Comment pourrait-il en être autrement ? Les conflits entre les Royaumes persisterons tant qu'il existera des frontières, des couronnes, des terres et des richesses à prendre et à perdre, il ne saurait en être autrement. Seul un Roi unique saurait apporter la paix à Westeros au moins pour quelques générations, mais avant cela, beaucoup de sang sera versé. C'est ainsi car l'ambition et la conquête font partie inhérente de la nature de l'être humain. Tous nous avons soif de pouvoir, tous nous pensons que notre place est à la tête d'un Empire ou d'un Royaume toujours plus vaste et plus riche, et tous nous sommes prête à tuer pour cela. Je suis, dans ses tensions, plus que concernée puisque je les entretiens et continuerais ainsi jusqu'à ce que tout Westeros soit sous la domination de ma Maison de mariage et que mon époux, puis mes fils règnent sur un Royaume unique et unifié. Et alors, alors seulement, la paix pourra être maintenue d'une main de Fer dans un gants de velours, la main de mes descendants...

Je suis loyale à la Maison régnante et à mon Royaume avant tout parce que je fais parie de cette famille et que je suis la Princesse de ce Royaume. Tant qu'il en sera ainsi, tant que je ferais partie des plus puissantes dames de Westeros et des Iles de Fer, alors je n'aurais nulle raison de me retourner contre le nom qui me donne ce statut et contre cette couronne qui, bientôt, appartiendra à mon époux. Mais il est évident que je ne saurais me contenter d'un rôle de second plan et qu'ayant été élevée et mariée pour régner, si ma maison et ma couronne venait à s'étioler, alors je saisirais toutes les opportunités qui pourraient se présenter, soit pour rétablir la puissance des Hoare, soit pour rétablir la mienne propre.

C'est déjà le cas, le Conflans est en guerre et si les Îles de Fer n'ont pas encore été le théâtres d'affrontements, elles sont en guerre tout autant. Même les jumeaux, ma chère demeure d'enfance a été touchée et je sais que sont tombés nombre de braves sous la bannière des Frey pour défendre le pont. C'est ainsi, guerre rime avec mort, ambition avec risques, comme disait ma nourrice, les Sept aient son âme, on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Plus clairement, on ne construit pas un Royaume, on n'en préserve pas l’intégrité, on n'en étend pas les frontières, sans tuer ses ennemis et voire tomber sous ses couleurs ses hommes et parfois ses amis ou des membres de sa famille. Mais le sang des braves ne saurait être versé en vain et chaque sujet qui tombe est une raison de plus de gagner. Mais je sais aussi que certaines guerres se gagnent en dehors des champs de bataille, peut-être est-il temps pour moi d'entrer en scène...

Fourbe à souhait, pragmatique, tout ce que j'aime, Harren pour cette embuscade et pour bien d'autres choses à toute mon admiration. Il sais se saisir de toutes les opportunités pour arriver à ses fins, ses fins étant le pouvoir et la victoire, par la force ou par la ruse, je ne peux que le respecter pour cela, tout comme je respecte son héritier, mon époux, Joren. Il n'y a pas de règle au jeu des trônes, on gagne ou on meurt, seuls les imbéciles mal dégrossis et sans ambition se drapent dans un honneur surfait qui, certainement, volera en éclat à la moindre adversité.
     

▪▪ Jul' ▪▪ 32 ans (lol, je viens de constater que j'avais le même âge que mon perso) ▪▪ 5 jusqu'à la rentrée, j'espère plus après▪▪ Pub RPG Design ▪▪ Un contexte et des intrigues fort inintéressantes + un PV qui m'a inspiré ▪▪ Heu... rien ▪▪ Bravo, j'ai l'impression que vous avez su allier RP sur forum et action ▪▪

Aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours su que j'avais un destin : celui de devenir, un jour, Reine du Sel et du Roc. Alors que certains èrent toute leur vie sur de sombres sentiers, moi j'arpente la route toute tracée de ma destinée vers la lumière, sans laisser la moindre place au doute. Issue d'une importante Maison noble du Conflans, la Maison Frey et promise dès mon plus jeune âge à l'héritier de la couronne, je suis née, j'ai été éduquée et j'œuvre à présent pour régner. Pour accomplir la tâche qui m'incombe de par mon rang et mes titres,  pour que mon époux devienne et demeure un grand Roi, de ceux qui laissent une trace indélébile dans l'histoire et que mon fils ainé hérite à son tour du plus grand royaume possible. Je suis Myria Hoare, Princesse des Îles de Fer et du Conflans et rien ni personne ne saurait se mettre en travers de mon chemin.

Merci père de m'avoir donné les armes pour exister en tant que femme dans ce monde. Je sais me battre, avec les mots surtout, même si je porte toujours une dague attachée à ma cuisse. On ne sait jamais, mon rang ne me met pas à l'abri de tout. Je me débrouille bien avec un arc, j'adore la chasse depuis que je suis en âge de participer, je suis une bonne cavalière et tuer des animaux étanchent tant soit peu ma soif de sang. Mais tout cela n'est rien à côté de ce que j'ai appris de mon Mestre et du Seigneur mon père qui, en plus de tout ce qu'une Dame destinée à devenir Reine doit savoir, m'ont enseignés la stratégie et l'histoire militaire ainsi que la diplomatie et la négociation. Ces disciplines m'ont tout de suite passionnée, nettement plus que la broderie pour laquelle je n'ai aucun talent par ailleur. C'est avec toutes ses armes que je suis arrivée dans la famille Hoare et je les dédies à mon époux. Qu'elles servent notre destinée commune, un seul corps, un seul être, pour le Royaume du Sel et du Roc, pour nos fils. Tu es le bras armé, le gant de fer qui construit le royaume et je serais le gant de velours, le compromis diplomatique qui le maintien debout. A nous deux, nous irons loin, nous règnerons sur le plus grand Royaume du monde et nous marquerons l'Histoire !

Merci mon amour de m'avoir donné ton cœur pour me réchauffer quand tu pars au loin... Je regarde l'horizon comme s'il n'existait pas, Joren a été gravement blessé, la missive glisse entre mes doigts pendant que les larmes coulent sur mes joues. J'ai envie de hurler, mais les enfants sont juste à côté, je les entends jouer, je ne dois pas leur montrer ma peur et mon chagrin, je dois être forte pour eux. Alors je m'imagine en train de massacrer celui qui lui a fait ça, de le faire souffrir un maximum avant de lui porter le coup fatal et cela m'aide à ne pas m'effondrer, à rester debout, le souffle court, devant la fenêtre, perdue dans mes sombres pensées. Pourtant je sais les risques, la guerre tue, et mon cher et tendre mène la guerre, cette guerre que je veux pour construire notre Royaume, toujours plus grand, plus fort, plus riche. Mais toi, mon cher et tendre, tu ne peux pas mourir, tu es invincible, ton père t'a donné cette force en te refusant sa reconnaissance. Tu te tiens là, fier et féroce avant la bataille, tu te jette dans la mêlée et tu en sors toujours victorieux. Non mon amour, ne meurs pas, j'ai besoin de sentir à nouveau tes bras autour de moi, tes baisers torrides, ton corps sculpté par les batailles. Certes si tu meurs, je resterais Princesse, et Beron montera sur le trône, mais à quoi bon si mon lit reste vide et mon cœur glacé de ne plus t'avoir à mes côtés. Je te pousse toujours plus avant vers la gloire, mais que serais-je sans toi pour mener toutes les batailles, pour assouvir ma soif de conquête et de pouvoir ? De qui pourrais-je bien m’enorgueillir d'être la femme si tu n'es plus là pour gagner épée au poing ? Qui gonflera mon cœur de fierté et de désir mêles si tu me quitte ? Reviens moi mon aimé...

Nos fils font irruption dans mes appartements et se courent après armés d'épées en bois. J'ai tout juste le temps de sécher mes larmes pour faire bonne figure. Les voir me réchauffe le cœur et me le brise en même temps. Euron est encore si petit, ne me dis pas, lorsqu'il t'a fait signe de la main du haut des remparts, tout fier de voir son papa partir à la guerre une énième fois, que c'était la dernière fois qu'il te voyait. Cela ne se peut. Ils sont ce pourquoi nous nous battons tous deux, ils sont notre fierté et notre avenir, si tu ne reviens pas pour moi, reviens au moins pour eux. Regarde, Beron arrête les coups de ses deux frères sans aucun mal, il tient de toi, il est si courageux, si fort, dire qu'il sera bientôt un homme. J'écrase une larme émue sur ma joue, je redoute le jour où il partira se battre pour la première fois. Aenarion a bien grandi, si tu le voyais, intrépide, intenable, c'est un ouragan à lui tout seul, il a tes yeux. Je caresse mon ventre encore discret. Encore un fils ? Une fille ? J'espère en tout cas que cet enfant aussi aura la joie de te connaitre. En ton absence, ils occupent toutes mes journées, mais cela ne m’empêche pas de penser à toi lorsque je rejoins ma couche. Alors, je ferme les yeux et je te rejoins au triple galop dans tous mes songes, qu'importe les miles, qu'importe le danger, qu'importe les montagnes et les rivières, les armées adverses, rien ne nous séparera.

La tâche d'encre sombre grandit sur le papier, j’attrape ma main tremblante avec mon autre main pour que cela cesse. C'est folie ! Qu'avons nous fait ? Un moment d'égarement, le poids de la solitude, j'avais beau lutter contre ce désir, c'est comme si je n'étais plus moi même ! Harren le Noir. Certes je l'ai toujours admiré, mais de là à déshonorer mon époux avec son propre père ? Myria ! Qu'as tu donc fait ? Et que voulais tu donc faire avec cette missive. Dire à ton époux que tu as profité de son absence pour te fourvoyer avec son Roi de père ? T'excuser ? Lui demander l'absolution et lui dire que cela n'arrivera plus jamais et que tu l'aies et que tu ne voulais pas, que tu te hais d'avoir fait ça ? Tout lui avouer ne mènerait à rien de bon ! Garde ta culpabilité et tes remords pour toi, vis avec et crèves en s'il le faut, pries, confesses toi aux Dieux seuls car aucun être vivant ne dois entendre ni pouvoir rependre la rumeur. En aucun cas Joren ne doit savoir, cela le détruirait plus surement que n'importe quelle épée, il ne mérite pas de souffrir encore à cause de son père qui ne lui a jamais rien donné et qui a osé prendre son épouse en plus. En aucun cas cette tâche immonde dans ton parcours ne doit ternir sa réputation, ni la tienne, ni votre amour, ni le royaume. Non, d'une manière ou d'une autre, ces intrusions dans le lit du Roi doivent servir t'es intérêts et donc, ceux de Joren, négocies comme tu sais si bien le faire, pour sortir gagnante de sa chambre, à chaque fois. Et pourtant, aussi vils et honteux soient les sentiments que tu nourris à son égard depuis toutes ces années de duperie, ils n'en sont pas moins réels...

Il est possible qu'un grain de sable soit venu se loger dans mes rouages, ce grain de sable n'est autre qu'Oksana, Capitaine de la Garde de mon Joren, j'ai dit MON Joren ! Somme toute, je ne l'ai jamais considérée comme une rivale et elle a sauvé le miches de mon cher et tendre maintes et maintes fois. Aussi, j'ai beaucoup de respect pour elle, comme pour son habileté au combat et son courage, courage que je ne possède point. Je n'ai rien contre les femmes combattantes, après tout, j'en supporte une du nom d'Eren qui n'est autre que ma belle sœur et ce depuis fort longtemps, assez longtemps pour avoir appris à la respecter sans toutefois parvenir à réellement briser la glace entre nous. Mais si la blonde cherche à marcher sur mes plates bandes et à me ravir mon aimé, alors là, c'est la guerre, et c'est une guerre sans épée ni hache, une guerre, donc que je peux gagner et que je dois gagner. Hors de question qu'une arriviste Greyjoy me ravisse mon homme et mon trône par la même occasion, sans compter le risque encourut par les fils si cette usurpatrice venait à prendre ma place. J'ai remarqué des regards et des attitudes, rien de grave, rien qui ait mit la puce à l'oreille de Joren (ah les hommes), mais moi j'ai vu, et la voir tourner autour de mon Prince ne me plait guère. Avec le temps qu'elle passe avec lui - probablement plus que moi - le coté frère d'armes, tiens on a frôlé la mort et si on faisait l'amour à la belle étoile, je ne prendrais pas le risque de le laisser en sa compagnie une minute de plus. Je me suis mise en tête de la marier au plus vite, qu'elle nous ponde tout un tas de gosses et qu'elle devienne grosse et laide, et (comme moi) avec un ventre ressemblant plus à un champ de bataille qu'à des fesses de bébé.

Nous y voilà, l'Empire est né et nous fait face, des Royaumes coalisés pour nous détruire et unifier Westeros sous leur joug, le joug du Dragon. Parfois, je me demande si Harren et surtout Joren prennent la pleine mesure de la menace, empêtrés dans leur guerre destructrice. "Le Noir" semble tout de même convenir qu'il nous faut des alliés extérieurs et que notre armée, aussi grande soit-elle, ne saurait faire face aux Dragons bien longtemps. C'est pour cette raison qu'une alliance a été signée avec le Bief. Ce voyage pour fiancer Eren à Kevan Gardener aurait pu tourner au fiasco, et contre toute attente, pas directement à cause de ma belle-sœur, mais nous avons tout de même obtenu un mariage entre elle et Manfred Hightower. J'ignore comment elle a réussi à sauver le coup, mais au moins cette longue route et tous nos efforts n'ont pas été vains, d'autant plus que cela nous a permis de nous rapprocher. Moins bénéfique fut mon voyage dans l'Ouest, malgré d'interminables pourparlers avec la Reine Jordane Lannister, il semble que Castral Roc ne se mouillera pas pour nous et préfère garder un pied dans chaque camp. Je ferais de même à leur place, reste à leur donner une bonne raison de se positionner...

Et oui, te voilà validée ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.  

 Les démarches post-Validation  ▪▪
 


 Favoriser son intégration  ▪▪
 


 Connaître en profondeur Torrhen, Eren, Deria et Robb le background du forum  ▪▪