Assis dans une taverne de Hautjardin, Rodrik se demandait encore ce qu’il foutait dans cet endroit. Les petites affaires diplomatiques n’étaient clairement pas trop son truc et il préférait de loin fendre des crânes ou baiser des femmes que de jouer à ces petits jeux de dupes. En attendant, il descendait chope sur chope, en compagnie de Yoren, Ivar, Harald, Halfjarn et Heda. Les capitaines de la Flotte de Fer étaient réunis pour manger et se détendre, en attendant la suite des festivités qui s’annonçaient amusantes malgré tout. Assis en face de la femelle Volmark et l’alcool aidant, il se mit à l’envisager comme une proie, se moquant royalement de la présence des autres. Détaillant chaque parcelle de son visage et de son corps comme un animal, le Fer-né se mit à l’envisager à quatre pattes sur son lit à hurler. Cette pensée ne manqua pas de lui soutirer un sourire pervers. En attendant, les serveuses faisaient parfaitement leur boulot en amenant toujours plus de victuailles et d’alcool, tout en usant de leurs charmes pour pousser à la consommation.

Devant l’attitude de la seule femme de la tablée, Rodrik ne manqua pas d’y aller de son petit commentaire, tout en agrippant une fesse de serveuse passant à sa portée.

« Voilà des femmes qui connaissent leur place, … sur la queue d’un homme ! Hahahahahahaha !!!! »

Mêlant le geste à la parole, il força la serveuse à s’asseoir sur lui, prenant fermement un sein dans sa main. Rodrik n’avait aucune pudeur et ne comptait pas se formaliser pour les coutumes du Bief. D’ailleurs, vu les têtes des personnes attablées avec lui, personne n’osa broncher. La jeune femme semblait un peu hésitante et gênée mais bon, cela n’allait certainement pas arrêter le Fer-né qui s’amusa encore un peu avec son corps, tout en regardant ostensiblement la jeune Volmark. Au bout d’une bonne minute à se faire peloter, la serveuse essaya de se dégager en tentant de raisonner le Capitaine de la Faux Sanglante mais bon, à peine eut-elle prononcé un début de phrase qu’il posa son doigt sur sa bouche.

« La bouche d’une femme ne sert qu’à sucer une queue ! Ne perds pas ton temps, femelle ! »

A la merci de ce client un peu trop insistant, la serveuse chercha de l’aide auprès du tavernier mais bon, ce dernier n’osa pas contrarier ses clients, particulièrement ceux-ci. Heureusement pour elle, une autre serveuse un peu moins timide proposa de prendre sa place d’une façon très prometteuse.

« Sire, mon amie est un peu indisposée aujourd’hui. Peut-être pourrais-je prétendre à vos faveurs ? »

A cette proposition, Rodrik dégagea sans ménagement la première serveuse pour s’emparer de la seconde, rigolant bruyamment en se moquant de la pauvre jeune fille.

« Il n’y a que les femmes pour saigner sans même être blessée ! Et toi, Heda, tu es indisposée aussi ? Hahahahahahaha !!!! »

Tout en buvant et mangeant, Rodrik s’amusait avec la jeune femme qui faisait de son mieux pour rester habillée malgré les mains baladeuses du Fer-né. Les autres fer-nés ne manquèrent pas de s’amuser de la chose, leurs mains allant chercher également un peu de chaleur sur les serveuses passant à côté d’eux. Tout en vidant sa chope, le Lord de l’Ile d’Harloi commença à étaler sa science sur la place des femmes dans le monde, comme s’il détenait LA vérité.

« Une femme n’est qu’une distraction ! Un jouet pour adulte qu’on remplace lorsqu’il est cassé ou qu’on s’en soit lassé ! Je me souviens de ma première hache ! Mon père me l’avait offert et je me suis tellement entraîné avec qu’au final, elle tombait en morceaux. Un peu comme la nordienne que j’ai baisé lors de mon premier raid ! Hahahahahahaha !!!!! Il y a aussi les femmes-sel que j’ai ramené, une fois leurs culs ouverts comme une mine de Castral Roc, je m’en lasse … c’est inévitable ! Les femmes sont des jouets !!! Toi qui représentes les jouets parmi nous, tu en penses quoi Heda ? »

Un large sourire aux lèvres, une main sur un sein et l’autre entre les cuisses de la serveuse assise sur ses genoux, Rodrik observa la jeune Volmark, descendant jusqu’à sa poitrine, comme si son regard allait transpercer sa tenue.

Rien que de voir la femelle Volmark grincer des dents était une véritable délectation pour Rodrik qui continua son laïus sur les femmes et leur utilité primaire. Ne manquant pas de sourire lorsque son camarade l’imita dans sa recherche de chaleur, il se montrait de plus en plus insistant dans ses caresses, mettant particulièrement mal à l’aise la pauvre serveuse. En tout cas, Heda ne semblait pas particulièrement apprécier la discussion et sans doute que sa question sur sa « phase » du mois avait fait mouche. A nouveau, il ne comprenait pas pourquoi certain s’encombrait de femmes sur leurs boutres, sauf si c’était pour les baiser.

En attendant, il poursuivit son explication de sa pensée primaire sur le statut des femmes et visiblement, cela ne manqua pas d’émoustiller Heda car elle commença à lui faire du pied, poussant ses jambes avec les siennes comme si un combat de séduction commençait sous la table. Un sourire amusé put se lire sur le visage du Harloi, la laissant prendre ses aises pour la mettre en confiance. Rodrik savait comment traiter ce genre de femmes voulant jouer à l’homme. Il fallait les laisser un peu de pouvoir et après, elles seraient dociles comme des chiennes au lit. Toutefois, son interprétation de la situation était vraisemblablement totalement erronée mais bon, ce n’est pas comme s’il brillait par sa compréhension de la gente féminine. Il continua à peloter la serveuse pendant que la jeune fer-née commença à mimer une chose qui ressemblait à une boîte. Si au début, il ne comprenait pas trop où elle voulait en venir, lorsque le doigt d’honneur fit son apparition, les choses devinrent bien plus claires.

« Aaah !!! Tu aimes mettre des doigts ! C’est vrai que vous aimez ça ! »



Terminant sa réponse dans un éclat de rire bruyant, il prit sa chope à nouveau remplie pour la vider d’un trait. Fort heureusement, Rodrik tenait assez bien l’alcool car une fois complètement saoul, il pouvait parfois créer de nombreux problèmes. Dans un certain fracas, il abattit sa chope sur la table de la taverne, avant de répondre à ce qu’il prenait pour des avances d’Heda, bloquant ses jambes avec les siennes. Un sein dans une main, le regard focalisé sur la Fer-née, il y alla d’une nouvelle provocation.

« Si tu es indisposée, c’est pas un problème ! J’aime bien quand ça saigne ! Tu n’as pas l’air d’avoir de bons nichons mais bon, tu as un cul qui mérite le regard ! »

L’espace d’un instant, le regard de la serveuse s’arrêta sur les deux Fer-nés, se demandant ce qu’il se passait exactement. En tout cas, c’était peut-être sa chance d’échapper au pire avec cette brute. De son côté, Rodrik continua son jeu de séduction-provocation avec Heda, s’amusant de la situation alors que les autres Fer-nés attablés ne manquaient pas de rire à toute cette scène.

« On peut prendre cette fille avec nous, elle nettoiera après mon passage car crois-moi, tu ne seras pas en mesure de bouger après une nuit avec moi ! »

La femelle Volmark se débattait et si beaucoup y aurait vu un rejet de leurs avances, il n’en était rien pour Rodrik qui voyait cela comme un jeu. Le coup au tibia le fit grimacer, avant qu’un sourire pervers ne vienne prendre place sur son visage. Il était clair pour lui que la petite voulait jouer et que tout cela faisait partie de sa façon de se faire désirer. Après tout, les voyages en mer ouvraient l’appétit et pas seulement de viande et de bière. Heda ne devait pas être si différente et certainement qu’elle désirait la qualité aux semblants d’hommes qui arpentaient le boutre de Yoren. En tout cas, elle se débattait de toutes ses forces pour soustraire ses jambes de celles du Harloi et c’est avec beaucoup d’amusement qu’il fit face à sa colère et à son point sur la table.

« J’aime les femmes de caractère, elles sont si sauvages au lit qu’elle pourrait me tuer un jour ! Tu dois être une vraie chaudasse dans un plumard ! Mmmmmm … »

Si les avances de Rodrik étaient parfaitement claires, les coups de pied d’Heda étaient eux particulièrement violents et finalement, le Capitaine de la Faux Sanglante la laissa les retirer non sans une certaine satisfaction. En effet, ce petit combat qu’elle avait initié avec ses jambes s’était soldé par sa défaite, vu qu’elle avait rompu le combat. Sans quitter la jeune femme des yeux, tel un aigle sur sa proie, le Fer-né continua à manger et à boire, ressemblant à un gouffre sans fond qui engloutissait viande et bière sans discontinuer. Toutefois, un homme s’approcha de la table des Fer-nés et tout transpirant de peur, il s’adressa à Rodrik afin de tenter de récupérer sa serveuse.

« Sire … Je ne veux pas paraître impoli, mais ma fille a encore du travail … pourriez-vous … »

Sans même laisser le temps au tavernier de finir sa phrase, Rodrik planta son couteau dans la table, avant de se retourner vers celui qui avait osé l’apostropher.

« Ta fille ? Il me semble que son travail est de satisfaire les clients non ? Ne suis-je pas un client ? En plus, elle est ici de sa propre initiative. J’en peux rien si elles tombent toutes à mes pieds ! Retourne derrière ton comptoir et laisse-nous profiter de notre repas. »

Le tavernier tremblait de peur devant le Fer-né à la carrure d’ours, il regarda sa fille qui l’implorait de ne pas insister vu le danger et finalement, il acquiesça et se retira derrière son comptoir, baissant les yeux pour ne pas regarder le spectacle. Rodrik reprit de plus belle en s’adressant à Heda à nouveau.

« Je me demande si ton père ne serait pas fier que je culbute sa si bandante fille ? Tu crois qu’il viendrait faire son cinéma comme ce pauvre type ? Hahahahahahahaha !!! »

La Maison Volmark étant vassale de la Maison Harloi, il était peu probable que le père d’Heda y voit à redire, même si cela voudrait certainement dire devoir prendre sa fille comme femme-roc. Quoi qu’il en soit, si la tablée se faisait plus silencieuse, le HArloi lui continuait à s’amuser vulgairement, buvant, mangeant et pelotant allègrement la pauvre fille du tavernier. Tout semblait n’être qu’un jeu avec lui et pourtant, sorti de nulle part comme la neige en été, il s’arrêta et tapa sa chope sur la table, son regard plongé dans celui d’Heda.

« Un jour ou l’autre, tu hurleras mon nom ! Je te le garantis ! »

Ses paroles semblaient être une véritable promesse et son sérieux ne manqua pas de surprendre pas mal de monde. Malgré tout, cela ne dura qu’une vingtaine de secondes avant qu’il ne reparte dans ses vices. Le tavernier jetait par moment un coup d’œil à sa fille qui subissait les assauts de ce monstre et pourtant, il ne pouvait rien faire. De son côté, la belle blonde s’était déjà faite une raison et tout ce qu’elle pouvait faire à présent, c’était jouer le jeu pour ne pas trop souffrir. C’est donc lentement que ses défenses tombèrent, ne se dérobant plus aux mains et aux doigts du Fer-né, ni à sa bouche qui venait prendre possession de ses lèvres. Tel un étalon sauvage qui venait d’être maté, il ne lui restait plus qu’à se soumettre à la volonté de Rodrik.

Toujours très festif lorsqu’il passe son temps dans une taverne, Rodrik ne manque pas de cibler la jeune Volmark dès que l’occasion se présente. Visiblement, sa remarque sur son cher paternel semble avoir fait mouche et la jeune femme ne manque pas d’insister sur le manque d’affection que ce dernier a pour ses enfants. Encore une fois, le Fer-né semble clairement se moquer des paroles de son interlocutrice et pour cause, il ne la voit que comme une femme qu’il veut dompter et baiser.

« Ne t’inquiète donc pas ! Au lit, je n’ai jamais déçu une femme ! Si tu es en manque d’affection paternelle, tu pourras m’appeler Père quand je te baiserai ! Hahahahahahahaha !!!! »

Si Heda pensait un instant que l’homme rustre et sans gêne allait se confondre en excuses car il avait appuyé sur un sujet sensible, c’était bien mal le connaître. En tout cas, Lord Harloi continuait à s’en donner à cœur-joie, buvant, mangeant et pelotant, comme s’il n’y avait pas de lendemain. Dans l’attitude de Rodrik, on ne pouvait pas déceler la moindre intention politique ou même le début d’un stratagème, malgré qu’il ait de nombreuses fois prouvé ses qualités de commandant. En fait, quand il s’agissait de femme, il n’était qu’un abruti sans cervelle qui pensait avec sa queue au lieu de sa tête. C’était sans doute son plus gros point faible mais bon, ce n’est pas non plus comme s’il allait hésiter une seconde à tuer une femme sous prétexte d’un quelconque honneur. Femmes, enfants, vieillards, il ne montrait aucune retenue dans ses coups et sa lame fauchait les vies sans distinction.

Quoi qu’il en soit, le Fer-né est légèrement surpris lorsqu’il voit le couteau se planter entre ses doigts. Son air rieur et bon enfant se durcit d’un coup et ses yeux semblent refléter un début de rage grandissante en lui. Si cette petite conne pensait un instant effrayer un guerrier fer-né avec un stupide couteau, c’était que son éducation était à refaire. D’autant plus qu’elle se permit de lui donner un ordre, croyant sans doute avoir une quelconque importance vis-à-vis de lui. Le visage froid et le regard d’un loup sur sa proie, il se leva en forçant la serveuse à en faire autant, la tenant par le cou.

« Tu te prends pour qui exactement ? Tu viens me dire ce que je peux faire ou non ? »

De sa carrure imposante, Rodrik lance un regard à Yoren et Ivar, avant de s’adresser à eux.

« Donc vous êtes devenus des fer-nés sans queue depuis qu’elle a rejoint ton équipage ? Si Lady Moulesèche pense qu’un Fer-né doit se conduire en chevalier, qui suis-je pour la contredire … »

Après ce petit trait de provocation, le capitaine de la Faux Sanglante arracha la jupe de la serveuse, la laissant en pleurs et en sous-vêtement devant la table. Il ne fallut pas longtemps pour qu’il sorte sa virilité et la prenne avec violence, son regard restant posé sur Heda. La pauvre jeune femme se faisait labourer sans pitié et pourtant, tous les autres clients de la taverne ne semblaient pas réagir, ne préférant pas se frotter au Fer-né qui ne demandait visiblement qu’à faire couler le sang. D’une main, il tenait la nuque de la blonde contre la table, tandis que l’autre assénait une claque brutale sur ses fesses périodiquement. Malgré ce moment de débauche, il était évident que Lord Harloi n’était pas concentré sur son ouvrage, sa main ne manquant pas de se rapprocher de sa hache dès la fessée administrée.

« Ta tolérance, je m’en torche le cul, Lady Moulesèche ! Le jour où je te baiserai, je serai encore moins délicat ! »

La situation devenait incontrôlable et plusieurs clients de la taverne avaient déjà quitté les lieux de peur de se faire prendre dans une bagarre potentiellement mortelle. Rodrik ne comptait certainement pas se laisser dicter sa conduite par une femme. Yoren ne semblait pas vouloir intervenir en faveur de qui que ce soit et pour cause, il était connu pour sa débauche et sa brutalité. Il aurait été assez mal venu qu’il critique le Harloi alors qu’il s’était adonné à ce genre de vice à moultes reprises par le passé. S’il ménageait peut-être sa jeune protégée, le grand brun ne comptait pas en faire de même. Les pleurs de la serveuse ne firent qu’accentuer la tension dans la taverne, la sœur de la victime pleurant dans les bras de son père, imaginant sans peine ce qui l’aurait attendu si sa sœur n’était pas intervenue.

Malgré la réputation des Fer-nés et qu’il soit courant que les serveuses finissent baisées, Heda semblait décidée à ne pas laisser les choses se passer. Elle monta rapidement sur la table pour passer de l’autre côté et défendre la femelle honorée par le Harloi. Malheureusement pour le Fer-né, la brunette ne manqua pas d’agrémenter sa poussée d’un coup dans les baloches. Rodrik poussa un cri bestial se pliant sous l’effet de la douleur. Toutefois, la rage prit rapidement le dessus sur la douleur et alors que la femelle Volmark prenait son couteau sur la table, rappelant sa position sur ce genre de comportement, le Capitaine de la Faux Sanglante projeta son bras droit violement pour frapper son assaillante au visage, avant de lui administrer un coup de pied dans l’abdomen pour la repousser.

« Je t’accorde que tu as des couilles, Lady Moulesèche ! »

Le valeureux mât de Rodrik était désormais en berne, assurant la serveuse que son calvaire était terminé. Toutefois, la situation n’était pas réglée pour autant car le Seigneur des Dix-Tours ne comptait pas se laisser humilier de la sorte. Sa hache à la main, prêt à tuer la jeune impudente, son visage était nettement moins jovial qu’auparavant. Grimaçant par moment de la douleur que ses bourses avaient encore à endurer, il attrapa la serveuse par les cheveux, sans même la regarder, ne quittant pas Heda des yeux au cas où elle reviendrait à la charge.

« Apporte-moi de l’eau froide et un chiffon ! Dépêche-toi ! »

Le moyen le plus rapide pour calmer la douleur était finalement d’apposer un chiffon froid sur l’endroit touché. Il restait plus qu’à attendre que la blonde revienne pour se détendre un peu. En attendant, Rodrik ne manqua pas de revenir à la charge envers la Volmark car en fin de compte, même si sa pudeur était celle d’une riveraine, sa hargne à défendre ses idées était tout à fait fer-née.

« On dirait une pucelle devant sa première queue ! Rassure-moi, tu ne te réserves pas pour moi ? Hahahahahahaha !!!! Tu étais jalouse que j’honore cette femelle ? Peut-être devrais-je aller voir ton père à mon retour pour t’honorer officiellement de ma queue ? »

En soit, Rodrik était un parti tout à fait appréciable pour marier la fille Volmark, ce qui rendait cette phrase potentiellement préoccupante pour Heda. Son père ne lui accordant pas énormément d’affection, pourrait bien voir dans cette union un moyen de renforcer la position des Volmark dans les Iles de Fer. De plus, il était courant que leurs familles s’unissent par le mariage, tout comme ce fut le cas par le passé. Les cinq familles habitant sur l’île entretenaient des liens étroits et cette demande n’allait donc pas être rejeté facilement, même si la brune le refusait en bloc. En attendant, Lord Harloi rangea sa queue dans son pantalon, faisant un clin d’œil à la Fer-née en face de lui. La tension n’était pas encore redescendue mais bon, la serveuse revint quelques minutes après s’être changée avec une bassine d’eau et un chiffon. En guise de nouvelle provocation, Rodrik s’adressa à nouveau à Heda avec un sourire pervers.

« Tu veux le faire ou tu préfères attendre notre mariage ? »

Toute cette agitation dans la taverne avait fait fuir bons nombres de clients mais bon, cela ne semblait pas gêner Rodrik qui remballa son service trois pièces dans son pantalon. Les réactions de la fille Volmark ne manquaient pas de l’amuser et rien que l’idée malsaine d’aller demander à son père de l’épouser ne manqua pas de faire jubiler intérieurement la Fer-né. Cela aurait été une parfaite vengeance pour son petit cinéma qu’elle venait de faire. Après, c’est sûr qu’il aurait du mal à dormir sur ses deux oreilles avec une femme voulant le tuer à ses côtés mais bon, il était amusant de s’imaginer la chose. De son côté, Heda évacua à nouveau sa colère en lui disant clairement qu’il avait tout intérêt à leur éviter un pareil enfer mais bon, le Suzerain de l’Ile d’Harloi n’était pas du genre à refuser le challenge, pour peu qu’il s’amuse.

« Ce qu’il te manque, c’est un bon coup de queue pour te détendre ! Je suis certain que ton père sera ravi que je sois celui qui te le donne ! Hahahahahahaha !!!!! »

En attendant, le Fer-né reprit sa chope et la vida d’un trait. Toujours tout sourire face à sa proie, il s’approcha de la serveuse et prit sa main avec le chiffon pour la plonger dans la bassine. Comme s’il était seul dans cette taverne, il guida sa main dans son pantalon pour qu’elle puisse calmer la douleur résiduelle irradiant dans sa virilité. Gênée, la pauvre fille ne protesta pas, détournant les yeux alors que sa main était posée contre le sexe du Fer-né. De son côté, Rodrik continuait à provoquer la pucelle Volmark, lui souriant ostensiblement et l’invitant d’un regard à remplacer la malheureusement serveuse. Au bout d’une bonne minute, il retira la main de la jolie blonde et lui palpa tranquillement une fesse.

« Bon, je pense qu’il est temps d’honorer cette femelle comme il se doit ! Je ne suis pas gourmand ce soir, je te laisse l’autre Yoren ! Je sais que tu as un goût prononcé pour les pucelles ! »

La situation laissait peu de place à l’interprétation et le tavernier avait bien compris qu’il était inutile de s’interposer. Même sa fille aînée était résolue à son sort mais bon, la cadette par contre pouvait encore éviter d’être baisée sans vergogne par ces barbares. C’est donc assez discrètement que son père la fit aller en cuisine pour ne pas qu’un autre de ces hommes n’ait l’idée de se l’approprier. Passant à côté d’Heda avec la jeune femme collée à lui, Rodrik ne manqua pas de la provoquer à nouveau.

« Si tu veux, tu peux venir avec nous … Tu pourrais apprendre mes goûts en matière de cul, ça te sera utile lors de notre nuit nuptiale ! Hahahahahahah ! »