Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné?
C'est une question piège ? Je suis de la classe dirigeante, héritier d'un royaume, il est évident que je me sente concerné. Si nous ne voulons pas nous faire avaler tout cru et garder notre propre pouvoir de décision, il est important de se tenir au courant des moindres murmures, des moindres mouvements, amis comme ennemis. En cela je diffère de mon père, que je trouve trop...insouciant, mais parfois je me demande si ce n'est pas un rôle qu'il joue pour obtenir ce qu'il veut, néanmoins, je sais qu'il a en tête l'avenir du Roc et j'espère suivre ses traces. En somme, j'aime me tenir au courant de tout, même si mes moyens sont limités par ma jeunesse.  

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Je suis loyal à mon père. Je suis son héritier, celui qui portera sa couronne un jour. Si je ne l'étais pas, ce serait œuvrer contre moi même et, avouons le, ce serait d'une imbécillité sans nom. Le respect que je lui voue force cette loyauté sans heurt. Il m'a apprit l'amour de ma terre et de son peuple.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Les armes. Rien de plus, rien de moins. Au côté de mon père. Je ne suis qu'un lionceau inexpérimenté de cet art, je ne peux qu'imaginer l'horreur malgré le sang qui coule déjà sur mes paumes. Mais père m'a enseigné à protéger ce que nous avons, ce qui est nôtre, toute menace doit être éliminée car le Roc est notre.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte?
C'est lâche. Lâche mais brillant. En tout objectivité, il faut savoir mettre de côté toute notion de fierté ou d'honneur pour atteindre ses objectifs, ce que le Noir a fait. Le moyen ne me plait guère mais le résultat est. Reste a savoir combien de temps il sera capable de tenir cette position et, je l'avoue, cette question attise ma curiosité et, je l'avoue, je me méfie de cet homme, qu'il soit à son tour renversé ne me dérangerait pas outre mesure.

Salut moi c'est Marie (Non pas couche toi là >< ). J'ai découvert BC en L'admin s'est honteusement mit tout nu sous la douche avec le lien tatoué sur les fesses, que voulez vous, je suis faible J'aime beaucoup Lecture, ciné, rp évidemment, l'histoire.. Sur Bc, j'aime bien Ce qu'il me promet parce que je sais qu'il tiendra ses promesses mais j'aime pas trop par contre Pas grand chose J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Etrange comme je peux ressembler à ma mère et pourtant, porter haut et brillament la marque de mon père. Les cheveux blonds de ma mère, le sourire de mon père. Les iris saphir de Jordane, la légereté de Loren. D'aucun dirait que je suis un savant mélange que je pourrais presque penser parfait. Mais rien ne l'est vraiment. Chaque château possède ses ombres, chaque âme ses tourments. Les miens ne sont rien, né dans une famille puissante, extrêment riche. Couvé comme un diamant par un père chaleureux, éduqué par la poigne d'une mère ambitieuse. Je suis le Prince bien aimé, je n'ai pas connu la guerre encore, pas prouvé ma valeur. Rien de cela et pourtant Père m'aime. Mais je le sais, un jour, il me faudra chevaucher à ses côtés. Délaisser mes essais mathématiques et scientifiques, abandonner ma passion pour la nuit étoilée et les méandres de nos lois. Je ne suis que le Lionceau et la couronne est encore bien loin mais je suis de son sang et de sa terre, son héritier et il me tarde d'en être digne. J'ai encore en tête ses récits d'autrefois, ceux que je réclamais enfant. Le rêve ne s'est jamais tari et même si, parfois, je peux trouver Père un peu trop absent, je ne nie pas sa force. Il est mon modèle, d'une façon ou d'une autre.

Accoudé à mon balcon, alors que la nuit encore jeune chevauche l'Ouest, mes yeux se posent sur mes parents.

Etrange couple que voilà, mais leur mélange nous a créé mes soeurs et moi. D'elle, j'ai hérité mon ambition, bien que ma soif de pouvoir soit toujours moins vorace que la sienne. De lui ? L'amusement, le gout de la paix. Ils ne s'aiment pas, du moins, je ne le crois pas, mais je n'ai jamais vu mon père lui manquer de respect. Non, Loren a confiance en sa femme et sa capacité à gouverner. Moi aussi d'ailleurs, c'est une femme distante parfois cruelle et sévère, belle comme l'aurore mais je sais reconnaitre ses qualités. Père a bien choisit sa reine, cela est certain.

Au loin, j'entends le rire de mon père. Force et indolence, nos ennemis le pense endormi mais cela n'est que mensonge, ils ont oubliés son éclat sur un champ de bataille et, même si je ne suis plus un enfant dorénavant, j'aime encore l'écouter me narrer les histoires de ses guerres. Je ne me leurre pas, il m'épargne. De quoi a-t-il peur ? Un jour ou l'autre, je serais confronté à la guerre. Parce qu'elle couve, indéniablement.

Puis mon regard dévie sur le port. Une fierté du royaume, nos commerces s'étendent sur tout Westeros, notre richesse vient de là, de là et de nos mines, c'est ce qui fait que nous sommes craint et enviés. Mais la crainte et l'envie deviennent facilement de l'avidité. Pour l'heure, Père est encore fort et puissant, mais un jour viendra où je devrais lui succéder. Je ne suis pas prêt. Idéaliste oui, mais pas naïf. J'ai encore beaucoup à apprendre, trop sans doute.

La voix de ma mère lui répond, je ne sais pas ce qu'ils se disent mais j'imagine Jordane impérieuse, royale, comme elle sait si bien l'être sans pour autant défier l'autorité de son époux. Parfois, je me prends à rêver d'une épouse comme elle et pourtant les Dieux savent qu'elle n'est pas facile. J'ai très tôt apprit à ne pas m'opposer à elle de front. Elle manipule ma vie, j'en suis conscient même si je m'en suis rendu compte dans le sentiment de trahison. Il fallait dire que j'étais jeune à l'époque. A peine 13 ans, presque un homme mais pas encore. Cet amour juvénile, enfantin qui m'a donné des rêves de mariage improbable, de lignée. Oui, j'ai cru que je pouvais épouser Lysandre. Elle était belle, je m'en souviens encore, brune, voluptueuse et le rire cristallin. Elle a subjugué l'enfant en moi, m'a déniaiser en m'ouvrant ses bras. Encore maintenant, j'y songe avec une certaine nostalgie même si, avec le recul, je me rends compte que cela n'aurait jamais marché. Jordane m'a sans doute évité une humiliation cuisante en envoyant la servante sur un autre domaine, la séparant de moi après s'être assurée qu'elle ne portait pas de bâtard. Depuis, j'ai appris, j'ai compris, Mère m'a ouvert les yeux. Je suis le Lionceau après tout. La leçon fut salvatrice et difficile en même temps mais bienvenue. Ce que je ne savais pas à l'époque, c'est que j'en aurais encore d'autres à apprendre et pas des moindres.

Absent, je me masse une côté, là où se forme un bleu de la taille d'une pêche. Aléinor ne m'a pas épargné et c'est sans doute la seule qui le fasse sans remors. La seule que je laisse faire aussi, mais elle n'est pas n'importe qui et, quelque part, c'est à elle que je dois ma survie lors de la trahison de Rowlson. Sans son enseignement couplé à celui de mon père, à leur hargne à m'apprendre sans jamais me laisser m'apotoyer sur moi même, en faisant fi de mes larmes d'enfants, de la tendresse de mes joues, sans doute n'aurais je pas tenu les 5 minutes me séparant de l'arrivée de ma garde. Je ne digère toujours pas la façon dont il m'a manipulé, tirant partit de mes faiblesses que son la ripaille et les femmes...Il a tiré partit de ma fierté, de mon arrogance et je n'ai rien vu venir. Il aura fallu un pied passé au travers d'un pont pour m'ouvrir les yeux. Ce bois de mauvaise qualité, ces cordes déjà usées, rien qui ne valait les largesses de mon père pour cet homme.

Ce jour là, j'ai réellement agit en prince du Roc, j'ai jugé, condamné et tué. Non sans états d'âmes cependant car ôter une vie n'est jamais sans conséquences. Il m'arrive parfois de me réveiller au prise avec un cauchemar, des gémissements en écho et l'odeur du sang en effluve. C'est stupide, je le sais bien mais ce sang hante mes paumes. Pourtant je n'ai fais que défendre l'honneur de mon père, la gloire de mon royaume. Je le sais, j'ai agis avec justesse mais malgré tout, j'entends encore ses suppliques, je me sens encore dévoré de la culpabilité de m'être laissé fourvoyé. Père m'a pardonné cette erreur, Mère m'a fait comprendre la leçon à en tirer. Oui, je suis jeune, manipulable si je n'y prends garde, encore tendre malgré l'ère de dureté qu'est la nôtre.

Je ne peux demeurer naïf, épargné par un père affectueux, mais sculpté par la poigne d'une mère royale. Je me relèverais c'est indéniable parce que je suis du même sang de mon père. Et j'espère sans doute qu'un jour, je serais un roi aussi fort que lui, aussi implacable que Mère mais juste comme lui. Du moins, si le monde ne me broie pas avant et pour cela, il me faut encore m'endurcir.

J'ai encore aux oreilles la bombe lâchée par Mère au diner. Si cela me transporte de joie ? Non, bien évidemment. Mais je ne refuserais pas, parce que je comprends enfin qu'il est des enjeux bien plus important qu'une inclinaison, bien plus important qu'une partie de jambes en l'air.

Et ce qui est important, c'est que le blason du Lion survive encore les siècles à venir et qu'à tout jamais il rugisse encore.