Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? De par son statut de bâtard, Lalvan ne voit pas d'intérêt à s’intéresser plus que ça au Royaume. Cependant, son statut de forgeron dans le nord ne lui convient plus, chacun sait qu'il n'est qu'un bâtard. Il part donc de son foyer, en tant que Mercenaire, malgré sa loyauté envers sa Maison. De ce fait, il sera amené à s'intéresser de près à ce qu'il se passe à Westeros. Néanmoins, les conflits ne l'intéressent guère, du moment qu'il a assez do'r pour vivre sa vie comme il l'entend

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Comme dit plus haut, il reste loyal aux Casse, malgré sa profession de Mercenaire. Mais, excepté à la maison de son père, il n'est loyal envers personne, ni les Targaryen, ni les Stark, ni même à Westeros. Du moins, il est loyal à celui qui le payera. Loyal envers l'or, donc. Cependant, si de par sa profession il est amené à aller à l'encontre de son père, il n'est pas sûr qu'il le fasse. En effet, malgré son statut de bâtard, il a été elevé dans la loyauté envers sa Maison.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Deux chois s'offrent à lui. Soit rallier sa famille et se battre à ses côtés, soit rallier celui qui le payeras le plus cher. Quoiqu'il en soit, il ne se battra probablement pas contre les Cassel, quel que soit le prix. Sa dernière possibilité est de ne rallier personne et de rester en dehors des conflits, ce qui serait le plus confortable moralement, mais la morale n'a jamais fait vivre un homme.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Si l'embuscade lui paraît être une démarche dépourvue d'honneur, Lalvan ne peut pas juger cela, lui-même n'ayant presque plus d'honneur de par sa profession. De plus, comme il ne s'intéresse pas aux intrigues de pouvoirs, il n'a pas réellement d'avis sur la question. Que la couronne change de main, cela lui est égal, du moment qu'il peut continuer à vivre sa vie comme il l'entend - libre

Salut moi c'est Hanae. J'ai découvert BC en faisant une recherche Facebook et en recevant une réponse. J'aime beaucoup l'écriture, le dessin, la lecture, le cosplay Sur Bc, j'aime bien le design, superbe ! mais j'aime pas trop par contre Hum, j'aime tout, je suis pas difficile  :cochon: J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Lalvan est né dans un petit village au milieu des campagnes du nord. Village de quelques dizaines d'habitants, sous la protection de Winterfell, pourtant éloigné de plusieurs kilomètres. Sa mère, Aria, avait déjà deux filles, d'un homme différent. Lalvan n'a jamais connu son père, partit avant sa naissance, on ne sait trop où. Du moins, c'est ce que lui dit sa mère durant sa petite enfance. Il fut donc élevé par sa mère et ses soeurs aînées, dans un foyer empli d'amour et de joie, malgré une certaine pauvreté. Lalvan s'entendait très bien avec Nelle, la plus jeune de ses soeurs, avec qui il partait souvent en exploration dans les abords du village. Tous deux étaient des enfants plein de joie de vivre, n'aimant rien de plus que les espiègleries et les blagues. Curieux comme seuls les enfants peuvent l'être, ils allaient au devant des quelques étrangers qui passaient par là, à la recherche d'histoire du Sud, ou des grandes villes.

Aria était herboriste et enseigna ses connaissances à ses enfants, jugeant qu'elles pourraient leur être utiles, quelle que soit leur vie future. Ce qui ne manqua pas d'être le cas, du moins dans la vie de Lalvan. L'herboristerie comportait la connaissance des plantes mais également leur utilisation, que ce soit pour soigner ou empoisonner. De ce fait, à l'heure actuelle, le jeune homme utilise les plantes  pour se soigner lorsqu'il est blessé ou malade. Mais elles lui servent également lors de ses missions. Il est connu que le poison est l'arme des femmes ou des lâches, mais le nordien considère que chaque instrument de mort est noble, s'il est bien utilisé. Ainsi, il n'a aucun scrupule à se servir du poison, contrairement à bien d'autres.

Mais revenons à son enfance. Ses premières années furent joyeuses et sans autre soucis que celui de faire le plus de découvertes possibles, d'avoir le plus d'aventures qu'il le pouvait en une journée. Plein d'imagination, il pouvait transformer n'importe quelle tâche rébarbative - comme aller chercher du bois, ou récolter les maigres légumes que sa mère faisait pousser - en une aventure digne des plus grands chevaliers de Westeros.

Malheureusement, l'enfance ne saurait être éternelle et comme tous les enfants, Lalvan dut grandir. Lorsque le garçonnet eut Sept ans, sa mère lui conta la vérité sur son père, membre de la Famille Cassel. Ce dernier reconnu Lalvan en tant que bâtard et le jeune garçon quitta son foyer pour rejoindre son père. Il vivait parmi les serviteurs, s'y sentant mieux que parmi les seigneurs. Il perdit de sa joie de vivre et devint si discret qu'il en semblait invisible. Lorsque le jeune garçon eut dix ans, il fut à la forge, pour y devenir apprenti. Il était certes jeune, mais il n'était plus un tout-petit, il devait donc apprendre ce qui aurait dû devenir sa profession, selon les souhaits de sa mère - et de son père, qui ne souhaitait pas le voir devenir serviteur. En effet, forger, si ce n'était pas un métier aussi noble que d'autre, lui assurerait un avenir, quel que soit l'endroit où il vivrait. De plus, cela lui permettrait d'avoir un statut, autre que celui de bâtard qui lui collait à la peau.

Le travail était dur pour un garçon de cet âge, mais Lalvan faisait sa part sans broncher. Il était habile et il avait de la force - résultat de toutes ses expéditions dans les bois - sachant ainsi se rendre essentiel aux yeux du forgeron chez qui il apprenait. Bien que bâtard, il apprit le maniement des armes avec le maître d'armes de la Maison Cassel, ce qui allait être diablement utile dans sa vie future.

Les années passèrent et l'enfant devint un jeune homme. Les jeunes femmes tournaient la tête à son passage mais lui ne les voyais pas, tout concentré qu'il était sur ses tâches. Il était devenu essentiel à la forge et son maître pensait de plus en plus à la lui léguer quand le temps viendrait pour lui d'arrêter de travailler. La route semblait toute tracée pour ce jeune homme, qui rêvait encore d'aventures, sachant toutefois que ce n'étaient que des rêves sans lendemain.

Cependant, la vie n'évolue pas toujours comme on le voudrait ou comme on le penserait. Son maître, le forgeron de la famille Cassel, prit un autre apprenti, un brin plus âgé et plus expérimenté. Ce jeune homme se montrait cruel envers le bâtard, sans doute jaloux. La vie dans le village lui pesant de plus en plus, il décida de partir par un beau matin, lorsque le soleil pointait seulement. Il prit une épée forgée quelques semaines plus tôt, quelques affaires dans un sac et il partit sans se retourner. Pris d'un sentiment de pure liberté, il voyagea plusieurs jours sans se soucier du lendemain. Il avait 15 ans et la vie s'ouvrait devant lui, pleine de promesses d'aventures en tout genre, comme il en avait toujours rêvé.

Les débuts de son voyage furent simple et heureux, mais bien vite, le peu d'or qu'il avait disparu. Il découvrit que l'on ne vit pas d'air pur et d'eau fraîche. Heureusement, il avait plusieurs cordes à son arc et pouvait ainsi vendre ses services, que ce soit en herboristerie ou art de forger.

Il menait une vie simple, ne restant jamais très longtemps au même endroit, se liant peu. Solitaire, pauvre mais heureux. Il regrettait parfois de ne pas être resté dans la Maison de son père, mais ses regrets ne duraient jamais bien longtemps. Durant son voyage, il connu des femmes - et des hommes - prenant assez vite goût aux plaisirs de la chair. Il était beau de visage, fin mais musclé et il le savait. Réchauffer sa couche les nuits trop froides était facile, parfois moyennant une piécette.

Un jour, alors qu'il avait 20 ans, une femme - de naissance noble, d'après ses vêtements - l'approcha et lui demanda s'il pouvait faire disparaître un homme. Lalvan hésita, il n'avait jamais tué et ne souhaitait pas forcément le faire. Toutefois, la femme lui promis tant d'or, qu'il ne put refuser. Il tua l'homme - un amant qui aurait pu révéler de sombres secrets - découvrant ainsi la mort et l'immense pouvoir qu'un homme détenait sur la vie des autres. C'était si simple de donner la mort et cela l'emplissait d'un sentiment de toute puissance. Il fut payé, certes pas autant que promis et continua sa route. Il venait de découvrir un moyen d'être riche facilement. Le tout était d'être discret et rapide.

Ce fut ainsi que sa vie de mercenaire débuta. Il offrait ses services au plus offrant, tuant sans sourciller, recevant sa paye d'un sourire et disparaissant aussitôt. Sa profession lui permit d'assurer sa vie, sans crainte du lendemain. Certes, il devait se faire des ennemis, mais il n'en avait cure. Il savait se battre et quand bien même la mort devrait le prendre plus tôt que prévu, il n'y voyait qu'une aventure de plus dans sa vie.