par le fait que sa sœur est sur le trône. Mais il est marié à la princesse de Dorne, et il voit bien à quel point les conflits déstabilisent le continent. L'Empire peut y mettre un terme, même s'il faudra sans doute pour cela que beaucoup de sang soit encore versé. Il aimerait bien pouvoir concilier à la fois son mariage et son affection pour sa sœur, mais il se doute que c'est impossible ; il lui faut constamment se rappeler qu'il sert un camp, et non pas l'autre.
Si l'Empire venait à l'emporter, il espère parvenir à y obtenir un poste d'importance lui permettant de faire preuve de ses capacités, et dans le même temps, de rester proche de sa sœur. La structure impériale étant fondamentalement proche des autres de Westeros, il n'aurait pas de mal à gérer un fief quelconque sur les terres incorporées à l'Empire. Mais les ennemis sont encore nombreux, et certaines parties du continent, certains royaumes, ne sont pas prêt à intégrer la grande puissance impériale. Il leur faudra toutefois, tôt ou tard, se soumettre. De gré ou de force.

De l'ombre s'étend le feu

Orys, fils du grand Aerion Targaryen, et d'une pauvresse de Peyredragon, n'a jamais été un enfant comme les autres. Parce qu'il porte en lui le sang du Dragon, parce qu'il a été élevé dès son plus jeune âge pour être un fils, un vrai, de son père. Le digne frère d'Aegon, Visenya et Rhaenys. Un petit garçon à qui on a appris, dès le début, qui il était vraiment, quelle était sa place dans le monde, et comment il devait se comporter. Comment il devait montrer à tous qu'il ne serait jamais bien vu, par la grande majorité, mais qu'il s'en fichait. Tout cela ne devait pas compter pour lui, car il était un Targaryen, même s'il n'en portait pas le nom.

Que ressentait-il, lorsqu'on lui rappelait ses basses origines ? Nul ne saurait le dire, car c'est là un secret bien gardé sur lequel il ne revient jamais. Personne, même dans sa jeunesse, n'aurait su dire s'il en était blessé sans le montrer ou s'il s'en fichait vraiment. Baâl Forel et Aegon ont constamment été là pour veiller sur leur jeune protégé. Orys, lui, idolâtrait son frère aîné ; il était l'image-même du parfait seigneur, grand, beau, et fort, là où lui-même ne parvenait pas à se sentir aussi confiant. Les difficiles leçons que Forel lui enseigna, dès l'enfance, ne cessaient de le rendre différent de son aîné. Et encore plus de ses sœurs, avec lesquelles il n'a jamais été à l'aise pendant de longues années. Même après avoir secouru Rhaenys, avec l'aide d'Aegon, il était certain de devoir rester en retrait. Ce qu'il faisait très bien.

Assidu, désireux de montrer qu'il pouvait faire toujours davantage, Orys ne cessait de vouloir impressionner ses maîtres, et surtout, son frère. Il apprenait beaucoup de choses sur le monde qui l'entourait, sur Westeros, un peu sur Essos, mais surtout, il désirait plus que tout être capable, comme les Targaryen, monter un dragon. Chevaucher une de ces magnifiques créatures, et savoir se battre, tel un dieu vivant. A-t-il jamais désiré une couronne ou la vénération et l'obéissance de sujets ? L'idée l'a sans doute effleuré, à plusieurs reprises, mais il n'a jamais émis la moindre intention ouverte. Ses aînés attendaient beaucoup de lui, alors il leur montrait sans cesse que rien ne pouvait lui résister. Nul adversaire, nulle leçon était hors de sa portée. Lors de la cérémonie où ses sœurs reçurent leurs dragons, il était effrayé, inquiet : mais il fit ce qu'on attendait de lui, il tint bon.

Lorsque Aerion Targaryen arriva au terme de sa vie, Orys jura fidélité à Aegon. Personne n'eut à le lui demander ; il alla de lui-même trouver son aîné, et lui dit ces mots : « Ô toi mon frère, que j'aime et que j'admire. Tu es le plus grand des Targaryen, désormais, alors c'est toi que je servirais désormais. Accepte mon obéissance, frère, et tu seras mon roi. » Ce frère qui cherchait tant à lui aussi satisfaire ses désirs de conquête qu'il envoya aussitôt le bâtard en Westeros, afin d'espionner et de tuer, au cours de missions secrètes, les ennemis de Peyredragon. Fort de ses connaissances et de ses capacités, Orys démontra également un talent pour le commandement, en menant une flotte de guerre à la victoire, peu avant la mort d'Aegon et de Visenya.

Cette triste nouvelle, ce fut Rhaenys qui la lui transmis. En un instant, les émotions se mélangèrent dans une spirale confuse dans le cœur et dans l'esprit du bâtard. Il avait toujours jalousé, en secret, l'affection entre Aegon et Rhaenys ; il avait désormais le champ libre. Mais ses aînés étaient morts, et il ne restait maintenant plus qu'eux deux. Une Targaryen avide de vengeance et un bâtard dont la seule chance de s’imposer résidait dans son courage. Alors il fit la seule chose qui lui semblait juste. Il savait sa sœur capable de grandes choses, il n'en doutait et n'en doutera jamais. Alors il fit fabriquer une nouvelle couronne, et au grand étonnement de tous, fit couronner Rhaenys et scella par la suite le destin de Westeros. En récompense, il espérait pouvoir continuer de la servir : il reçut un nom, Baratheon, et devint Main de la reine et l'héritier de la couronne. Lui, un bâtard à qui on avait jamais accordé le moindre titre, devenait soudainement un homme de pouvoir. Plus tard, à Goëville, Orys remporte un tournoi, gagne une épée, qu'il brandira fièrement à la bataille de Sombreval aux côtés de sa sœur. C'est après cette bataille que leurs sentiments, réciproques, s'exprimeront au cours d'une nuit mémorable ; condamnant ainsi le cœur du jeune homme à de futurs tourments.

Des tourments qui redoublèrent lors de son premier passage à Dorne. Il devait y rencontrer Deria Martell, sa future épouse, et y trouva un pays qui lui était totalement étranger, ainsi que la guerre. Un raid fer-né l'obligea à prendre les armes contre eux ; s'il n'était pas le moins bon des combattants, il n'en était pas moins faillible et connut une cuisante humiliation pour son égo, en plus de la vilaine cicatrice qu'il arbore désormais à la cuisse. Lui qui n'avait que rarement connu l'échec, il avait été sérieusement blessé : mais dans son malheur, il eut de la chance, car la blessure ne fut pas fatale. Sa solide constitution lui permit de s'en remettre bien vite, mais il garde à jamais la trace de ce moment à Dorne. Plus tard, alors même que Rhaenys venait s'enquérir de sa santé et parler avec Deria, il y eut une violente dispute. Cela le blessa, mais il se fit quand même le défenseur de sa future épouse. Son mariage se passa donc sans sa sœur, même si avec le recul, il estime que c'était préférable : ainsi, il ne put être tenté de violer les lois du mariage dès la nuit de noces. Mais cela lui coûta sa place auprès d'elle : il n'était plus héritier de son titre, et son rôle de Main fut confié à quelqu'un d'autre.

Les événements s'enchaînèrent. Orys aimait bien Dorne, ses coutumes et son climat, mais il ne savait pas s'il pourrait un jour aimer sa femme. Le souvenir de sa sœur qui lui en voulait était douloureux, et il s'efforçait se trouver du réconfort où il le pouvait. Puis, un jour, il reçut comme un coup de poignard, en voyant que sa sœur gardait pour elle le dragonneau qui devait lui revenir. Mais lorsque l'Empire fut créé, il n'hésita pas et alla lui prêter allégeance. Comme toujours, il demeurait un serviteur loyal, et malgré ses désirs secrets et ses blessures morales, il ne pouvait retirer sa loyauté à cette femme qu'il aimait et qu'il chérissait par-dessus tout. Un maigre espoir subsistait dans son cœur endolori, malgré l'éloignement qu'il dut de nouveau prendre avec elle. Elle lui avait pardonné, mais il devait regagner sa confiance.

Il garda ses doutes dans son esprit, conscient que les avoir pouvait lui être fatal au combat. Il combattit à plusieurs reprises pour l'Empire, aux côtés de son ancien mentor Baâl Forel, ou encore aux côtés de Torrhen Stark, devenu Braenaryon. Envers ce dernier, il ne pouvait y avoir d'amitié, de confiance. Tous les deux savaient pour la personne qui les réunissait, et tous les deux savaient pour ce qu'il était impossible d'avoir. Toutefois, Orys ne laissa pas ses sentiments interférer, comme à son habitude, et il combattit avec loyauté et férocité avec et pour son empereur. S'il ne peut apprécier Torrhen, il le respecte néanmoins, comme il sied à une personne de son rang. A la bataille de Buron, toutefois, le Baratheon reçut une blessure qui, encore une fois, faillit lui être fatale. Il eut encore une fois de la chance, car son bras d'épée garde désormais une certaine raideur, et il lui arrive fréquemment d'avoir des crampes dans la main ou au poignet. Cela ne l'empêche pas de combattre, mais il ne peut plus égaler ses compétences d'avant. Il n'en reste pas moins redoutable, et cela lui suffit.

La blessure mit néanmoins longtemps à révéler ses dommages réels. Pendant longtemps, Orys ne pouvait bouger son bras, et il avait un aspect de membre mort ; à tel point que le jeune homme ne parvenait pas à lire lui-même les lettres qu'il recevait, et encore moins à écrire les réponses. Les mestres avaient pitié de lui, essayant de le rassurer alors qu'il désespérait de pouvoir un jour se resservir normalement de son bras droit. Avec les semaines, heureusement, il put constater qu'il allait mieux, et n'en garde désormais que l'handicap nommé plus haut. Par précaution, il a décidé d'apprendre à se battre avec la main gauche, au cas où le droit lui ferait défaut à la prochaine bataille. Mais ce n'était rien comparé aux blessures dans son cœur.

Sa sœur lui manquait, et malgré les lettres – puis les échanges qu'ils eurent – il ne cessait de se poser des questions. Devait-il, et pouvait-il, encore vraiment aimer Rhaenys alors qu'elle attendait un enfant de Torrhen ? Ce dernier avait pris une place si importante dans le cœur de sa sœur qu'il ne savait plus comment il devait se comporter. Si elle l'aimait encore, comme elle le disait, existait-il une place, une vraie, auprès d'elle ? Et Deria Martell, son épouse estimée mais qu'il ne pouvait aimer, méritait-elle autant son soutien ? Il était constamment à la guerre, loin de tout, loin des femmes, loin du calme. Si sa situation devait un jour s'améliorer, à quoi ressemblerait-elle ?

Orys Baratheon pouvait-il vraiment obtenir un jour quelque chose qu'il désirait ?