Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Les tensions et les discordes sont le propre de la race humaine, nous ne pouvons pas régner de concert, c'est pourquoi il nous faut un guide, une lueur au-dessus de toutes les autres pour nous montrer la voie. La guerre est quelque chose de bien malheureux et jamais elle ne doit être faite avec plaisir. Cependant il est des situations où elle s'avère nécessaire.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus électron libre? Depuis longtemps la famille Velaryon se tient auprès des héritiers de Valyria. Je n'aurais pas la prétention de dire que nous étions les premiers, mais presque. Je voue une admiration et une loyauté sans borne à la Reine légitime des sept couronnes, souveraine des Andals et des premiers hommes, elle seule est la véritable leader dont nous avons besoin, qui saura nous mener vers une ère de puissance et de prospérité. Mes récentes erreurs ne remettent absolument pas en cause mon allégeance.  

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? La guerre vient à peine de s'achever dans la baie de la Néra et on peut dire que je n'y ai pas brillé. Les affrontements je m'y étais préparée, mais pas suffisamment, et on peut dire que j'ai perdu mes moyens, ouvrant ma bouche comme une sotte au premier venu fusse t-il un roi. Je sais à présent que je ne réagirais plus de la sorte. Je me suis endurcie, j'essaie de mûrir et de me comporter enfin selon ce que l'on attend de moi.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Cet acte était odieux, innommable, ils n'étaient pas armés, et tendre un tel piège sous couvert de paix est tout simplement dégradant. Cette perte est terrible, et le coup porté aurait pu être fatal. Heureusement Rhaenys a su prendre la mesure de son rôle et dans notre malheur Harren doit s'en mordre les doigts car il a révélé une reine d'exception par sa fourberie.

Salut moi c'est encore l'ancienne Evaenys x). J'ai découvert BC en jouant dessus. J'aime beaucoup voir ma première fiche. Sur Bc, j'aime bien absolument tout mais j'aime pas trop par contre c'est de pas avoir un œuf de dragon à moi, ça devrait être offert en prenant Peyredragon xD. J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est
       

Il n'est de plus grand châtiment qu'un remord perpétuel, et pourtant c'est ce qui pourrait caractériser au mieux la vie de ce cher ange de feu. Daena est venue au monde sur la terre des dragons, coulant dans ses veines le sang sacré de l'animal légendaire elle aurait pu être de ces héros dont parle l'histoire, si seulement elle était née homme. Malheureusement le sort en voulu autrement et c'est par une chaude journée d'un été flamboyant que la première née des Velaryon poussa son premier cri. Le travail fut épuisant et la déception immense, tant pour le père qui ne pensait qu'à la perspective d'un héritier pouvant perpétuer son nom, que pour la mère qui voyait en ce petit être une charge de travail et d'inquiétudes bien plus exacerbées que pour un mâle. Si la condition masculine aurait donné à Daena un avenir tout tracé son affiliation à la féminité faisait naître des incertitudes et des spéculations qui n'étaient pas du tout du goût des Velaryon.

Cependant dans la demi-teinte de cette naissance la demoiselle se révéla rapidement pleine de grâce et de candeur. Esprit libre et plein de vie elle virevoltait sur les pics de Larmarck avec aisance et sa candeur n'avait d'égal que la finesse de son esprit. Elle grandit avec une éducation digne de son rang, et les froides attentions maternelles, plus ponctuées de reproches que de véritables moments de complicité. Lady Velaryon ne voulait ainsi qu'endurcir sa fille, lui donner le caractère de feu et la résistance que clamait son sang de l'ancienne Valyria, car en tant qu'une des rares descendantes des survivants de cette ancienne civilisation elle devait certainement avoir hérité quelque peu de leur superbe. En effet les cheveux cendrés de la milady ne pouvait tromper les étrangers sur son appartenance à la lignée disparue de l'ancienne Valyria. Fière de sa lignée et très attentive à l'étude des autres maisons, Daena se découvrit très vite quelques intérêts pour les différents récits et histoires entourant chaque maison de Westeros, mais ses préférées étaient bien entendu celles que son père lui racontait pour s'endormir, elle garde de ces instants des souvenirs agréables et impérissables. Attirer l'attention paternelle était toujours une affaire des plus délicates, il avait plutôt à ses yeux tendances à l'éviter avant la naissance du second enfant Velaryon.  

Si la bâtarde de son père avait toujours plus ou moins fait partie de sa famille par la protection presque maternelle de sa tante, Daena avait beaucoup de mal à se lier avec elle et à la considérer comme sa demi-sœur. Un fossé creusé et entretenu par sa Lady de mère ne facilita en rien les choses et très vite Daena cessa tout simplement de rechercher le contact de cette Waters, ayant d'autres préoccupations mais ne la méprisant pas pour autant, ce n'est depuis cette époque qu'une parente éloignée. Elle n'eut ainsi une véritable fratrie que lorsque son petite frère vint au monde. De cinq ans son cadet la petite demoiselle n'eut cependant pas beaucoup d'années à passer en sa compagnie. Cela ne l'empêcha pas de le porter immédiatement en son cœur et de tout faire pour protéger cette perle chérie de ses parents. N'ayant jamais eu le cœur envieux ou jaloux Daena n'a jamais eut de colère envers son frère pour sa naissance privilégiée ou pour les attentions dont le couvrait Nathaël leur père. Celui-ci d'ailleurs s'adoucit envers son aînée après cette naissance et fit naître en elle l'amour de la mer et des voyages nautiques en partageant un peu plus de son temps avec elle.

Malheureusement ce temps béni de l'innocence enfantine pris vite fin et la jeune Velaryon, à peine âgée de huit ans fut envoyée à la Cour royale de Peyredragon, loin de sa maison et de tout ce qu'elle avait pu connaître de la vie. Loin de la laisser prostrée d'angoisse cette expérience fut pour elle comme une renaissance. Trouvant parfaitement sa place auprès de la jeune princesse Rhaenys elle s'en fit très vite un modèle et une sœur de cœur qui lui est très chère. Ces années furent pour elles ponctuées de rires, d'insouciances et d'un apprentissage intensif. En effet elle se voulait aussi appliquée et digne d'intérêt que les autres enfants Targaryen, sans pour autant avoir l'audace de se comparer à eux. Elle suivit donc la plupart des enseignements royaux et appris même le Haut Valyrien. Entre temps elle prit aussi des cours de dessin auprès de Rhaenys elle-même qui ne semblait pas s'irriter de la pressante petite sœur que pouvait représenter Daena. En effet celle-ci recherchait toujours la compagnie de la princesse, même lorsque celle-ci était appelée à des obligations bien plus importantes, ce qui avait le don d'irriter les domestiques et les protecteurs de la princesse. Souvent Daena prenait bien trop à cœur les intérêts de la benjamine Targaryen, la défendant sans vergogne même devant son cousin héritier de la maison. Les réprimandes furent ainsi nombreuses et bien qu'elle mit un peu de temps à le comprendre Daena dû se réfréner et apprendre à ne pas pouvoir partager chaque seconde de la vie de son modèle.

Bien trop ingénue pour prendre conscience de la portée de ses actes elle restait tout du moins une bouffée d'air rafraichissante pour tous ceux qui pouvaient la côtoyer, ses avis tranchés ne déclenchant qu'au pire des cas des rires attendris. Parfois son oncle Aerion avait bien tenté de lui faire comprendre l'importance des convenances et de la portée de ses actes, et bien qu'elle soit une enfant obéissante et servile Daena n'en a toujours fait qu'à sa tête lorsqu'il s'agissait de prendre soin de sa cousine adorée. En effet elle ne pouvait faire autrement que prendre son parti ou la défendre, mais elle finit par apprendre à être plus pondérée et subtile dans ses manières d'agir, mais aussi intégrer un protocole parfois très lourd. Orys pour sa part n'a jamais été vu autrement par Daena que comme un membre tout à fait intégré de cette fratrie. Elle le considère comme un membre aimé de sa famille au même titre que les autres, et l'aime énormément, il avait toujours su lui octroyer du temps et supporter ses jeux de gamines. Pour ce qui était de Visenya et Aegon, ils n'étaient que des adultes, déjà engoncés dans des responsabilités qu'elle avait du mal à cerner, mais bien qu'ils aient très peu de temps pour elle, elle a toujours su qu'ils lui portaient une affection certaine à leur façon et qu'elle était chère à leur cœur. C'est pourquoi tout d'abord l'aîné Velaryon a affreusement mal vécu la disparition du couple royal, voyant toutes les responsabilités retombés sur l'aîné des Targaryens et elle l'a fidèlement suivie, étant fière de pouvoir compter sur un roi de sa superbe. Puis quelques années après, se fut leur tour de quitter ce monde, par un meurtre odieusement orchestrée. Daena a d'ailleurs parfois encore du mal à réaliser qu'il ne reste plus de la fratrie que Rhaenys et Orys. Le chagrin fut immense et presque inconsolable, mais elle tient bon pour Rhaenys, lui apportant un soutien qui la fit grandir quelque peu. Elle essaya tant bien que mal de se montrer à la hauteur.

Encore une fois les choses n'ont pas très bien tournés pour la jeune femme, et si elle a su briller pour son soutien à la Reine aux festivités de Goëville où elle su se rapprocher d'elle et l'aider à échapper quelques peu à ses étouffantes nouvelles responsabilités pour ne pas qu'elle s'oublie complètement, elle échoua totalement à sa mission diplomatique qui fut lancée quelques temps après le début de la conquête de la Néra par Rhaenys. Les choses ont réellement mal tourné, et bien que la jeune femme fut finalement libérée par le Seigneur Durrandon la demoiselle resta particulièrement marquée de cet enfermement et de l'angoisse qui a pu en résulter. Elle n'a donc rien contrôlé, ni ses paroles ni ses actes et à par malheur eut la langue trop bien pendue en révélant des informations stratégiques à ceux qui n'étaient que des alliés potentiels dans l'affrontement. Depuis cet instant Daena s'en veut plus que tout. Elle fut en quelque sorte reniée par la Reine qui fut extrêmement blessée de cet échec de la jeune Velaryon. Tout son entourage s'est détournée de celle qui était autrefois "Le joyau de Peyredragon". Son père, sa Reine, Orys qui est comme le grand frère qu'elle n'a jamais eu, tous lui ont clairement signifié ne plus lui faire confiance et être outré et déçu de son comportement. Daena est alors en disgrâce, exilée à Larmarck, elle fait pénitence de ses fautes en prenant soin de tout faire pour se fortifier et grandir réellement. Elle est tombée dans un mutisme quelque peu dépressif et n'ose plus reprendre contact ni avec sa cousine la Reine ni même avec Orys qui était un de ses amis les plus proches.

Elle souhaite tout faire pour se racheter. Cependant elle a récemment appris que son père avait accepté pour elle une demande en mariage d'un seigneur du Bief et son coeur se serre de savoir qu'elle pourrait très prochainement ne plus jamais revoir les rives de Peyredragon, qu'elle ne pourra peut être jamais se racheter aux yeux de sa Reine adorée. Mais elle ne dit mot, ne cherchant pas à protester, elle sait que son avis ne compte pas, pas plus que l'amour ou ses envies dans ces tractations que Rhaenys a certainement acceptés pour l'éloigner un peu plus de sa personne et ne plus avoir affaire avec une demoiselle qui l'a profondément blessée. Daena la sait seule et sans personne de confiance à qui se confier et c'est cette défection de sa personne qu'elle se reproche le plus, ne sachant que trop faire pour se racheter aux yeux des personnes qui lui sont chères.