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 Tour 11 – Bataille du Lac de Morrion - Année 2 - Mois 9 - Semaine 2

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MessageSujet: Tour 11 – Bataille du Lac de Morrion - Année 2 - Mois 9 - Semaine 2   Tour 11 – Bataille du Lac de Morrion - Année 2 - Mois 9 - Semaine 2 EmptyJeu 5 Sep - 11:41

Bataille du Lac de Morrion
Dorne Fédéré



Quatrième bataille de la Rebéllion Garland, entre les forces des Compagnies Franches de l'Est et les forces Allyrion du Général Robert Dayne

La Principauté de Dorne vit des années troublées, et tous les acteurs de ces histoires de gloire et de souffrance sont conscients que le pays vit un basculement général, d’un monde ancien vers un nouveau. Les rebelles qui réclament l’autonomie des territoires côtiers de l’Est du pays se retrouvent en position de force, même si ce n’est que brièvement. Ils ont vaincu l’armée de Sarzir Santagar, même s’ils ont échoué à rallié la Principauté Garland, déjà encerclée, assiégée et sans ressources notables. Alors Lord Brooke, qui dirige cette force indépendante, bat retraite vers Lancehélion et la couverture des fortifications nombreuses de la région, de son ravitaillement facile, et peut-être de nouvelles recrues.

Forcément, la Princesse Mahée Allyrion ne pouvait pas laisser passer la situation sans rien faire. Elle rejeta les parlementaires rebelles, ne souhaitant écouter leurs demandes ni envisager d’y donner suite. Et chargea les renforts promis à Santagar, devenu otage après sa défaite, de le retrouver et de battre en détail l’armée rebelle. L’homme chargé de la mission n’était autre que Robert Dayne, un héros des guerres de la Principauté passé à la couronne Allyrion depuis des mois. Impétueux, ancien féal des Martell, l’homme s’est distingué à la conduite de troupes de cavalerie qu’il manœuvre avec rapidité et souplesse. Se sachant exposée, l’armée rebelle vire au loin pour tenter de gagner la côte et sa sécurité toute relative, mais pouvant raviver l’espoir.


Peine perdue. La troupe de Dayne, entièrement à cheval et pour moitié éclairée par l’élite des cavaliers du désert de Dorne, retrouve vite la piste de la modeste armée rebelle. Les cavaliers Allyrion contactent aussitôt les arrières indépendantistes et des flèches sont tirées des deux côtés. Bientôt les patrouilles s’accrochent, de nouveaux renforts sont rameutés. Lord Sarzir, la Panthère de Dorne, peut croire dans la rumeur qui indique l’arrivée d’une armée de secours, une chance de survie pour ses camarades et lui, tous nobles chevaliers et sergents capturés. Cette chance sera aussitôt contrariée par le renvoi sous une pluie de flèches des plénipotentiaires rebelles. Dayne, pourtant, ne peut pas ignorer que Santagar et plusieurs centaines de captifs se trouvent dans l’ost ennemi. Mais l’homme descend la visière de son casque devant ses yeux et ordonne à ses troupes de se préparer à combattre. Descendant des sentiers courant depuis le nord des collines herbeuses, les loyalistes accumulent les escadrons de cavalerie tandis que l’armée rebelle se déploie en ordre de bataille, de façon très classique. Les soldats des deux camps auront compris qu’au rejet des pourparlers, une bataille féroce allait s’engager. On laissa pourtant libres les soldats loyalistes, car Lord Brooke pensait avoir encore une chance pour négocier. Ces hommes, sous étroite surveillance, allaient pouvoir servir de monnaie d’échange si les choses tournaient mal...




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Plan de Bataille des Loyalistes

Robb Dayne a reçu l’ordre d’arrêter les rebelles par tous les moyens, et sans offrir le moindre quartier. La question des captifs fut évidemment soulevée mais ne fut tranchée qu’en vue de la victoire totale sur l’ennemi. En conséquence de quoi, tous les risques pouvaient être pris, tous les dangers pouvaient être encourus. Dayne avait conçu son obéissance de bien mauvais gré, mais devait s’exécuter. La guerre devait finir, enfin, le plus tôt possible. Seule compterait donc la victoire, à n’importe quel coût. Et tant pis pour les autres loyaux serviteurs de la Princesse Mahée.

L’objectif de l’armée est de détruire la force rebelle.


Plan de Bataille des Rebelles

Le plan est toujours de négocier. Lord Brooke sait qu’il a la supériorité numérique et qu’il va pouvoir tenter de tenir le terrain, mais ses hommes savent que les perspectives ne sont pas si réjouissantes. Il ne peut se rallier, toutefois, d’autant plus que Dayne a rejeté toute tentative de négociations. Brooke n’est pas un grand chef militaire, qui sont pour l’essentiel soit morts, soit passés aux Allyrion désormais. Il se déploie classiquement, protégeant ses ailes et conservant un fort parti de cavalerie pour contre-attaquer au moment utile sur un flanc adverse. La phalange dornienne est rejointe de lanciers et d’archers.

Le but est de tenir et de pousser Dayne à la négociation.


Premier Tour ; Mortelle chevauchée


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La bataille commence paradoxalement assez loin de l’armée rebelle ; les Allyrion se préparent à bonne distance et les rebelles ont fait le choix de se porter devant le lac de Morrion tout proche pour appuyer un flanc dessus. Les cris de guerre et les clameurs des cavaliers ennemis laissent planer le doute sur leur nombre, dans l’esprit des guerriers rebelles. Quand ils attaquent, c’est sous la forme d’escadrons jetés en masse, à toute vitesse, en trois masses.

Celle du Nord descend le long des collines et commence à éreinter le flanc rebelle de pluies de flèches. En retour, les archers Brooke ou Gargalen arrosent l’arrivée massive des cavaliers loyalistes, leur occassionnant des pertes sérieuses en retour. Hommes et chevaux crient, et un nuage de poussière se forme. Les tirailleurs, tous des combattants très pauvrement équipés, se font impitoyablement massacrés par les cavaliers ; beaucoup sans transpercés de flèches lâchées en pleine chevauchée, et à bout portant, tandis que d’autres sont envoyés au sol à coups de lances ou d’épées. Le même chaos se répète plus au sud, vers le lac, quand une aile de cavalerie prend d’assaut une colline toute proche et répète le même schéma contre le flanc droit des indépendantistes. Les échanges de tirs y provoquent encore de grands carnages, et tout le champ de bataille se recouvre de nuées de flèches qui sifflent, et provoquent un chaos de clameurs de la part des combattants.

Au centre, c’est un terrible accrochage de cavalerie qui se joue, car les rebelles auront placé leurs propres archers légers montés en avant-garde. Les cavaliers rebelles ont le temps d’alerter la réserve Brooke ; ce sont près de 3000 cavaliers qui avancent arcs et lances en main ! Les combats sont brutaux et bien vite entourés, les cavaliers légers rebelles sont acculés et massacrés. Se présente alors l’armée principale et le centre, tenu par les inébranlables piquiers de la Sang-Vert. Les premiers échanges de tirs égratignent le centre indépendantiste, mais à l’avantage des archers à pied les Allyrion doivent reculer sous les tirs pour reformer leurs rangs.

A l’arrière, Brooke comprend que sa ligne d’infanterie va finir débordée de tous côtés. L’ennemi est finalement moins nombreux, mais chaque combattant est monté ce qui les rend tous bien plus mobiles. Ses flancs déjà sont contournés par des escadrons d’archers à cheval, tandis que le centre battant bannière Dayne se rapproche avec son millier de chevaux. Brooke fait alors préparer sa propre cavalerie, fait lier les mains de Sarzir Santagar, dont la bride de son cheval est tenue par un vétéran, encadré de plusieurs camarades. Alors que la cavalerie se met en marche, le reste des prisonniers reste gardé à l’arrière.


Pertes Flanc Nord
- Les loyalistes perdent 200 hommes dont 100 cavaliers légers et 100 cavaliers lourds.
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 400 hommes dont 200 archers et 200 fantassins légers
Le moral reste stable.

Pertes Centre
- Les loyalistes 120 cavaliers légers
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 300 cavaliers légers
Le moral reste stable.

Pertes Flanc Sud
- Les loyalistes 200 hommes dont 100 cavaliers légers et 100 cavaliers lourds.
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 400 hommes dont 200 archers et 200 fantassins légers
Le moral reste stable.

Pertes Totales
- Les loyalistes perdent 520 hommes dont 320 cavaliers légers et 200 cavaliers lourds.
- Les rebelles perdent 1100 hommes dont 300 cavaliers légers, 400 archers, 400 fantassins légers.



Second Tour ; L’attaque en cornes


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La pression sur les ailes se renforcent. La pression sur l’infanterie rebelle est terrible, car voir des milliers de cavaliers caracoler de face et de côté renvoie les piquiers et les lanciers à s’agripper à leurs armes ; brandir les hampes à l’horizontale ou en biais leur permet au moins de retenir un long moment les escadrons loyalistes. Et pourtant ça tire, de partout. Les rebelles ne sont pas en reste ; ils avaient un millier d’archers pour défendre leurs positions. Mais les cavaliers Allyrion sont trois fois plus à tirer. Evidemment on ne tire pas à cheval comme on tire à pieds. Les cavaliers doivent s’approcher, et lâcher par escadrons des volées à très courtes portées. Plusieurs sont piquetés du bout des armes, d’autres sont abattus par les archers Brooke, mais malgré les boucliers des dizaines de piétons sont frappés par des flèches tirées par les archers à cheval, qu’il s’agisse de cavaliers légers ou de sergents montés, en mailles. Dans tous les cas, l’usure est terrible pour l’infanterie rebelle, et ceux qui chutent forment autant de trous dans le mur de boucliers ou de piques, qui arrêtent ou dévient les flèches. Les morts en entraînent d’autres et les lignes mincissent dans les cris des hommes et des chevaux. Au centre et à l’est, les combats tournent ainsi pendant une heure entière ; les cavaliers s’avancent, lâchent une volée à vingt mètres, se replient par les côtés alors pour laisser la place aux rangs suivants, tandis que les tireurs rebelles lâchent leurs propres volées à l’aveugle par-dessus les rangs de lanciers et de piquiers.

L’infanterie s’amoindrit, s’affaiblit, tandis que les impériaux, pas menacés dans leur manœuvre, épuisent leurs carquois les uns après les autres.

A l’ouest en revanche, les archers doivent fuir devant la masse de cavaliers qui s’avance de façon plus désordonnée. Enhardis, les loyalistes chargent alors. Et percutent violemment la cavalerie Brooke et Gargalen. Les rebelles ont vu la manœuvre et le danger, et se sachant débordés, tentent d’emporter la décision à gauche. La mêlée est incroyablement violente, car les impériaux sont plus nombreux mais coupés en pleine charge sur les piétons. Les lances se brisent, les sabres font pleuvoir les étincelles à chaque croisement. Les chevaux se font transpercer de coups de lances, les hommes sont transpercés, jetés à bas. On hurle, on rue, on échange des orions d’une incroyable violence. Et Santagar et ses hommes, trainés à l’arrière du combat, essaient de s’échapper. Mains liés, ceux à pied se font étriller et à la première révolte, les cavaliers qui les surveillés les taillent en pièces. Santagar parvient à se saisir d’un sabre d’un cavalier qui combat étriers contre les siens. Mains liées, il ne peut que parer un coup, puis un autre, et finir le visage en sang, chutant de sa selle, au milieu des corps d’hommes et de chevaux. Autour de lui, les cavaliers s’étrillent et c’est Dayne qui bénéficie de l’élan de la masse quand les rebelles, eux, comprennent bien vite aux blessés et épuisés qui se font achever, qu’aucune pitié ne sera accordée.

Lord Brooke se jette dans la mêlée. Sa troupe de chevaliers, des cavaliers d’élite ayant été de tous les combats de la dynastie Martell, puis des Valtigar, chargea à pleine bourre pour percer les minces lignes d’archers montés de Dayne. Les chevaliers, se ruant lances à fanions baissées, écrasent un escadron d’archers et laissent un tapis de corps de chevaux et d’hommes brisés derrière ce premier choc. Mais à cent contre quatre fois plus, ils sont cernés, frappés de toutes parts par les flèches tirées à bout portant. Les armures de plaques ou d’écailles sont constellées d’impacts et d’empennages qui en dépassent. Plusieurs nobles seigneurs tombent au milieu de leurs hommes. Brooke, éructant ses ordres pour rassembler ses hommes, est frappé au flanc par un projectile qui lui brise les côtes. Ecume sanglante aux lèvres, l’homme glisse de selle et malgré la protection de ses hommes qui l’entourent, agonisent en se noyant dans son propre sang.

Sarzir Santagar, le visage rouge écarlate détrempé de sang, gît dans les herbes sèches, au milieu des corps d’hommes et de chevaux qui agonisent autour de lui, héros rompu par la folie des hommes.


Pertes Centre
- Les loyalistes perdent 160 hommes, dont 100 cavaliers lourds et 60 cavaliers légers.
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 600 hommes, dont 200 piquiers, 200 archers, 200 lanciers
Le moral passe ébranlé.

Pertes Flanc Sud
- Les loyalistes perdent 260 hommes dont 100 cavaliers légers et 160 cavaliers lourds.
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 260 hommes dont 100 chevaliers et 160 cavaliers lourds.
Le moral reste stable.

Pertes Totales
- Les loyalistes perdent 940 hommes dont 480 cavaliers légers et 460 cavaliers lourds.
- Les rebelles perdent 1960 hommes dont 300 cavaliers légers, 100 chevaliers et 160 cavaliers lourds, 600 archers, 400 fantassins légers, 200 piquiers, 200 lanciers



Troisième Tour ; Faire exploser le carré


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La bataille prend une tournure incroyablement violente. A plusieurs endroits, à plusieurs moments, les fantassins rebelles tentent de se rendre. Seuls, ou par paquets de vingt. Ils sont impitoyablement transpercés de flèches et de javelots, ou traînés à coups de lances. Le combat est brutal, sans pitié.

Sur le flanc ouest, le combat de cavalerie dégénère en échauffourées sérieuses et violentes. Les archers rebelles tentent de s’enfuir dans le chaos alors que les rebelles, désespérés, tentent de monnayer la vie des survivants de leurs prisonniers. Mais les combats continuent. Les duels à l’épée, au sabre et à la lance, dégénèrent en combats individuels sans pitié. Les hommes crient de douleur, de courage et de peur, et beaucoup agonisent au milieu de la violente ignorance de ceux qui se tuent et qui se battent. Des prisonniers sont libérés, par eux-mêmes, ou par leurs camarades. Beaucoup sont tués, pris entre deux feux ou exécutés par leurs geôliers. Bientôt, la garrigue qui se gorge de sang voit les combattants se disperser, et les survivants de l’armée indépendantiste battre en retraite dans le plus grand désordre. Dayne peut alors lever son épée, clamer que la victoire tend ses bras pour Dorne et sa princesse… Et par escadrons, sa cavalerie se déporte pour partie sur le centre.

Encerclés par les ailes, les piétons rebelles continuent d’être accablés sous un déluge de flèches. A plusieurs endroits où des brèches apparaissent, quand les mourants glissent au pied des rangs, les cavaliers Dayne, Allyrion et Martell, perforent un peu plus les lignes ennemies. Ces charges en fer de lance emportent de nouveaux piétons et ruinent la cohésion d’ensemble de l’infanterie. Acculés, soumis à des volées de flèches sans arrêt, les piétons perdent pied. Les cavaliers ont désormais toute latitude pour ramener au plus près des combats des munitions supplémentaires, et peu à peu la formation ennemie se désagrège. Les piquiers professionnels des Brooke et des autres chargent alors, en carré massif, rangs serrés. Mais l’ouverture permet aux cavaliers adverses de les contourner, de les accabler de projectiles. La formation du reste de l’infanterie, soumise au même feu d’enfer et chargée en des dizaines de points faibles, explose.

Le soir, il n’y a pas de survivants chez les rebelles, en dehors de ceux ayant pu fuir pour leur vie depuis le flanc gauche, mais le champ de bataille est couvert de charognes, et la victoire loyaliste est totale.



Pertes Centre
- Les loyalistes perdent 300 hommes dont 150 cavaliers légers et 150 cavaliers lourds.
Le moral reste table.
- Les rebelles perdent 1700 hommes, dont 600 lanciers, 600 archers, 700 piquiers
Le moral passe ébranlé.


Pertes Totales
- Les loyalistes perdent 1240 hommes dont 630 cavaliers légers et 610 cavaliers lourds.
- Les rebelles perdent 3660 hommes dont 300 cavaliers légers, 100 chevaliers et 160 cavaliers lourds, 1800 archers, 400 fantassins légers, 1600 piquiers, 1400 lanciers

EPILOGUE


Les ordres de la Princesse Mahée auront été appliqués à la lettre. Charger, et massacrer tous les rebelles. N’en laisser aucun en vie, pour l’exemple, pour la solidité de la Principauté renaissante. Le calcul se comprend ; il faut traité de la même façon en d’autres temps, en d’autres, lieux. Mais la situation de la Principauté était particulière, et que les combats aient provoqué la mort de centaines de prisonniers parmi les capturés des batailles précédentes, eut un certain écho. Les maisons de Dorne étaient saignés à blanc, tant par les guerres successives que par la guerre civile en cours, et perdaient encore des enfants, des frères, des pères, par des combats fratricides d’où l’honneur, la compassion ou la pitié étaient absents.

L’armée rebelle perdit l’essentiel de ses effectifs et tous ses chefs, le cinquième de son armée qui avait survécu s’était dispersé. La cause était perdue, faute de soutiens d’importance, faute de places fortes et de liaison à temps avec la modeste Principauté Garland et ses effectifs, certes limités mais qui auraient pu se cumuler favorablement aux leurs.

Mahée Allyrion sortait grandie, politiquement parlant et surtout d’un point de vue militaire. Il n’y avait plus que de maigres forces valyriennes en cours de départ de la Principauté, et une garnison de mercenaires bieffois encerclée et affamée à réduire par une armée rassemblée. Désormais, plus rien ne s’opposait avec une force politique et militaire significative aux prétentions de la Allyrion sur l’ensemble de la Principauté. Elle qui était partie de rien ou presque, prisonnière du Bief deux ans plus tôt, régnait maintenant sur l’essentiel des terres de Dorne. Restait le dernier écueil de Spectremont avant d’obtenir une victoire décisive, définitive, sur toute contradiction au pouvoir Allyrion -et impérial- sur Dorne.

Mais la Princesse Mahée ne fit pas l’unanimité. La rumeur se répandit bien vite, par les combattants de son armée comme par les survivants rebelles, que Lord Dayne avait refusé toute négociation, avant ou pendant les combats, et que des membres de l’armée loyaliste avaient été massacrés au cours des combats sans respect pour leur statut d’otage, qui implique toujours de négocier à tout le moins une rançon si ce n’est d’autres arrêts des hostilités. Ce manque de considération pour ses propres soldats, et le sort subit par La Panthère de Dorne, refroidit considérablement certains soutiens, sans compter la disparition de certaines maisonnées mineures dans la bataille conduite sans pitié. Certains soufflèrent qu’elle avait été contaminée par sa proximité avec le couple impérial, qui avait brûlé deux villes orageoises pour les punir de leur félonie envers la couronne Durrandon, quelques semaines plus tôt. Qu’à la base du pouvoir des Fédérés, la force brute, et rien d’autre.

Sarzir Santagar fut ramené à ses côtés, à l’arrière d’un chariot, le visage ravagé d’un terrible coup d’épée qui l’avait laissé borgne, et le visage déchiré sur sa fauche gauche par une profonde balafre. Il allait survivre, mais marqué comme tant d’autres par les combats fratricides qui décidaient du destin de Dorne.

La Princesse restait victorieuse, et pouvait désormais se consacrer à recoller les morceaux d’une Principauté qui ressortait d’années de guerre contre les royaumes ennemis, contre la Foi des Sept, les envahisseurs d’Outre-Détroit, et ses propres citoyens.


Points de Dorne Allyrion
+5pts victoire mineure
+5pts objectif accompli
-2pts déshonneur pour les prisonniers sacrifiés

Points des rebelles
-5pts défaite mineure
-5pts objectif perdu


Le Cyvosse
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