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 Tour 11 – La Seconde Bataille de Pouce-Flint - Année 2 - Mois 9 - Semaine 1

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MessageSujet: Tour 11 – La Seconde Bataille de Pouce-Flint - Année 2 - Mois 9 - Semaine 1   Tour 11 – La Seconde Bataille de Pouce-Flint - Année 2 - Mois 9 - Semaine 1 EmptyMar 9 Juil - 9:43

La Seconde Bataille de Pouce-Flint
Nord Fédéré



Première bataille de la Troisième Campagne du Nord, entre les forces de Rodrik Harloi, de Seymour Crakehall et de Lord Flint

Le front est à la fois figé et très mobile, au Nord. Un an et demi de préparation aura laissé l’immense contrée des Stark soumise aux assauts ennemis, mais bien volontiers. Aux premiers signes d’apparition des vaisseaux fer-nés, les villages côtiers ont presque tous été désertés par leur population. Les flottes du Nord, correctement mises à l’abri, bien que dispersées, dans de nombreux ports désormais fortifiés. Des éléments défensifs avaient été édifiés un peu partout dans le pays, des premiers caps jusqu’au Mur. L’étendue du territoire restait impropre à sa défense… Mais les fer-nés n’avaient plus non plus leurs capacités de jadis, et l’essentiel de leurs forces se trouvait désormais engagée près du Mur dans l’expédition aventureuse du Roi Stig Botley. Il restait toutefois de nombreuses briques du rideau défensif du Nord qui apparaissaient comme autant de points certes fortifiés, mais vulnérables par leur isolement et les distances qui les coupent systématiquement des renforts possibles.

C’est dans cet esprit que le Roi Stig, qui avait du mal à provoquer un mouvement offensif au Mur qui permette de déséquilibrer le Nord, se mit en quête de bousculer ailleurs les nordiens. Rodrik Harloi piaffait d’impatience avec sa seconde flotte, de toute manière, et ne demandait qu’à briller plutôt qu’à continuer de vivre sur un pays pauvre de tout, que les nordiens incendiaient volontiers à chaque avancée les villages, les denrées et même parfois la nature elle-même. La campagne tournait court et il fallait tenter un choc puissant pour débloquer la situation. Rodrik Harloi prit donc la décision de tenter le coup contre Pouce-Flint, loin des défenses nordiennes de Piquesel, et tentant de n’y affronter que la seule -mais puissante- garnison, mais pas les milices du Nord. Aussitôt, les flottes de boutres et l’escadre de Lord Crakehall, des alliés de l’Ouest, se mit à se rassembler au-delà du cap Kraken. Il fallut de nombreux jours pour réunir tous les vaisseaux, car les navires de liaison assurant ravitaillement et communications étaient dispersés sur toute la côte, jusqu’aux Roches, jusqu’à Merdragon et même pour certains jusqu’au nord du Bois-Aux-Loups. Ces préparatifs ne passèrent pas inaperçus des nordiens, qui pressentirent une attaque vers Pouce-Flint. Ils commencèrent à convoyer, dans la Baie de Piquesel, des centaines de combattants des milices des Rus, alors que Harloi négociait mordicus avec Crakehall.

Le vieux général de l’Ouest n’avait pas encore été atteint par des navires venant lui porter la nouvelle du revirement de son royaume et de son changement d’alliance. Il n’y avait pas de castel ou de place publiquement prise par les coalisés sur les côtes du Nord ; les corbeaux n’avaient donc pas d’endroit où se rendre, tandis que les vaisseaux mettaient un temps à monter si loin au Nord, puis à trouver une flotte qui ne faisait que changer de direction au gré des impératifs stratégiques… Il y avait eu une alerte, quelques semaines plus tôt, et la rumeur que le commerce était rompu. Avant de se rétablir. Crakehall, en tant que grand-père du Roi, n’était pas un imbécile. Il comprenait qu’il se jouait un jeu sans lui, loin de là. Il cède aux imprécations hargneuses du Harloi pour rejoindre une tentative de débarquement, jurant secrètement de préserver ses forces, d’honorer la parole qui l’a engagée et ses alliés aussi écoeurants soient-ils, et de gagner du temps. Il n’était pas rare, après tout, que des combattants à des centaines ou des milliers de lieues, n’apprennent la fin d’une guerre qu’au bout d’un certain temps.

Le temps était gris et maussade, comme souvent dans la région, et la mer chargée.

Un avant-poste proche de la ville, gardant la seule plage accessible, fut l’objet des convoitises coalisées, et lorsque les premiers vaisseaux apparurent à l’horizon, la petite garnison avancée sur place fut renforcée des patrouilles alentours, alluma son feu d’alarme, et se prépara à subir les foudres insulaires.




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Plan de Bataille du Nord

Lord Flint est déterminé à sauver sa ville ; une attaque du port étant inaccessible pour les coalisés au regard des protections de l’endroit il sait, par ses rapports d’observations et de patrouilles, que l’ennemi va bientôt tenter quelque chose. Il prépare la garnison alors, les sépare par petits groupes dans les alentours sur les plages exploitables par les adversaires. L’objectif est de se tenir prêt en ville pour vite se rendre sur l’endroit qui sera choisi par l’ennemi. Flint fait aussi appel aux milices des Rus, qu’il a fait transborder depuis l’autre rive de Piquesel. Malheureusement, la distance et le temps de trajet ne lui permettent pas de rameuter toutes les milices ; il espère donc avoir suffisamment d’hommes pour intercepter la tentative de débarquement, et de la rejeter à la mer.

L’objectif est d’empêcher l’ennemi de prendre pied et de le pousser au rembarquement.


Plan de Bataille des Fer-Nés

Les Fer-Nés et leurs alliés Ouestriens sont dans l’expectative de ce qu’il se passe plus au nord encore, ils savent qu’ils doivent obtenir un succès mais une opération amphibie est toujours aléatoire, et elle est même mortelle face à une opposition armée. Les fer-nés excellent dans les coups de mains et les raids, qui diluent la menace et donc l’ennemi à confronter. Mais cette fois l’ennemi est averti, sur ses gardes… Le plan sera donc de prendre rapidement les fortifications dominant la plage pour foncer sur la ville, et en faire un trophée tant pour attirer l’attention du Nord que de peser sur la résolution du conflit.

L’objectif est de vaincre l’ennemi et de le mettre en déroute pour s’ouvrir la route de la ville.



Premier Tour ; Tenir la Baie


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Ils sont sortis par centaines de leurs navires. Une première vague, des premiers vaisseaux à toucher terre sur le nord de la grève. En face, quelques centaines de nordiens, la plupart arc-boutés sur une petite colline sur la lande, dominant les bois alentours. Les hommes du Nord connaissent bien l'ennemi ; ils l'ont déjà beaucoup combattu. Pour les plus vieux de ces soldats, ils l'ont littéralement fait toute leur vie. Il a fallu endurer des raids pendant des années, du temps du vieux Roi de Winterfell, et puis dans la jeunesse du Loup, et puis encore quand il est devenu adulte, et quand il a fallu endurer les assauts de l'engeance insulaire, quand le Loup devint Empereur. Et encore, depuis que le Vieux Loup guerroie au sud, et que son fils le remplace. Ils font face.

Et quand l'ennemi met pied à terre, ils bandent déjà leur arc sur l'ordre de leurs capitaines. Un fin mur de lances et de boucliers, une tour ajoutée à une ferme et à une sablerie, et c'est assez pour en faire un bastion pour lequel mourir ; le Nord ne tombera pas. Et pourtant en bas de la pente, sur la plage de galets, ils sont des centaines, puis des milliers à être vomis des cales des vaisseaux adverses, courant en hurlant, abrités sous leur grand bouclier rond. La pente se tapisse de corps alors que claquent les cordes des arcs et des arbalètes, que sifflent les projectiles ; beaucoup sont touchés en haut du corps, ou aux jambes, aux zones les plus exposés. Et puis c'est le choc, et c'est mur de boucliers contre mur de boucliers.

Partout sonne le cor des nordiens qui appellent à eux leurs propres renforts, des miliciens des Rus ou des Réguliers des Flint. Tous tiennent, et on se tue à grands cris à coups d'épée et de lances, et de haches qui accablent boucliers et casques ; beaucoup sont touchés et doivent reculer. Au risque de rompre les rangs de leurs camarades, et de voir l'ennemi les éreinter.

Les nordiens plient sans rompre ; ils reculent, criant et cognant de leurs armes le mur de bois que leur opposent les fer-nés ; la tour est prise d'assaut par des hommes qui attaquent la porte à coups de haches, mais qui reçoivent des carreaux qui en clouent plus d'un au sol. Un incendie se déclare, et le cor nordien voit d'autres cornes lui répondre dans la plaine, ou par-delà les bois. Une clameur, une forêt de lances et de lames levées au ciel d'un cri de joie et de force d'honneur, alors que les renforts arrivent.

En face, sur la plage, la force d'invasion de la deuxième flotte coalisée prend pied sur le sol du Nord, pour le teinter de sang.


Pertes Flanc Nord
- Les nordiens perdent 380 hommes dont 60 arbalétriers, 100 archers, 110 fantassins moyens, 110 lanciers
Le moral reste table.
- Les centraux perdent 400 hommes dont 300 fantassins moyens, 100 fantassins lourds
Le moral reste stable.

Pertes Centre
- Les nordiens n(ont pas encore de pertes.
Le moral reste table.
- Les centraux n(ont pas encore de pertes.
Le moral reste stable.


Pertes Totales
- Les nordiens perdent 380 hommes dont 60 arbalétriers, 100 archers, 110 fantassins moyens, 110 lanciers
- Les centraux perdent  400 hommes dont 300 fantassins moyens, 100 fantassins lourds



Second Tour ; Circonscrire l'attaque


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Il y a deux armées qui arrivent ; au nord la garnison de Lord Flint, rameutée toute entière ou presque, et plus au sud, une partie des milices des Rus qui avait rejoint la rive sud de Piquesel par cogue les jours précédents la bataille. Ces deux groupes d'armées, plus la modeste garnison de la sablerie, se retrouvent autour de quatre ou cinq mille hommes, à peu près autant que la force d'invasion qui se déploie. Lord Rodrik Harloi, ancien prétendant au trône du Sel et du Roc, prend la tête des renforts de la première vague d'assaut déployée sur la colline. Il a près de deux mille rats des mers à ses côtés, pour l'aider à porter l'estocade. Plus au sud, il charge Lord Merlyn de conduire à la bataille près de mille hommes renforcés d'un parti de cavalerie, contre les renforts nordiens. A ses côtés, les ouestriens, pour large part constitués de levées des falaises et d'hommes de métier des Crakehall, encadrant leur vieux général. Ces troupes se mettent en marche, quand Flint essaie quant à lui d'assurer ses liaisons autant avec la troupe de milice qui se déploie sur son flanc, qu'avec les défenseurs de la sablerie. Les premiers combats entre renforts ne dégénèrent qu'en tirs de loin, à distance, avec les tirailleurs nordiens et les tireurs de l'Ouest, qui doivent repérer sous les grands pins du Nord les tireurs adverses.

Le gros de l'affaire de ce milieu de journée se situe sur le sommet de la colline et de la sablerie. Sur la colline elle-même, les archers nordiens lâchent leurs dernières volées à bout portant, projectiles sifflant et rencontrant le bois ou l'armure, quand ce n'est la chair. Nombreux sont les fer-nés abattus, ou qui le sont quand les derniers hommes d'armes du Nord les lardent de coups d'épée ou de lance. Mais ceux-ci doivent faire face à l'élite fer-née et leur terrifiante infanterie lourde. Celle-ci n'a pas les harnois des chevaliers ou la formation des piquiers, mais ces hommes maniant de lourdes armes à deux mains équarissent littéralement l'opposition et nombreux sont les fantassins du Nord démembrés par la violence de l'assaut. Quand la troupe personnelle de Lord Harloi perce les minces lignes nordiennes, le cliquetis des épées et les coups contre les boucliers dégénèrent en cris apeurés, et c'est le grand sauve qui peut. Le rusé amiral fait prendre des prisonniers, non comme esclaves comme le veut la coutume mais pour qu'on les traîne sur la plage et qu'on les offre au Noyé ; cela pourrait terrifier les défenseurs de la Sablerie mais ceux-ci sont déjà trop occupés à se défendre pour leur vie.

On en est à tirer à bout portant derrière le portail endommagé pour tenter d'atteindre les assaillants qui enfoncent les portes. Quand celles-ci s'ouvrent à la volée, une ultime volées de cinquante carreaux fauche deux rangs entiers de pillards qui, frappés par les projectiles, se tordent au sol avant d'y mourir. Mais en quelques minutes, les défenseurs sont submergés, forcés de battre en retraite dans le bâtiment dont les portes sont à leur tour enfoncées.

La garnison de Flint, quand elle progresse sous les frondaisons de la forêt toute proche, entend les hurlements des arbalétriers jetés du haut de la tour et de ses fenêtres, mutilés ou égorgés dans sa cour.

Tous frémissent alors, de peur autant que de haine.


Pertes Flanc Nord
- Les nordiens perdent 420 hommes dont 100 archers, 90 fantassins moyens, 90 lanciers, 140 arbalétriers
Le moral reste table.
- Les centraux perdent 400 hommes dont 100 archers, 300 fantassins moyens
Le moral reste stable.

Pertes Centre
- Les nordiens perdent 100 cavaliers légers
Le moral reste table.
- Les centraux perdent 280 hommes dont 100 cavaliers légers, 60 archers ouestriens, 60 lanciers ouestriens, 60 fantassins moyens ouestriens.
Le moral reste stable.


Pertes Totales
- Les nordiens perdent 900 hommes dont 200 arbalétriers, 200 archers, 200 fantassins moyens, 200 lanciers, 100 cavaliers légers
- Les centraux perdent  1080 hommes dont 600 fantassins moyens, 100 fantassins lourds, 100 archers, 100 cavaliers légers, 60 archers ouestriens, 60 lanciers ouestriens, 60 fantassins moyens ouestriens.



Troisième Tour ; Repousser l'Assaut


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L'attaque est bien vite générale, mais dans le plus grand désordre. Au centre, les nordiens avancent enfin, tiraillant sévèrement les ouestriens qui répliquent en retour. Ceux-là abattent un grand nombre de guides et d'éclaireurs, avec l'aide de leur puissant arc long. Ils repoussent les tirailleurs, mais beaucoup de nordiens harassent les rangs serrés de l'Ouest. Crakehall se contente de maintenir sa formation avec ses hommes. Robuste, solide ; il s'est engagé à soutenir l'assaut, pas à le mener. Et Merlyn se retrouve à découvert alors que les combats de cavalerie d'avant-garde ont vite tourné à l'avantage des nordiens. Ceux-là, couverts par leurs tirailleurs qui échangent les volées avec les hommes de l'Ouest, chargent en bloc contre le corps de bataille central des fer-nés. Les nordiens sont des miliciens, souvent jeunes ou âgés, ou des volontaires des corps de métiers essentiels. Ils ne sont pas de moins belle étoffe que leurs vis à vis, car des années de guerre ont saigné les Iles de Fer, qui auront vécu et enchaîné les gloires et les désastres, voyant des dizaines de milliers d'entre eux se faire écharper sur tous les champs de bataille de la dynastie Hoare, de l'éphémère Timbal et de Botley désormais. Le choc est violent. Les archers Botley entament la cohérence de la ligne nordienne et beaucoup de soldats atteints trébuchent et sont bousculés par leurs camarades.


Mais l'impact est violent. Retenue par la perspective d'être chargée par la cavalerie nordienne, les pillards légèrement protégés font bloc et positionnent juste avant le choc leurs fantassins lourds sur le flanc. Cela n'empêche pas la mêlée, et la cavalerie nordienne faite de sergents et d'éclaireurs charge à grand renfort de hurlements ou de hululements pour ceux venus des clans plus au nord encore. La ligne hâtivement constituée vole en éclats ; des dizaines d'hommes sont enfoncés par la charge et le poitrail des chevaux enfonce plusieurs rangs d'hommes jetés au sol, transpercés par les lances, javelines et épées des cavaliers. La réplique jette à bas leur selle des cavaliers par poignées mais la furia nordienne est irrésistible. Non soutenu par les ouestriens, les hommes de Merlyn observent leur propre cavalerie, qui se sachant en tous points inférieure à l'ennemi de la monte à l'expérience... ne s'engage pas.

Mais les sergents montés fer-nés s'interposent pourtant quand l'infanterie reflue dans le plus grand désordre, et Merlyn peste contre l'inaction de ses alliés, allant jusqu'à s'engueler en plein champ de bataille avec Crakehall alors que les nordiens ayant subi de lourdes pertes, ne poursuivent pas.

Plus au nord, et après avoir pris la Sablerie, les forces de Rodrik Harloi chargent avec impétuosité les rangs nordiens dans la Forêt. Lord Flint tient sa position harranguant ses hommes avant ses fils en parcourant les lignes. Les cris des Iles de Fer parviennent aux lignes qui s'étirent dans le sous bois, et les nuées de tireurs nordiens lâchent leurs voilées en tirs tendus, abattant à courte distance les charges des fer-nés. Ceux-ci, quand ils impactent, provoquent toutefois de lourdes pertes, et le centre nordien est à son tour mis en danger. Un moment, le fils Flint se retrouve isolé après avoir abattu plusieurs marins insulaires, et cerné par l'élite des jarls adverses, manque de tomber pour de bon. Une vive contre-attaque des hallebardiers de sa maison le sauve toutefois, mais de nombreux hommes qui repoussent l'ennemi de leur longue hampe sont repoussés, et massacrés à même le sol. De sous les arbres percent les cris des hommes, et les trompes de guerre sonnent le repli nordien sous les vivats fer-nés.


Pertes Flanc Nord
- Les nordiens perdent 960 hommes dont 300 archers, 120 hallebardiers, 120 lanciers, 120 fantassins moyens, 300 arbalétriers
Le moral reste table.
- Les centraux perdent 650 hommes dont 500 fantassins moyens, 150 fantassins lourds,
Le moral reste stable.

Pertes Centre
- Les nordiens perdent 600 hommes dont 160 lanciers, 160 fantassins moyens, 100 cavaliers lourds, 150 cavaliers légers, 30 archers
Le moral reste table.
- Les centraux perdent 930 hommes dont 300 fantassins lourds, 250 archers, 200 fantassins moyens, 60 arbalétriers ouestriens, 60 lanciers ouestriens, 60 fantassins moyens ouestriens.
Le moral reste stable.


Pertes Totales
- Les nordiens perdent 2460 hommes dont 500 arbalétriers, 530 archers, 390 fantassins moyens, 390 lanciers, 120 hallebardiers, 250 cavaliers légers, 100 cavaliers lourds
- Les centraux perdent  2660 hommes dont 1300 fantassins moyens, 550 fantassins lourds, 350 archers, 100 cavaliers légers, 60 arbalétriers ouestriens, 60 archers ouestriens, 120 lanciers ouestriens, 120 fantassins moyens ouestriens.


EPILOGUE

Les deux camps finirent éreintés par les combats. Les Fer-nés avaient pour beaucoup d'entre eux livré deux batailles en une et les opérations de débarquement elles-mêmes étaient dangereuses et prenaient du temps et de l'énergie. Les nordiens avaient aussi dû opérer une marche rapide et forcée pour apparaître suffisamment tôt sur le champ de bataille, une fois le point de chute de la flotte adverse connu avec suffisamment de certitude pour s'engager. Plus encore, la mauvaise coordination des deux armées avait fait de cette bataille un rendez-vous manqué. Les nordiens, forcés de protéger des centaines sinon des milliers de lieues de côtes, avaient dû faire des choix, et ne compter que sur une fraction des effectifs alloués à leur défense au niveau du Royaume. Les ouestriens et les fer-nés, eux, étaient diamétralement opposés sur leurs buts de guerre et surtout, sur la façon de la mener. Les tempêtes entre Lord Merlyn et Lord Crakehall durèrent toute la nuit.

Car les Puissances Centrales étaient restées maîtresses du terrain. Il ne pouvait y avoir poursuite, du fait des efforts consentis durant l'affrontement et de la pauvreté de cavalerie des insulaires, sans compter que jamais le Nord ne s'est totalement débiné du champ de bataille. Mais Lord Flint harassa sa troupe d'une longue marche de nuit, quittant le champ de bataille pour sécuriser ce qu'il restait de ses forces. L'homme expérimenté était convaincu, des rapports de ses fils comme de ses subordonnés, que l'armée adverse avait subi des pertes significatives et ne saurait s'emparer de sa ville par la force à moins de recevoir des renforts... Ce qu'il devait anticiper en relevant ses défenses, et profiter de la disponibilité de ces milices.

Rodrik Harloi était en rage, l'inaction ouestrienne avait coûté cher à la bataille et sa cavalerie comme son archerie avaient joué des rôles négligeables. Il fit son rapport au Roi, et choisit de rembarquer, direction Merdragon pour rétablir le contact avec son souverain et les renforts dont il disposait.

Deux jours plus tard, les navires de l'Ouest ne reparurent pas au matin.

Lord Crakehall ne savait pas encore pour la paix, mais avait décidé que cela suffisait, qu'il n'était, ni ses hommes, des pillards, des violeurs, des assassins.

Il reçut la nouvelle du changement d'allégeance de l'Ouest au bout de trois jours de plus, et cinglait vers Port Lannis quand son ancien partenaire ilien arrivait lui en vue de nouvelles falaises crayeuses, au nord, alors que le vent soufflait fort. C'est aussi là que le Harloi apprend le meurtre de sa femme, sur les Terres de l'Ouest, par ses anciens alliés devenus félons, et le bouillant chef d'escadre ne pouvait qu'en concevoir un terrible besoin de revanche.

Pouce-Flint était sauvée, pour un temps du moins.

Points du Nord
-5pts bataille mineure perdue
+5pts objectif rempli
-2 prestige, n'ont pu empêcher le débarquement

Points des Iles de Fer et de l'Ouest
+5pts bataille mineure gagnée
-5 pts objectif perdu
+2 prestige, ont réussi leur débarquement



Le Cyvosse
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