Autrefois j’aurais répondu que nous avions déjà suffisamment de problèmes au Nord sans nous soucier des autres royaumes. Ces pouilleux de sauvageons ne cessant de se faire plus menaçants, envahissent nos terres malgré le Mur, et détruisant nos villages ainsi que leurs populations.
Mais à présent le Nord n’est plus le seul royaume qui compte comme cela était le cas autrefois. L’Empire et sa protection sont ce qui m’importe le plus. Et je ne reculerais devant aucune bataille pour que l’Empereur et l’Impératrice atteignent le but qu’ils se sont fixé en créant la Maison Braenaryon.


Je me plais à croire que je suis le plus loyal guerrier de la famille Stark, même si je sais qu’il existe bien d’autre Nordiens qui seraient prêts à mourir pour eux. Malgré tout, avec notre passif, je peux me targuer d’être un proche de notre suzerain qui m’a fait l’honneur de m’octroyer la charge de Sénéchal en ses terres du Nord. Je lui ai offert ma loyauté, ma vie et mon honneur, et seul la mort pourra me délivrer de mon serment. Tous mes efforts sont tournés vers la préservation des Stark, du royaume du Nord dans son intégrité mais également de l’Empire et de la Maison Braenaryon, et si n'importe quel ennemi vint à les menacer, je me ferais une grande joie que de le réduire à l'état de charpie sans aucun préavis.


J’ai connu la guerre quasiment toute mon existence. Elle est ma putain comme je suis son servant ! Entre les attaques sauvageonnes, les raids fer-nés et les tensions avec les autres couronnes, le Nord n’a jamais été réellement épargné par elle. Si le royaume qui a vu naître mes ancêtres vint à être menacé, je n'hésiterai aucunement à faire ce qu'il faut pour assurer sa protection. Je l'ai déjà fait il y a vingt ans, avec des méthodes qui ont marqué les esprits. Je suis doué pour diriger une armée, et si la guerre a certains côtés obscurs ayant tendance à me rendre sanguinaire plus que de raisons, j'ai appris à dompter ses pulsions. J'ai prouvé ma valeur maints et maints de fois au combat, et c’est sans la moindre hésitation que je me tiens de nouveau prêt à me battre.


Cette histoire a fait le tour de Westeros et il est impossible qu’une seule personne ne soit pas au courant ! Bien sûr le récit de l’embuscade a été répété tant de fois qu’il est à présent certain qu’elle comporte un bon nombre d’affabulations. Mais la vérité réside selon moi dans la version la plus simple...
Aegon était d’une arrogance sans nom et Harren le lui en a fait payer le prix. Une embuscade. Une attaque déloyale que j'ai du mal à cautionner mais qui me font reconnaître quel stratège est l’individu. En agissant ainsi aux yeux de tous il a révélé sa véritable personnalité. Harren le Noir est un homme fourbe, déloyal, et sans scrupule qui règne par la terreur !  

▪▪ Lilith ▪▪ Âge ▪▪ 15/ 20 ▪▪ J’ai connu le forum gtâce à Torrhen ▪▪ Je suis ici car je m’y plais bien ▪▪ Les nombreuses informations et dates sont impressionnantes▪▪ Je n’ai rien d’autre à ajouter… je dois faire ma fiche ▪▪

       Premier né de la famille Omble mon avenir était tracé avant même que je ne vois le jour. Pourquoi ? Car la Maison Omble est une noble maison du Nord dont le siège ancestral n'est autre que la forteresse d'Âtre-lès-Confins. Nous comptons comme l'une des principales maisons bannerets de la Maison Stark.
J’étais éduqué dans ce sens et comme le guerrier que j’allais devenir. Car aussi loin que je m’en souvienne, j’avais toujours une arme à la main. Ma préférence allant pour l’épée ! Plus les années passaient et plus j’aimais la manier mais avant cela je connus l’enfer des entraînements. Nous autres les Omble avons la réputation d’être des personnes robustes très acclimatées au dur climat de l'extrême Nord du continent mais un enfant reste un enfant et j’ai souvent été blessé avant de pouvoir parer les coups, puis les rendre et enfin faire couler le sang à mon tour. La rudesse de la pratique du combat ne me faisait pas peur car j’apprenais vite. Mon talent inouï dans ce domaine fit comprendre à mon à mon père que j’honorerai notre maison durant les combats que je mènerai auprès des Stark.
Ce don au combat fut vu comme une malédiction par ma mère. Mais rien de plus normal pour une matriarche que de s’inquiéter pour ses enfants. Elle me disait trop jeune pour partir guerroyer mais à quatorze ans, pour mon père, j’étais  déjà un homme. Le seul réconfort pour Sarya était de veiller sur Mya, ma cadette âgée de 8 ans et dont j’avais moi-même choisi le prénom. J’avais beau être brusque, mon comportement était totalement différent avec ma sœur que je traitais avec douceur et protection.
Mais sur les champs de bataille, j’étais une brute sanguinaire et ce, dès mes premiers combats. Nombreux furent mes aînés, pourtant plus expérimentés, à être surpris par ma bravoure, ma force mais aussi ma violence. Et plus le temps passait, plus je m’améliorais et devenais une brute doublée d’un rustre. Cela poussa les gens à dire que je ne trouverais jamais d’épouse… Mes fiançailles avec Teora Everdyn les firent taire ! Ce futur mariage n’était pas pour me plaire mais le caractère bien trempé et fougueux de ma future femme me conquirent, sans pour autant que je délaisse les bordels.

      L’année où j’aurais dû me marier mon frère cadet Davos vit le jour et les noces furent reportés. Cela fut pourtant l’une des années les plus marquantes de ma vie sans que je ne le sache sur le moment… C’était il y a environ vingt ans, à l'Île aux Ours. Cinq jeunes Stark faisaient parti du contingent venu renforcé nos rangs pour faire face aux raids sauvageons. Ayant pourtant moi-même été sur des batailles au même âge qu’eux je les trouvais jeunes. Mais une chose était sûre, ils savaient se battre ! Un d’eux me sauva même la mise. Alors que j’éviscérai littéralement un des sauvageons j’entendis des gargouillis écœurants dans mon dos. Me retournant, je vis un des raideurs s’effondrer, une plaie béante à la gorge, tandis que Torrhen s’était déjà trouvé un nouvel adversaire. Ma dette fut rapidement payée puisque je protégeais ses arrières face à deux sauvageons alors que la bataille arrivait à son terme.
Ce fut au bordel que nous célébrâmes la victoire et que j’apprenais à connaître celui qui deviendrait bientôt un roi et surtout un ami. C’est lorsque l’ambiance battait son plein que je surpris le jeune Stark en train de pleurer sur son épée ensanglantée… Je ne lui donnais qu’un seul conseil. “Tout le jeu de la guerre se joue sur la faiblesse du guerrier. Les larmes, peu importe leur origine, en sont une ! Ne les montre jamais.” Et je me rendais compte que je n’en avais jamais versé une seule après mes quatorze ans. Seul le sang de mes ennemis et, plus rarement le mien avait coulé.

      Un an après cette bataille je me mariais sans pouvoir être un époux des plus présents puisque j’ai été de toutes les batailles, de tous les conflits du Nord. Cela ne m’empêcha pas de mettre ma femme enceinte mais le résultat ne fut pas celui escompté… Teora mourut en couches tandis que mon fils, mon héritier était mort-né. J’oubliais alors la fidélité qui s’était imposée à moi sans que ma femme ne m’en fasse jamais la demande et je devenais dans le même temps plus brutal avec les catins que je baisais. Elles n’étaient qu’un défouloir à mes pulsions…
Ma véritable maîtresse était la guerre que je comprenais de manière intime, faisant de moi un brillant tacticien.
C’est durant la guerre contre le Conflans et les Îles de Fer, il y a des années, que je m’illustrais et que l’on me surnommait Le Saigneur du Nord. A la tête d'une force de cavalerie sensée combattre les débarquements des pirates fer-nés, je pris la décision de pratiquer une guerre d'usure et de psychologie contre les ennemis du Nord. Lorsque je capturais des raideurs, je les punissais en fonction des crimes rapportés par les habitants. La population d'un village avait été massacrée ? Très bien, j’éventrais les pirates et laissais leurs corps pourrir sur les plages, crucifiés en guise d'avertissement. Ils avaient tout pillé ? Je leur coupais les mains et les clouais à l'entrée des villes du coin. S'ils avaient violé, je les crucifiais encore sur les côtes et les falaises, leurs organes génitaux arrachés et fourrés dans leur bouche. A mon plus grand regret cette stratégie fut entérinée par mon Roi et ami Torrhen.
Puis, un an avant que la paix se fasse entre Torrhen Stark et Harren Hoare, un drame nous toucha tous les deux. La mort de son frère Ryman Stark fit perdre à ma tendre cadette Mya son époux et laissa mon neveu Denys orphelin de père. Je jurais alors à ma sœur de veiller sur son fils comme s’il était mien.
Lorsque la paix arriva enfin je fus auréolé de gloire et honoré du titre de Sénéchal du Nord. Si ma réputation faisait frémir les pucelles et multipliait les demandes de mariage, une seule retint mon attention. Torrhen m’avait souvent parlé d’elle lorsque nous buvions dans les bordels et voilà que cette Nelya me voulait comme époux. Suivant les conseils de mon ami, je me fiançais avec elle. Mais le mariage ne pu se faire puisque je repartais aux côtés de mon Souverain pour le soutenir dans ses batailles qui se faisaient de plus en plus nombreuses après la mise à mort lâche d’Aegon par Harren Le Noir.

      Je connaissais chaque nom donné à chaque bataille, bien que certaines vous marque plus que d’autres. La Bataille De La-Mort-Aux-Loups fut certes une victoire pour le Nord et mon Roi mais combien de mes frères d’armes tombèrent ? Trop pour être comptés et Torrhen lui-même avait également été blessé. Même en sachant qu’il se remettait et qu’il était entouré par les bonnes personnes, cela ne m’avait jamais empêché de veiller sur lui, telle une ombre. Sa sécurité était une priorité comme celle de Jon l’était aussi. Je fus d’ailleurs le premier à croiser le jeune Loup après la bataille et je fus le premier surpris lorsqu’il me prit dans ses bras pour me remercier des rudes entraînements que je lui avais fait subir. Ce qui m’importait le plus c’était de le voir en vie ! Tout comme il était important de se rappeler que nous étions encore invaincus et ce, malgré les pertes.
Mais notre force ne fit pas perdre la tête à notre Roi qui créa des alliances dont la première me surprit. Le simple nom des Targaryen ne m’avait jamais vraiment inspiré confiance sans que je ne sache pourquoi. Mais je revis mon jugement lorsque le Nord s’allia avec Peyredragon. Jamais ne n’avait remis les décisions de Torrhen en doute et il en serait de même concernant ce futur mariage.
Union qui n’aurait jamais pu avoir lieu si Torrhen avait été plus gravement blessé lors de la bataille de Paege. Je ne pus m’empêcher de regretter de ne pas être arrivé plus tôt avec la Garde-Loup. J’aurais peut-être pu éviter la blessure à mon Suzerain et j’aurais pu participer à cette bataille qui sonnait la réussite parfaite de l’alliance faite entre Rhaenys Targaryen, la Reine-guerrière et Torrhen Star, le Roi du Nord.
Puis arriva LE jour qui allait tout changé. Il n’était pas la date d’un simple mariage. Non, c’était plus que cela et j’étais présent, comme je le serais toujours, aux côtés de Torrhen. Ce jour était celui qui voyait Jon Stark devenir Roi du Nord et son père devenir l’Empereur Torrhen Branaeryon, époux de l’Impératrice Rhaenys Branaeryon. Cette journée était celle de la naissance de l’Empire. Empire que j’allais protéger, pour lequel je me battrai et mourrai s’il fallait en passer par là.

      Et je crus ma mort arrivée lors de la bataille de Wayfarer. D’innombrables souvenirs de mes combats passés me revinrent à l’esprit lorsque Lord Serrett, agrippant la vouge d’un tué, me renversa de mon cheval et me blessa gravement au poitrail. Je n’eus pas le temps de contempler les dégâts qu’un goût métallique emplit ma bouche… Au même moment Torrhen surgit alors que je sombrais doucement. Ma dernière pensée fut pour lui, mon Souverain, alors qu’il choisissait de combattre à pied pour me protéger… moi, son vieil ami nordien. Puis ce fut le néant qui m’engloutit.



      Dans un râle mi-plaintif mi-rauque, j’entrouvre les yeux mais je suis très vite gêné par la lumière pourtant très douce. Puis je vois son visage… celui d’un ange magnifique ! Est-ce donc cela la mort ? Je tente de me redresser et je comprends que je suis toujours en vie… du moins toujours de ce monde. La douleur fulgurante qui me traverse la poitrine et les caillots de sang que je crache me le rappellent. Luttant pour ne pas sombrer à nouveau, je ne demande qu’une chose…


- Torrhen ? Vivant ?


       

  Car oui, te voilà validé ! La classe hein ! Mais ne te repose pas sur tes lauriers trop vite, aussi confortables soient-ils, car il y reste encore quelques lieux à visiter, et dans lesquels tu dois poster. Nous t'avons fait une petite liste ci-dessous qui n'est pas exhaustive, mais qui t'indique les sujets les plus importants que tu dois aller voir absolument.  

  Les démarches post-Validation  ▪▪
 

  Favoriser ton intégration  ▪▪
 

  Connaître en profondeur le background du forum  ▪▪