Sa Sainteté Suprême : Nous sommes concernés par toutes les affaires des Hommes. Comme vous le savez, nous sommes la représentation des Sept sur Terre, il est donc tout naturel que nous nous intéressions, et de prêt, aux querelles qui opposent les Hommes.

Mais bien que notre devoir nous pousse à être impartial, il est clairement évident que certains hommes se sont perdus sur le chemin tracé par les Dieux. Le Royaume de Dorne et celui de l'Orage ont délibérément décidé de soutenir et de tolérer des religions Païennes. De plus, leurs modes de vies est contraire à celui imposé par les Dieux, et de ce fait, par notre toute puissance, faisant d'eux par conséquent des Ennemis de la Foi. La clémence des Sept est légendaire, c'est pourquoi nous, notre Sainteté Suprême, avons prit la décision de pardonner aux brebis égarés leurs fautes, si celle-ci acceptent de se repentir en affrontant leurs pêchés et en acceptant les sanctions que les Dieux considéreront comme adapté.

Cornélius Lannister : Officieusement, nous sommes ravis de cette situation. C'est pour nous l'occasion d'accentuer notre pouvoir à Westeros et d'affirmer notre toute puissance sur les Maisons Royales. Notre influence sur le Bief est importante, mais pas suffisante. Il y a tant de choses à faire.

Nous sommes intimement persuadé que ces pauvres âmes perdues trouveront la force d'implorer le pardon des Sept. Nous servons les Dieux … et les Dieux demandent justices.


Sa Sainteté Suprême : Nous sommes la Parole des Dieux dans le monde des hommes. Nous les servons tous et nous leurs sommes loyaux. Nous souhaitons les guider à travers les ténèbres vers la paix voulu par les Dieux. Nous sommes avant tout loyaux à la Foi en elle-même et envers les Dieux.

Cornélius Lannister : Notre objectif sera de nous enrichir en vue d'une guerre sainte. Le pouvoir est tout ce qui nous importe et la richesse nous ouvrira ces portes. Notre destiné est de régner sur les Hommes et de convertir les infidèles et hérétiques. Si ils se débattent, ils disparaîtront. Tel est notre volonté. L'argent n'a ni couleur, ni odeur. Seule compte la main qui le touche. Nos mains sont propres, elles sont bénis par les dieux. Nous sommes la Main Divine, donnez ! Donnez et les Dieux vous le rendront ... dans l’au-delà !


Sa Sainteté Suprême : Même si nous dénonçons et condamnons un homme qui en tue un autre par avarice ou envie, nous approuvons la violence lorsqu'il s'agit de combattre une entité qui peut jusqu'à menacer la Foi et les âmes de nos fidèles. Les hérétiques et païens doivent être libéré des démons qui les possèdent, même si ça doit les conduire à la mort, où ils seront jugés et délivrés par le Père. Tout homme doit rejoindre un jour les Dieux, certains plus tôt que d'autres.

Cornélius Lannister : Nous sommes persuadés qu'il s'agit d'une occasion de nous affirmer. Nous profiterons de ces tensions pour unir nos fidèles derrière le Saint-Siège, en vu de réussir un but qui nous est commun. La Foi dirigera ce monde, nous dirigerons ce monde. Certains nous considérez comme étant indigne de notre rang, mais nous sommes la représentation des Dieux. Ce que nous faisons, ils nous l'ont bien évidement demandé. Qui pourrait en douter sans être accusé d'hérésie et de blasphème ?

Encore aujourd'hui, les hérétiques du Sud menacent l'âme de nos fidèles, notre devoir est donc de nous y opposer et de ramener dans le droit chemin les brebis égarés.


Sa Sainteté Suprême : Deux tyrans, deux monstres, deux démons s'opposant pour la domination du Monde, voilà de quoi il s'agit. Nous espérons qu'ils s’entre-tuent, afin de préserver la création des Sept. Notre Sainteté Suprême prendra les mesure nécessaire pour débarrasser le monde de ces fléaux et de tous leurs partisans. Que la Foi des Sept vous illuminent et vous protègent.

Cornélius Lannister : Ces deux imbéciles nous mâchent le travail. La guerre est une aubaine pour nous, la guerre rend les plus riches, plus riches et le plus pauvres … plus pauvres. La Foi a besoin d'affirmer sa position, dans ce contexte, nos chances d'y arriver sont bien plus grandes.
     

▪▪ Akyss ▪▪ 21 ans ▪▪ 14 ▪▪ Google ▪▪ Le système Wargame ▪▪ La politique sévère des Prédéfinis ▪▪ Oui, oubliez pas de donner à la Foi ▪▪

   

   « Qui sommes-nous ? Sinon le Porte-Parole des Dieux et le Guide de chaque homme et femme sur ce monde. Mais nous n'avons pas toujours été ainsi, nous avions une famille, un nom, une vie. Aujourd'hui, nous avons prêté serment devant les Dieux de les servir avec dévotion et d'abandonner nos noms, nos prénoms, nos héritages, nos vies et bien des choses encore. Mais l'avons-nous vraiment fait ? Non. Nous ne servons que nous-mêmes et nos intérêts. Nous sommes … les Dieux et nous imposons nos choix. Nous sommes ... le Père ... la Mère ... l'Aïeule ... le Guerrier ... le Ferrant ... la Jouvencelle ... l'Etranger ... nous sommes la représentation des Sept et nous ne devons rien à personne !»

Née d'une famille riche de Port-Lannis, fruit de l'union entre un Lannister et une Payne, Cornélius est un cousin du Roi Loren Lannister. Issu de la branche secondaire, le jeune garçon a toujours vécu dans la luxure et l'or, du moins, jusqu'à ce qu'il fût choisi pour rentrer dans les ordres. Son père, Jules Lannister, souhaitait renouer des liens avec la foi et décida d'envoyer son fils au Septuaire de Villevieille. Cornélius n'accepta pas ce choix, naturellement, mais on ne lui demanda pas vraiment son approbation.

Mais Cornélius les pardonna au fil des ans, comme la Mère le demande. N'ayant pas d'autre choix, le jeune homme s'intéressa au système hiérarchique et compris très rapidement, que s'il voulait jouir d'un grand confort et d'une influence profitable, il allait devoir se montrer docile et à l'écoute. Lorsqu'il finit ses classes, il devint septon itinérant. Cornélius avait environ 21 ans.

Suite à ça, Cornélius prit la route et rentra chez lui. Il n'y revit pas ses parents, toujours rancunier à leur égard. Le jeune homme se rendit dans le Septuaire de Port-Lannis. Là, il se lie d'amitié avec le Septon responsable du lieu de culte, qui le prit sous son aile. Le vieil homme avait toujours été ambitieux, désirant devenir une des « Saintetés » du Grand Septuaire de Villevieille. Néanmoins, il n'y parvint pas. Conscient qu'il se faisait vieux et se reconnaissant au même âge dans ce jeune garçon ambitieux,  le Septon Kevan décida de lui apprendre les rudiments de la politique et des ordres. Au cours des mois qui suivirent, Cornélius apprit bien des choses. Puis, un jour, le Septon Kevan l'emmena avec lui en visite à Villevieille du Bief, Capitale de la Foi et cité sous la protection de la noble Famille Hightower. Lors de ce voyage, le jeune homme rencontra pour la première fois de sa vie le Grand-Septon, un homme sage et cultivé, mais manquant clairement de volonté pour faire exécuter ses choix. Effectivement, le vieil homme avait du mal à imposer ses règles aux souverains, laissant dépérir l'influence de la Foi sur Westeros. Le Grand-Septon Jorrah était un ami proche du Septon Kevan. De ce qu'il comprit, Jorrah proposa à plusieurs reprises à son ami de rejoindre les « Saintetés », mais il refusa à chaque fois, prétextant qu'il préférait rester avec ses fidèles. Puis ils rentrèrent à Port-Lannis pour poursuivre sa formation.

Quelques années plus tard, le Septon Kevan décéda et c'est Cornélius qui prit la succession à la tête du Septuaire à la demande de défunt. Lors de son premier office religieux, Cornélius revit ses parents pour la première fois depuis son départ. Pour la première fois, il vit de la fierté dans les yeux de son père, qui le salua simplement de la tête. Conélius leurs rendit visites plusieurs fois, mais maintenant qu'il servait les Sept, les choses n'étaient plus comme elles le furent, ça faisait si longtemps qu'il avait quitté le nid familial. Cornélius était devenu un homme de foi populaire, apportant la paix à ses fidèles.

Les années passèrent et Cornélius put partir pour Villevieille, sur les ordres du Grand-Septon lui-même. Ses résultats à Port-Lannis étaient remarquables, le Grand-Septon avait remarqué ses talents et l'avait fait venir à Villevieille pour un entretien. Les deux hommes s'entendirent plutôt bien et en mémoire du Septon Kevan, il permit à Cornélius de rester à la capitale, sous sa direction. Les deux hommes se rencontrèrent plusieurs fois, discutèrent et se rapprochèrent. Le Grand-Septon était un homme sage, mais entouré de rapaces voulant sa place. Cornélius joua finement son coup, s'assurant que sa Sainteté ne perçoive rien de ses ambitions.

Cornélius fut envoyé à Dorne au nom de sa Sainteté afin de s'enquérir de la piété des Dorniens, loin d'être exemplaire. Effectivement, le gouvernement du Royaume, tolérait la présence de nombreuses religions, tout droit venu du continent de l'Est. Son voyage dura cinq ans, cinq longues années que le Septon détesta. Un enfer disait-il, à juste titre. Néanmoins, lorsqu'il revint pour Villevieille, il était accompagné de deux enfants Dorniens de dix et huit ans, qu'il avait recueilli alors qu'ils étaient mendiants. Cet acte de piété provoqua l’enthousiaste de la foule, ce qui conforta sa position aux côtés du Grand-Septon.

Cornélius les habilla, s'assura qu'ils soient instruits correctement. Néanmoins, le Septon n'avait pas fait ça par charité, il devait s'assurer de leur loyauté. Quoi de mieux que des enfants qui te doivent la vie ?

Quelques années plus tard, Cornélius rejoint, sous l'impulsion du Grand-Septon, les rangs de « Leurs Sainteté ». Cornélius continua à être proche de sa Sainteté et devint son Camerlingue, gérant certaines affaires lorsqu'il était occupé. Lorsque le Grand-Septon tomba malade, c'est Cornélius qui s'occupa des affaires importantes, confortant sa position dominante dans la curie des Saintetés.

Puis, 10 ans après l'élection de Cornélius à la Curie, le Grand-Septon mourut. « Leurs Sainteté » se réunirent en concile à huis clos et éliront Cornélius Lannister nouveau Grand-Septon de la Foi des Sept. Ce fut un règne sans partage pour le nouveau Grand-Septon qui changea de nombreuses choses dans l'administration, centralisant les pouvoirs de la Foi dans ses mains. Mais les réjouissances furent de courtes durées. A peine fut-il élu, qu'un défi se présenta à lui. A ses yeux, s'était un test que lui présentait les Sept.

Quelques mois après son élection, trois démons chevauchant chacun un dragon, se lancèrent à la conquête de Westeros. Après seulement quelques semaines, Aegon Targaryen s’autoproclama : Roi de Westeros. Quelques jours plus tard, le nouveau Roi Couronné et une de ses sœurs décédèrent dans une embuscade tendue par Harren Hoare. La Couronne de Westeros est désormais disputée par deux prétendants : Harren Hoare, Roi du Roc et du Sel, ainsi que Rhaenys Targaryen, sœur de défunt Roi. Aux yeux de sa Sainteté, c'est un coup magistral qui ôtait deux épines des pieds de Sa Sainteté. Il ne restait plus qu'à se débarrasser de la dernière. Parallèlement, Cornélius voyait d'un très mauvais œil la politique agressive du Roi du Roc et du Sel, mais il n'était pas en mesure d'y faire encore quelque chose. La situation à Dorne et à l'Orage le préoccupait déjà beaucoup.

Le pouvoir religieux resta ensuite en retrait de la situation géopolitique de Westeros, attendant son heure. Cornélius renforça son influence dans le Bief, se rapprochant de la famille royale. Quelques semaines plus tard, le Saint-Siège accusa les Royaumes de Dorne et d'Orage de paganisme, conséquence de leur mode de vie et de leurs croyances multiple. Profitant que les différents royaumes de Westeros soient embourbés dans une guerre sans fin, Sa Sainteté appela à la purge du blasphème dans tout Westeros, laissant à la disposition du Roi du Bief, les Fils du Guerrier, son ordre de chevalerie. C'était un coup magistral, permettant à la Foi de se lier avec le Bief. Néanmoins, quelques jours plus tard, le Roi du Bief signa une paix honteuse avec le Royaume de Dorne, provoquant l'indignation aussi bien des Dorniens que des Bieffois.

Dernièrement, le Saint-Siège est parvenu à pousser le Roi Mern à la guerre. Désormais, la Foi est en mesure de mettre en place ses plans pour conforter sa position. Les Jeux du Trône voient désormais un nouveau participant se joindre à la fête.