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 On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]

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MessageSujet: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyDim 10 Sep - 17:20

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance


« Dragons are reminders that we are light and we can reflect light in powerful ways if we choose to do so. »

L’Orage était devenue le nerf de la guerre entre l’Empire et les Puissances Centrales et une fois de plus j’avais brillé par ma futilité. Par cynisme, je dirais bien volontiers que cela n’ajoutais pas une défaite de plus à ma longue liste toutefois le regard portrait sur la désolation d’Accalmie empêchait toute pensée égoïste de se morfondre sur sa petite personne. Les lieux semblaient presque désolés, les mines des personnes observant notre arrivée déconfite, oscillant entre soulagement et certainement se demandant pourquoi nous avions tant tardé. Nulle fierté d’être présent ici, c’était plutôt de l’opprobre. Accalmie connaîtrait peut-être sa première période de calme depuis des lunes et encore ce n’était pas dit. La situation était bien loin d’être réglée dans le coin et la seule victoire navale dans la région était loin d’être suffisante pour assurer la progression impériale même si c’était le premier pas vers quelque chose de plus optimiste. Les premières caisses de vivres avaient afflué et il avait été difficile de maintenir la discipline. Le rationnement resterait stricte encore. Une partie de la flotte a été endommagée ce qui ne permettrait certainement pas pour l’heure de garantir la stabilité des convois maritimes vers Accalmie. Il ne restait qu’à espérer que le moral de la cité remonte suffisamment pour faire gagner en clameur la ville et les cités alentours de l’Orage.

Avec la sécurisation de cet objectif de campagne nous pouvions désormais nous projeter plus aisément dans la baie des naufrageurs, sur une partie des Terres de l’Orage et même vers Dorne. La venue des dragons n’avaient pas été le fruit du hasard mais bien pour témoigner que l’Empire n’avait pas abandonné l’Orage et que désormais nous étions prêts à nous y battre pour le salut de tous. Bientôt les opérations ne tarderaient pas à reprendre et il faudrait esquisser les nombreuses possibilités qui s’offraient présentement à nous. La coordination serait la clef de la reconquête de la région. Oblitérer nos adversaires, là, maintenant donnerait l’avantage significatif dont l’Empire avait besoin pour asseoir son autorité sur un continent qui demeurait encore bien divisé, à l’instar des terres des Durrandon qui étaient tristement privées de leur reine. La capture d’Argella était une perte lourde mais nous saurons redresser la barre afin de montrer que l’Orage était encore capable de faire entendre sa fureur à l’égard de ceux qui l’avaient piétiné.

J’avais été l’un des premiers hommes à débarquer dans la capitale de l’Orage et la première flotte victorieuse n’avait pas tardé à rejoindre celle étant restée en retrait. Plus tard en journée, les cieux ne tardèrent pas à s’obscurcir de l’imposant dragon de ma sœur aînée qui revenait, semble-t-il, victorieuse de sa bataille. Son visage, comme son corps, était marqué par la suie et le vermeil offrant une scène impressionnante pour les quelques gardes et marins présents. Ebryon les suivait de près. Visiblement tout allait bien pour Meraxès et Rhaenys semblait avoir assouvi, au moins partiellement, sa soif de vengeance à l’égard de nos ennemis. J’étais allègre de la revoir, mais également un peu atermoyé de voir celle qui autrefois incarnait la quiétude et les arts était devenue une redoutable combattante. « Je suis heureux de te revoir Mandia. » Entre l’Impératrice sanglante et le Prince qui n’avait souffert que d’un brouillard, autant vous dire que la scène n’aurait pu connaître meilleur antagonisme. « Ai-je le droit de te serrer dans mes bras ? » lui demandais-je afin de ne pas brusquer son toucher. J’avouerai volontiers avoir failli céder à la tentation et je ne m’étais rendu compte qu’au dernier instant que je me tenais plus qu’à quelques centimètres d’elle, l’envie brûlante de déposer mes lèvres sur les siennes. Néanmoins, nous n’étions pas seuls. Je la dévisageais, non sans un léger sourire mesquin, avant de reculer d’un pas, pour lui témoigner les hommages qui lui étaient dûs. « De nombreuses personnes attendaient notre… non ta venue. » Je pris quelques instants de réflexion. « Lord Connington souhaitera probablement te rencontrer. Je nous ai obtenu un peu de répit et des appartements sont à ta disposition. Tu y trouveras une lettre de Torrhen. » Elle ne resterait certainement pas longtemps, quant à moi, les ordres de l’Empereur était clair, poursuivre les opérations navales dans la région. « As-tu besoin de quelque chose en particulier ? »

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Orys Baratheon
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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyMer 13 Sep - 15:34

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je ne suis pas satisfaite, colérique même. Meraxès n’a pas suivi mes instructions. Elle a pris trop de risques, n’en a fait qu’à sa tête et a manqué d’être blessée à plus d’un égard. je suis furieuse, furieuse surtout envers moi même puisque je n’ai pas su la convaincre de m’écouter et faire ce que je lui demandais. J’ai passé trop de temps loin d’elle. J’ai passé trop de temps les pieds sur le plancher des vaches et elle aurait pu en payer le prix fort. Plus jamais. Plus jamais cela ne devrait se reproduire. Je ne suis pas allée tout de suite à Accalmie. Je n’ai pas rejoint immédiatement la capitale de l’Orage. Je me suis décidée à escorter - même si elle n’en avait pas besoin - notre flotte. Nous avions remporté une victoire mais elle me laissait un goût amer en bouche, sans que je ne puisse l’expliquer réellement. Je n’arrivais pas encore à faire le tri dans tout ce que se bousculer dans ma tête et le trajet ne suffit pas à cela. Ebryon nous avait rejoint, indemne. Le voir ainsi m’avait soulagé puisque cela signifiait qu’Orys l’était également. Sans cela, le Dragonneau ne serait pas venu jusqu’à nous. Je ne savais pas ce qui s’était passé pour la flotte qu’avait intégré mon frère. Avait-elle combattu? Avait-elle, au contraire, évité les combats? Je découvrais que la seconde supposition était la bonne en arrivant dans la ville. Je n’aimais pas Accalmie. Accalmie m’avait volé Yesaminda. Accalmie avait voulu me voler mes enfants. Non, je n’aimais pas cette ville et je ne me sentirais complètement en sécurité qu’une fois ue nous l’aurons quitté. Je me pose dans la cour du château et ordonne tout de suite aux deux dragons de remonter haut dans le ciel. Je ne veux prendre aucun risque pour eux. Nous ne nous attarderions pas de toute manière. Je devais rejoindre Torrhen comme nous l’avions convenu avant notre départ. Orys vient le premier à ma rencontre et un poid s’enlève de mes épaules en le voyant en forme. Je lui adresse un léger sourire faisant tirer la peau de mon visage dont certains traits étaient figés par le sang de nos ennemis. Valonquar. lui répondis-je avant d’avancer jusqu’à lui et venir l’étreindre quelques instants avant de refaire un pas en arrière. Je le laissais me dévisager, se rendre compte de lui même que je n’étais pas blessée même si ma peau et mes cheveux étaient tachés d’hémoglobine. Je secoue la tête et lève les yeux au ciel lorsqu’il se corrige. Il ne changerais jamais. Notre. me contentais-je de dire dans un premier temps avant de lui répondre. Nous devons nous entretenir avec Lord Connington. Le plus tôt sera le mieux mais avant.... Je lui désigne mon fourreau, attaché à ma taille. Je dois la nettoyer et, j’imagine, me nettoyer aussi. Je lirais ensuite la lettre de Torrhen et nous aviserons de ce que nous ferons ensuite. Allons donc dans les appartements que tu as fait préparer. Je le laissais me guider dans la bâtisse que je ne connaissais finalement que trop peu, après avoir demandé à ce que l’on m’apporte le nécessaire pour nettoyer l’épée que m’avait légué ma sœur. Je congédiais les servantes présentes après leur avoir fait goûter le contenu des cruches présentes. Quand je fus seule avec lui, je lui dis, en toute honnêteté Il y a trop de mauvais souvenirs dans cet endroit. Plus vite je quitterai ce château, mieux ce sera. Je détachais ma ceinture puis tirais Noire-Soeur de son écrin. Tu veux bien t’en occuper? Aucune obligation, mais une véritable question. Il était l’un des seuls à qui je la confierais pour en prendre soin. Je m’asseyais sur une chaise et bus une gorgée d’eau. Je lui racontais ensuite la bataille navale qui s’était joué, non sans lui confier combien notre Soeur m’avait fais peur. Je m’autorisais à poser ma tête sur mes bras, lasse. Je suis contente que tu ailles bien ‘Ry. J’ai craint que quelque chose de terrible ne te soit arrivé en ne vous voyant pas arriver. Que s’est-il passé de ton côté? Il n’y avait aucun reproche, aucune ironie. J’étais soulagée qu’il soit indemne et que, de nous deux, ce soit moi qui ait dû affronter l’ennemi.





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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyMer 13 Sep - 19:45

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance


« Dragons are reminders that we are light and we can reflect light in powerful ways if we choose to do so. »

L’étreinte souhaitée fut bien éphémère mais agréable, et ce n’était certainement pas suie et sang qui allaient m’empêcher de pleinement ressentir la chaleur qu’exaltait le corps de ma soeur sous son armure de vol. La voir provoquait de nouveau les mêmes lucioles qu’à Sombreval ou bien celles de Peyredragon, celles qui offraient une félicité éperdue d’un tout mais surtout d’un rien. Véritable réminiscences d’un passé prochement lointain, malgré l’euphorie passagère il apparue rapidement qu’un certain nombre de contrariétés obscurcissaient les pensées de Rhaenys. Accepter cette distance entre nous, probablement nécessaire pour espérer revoir la flamme rougeoyante de vie animer Rhaenys, c’était un crève-cœur. Ça, plus tout un tas d’émotions contraires et contradictoires qui venaient frapper battant mon être. J’avais oublié ce que c’était d’aimer passionnément, sans obstacle interne, sans nuance, sans défiance mais avec cette peur aiguë, lancinante, torturante, de s’inquiéter de l’autre dès que celle-ci disparaît de ma vue. Une effusion émotionnelle intense peut être pas si ancienne que voulue. Le choc avec Isla, au Val, avait fait renaître une torpeur similaire sur laquelle je n’avais pas su placer les bons mots ou avoir les gestes nécessaires. Je n’avais pas été juste avec elle comme avec beaucoup d’autres. Un peu par faiblesse mais aussi fabuleusement par amour, je préférais me concentrer sur ma sœur qui avait fait et défait mon monde à de si nombreuses reprises ne pouvant, pour l’heure, dans la léthargie de la guerre, qu’observer l’univers à travers son regard. Rhaenys demeurait le phare dont j’avais besoin.

Ce “nôtre” que Rhaenys énonçait, c’était l'éclaircie d’un “nous” renouvelé qui me semblait si précaire dans les tempêtes affrontées et à affronter. Cela suffit à m’arracher un candide et large sourire, dissipant certaines craintes pour offrir un bref oasis de plaisir insouciant. Un “peu” qui ragaillardisait le coeur et offrait l’impression de pouvoir capturer les étoiles. Même si ce “nous” comprenait plus que nos deux personnes, il me satisfaisait. Et Rhaenys osait dire qu’elle ne pouvait être signe d’espoir. Hypothétiquement, elle ne l’était peut-être plus pour certains, mais égoïstement tant que la dragonne le restait pour ma petite personne, alors cela convenait. Dans les faits, beaucoup plus nuancés, il était hautement probable que son esprit ait souffert d’un faix bien trop lourd pour une seule personne. À force de porter sur ses épaules des responsabilités qui n’étaient pas les siennes, d’incarner cet héraut de l’espérance inespéré, de porter le fanal d’un bien trop absolu, ces éléments l’ont probablement consumés à petit feu jusqu’à ce que la tragédie vienne la frapper. Je ne savais rien de sa relation avec Torrhen -et grand bien m’en fasse-, ni de ce qui s’était déroulé entre Isla et elle. Cependant, de mon côté, j’avais commis l’affreux impair de la considérer uniquement par le prisme de sa fonction d’Impératrice et non par celui de la sœur qui plus jeune venait partager mon matelas, inquiétée par l’orage.

J'acquiesçais à son propos et j'observais Noire-Soeur, l’épée de feu Visenya qui elle aussi avait connu les entrechocs des combats. « En effet, je ne suis pas certain que tout le monde apprécie autant le sang et la suie que moi. » disais-je sur un ton amusé avant de l’inviter à me suivre vers les appartements qui lui avaient été préparés. La forteresse par son gigantisme offrait largement de quoi s’inquiéter et n’était pas des plus charmantes cependant c’est ce qui lui avait permis de tenir face aux assauts des hordes bieffoises. Les servantes présentes ne tardèrent pas à décamper sous les ordres de l’Impératrice et nous retrouvions bien vite une forme d’intimité. J’entendis les mots de ma sœur concernant l’endroit. « C’est compréhensible, l’on va tâcher d’être le plus efficace possible alors. » Même si orgueilleusement cela faisait mal car cela signifiait que la séparation suivante serait très proche. C’était le rythme de la guerre. Léger vertige lorsqu’elle me tendit son fourreau avec la lame, sans aucune forme d'hésitation, je pris, non sans me montrer précautionneux, l’épée valyrienne. « Il n’y a aucun problème, bien au contraire. Merci. » Merci fut la ponctuation d’une confiance qui semblait se solidifier.

Profitant que ma sœur me narre le récit de la bataille navale qui avait eu lieu, j’allais récupérer le matériel nécessaire pour l’entretien de l’épée avant de finalement m’installer face à elle. Ses inquiétudes semblaient grandes à l’égard de Meraxès qui semblait avoir pris de nombreux et inopportuns risques. Déposant l’épée, par mimique, je pris la même position que ma soeur posant ma tête sur mes bras afin que nos regards se croisent. Probablement qu’un œil extérieur jugerait ridicule cette situation un peu rocambolesque. « L’on peut supposer que notre sœur garde en mémoire la bataille navale contre le Val dans laquelle nous nous en étions moins bien tirés. Montrait-elle plus de signe d'agressivité que d’ordinaire ? » Les dragons demeuraient des créatures sensibles ayant la mémoire longue. « Et de ton côté, tu étais dans quel état émotionnel avant et durant la bataille ? » Cela avait pu également jouer sur les actions de la dragonne qui avait un lien extrêmement fort avec Rhaenys. « Mes questions doivent être naïves, je ne suis pas encore très connaisseur dans le domaine des dragons. » Cela sonnait un peu comme une excuse non-dite mais j’avouais sécher sur le comportement indocile de Méraxès. La suite de la discussion porta sur la situation à Accalmie et la gestion de la flotte que je commandais. « Nous avons été pris dans le brouillard et les récifs nous ont énormément ralenti. J’ai préféré adopter une position plus défensive craignant que l’ennemi ne profite du temps pour lancer un assaut surprise. Avec le vent face à nous, j’ai bêtement songé que vous aviez du retard. Pardon de ne pas t’être venu en aide et d’avoir manqué d’esprit d’initiative. » D’avoir été encore une fois incapable de réagir convenablement à une situation militaire qui aurait pu être couteuse, mais surtout… « Pardon de t’avoir inquiété pour rien, tout allait bien de mon côté. » Bien étant relatif, mais bien moins pire qu’une bataille. Une partie de la flotte ennemie avait pu fuir, ce qui ne serait probablement pas arrivé si j’avais su réagir plus habilement. Cependant, cela indiquait également que le détroit autour de l’île de Torth devait activement être surveillé et qu’il faudrait probablement sécuriser les lieux.

« C’est sans doute un peu idiot mais durant la plupart de notre périple, et dans le brouillard, mes pensées allaient vers toi. Je suis content que tu sois physiquement indemne. Est-ce que tu te sens prête pour la suite des opérations ? » La question était un peu inquiète, lors de notre voyage à Vivesaigues, je me souvenais que trop bien des douleurs lancinantes qui la frappaient. « Nous serons probablement loin l’un de l’autre pour les prochaines semaines. » Je ne parvins pas à dissimuler une pointe d’amertume -qui se traduisit dans un soupir- que pourtant, j’avais tenté de contenir en vain. Sécuriser la voie maritime d’Accalmie, poursuivre les opérations navales en profondeur vers la partie méridionale de l’Orage pour accentuer la pression impériale sur la région… C’était les mots de l’Empereur. La stabilisation de la capitale allait offrir de nombreuses autres possibilités qu’il faudrait explorer avec soin afin d’assurer l’hégémonie navale dans la région et il fallait penser devoir et non amour. Pas maintenant. Comme pour combler immédiatement cette faille béante, je me raidis sur le dossier de ma chaise avant de mécaniquement me lever pour apporter sur la table un sujet préoccupant à Peyredragon. « J’ai envoyé une lettre à Isla concernant une affaire judiciaire où l’on m’a demandé d'intervenir. J’aimerai également ton avis sur la question. » Une affaire d’héritage qui avait dégénéré entre une veuve, ses filles et un lointain cousin du défunt qui devait hypothétiquement hérité et qui en avait appelé à des alliés qui avaient causé un important grabuge. « La main de Peyredragon a déjà commissionné un sergeant d’enquêter mais il vaut mieux rapidement imposer l’autorité avant que les choses ne dégénèrent. Il y a deux affaires distinctes : celle de l’héritage et les dégâts causés par les deux camps dans une logique du talion absolument effroyable. » Je savais que la justice tenait à cœur à ma Rhaenys. « Cependant ne te sens pas contrainte de m’aider, j’imagine aisément que tu dois avoir mille autres choses qui te préoccupent. »

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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyLun 9 Oct - 21:34

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je suis mon valonqar à travers les couloirs et les escaliers, des gardes sur nos traces. Je le laisse nous guider, non sans méfiance. Je n’aime pas cet endroit comme je lui indique dès que nous sommes loin des oreilles indiscrètes. Cela a beau être le fief d’Argella, je ne garde aucun bon souvenir ici. Je ne peux pas concevoir rester ici, et l’idée d’y trouver quelconque repos me révulse. Je préférais dormir dehors pour dire que de me coucher dans un lit se trouvant ici. Cet endroit m’avait trop pris et m’avait appris à ne plus jamais baisser ma garde sur un terrain que je pensais sécurisé. Nous ne l’étions qu’au côté de nos dragons et dans ce chateau qui m’avait vu grandir. Je ne craignais rien à Peyredragon, et cela peu importe le passé. Je ne me sentais à ma place qu’entre ses murs finalement, que j’avais caressé du bout des doigts plus d’une fois pendant des expéditions. J’en connaissais chaque coins et recoins même si parfois, il m’arrivait d’en découvrir de rares nouveaux. Mon foyer se trouvait désormais à Fort-Darion mais ce ne sera jamais véritablement ma maison. Il manquera toujours ce quelque chose qui rend Peyredragon si unique, sublime, et envoutant. Je confie Noire-Soeur à Orys sans la moindre hésitation. Je sais qu’il pourra la nettoyer avec soin et qu’elle serait aussi belle que si je m’en occupais moi même. Mon épaule me tiraillait et je ne voulais pas tenter le diable. J’avais, de toute manière, moi aussi besoin de me laver. Je n’avais pas pris le temps de le faire plus tôt et ma peau me tirait par endroit, marquée par le sang de mes ennemis. Je n’osais pas imaginer l’aspect de mes cheveux et regrettais quelque part que Kora ne soit pas là pour en prendre soin - même si cela signifiait subir son courroux pour m’être mise dans un tel état-. Je regardais sans vraiment regarder mon frère s’occuper de la lame tout en lui racontant la bataille que nous avions mené. Je secouais la tête à son analyse. Je ne pense pas que ce soit ça. Pas d’agressivité mais plutôt… D’impatience. Je ne sais pas vraiment à vrai dire et je suis trop fatiguée pour arriver à y réfléchir. Je vais demander à Verdragon de me faire une copier des quelques livres qui se trouve dans ma chambre. Les mémoires des anciens dragonneirs pourraient peut-être m’aider. Il y avait de tout à l’intérieur, souvent du rien d’ailleurs, mais parfois, il y avait quelques sursauts de génis et cela m’avait déjà servi par le passé. Alors, qui ne tentait rien n’avait rien. J’étais fatiguée mais en soit, rien de changeant. Et inquiète aussi, qu’il puisse t’arriver, arriver à Velaryon, à Ebryon ou à Meraxès quelque chose de terrible. J’en avais assez des morts qui s’accumulaient sur mon chemin. J’étais lasse de tout cela même si je continuais parce que je savais que cela été nécessaire. Qu’importe, une question reste une question et tu dois toi aussi apprendre. Alors n’hésites jamais Ryry. Je serai bien la dernière à m’agacer ou à le lui reprocher. Je l’écoute à son tour me conter ce qui était arrivé à ses troupes et secoue une fois de plus la tête. Et pourquoi penses-tu avoir besoin de t’excuser? Tu ne contrôles pas la météo et tu ne peux pas encore chevaucher Ebryon. Rien n’est de ta faute et n'essaye même pas de me faire changer de point de vue. Cela aurait très bien pu être moi. et il le savait aussi bien que moi. Si cela avait été le cas alors nous aurions perdu cette bataille navale. Meraxès avait été décisive, et quelque part, cela me gênait. L’ilien dévie légèrement la conversation et je lui rends un sourire tendre c’est en cet instant que tu es idiot Ry’... Prête? Non, mais la guerre m’attendra pas que les choses s’arrangent alors je ferais avec. Nous nous étions promis d’être honnête l’un avec l’autre et je m’appliquais à l’être. Je ressentais le besoin de retourner chez nous, de m’éloigner de toutes ses morts, de tout ce sang mais je ne le pouvais pas. L’Empire passait avant tout, même avant mon propre bien être et mes propres envies. C’était là le poid de la couronne que je portais depuis que nous avions fondé, Torrhen et moi, la dynastie des Braenaryon.  Torrhen est un bon stratège. Tu dois lui faire confiance, même si cela signifie que nous devons nous séparer un temps. De cela, j’en étais persuadée. Je tendais ma main vers son visage, et caressais doucement son visage. Tu me manqueras mais nous nous écrivons. Et je peux arriver vite avec Meraxès si besoin. Cela te permettra également de continuer à te rapprocher d’Ebryon. L’un comme l’autre être prêt à rester ensembles, sans que je ne sois là. Cela m’en coûterait beaucoup de les laisser tous les deux mais c’était nécessaire. Je rompais notre contact pour me servir un verre d’eau et le boire.  Qu’en pense le Régent de Peyredragon? Avant même qu’Isla ne se penche sur la question, avant même que je te donne mon avis, qu’est-ce que toi tu en penses? Ces terres ne nous sont pas familières, mais cela reste un peuple que tu connais. Quelles mesures prendrais-tu toi? Il était un bon dirigeant lui aussi même s’il n’en avais pas conscience. Je l’épaulerais, je l’aiderai à y voir plus clair, mais j’avais besoin de connaître déjà quelles étaient les grandes lignes qu’il envisageait.  Livres moi les choses comme elles te viennent et nous démêlons le tout, hēnkirī zaldrīzes's dārilaros Je me levais et me dirigeais vers la bassine posée un peu plus loin, sur l'un des meubles en bois. Je plongeais l'un des tissus posé à côté dedans et commençais à me nettoyer le visage le temps que mon frère me réponde.




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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyMer 11 Oct - 22:05

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance


« Dragons are reminders that we are light and we can reflect light in powerful ways if we choose to do so. »

J’étais singulièrement heureux de partager cet instant avec ma soeur. Sa présence me rassurait autant que me redonnait de la force et surtout, de l’espérance. Creuse certes, mais l’avantage c’est qu’on pouvait la remplir de tous ses souhaits, des plus discrets au plus truculents, qu’importait. Le présent était enfin toléré, accepté pour ce qu’il était, sans fantaisie ni apathie. Nous n’étions qu’une soeur et un frère, une femme et un homme, balancés dans les turpitudes d’un grimacier destin qui ne nous avait guère offert d’opportunité de renouer loin des tempêtes et de la déraison. Je ne saurais dire si cela revenait à faire preuve d’un zèle de contentement ou bien finalement d’avoir la décence d’enfin lâcher prise, mais la situation demeurait satisfaisante. Pas joyeuse (loin de là), encore moins heureuse. Simplement, la sensation de ne plus naviguer totalement en eaux troubles et mouvementés permettait une désinhibition de mes terreurs les plus intimes et sans surprise aucune, les nuitées en mer avaient été plutôt calmes.

Tenant l’épée ancestrale Noire-Soeur, j’esquissai quelques hypothèses sur la raison des prises de risques de Meraxès malgré la volonté contraire de ma sœur. De l’impatience plutôt que de l'agressivité. Rhaenys espérait trouver la solution dans des livres afin de solver le problème ce à quoi je répondis, certainement peut-être trop ex abrupto. « Ce n’est pas dans les livres que tu résolveras les tourments de ton âme et de ton cœur.  » Si le ton était neutre et exempt de sous-entendu, je sentis le pourpre me monter aux joues. Balbutiement avant de reprendre plus contenancé : « J-Je veux dire que comme tu le soulignes, tu es fatiguée et nous avons vécu beaucoup de choses éprouvantes ces dernières semaines. Une nouvelle dynamique est née et elle a bouleversé bien des horizons. » Pour elle, pour Torrhen, pour Isla, pour Meraxes, pour Ebryon et pour moi. Je souriais légèrement. Est-ce que l’impatience de Meraxes était liée à cette résurgence de brides de la Rhaenys que nous connaissions ? Non, j’en étais certain. La Rhaenys d’antan était morte en même temps que son enfant. Toutefois, des cendres d’ébènes pouvaient renaître la flamme de la vie. C’était peut-être ça finalement qui avait influencé les actions de la dragonne. Cette hypothèse, peut-être trop optimiste, je m’y accrochais en sachant que le feu couvé demeurait faible malgré sa lueur et sa chaleur. Il lui faudrait du temps, à l’Impératrice pour renaître, et peut-être bien que le principal combustible serait le charnier qui suivrait son passage dans les cieux. Et dans l’hypothèse où cette réalité existait bien, je crois qu’il était encore difficile de m’y faire.

Je m’excuse sur ma piètre conduite des opérations et même si Rhaenys tentait de me dire que la situation aurait bien pu être inversée, il n’en demeurait pas moins que l'entièreté de la flotte bieffoise n’avait pas été neutralisée et que ma non réactivité aurait pu coûter cher. «Très bien, je te concède ce point pour cette fois. » Mon regard descendit vers l’épée que je commençais à nettoyer avec une rare minutie qui ne m’était pas ordinaire. Nos visions de la guerre, antagonistes, s’entrechoquèrent brièvement sur la question de la préparation. Mon interlocutrice dévoila une faille et je ne savais pas vraiment si je devais rebondir dessus. Cela m’arrachait un peu le cœur de me retrouver une fois dans cette situation d’impuissance sans savoir comment réagir. « Peut-être que tu tiens là une des réponses à l’impatience de Meraxès. » Mon regard croisa éphémèrement le sien alors que mon visage renvoyait certainement une fausse candeur. « Ne te laisse pas écraser par le devoir. La retraite éphémère vaut mieux que l’affrontement immédiat et perdu d’avance. » Comble de l'ironie que cette phrase prononcée par un éternel querelleur fonçant avant de réfléchir. La discussion évolua sur Torrhen. « Je respecte et ait confiance en le stratège. » Factuelle vérité. Quant au reste, inutile d’épiloguer sur la situation.« Je t’écrirais aussi souvent que je suis à terre. Et peut-être que d’ici notre prochaine rencontre, c’est Ebryon et moi qui viendront vers vous. » Si on ne finissait pas par tomber sur la première montagne venue… ou dans l’océan… ou attaquer par des goélands.  

J’interrogea Rhaenys sur une question de justice à Peyredragon et elle me retourna la question. Suintement au cœur, c’est les propos d’Isla qui vinrent me mettre une gifle intérieure. Celle-ci avait eu raison sur le cynisme, je pouvais bien lui concéder. Cette situation me gonflait car elle offrait une perspective triste de ce que les humains étaient capables de faire par convoitise. Je n’étais pas mieux qu’eux. « Ramener l’ordre et la sécurité est la priorité absolue. Il faudra juger l’affaire de l’héritage séparément des exactions de chaque camp. Cela sera fonction des crimes de chacun. » Vol, destruction, viol… J’étais bien heureux de ne pas devoir gérer directement l’affaire même si c’est mon sceau, et mon avis, qui prévaudrait à la fin malgré l’intermédiaire du Conseil Restreint. « Il faut une justice vive et ferme qui affirme l’autorité de la régence sur les terres continentales et ne montrer aucune faille. Nous ne pouvons réparer le passé mais nous devons empêcher l’avenir de se ternir. Si un des partis entreprend la moindre action hostile en attendant les jugements, alors la peine capitale sera applicable. » J’haussais les épaules. « Pour le reste, je ne saurais dire. Les violeurs paieront par la castration si leur culpabilité est prouvée. Chacun paiera son dû sur les dégâts causés. Toutefois, je laisserais le soin au conseil restreint de Peyredragon d’agir sur les détails qui m’échapperont. » Trop d’éléments rendaient un avis impartial possible. J’étais loin et je n’avais eu qu’un retour par lettre incomplet. « Un avis dessus ? » Mon regard se dirigea vers ma sœur qui venait de déterminer de se débarbouiller alors que je sentais encore le passage précedent de sa main chaude sur mon visage.

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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyMer 1 Nov - 22:13

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je secouais la tête au propos de mon frère. Il avait raison, mais, pour l’heure, je ne voyais pas vraiment d’autres solutions que de lire des expériences passées de chevaucheurs de dragon. Quelque chose m’échappait et ma fatigue ne m’aidait pas vraiment à raisonner correctement. Meraxès avait toujours été assez… Non pas obéissante puisqu’elle n’était nullement un animal et encore moins de compagnie mais plutôt… à l’écoute de ce que j’attendais d’elle. Je n’avais pas l’habitude qu’elle n’en fasse à sa tête et passe outre ce que je lui demandais. Elle aurait pu être blessée, gravement. Elle aurait pris des risques que je ne voulais pas lui voir prendre. Elle était bien trop précieuse à mes yeux pour cela. Je n’aimais pas la lancer dans des batailles. Elle était un être libre, magnifique, majestueux, et terrifiants certes, mais elle n’était pas une bête de foire faite pour semer le sang et le feu sur son passage. Je l’avais forcé à le devenir et je me détestais pour cela. Elle méritait mieux. Et Ebryon aussi. Nous méritions tous mieux que cela. Je ne cesserai jamais de maudire le nom du Noir pour tout ce qu’il nous avait pris, pour tout ce qu’il nous avait forcé à faire.


Je laissais Orys s’occuper de Noire-soeur, sans même vraiment regarder ce qu’il faisait. Je lui faisais confiance pour en prendre soin, encore plus que de la sienne. Il savait combien elle était importante pour moi. Il savait qu’elle était l’un des derniers vestiges qui nous restaient de notre sœur aînée. Il n’était pas aussi proche d’elle que je l’avais été ou que nous l’étions l’un envers l’autre, mais ils avaient noué leur propre relation. j’avais conscience que, même si elle ne l’avait jamais considéré véritablement comme un frère, elle n’avait jamais été odieuse ou irrespectueuse. Il était plus comme un cousin à ses yeux, avec qui elle pouvait converser, échanger… Ou du moins c'était ainsi que j’avais toujours interprété les choses. Je hausse les épaules Je ne sais pas. Peut-être. Je n’arrive pas vraiment à bien raisonner. Et cet endroit ne m’aidera pas à me sentir plus… Sereine. Lui dis-je sans aucun détour. Nul besoin de préciser plus de choses. Il savait très bien que Yesaminda était morte ici, en sauvant mes enfants, tout comme Leslyn. Nous n’avions pas réellement trouvé les vrais commanditaires de cet acte même si nous avions des pistes plus que sérieuses à ce sujet là. Ils payeront cela, et je prendrai un grand plaisir à les faire souffrir de nombreux jours. Je n’étais même pas certaine de leur accorder la libération d’une mort. Non. C’était même certain que je ne leur accorderais pas cela. Ils passeront le reste de leur jour mutilé, à souffrir et à rêver que les dieux mettent fin à leur supplice. Je n’aurais aucune pitié pour eux, aucune. Je les réduirait à un rang bien plus inférieur que celui d’un animal. Ils avaient joué, et ils perdront à la fin. Je m’en étais fait la promesse. Le devoir est pourtant parfois tout ce qui me reste. c’était triste comme constat mais c’était pourtant la réalité. C’était cela qui me faisait me lever les matins. Depuis que le Petit Prince m’avait été pris… Je ne trouvais plus vraiment le goût de continuer si ce n’était ce foutu devoir que je devais respecter. J’en avais fait la promesse et j’étais femme de parole. Un jour après l’autre. ajoutais-je juste après, avant qu’il ne puisse me répondre quoi que ce soit. Je n’avais pas besoin d’être consolée. Je faisais mon deuil comme je le pouvais. Parfois certains jours étaient plus simples que d’autres. J’étais déjà passée par là par le passé. Les rangs des morts autour de moi ne faisaient que grossir chaque jour un peu plus.

Je soupire. Et qui sait, un jour, tu pourras faire confiance à l’homme. En attendant, je devais me contenter qu’il ait foi en ses capacités à gouverner et mener les hommes au bon endroit. J’étais incapable de le faire, et j’avais besoin que le nordien endosse ce rôle. Je n’avais pas été élevée pour faire la guerre, pour les mener ou pour les gagner. Sans Torrhen, nous n’en serions pas là aujourd’hui et Orys le savait aussi bien que moi. Je souris lorsqu’il me répond au sujet de notre petite frère Cela ne saurait plus tarder. J’espère assister à ton premier vol avec lui. C’est un moment unique, que tu n’oublieras jamais. Il avait déjà chevaucher Meraxès, seul ou avec moi, oui. Mais ce ne sera pas les mêmes sensations, ni les mêmes sentiments. Il ne fera qu’un avec le Roi de la Nuit, et cela était… indescriptible. En attendant que cela arrive, je prends connaissance des remous dans nos terres natales, interroge mon frère à ce sujet, et écoute son point de vue tout en commençant à nettoyer les traces de sangs qui ornent mon visage. L’eau se teinte en rouge dès que je retrempe le tissu à l’intérieur pour revenir frotter ma peau avec. Les deux affaires sont différentes oui, mais n’oublies pas qu’elles sont liées malgré tout. Tu ne pourras pas traiter l’une sans prendre en compte la seconde. Tu as plusieurs options qui s’offrent à toi. Cependant tu dois garder en tête que si tu n’agis pas avec assez d’autorité, cela pourrait se reproduire. Les terres de Peyredragon ne sont pas connues pour agir ainsi. Tu dois frapper fort. Le bannissement est un pouvoir que tu possède Ry et dont tu devrais te servir. Tu peux également ôter des titres et des territoires. Les nobles doivent montrer l’exemple au peuple. Ils doivent être jugés plus sévèrement qu’eux. Tu vas devoir appliquer la justice mais aussi faire régner une certaine terreur et crainte afin que cela ne se reproduise plus. le juste milieu sera précaire à trouver mais je lui faisais confiance pour y arriver. Aegon aurait brûlé vif tous ceux ayant participé de près ou de loin à tout cela, et par extension leur famille. Il n’aurait laissé personne lié à cela en vie, pas même l’enfant le plus innocent dont le seul péché aurait été de partager un lien du sang. Visenya aurait fait remplacer les familles gouvernantes par d’autres de confiance, quitte à agrandir leur terre et aurait envoyé les anciens au cachot. lui dis-je en le regardant dans les yeux, arrêtant de me nettoyer pour lui livrer le fond de ma pensée. Moi… Je me serais appuyée sur l’aide d’Isla et ses connaissances juridiques. Toutefois, je n’aurais pas suivi toutes ses préconisations. Encore une fois, nous sommes dirigeants et c’est de notre faute à chaque fois que quelqu’un meurt. Nous sommes garant de leur sécurité, de leur bonheur. J’aurais fait des exemples, désignant DEUX coupables, les deux meneurs. Je les aurais mis sur la place publique, leur aurait ôté toute dignité avant de les tuer. Et tous les complices auraient fini ou pendu, ou en prison, ou marqué d’une manière ou d’une autre. Pour ceux que j’aurai gardé en liberté, ils auraient dû rembourser leur crime en se mettant au service de ceux à qui ils ont porté préjudice. je replongeais le tissu dans l’eau, l’essorais puis repris. Tu n’es ni Aegon, ni Visenya, ni Rhaenys. Tu es Orys Baratheon. Tu es bien plus capable que tu le penses hēnkirī zaldrīzes's dārilaros. Il devrait prendre conscience de ses capacités. Je n’attendais pas de lui qu’il agisse comme nous nous l’aurions fait, mais comme lui le ferait. Aucune solution n’était la bonne. Aucune n’était la mauvaise non plus. Dans ce genre de cas, il fera et des heureux et des contestataires. Là était le lot de tous les dirigeants.





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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyJeu 2 Nov - 22:04

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance


« Dragons are reminders that we are light and we can reflect light in powerful ways if we choose to do so. »

Accalmie, dans une ville homonyme, dans une guerre qui résonnait de plus en plus puissamment. Rhaenys exprimait verbalement son appréhension, très négative, d’être dans un lieu pareil. Celle-ci n’épiloguait pas sur les raisons de sa gêne, évidentes, mais qui pourtant aurait peut-être eu à gagner à être transcrite verbalement… ou peut-être pas. Cela ne pouvait qu’appuyer sur le bris d’histoire qui semblait encore vivement la faire réagir. Je ressentais sa colère profonde s’échapper de cette blessure béante, celle de la crainte de la mort de ses enfants et de la perte d’êtres précieux. Le sentier impérial était jalonné de nombre de nos proches, de victoires, mais également d’espérances brisées tout aussi dangereuses que les ruines d’épées de ceux que nous avions vaincus. Ma soeur était-elle autant mortifiée que ce que laissait entrevoir mon imagination ? Voilà bien une réponse dont je ne souhaitais jamais connaître la réponse. Rhaenys avait changé -comme nous tous-, puis évolué pour survivre aux épreuves qui s’étaient dressées face à sa personne et qui l’avaient conduite sur des chemins loin de nous tous. Aujourd’hui, l’Impératrice semblait quitter l’errance de la solitude pour revenir sur un raidillon mais désormais à nos côtés. La pente serait longue encore, et escarpée, mais c’était bien là tout ce qui me raccrochait ma vie à mon existence.

La suite de la discussion m’indisposa autant qu’elle me heurta autant qu’elle m’indisposa. Je ne pris pas la peine d’abriter ou d’atténuer un soupir qui était bien trop naturel pour être contenu. Et cette crainte qui revenait zigzagante dans mon écervelée caboche, l’effritement de l’assurance de nos promesses passées embrasé lentement par les feux qui la dévoraient encore. Non, je me faisais des idées, et immédiatement, je refusais de m’aventurer sur cette piste qui me faisait craindre bien des choses, suffisamment pour geler même mon ardent tempérament. « Tu n’as pas besoin d’être consolé mais de te rappeler que tu as… » Pendant un instant je me figea, comme pour tenter de remettre de l’ordre dans un esprit encore bouleversé par une situation où ma sensibilité ne pouvait évidemment pas se la fermer. Alors il fallut deux instants, hypothétiquement trois, pour que taire cette drôle de colère en moi. Puis l’orgueil aussi. « Tes enfants Athynéa, Aeden ; puis Torrhen et Isla aussi ; et enfin moi également. » L’ordre n’était pas choisi de façon aléatoire et puérilement, c’est ma personne que j’avais voulu placer en premier. Parce que j’avais besoin d’elle et qu’importait la voie empruntée je la suivrais. Ma main se glissa dans la sienne. « Qu’importe où tu ailles, je veux que tu gardes le souvenir de ma main dans la tienne. » Parce que je ne pouvais lui promettre de toujours être là. Et parce que dans son cœur se trouvait déjà Torrhen qui prenait une place importante. Alors ça me semblait être un bon compromis sur l’instant.

La discussion ne tarda pas à évoluer sur ce dernier et j’écoutais sagement mon aînée ne pipant mot car la réponse était déjà toute trouvée. Aegon fut mon meilleur ami et je n’attendais certainement pas la même relation avec l’Empereur. Toutefois, sa vision du monde, sa façon d’être, ses rappels incessants au devoir alors que lui-même était loin d’être un parangon dans le domaine… sans oublier ses attaques permanentes à mon égard. De mon point de vue, absolument pas objectif, qu’importait les efforts, il n’en serait jamais satisfait. Et notre discussion après la victoire du Val en était le fanal éclatant. Et par loyauté, par devoir, ce que lui et Isla m’avait reproché de manquer, je taisais ces fulminations à mon égard, son éclat sur le fait que je couchais avec sa femme dans son dos. J’avais dû taire également les raisons de la sortie du nom d’Isla de mes lèvres. Lui, qu’avait-il raconté à Rhaenys pour qu’elle me reprenne lors du trajet au Conflans ? Alors oui, je pense être en droit, plus que jamais, de ne pas apprécier l’homme et d’être totalement indifférent à son égard. Il était inutile de rajouter de l’huile sur le brasier, ni pour lui, ni pour elle, ni pour Isla, ni pour moi. Pas par générosité, mais parce que j’étais loin d’être exempt de reproches d’une part -même si j’assumais cette crasse débilité qui me caractérisait- et d’autre part car la prochaine tempête me faisait craindre le pire alors que j’étais encore à fleur de peau.

La question de la justice se glissa dans nos échanges après l’agréable conversation sur la possibilité d’un premier envol prochainement. Et nos points de vue divergeaient grandement sur la question. Rhaenys faisant étalage de toute sa fermeté tandis que de mon côté j’étais bien plus modéré. Et certains osaient conter que les femmes étaient des créatures douces et sensibles. Avec plus de sérieux, je comprenais son point de vue. « Le sang a déjà suffisamment coulé. Cependant on ne peut prendre le risque de nouveaux heurts. Ils seront avertis que transgresser la paix les conduira au pire des destins. Mais si je peux éviter de provoquer plus de tragédies encore, alors je le ferai. » Pas parce que j’étais idéaliste, mais parce que diviser les seins n’étaient pas la meilleure des choses à faire en temps de guerre. Et que couper la tête du problème, dans le sens le plus littéral du terme, ne ferait que provoquer encore plus de malheur. La justice rendait rarement heureux. Visenya disait que l’on reconnaissait une bonne décision au fait que tout le monde soit mécontent à la fin et qu’il n’y ait pas de victoire hormis celle de l’autorité royale. Alors au mieux, je tenterais d’appliquer ce principe. En espérant que tout se solve correctement et sans inutile effusion. « Je te remercie de croire en moi. » Et comme un con, je déposa l’épée sur la table et, sans réfléchir, je la serrais dans mes bras quelques secondes avant de relâcher mon étreinte tout aussi promptement et de reculer de deux pas. « Pardon, c’était soudain désolé. Et de nouveau, le malaise s'installa.


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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyMer 17 Jan - 21:02

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je hausse les épaules. Tout cela, ce qu’il me dit, je le sais. Si je n’avais pas ma famille, je ne me battrais pas pour me lever le matin. Athynea et Aeden étaient mes trésors même si, désormais, j’avais passé plus de temps loin d’eux qu’à leur côté. Je n’avais pas vu leurs premiers pas. je n’avais pas entendu leurs premiers mots. Leur mère était un vague visage qu’ils voyaient de temps à autre. Quelque part, j’étais contente que Kora soit restée à la capitale. Elle pourra leur offrir tout cet amour qu’ils méritent de recevoir et que moi, je ne peux pas leur offrir. Naïvement, je pensais passer plus de moments avec eux avec leur petit frère mais les Dieux en avaient décidé autrement. Pour ce qui était de Torrhen, il était l’une des pierres angulaires à ma vie, tout comme Orys, même s’il se citait en dernier. Quant à Isla… C’était… Compliqué. Ils voulaient tous me voir reprendre comme si tant d’années ne s’étaient pas écoulés. Mais je ne le désirais pas. Nous avions changé et ce serait utopiste de penser que ce vide pouvait être comblé en un claquement de doigts. Je regarde ceux de mon frère venir caresser les miens, avant de le regarder lui. Penses-tu vraiment que je sois capable de t’oublier Ry’? C’était une véritable question. Il était mon premier amour, le premier homme à avoir toucher mon âme, mon coeur. Tout avait été aussi compliqué entre nous parce qu’il était lui tout simplement. Je l’aimais hier, je l’aime aujourd’hui et je l’aimerai encore demain. C’était là l’une de mes certitudes.

Je l’écoute me parler de Peyredragon et de ce qui touche nos terres. Je lui donne mon avis, ce qu'auraient fait nos aînés, le laissant ensuite prendre sa propre décision. j’avais foi en lui et il devait apprendre à se faire aussi confiance. Je ne l’avais pas nommé Régent juste pour qu’il soit content. Je ne l’avais pas fait Prince juste pour son bon plaisir. Je n’étais peut être pas objective le concernant, mais je ne lui aurais pas confié notre héritage et celui d’Athynea si je ne le savais pas capable de gouverner notre peuple. Je hoche la tête quand il prend sa décision. Qu’importe ce qu’il arrivera, il en assumera les conséquences, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. C’était ce que l’on attendait d’un dirigeant et il en avait l’envergure. Le Régent a rendu son verdict alors lui répondis-je en hochant la tête. Je ne peux empêcher mon corps de sursauter quand il se lève pour venir me serrer quelques instants dans ses bras après m’avoir remercier… Ma réaction le fait s’excuser et reculer et je ne peux m’empêcher de soupirer. Je détestais être ainsi. Un pas après l’autre. Je me levais et lui faisais face, réduisant l’espace entre nous pour poser ma tête contre son torse. Non, c’est moi qui m’excuse. lui dis-je avant de relever la tête vers ces yeux que j’aimais tant. J’étais cassée, mais je faisais de mon mieux et je savais qu’il le savait. Une longue minute, avant que je vienne reprendre ma place, et continuer à me débarbouiller autant que je le pouvais. Je vais te laisser Ebryon ‘Ry parce qu’il le fallait pour la suite de cette campagne, et parce qu’il le méritait également Tu devras faire attention à le préserver. Il est comme toi à tes jeunes années : intrépide, aventureux, têtu, et… inconscient, bien que ce trait là doit venir de moi. ajoutais-je en souriant légèrement C’est une tête brûlée. Ne le laisse pas se mettre en danger. Il est encore jeune et vulnérable.




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Rhaenys Braenaryon
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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyDim 21 Jan - 17:15

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance


« Dragons are reminders that we are light and we can reflect light in powerful ways if we choose to do so. »

Rhaenys était à la fois présente et absente. En contemplant ma sœur, l'impératrice Braenaryon, je ressentis une douleur profonde qui transcendait nos simples liens familiaux. Son visage, autrefois illuminé par la joie et l'éclat de sa royauté, était irrémédiablement marqué par le chagrin et l'absence. Les échos de son bonheur passé résonnaient douloureusement dans mes souvenirs. Ce qui fut n’était plus. C’était une évidence, une chimère qu’il fallait esquiver. C’était difficile d’accepter cet état de fait et éviter d’aborder ce sujet n’était ultimement pas si évident. J’étais partagé entre la tristesse de voir Rhaenys si meurtrie et la frustration impuissante de ne pouvoir alléger son fardeau. Son regard, une fois fier et déterminé, semblait errer dans un monde de souvenirs douloureux et les évènements d’antan qui s’étaient déroulés ici ne devaient aucunement aider. Je souhaitai pouvoir lui offrir du réconfort, mais les mots me manquaient devant la magnitude de sa perte. Ce sentiment vivace de ne pas être assez, de ne pas pouvoir l’atteindre, quelque soit la situation, cela me brisait un peu plus. Plus mes yeux se posaient sur celle-ci, et plus l’amertume galopait librement dans mon esprit. Notre dernière conversation à deux me semblait déjà un lointain souvenir qui n’avait pas autant porté les fruits qu’espéré. La distance émotionnelle entre nous, autrefois égayée par des moments de bonheur partagés, semblait s'être définitivement creusée, engloutie par le gouffre de la perte et de ma trahison. « Non, je ne pense pas que cela soit possible. » soufflais-je délicatement. « Mais que tu ne gardes pas un bon souvenir m’est inquiétant. » Ce qui serait légitime.

Le fil de la discussion poursuivit son cours jusqu’à aborder la question de justice de Peyredragon. Le sujet ne dura pas éternellement. Tout impatient et brusque que j’étais, je m’en voulu instantanément d’agir encore sous le coup de l’émotion. Du temps, c’est ce qu’il faudrait pour réparer les choses. Toutefois, en une période si incertaine, c’est ce qui pouvait également cruellement manquer. Après mes excuses vinrent les siennes, et sa tête vint se poser contre mon torse. Je l’enserrai d’une légère étreinte. « On surmontera cela ensemble. » Main dans la main dans cette obscurité que tu connais, même si nous nous trouvons à des lieues l’un de l’autre. La dragonne ne tarda pas à retourner à s’affairer à sa tâche. « Merci. » Prononçais-je sobrement. « Je ferais en sorte qu’il ne lui arrive rien, en tout cas j’essayerai. » Sans savoir que l’avenir me donnerait tort, une fois de plus.

« Dois-je donc comprendre à tes paroles que je suis désormais un vieux raisonnable ? » Taquin j’étais car peut-être que pour le premier c’était vrai pour le second… Pas trop disons.

« Fais également attention à toi et Meraxès pendant mon absence à venir. Le Bief n’a pas fini de nous montrer toute sa perfidie. Je savais cependant qu’elle pourrait compter sur l’assistance de Torrhen qui veillerait sur elle. Rhaenys me semblait déjà aller mieux qu’il y a une demi-lune même si la situation demeurait très difficile.


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From the shadow spreads the fire
From the shadows we will be seen, beyond the darkness we will be free. From the fire, from the fire we'll build a new world. From ashes we will rise... a dragon into the skies


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Orys Baratheon
Orys Baratheon
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MessageSujet: Re: On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys]   On a parcouru le chemin, on a tenu la distance [Ft. Rhaenys] EmptyDim 28 Jan - 21:57

On a parcouru le chemin, on a tenu la distance
SEMAINE 1 DU MOIS 7 DE L’AN 2

Je lui fais un sourire triste, et retiens un soupir. Je n'aime pas sa réponse mais je ne peux pas le détromper, pas entièrement en tout cas. Depuis de nombreuses années, nous avions plus de mauvais moments que de bons. Elle était désormais si loin cette époque où nous ne nous préoccupions de rien, où nous nous amusions dans le château de Peyredragon ou ses alentours. Nos rires d'enfants avaient laissé place à un éloignement adolescent, puis finir par se déchirer à l'âge adulte. Et pourtant, pourtant, il restait une constance dans ma vie, mon âme, mon cœur. Il était l'homme que j'avais toujours aimé et que je ne cesserais jamais d'aimer. Mais, nous étions forcés de constater que cela ne faisait que nous faire du mal. Je le savais, je le savais très bien et pourtant, j'étais bien incapable d'y renoncer. Je ne pouvais pas renoncer à lui, jamais. Pas que non, mais ils me semblent bien moins nombreux que les mauvais. lui répondis-je en toute honnêteté. Je lui avais promis de ne plus lui mentir lors de notre dernier tête à tête. Je savais que cela n'allait pas lui plaire, mais la vérité, bien que cruelle, valait bien mieux que les mensonges. Faisons nous la promesse de faire de notre mieux pour changer cela. Car, je ne me leurre pas Ry', je sais qu'il en va de même pour toi. Je n'étais pas la seule à souffrir de cette affection que nous nous portions. J'avais ajouté à ce lien Torrhen, Torrhen qui était incapable d'apprécier et d'accepter Orys... Qui lui rendait bien. Cette guerre nous avait poussé à faire des choix, à prendre des décisions, laissant de côté ce que nous désirions au plus profond de nous. Je savais que, s'il détestait cette idées, mon époux s’accommoderait à ce que je partage des moments charnelles avec mon Valonqar. Pour autant, je ne le pouvais pas. Cela ne ferait que compliquer un peu plus une situation qui l'était déjà, tant pour le Nordien, que pour moi, mais surtout pour le Peyredragonnien. hēnkirī lui soufflais-je avant d'ajouter, en le regardant droit dans les yeux. Autant que nous pouvons nous le permettre. Je le savais, il fallait que je laisse voler de ses propres ailes. Mais c'était bien plus facile à savoir qu'à appliquer. Je ne voulais pas les faire encore plus souffrir que ce n'était déjà le cas. Je lui souhaitais d'être pleinement heureuse et de pouvoir fonder sa propre famille, sa propre dynastie si tel était son désir. Je m’attelais à réparer les erreurs commises par notre Père et notre aîné. Cela avait commencé par lui donner un nom de famille, puis un titre, un rôle, et enfin son héritage valyrien. Je ne l'avais jamais considéré comme un demi Targaryen. Je ne l'avais jamais considéré comme étant moins bien que moi. Il méritait de tout avoir lui aussi.   N'oublies pas, que tu devrais accepter le fait de ne pas tout contrôler. Un Dragon est une âme sauvage et il devait non pas essayer de le forcer à accomplir des choses, mais de l'amener à le vouloir. Ce sera difficile mais il en était capable, s'il acceptait de lâcher prise. Je ris à ses mots tout en secouant la tête. Vieux oui, mais raisonnable ? Je ne suis pas certaine qu'un jour tu puisse l'être. Aucun Targaruyen ne l'était et ne pouvait l'être. Nous étions à l'image de nos frères et sœurs : fait de feu. Je finis de me frotter le visage et me lave les mains dans l'eau désormais rosée. Je prends le temps de me les essuyer avant me lever. Je pose ma main sur son épaule, la serrant doucement Je ferais de mon mieux. C'est là tout ce que je suis capable de te promettre. Même si cela ne le semblait pas, Orys saurait. Il saurait que c'est déjà beaucoup. Penses-tu que  Lord Connington pourra attendre avant que je ne vienne parler avec lui ? J'aimerai pouvoir me changer et me restaurer un peu. J'imagine que Nelya a fait parvenir jusqu'ici quelques affaires, ou du moins préparés. Je dois le reconnaitre, elle est des plus efficace. Et pourtant la barre était haute avec les Verdragons qui servaient notre famille de père et fils.




So welcome to the fire

  
I'm focused ; I've been watching for the omens ; I've been listening to everything you've said ; Its been running through my head ; Locked and loaded ; I've got the feeling that you've noticed ; Yeah I've only just begun ; I won't stop until it's done ; 'Til you're broken ; So welcome to the fire ; I'm the one with the lighter ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ; So welcome to the fire ; Welcome to the fire ; Feel the burning through your veins ; As we're walking through the flames ; Getting higher ;
(c)codage - Kanala - texte (c)welcome to the fire - willyecho

Rhaenys Braenaryon
Rhaenys Braenaryon
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