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 Tour 4 – La Bataille de Wayfarer - Année 0 - Mois 12 - Semaine 2

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MessageSujet: Tour 4 – La Bataille de Wayfarer - Année 0 - Mois 12 - Semaine 2    Tour 4 – La Bataille de Wayfarer - Année 0 - Mois 12 - Semaine 2  EmptyDim 24 Fév - 9:55

La Bataille de Wayfarer
Conflans



Quatrième Bataille de la campagne du Conflans, entre les forces Croisées du Grand Septon et les  nordo-peyredragoniens de l’Empereur Torrhen Braenaryon

Vivesaigues avait été directement menacée par l’avance des troupes de croisades et Lord Serrett y avait écrasé les forces assemblées à la hâte par le vieux Kian Tully, manquant de capturer le fils du Roi des Rivières et des Collines et tuant le vieux seigneur des lieux. La ville, peu défendue, ne dû son salut qu’à l’arrivée de l’armée impériale toute proche. Serrett avait compris qu’il avait joué et gagné, mais qu’il pouvait tout perdre s’il s’entêtait de trop. L’essentiel de ses blessés put être soigné très rapidement et il avait su préserver ses effectifs par ce bon taux de récupération.  Sa victoire à Vivesaigues n’en était que plus grande, plus des deux tiers de ses combattants avaient été atteints légèrement ou remis sur pied ! Il restait donc aux ouestriens plusieurs options tactiques. L’affrontement de face semblait extrêmement dangereux ; l’armée impériale allait débouler des ponts de Vivesaigues et ne pourrait donc pas combattre dans son intégralité, mais le rapport de force était au moins de sept pour un en faveur de Torrhen Braenaryon. Impossible de se battre dans ces conditions, en tout cas pas tout de suite. Serrett avait entendu parler du rassemblement et de l’avancée de l’armée Hoare à plusieurs journées de marche au sud-est. Il convint alors avec ses officiers croisés de tout tenter pour rebrousser chemin vers l’Ouest et la sécurité de ses frontières, tout en tentant de nouer le contact avec Harren le Noir ou son fils, le prince Joren. Le repli et si possible, la contre-attaque.

L’armée croisée battit en retraite le soir même de son succès. Infanterie en tête en une longue colonne, gardée sur l’arrière par la cavalerie d’élite des troupes de croisade. Pendant plusieurs jours, il semblait que la colonne avait su échapper aux griffes de l’armée coalisée, épuisée par une longue marche forcée pour rejoindre Vivesaigues. Mais celui qui fut le Roi-Loup de Winterfell était un chasseur. Torrhen avait calculé les risques, arc-bouté son infanterie autour de Vivesaigues pour protéger la cité et les gués permettant d’en faire le siège, le tout sous le commandement du général Baal Forel. Cette forte position défensive lui permettait de perdre quelques jours à lancer sa cavalerie à la poursuite de l’ennemi. L’Empereur divisa en plusieurs groupes ses troupes montées. La moitié de sa cavalerie lourde chevaucherait à bride abattue vers Mayfarer, tandis que l’autre moitié suivrait le fleuve direction sud sud-ouest. La cavalerie légère suivrait entre ces deux ailes la piste de la Dent d’Or, chemin supposé de retraite ennemie, et l’Empereur en personne suivrait ces trois vrilles avec la totalité de la chevalerie de l’armée.

La meute mit près d’une semaine à savoir se coordonner et que chaque vrille puisse se rabattre sur des croisés de plus en plus isolés et esseulés. La veille de la rencontre, les éclaireurs de Serrett lui signalaient une grande troupe de cavalerie sur leurs arrières, et au moins une autre sur le flanc gauche. Cela faisait plusieurs jours que des hénissements étaient parfois entendus sous le couvert des arbres ; la meute des poursuivants approchait. Le seigneur ouestrien décida alors de mener un combat de retardement le temps d’essayer de se fortifier à Wayfarer tout proche. Au petit matin, la panique se répandit dans l’infanterie. Des centaines de cavaliers étaient apparus au nord et à l’est. Certains essaient de se débander mais leurs officiers les retiennent tout juste.



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Plan de Bataille des Croisés

Lord Serrett n’a reçu aucune réponse des multiples missives et estafettes envoyés aux Hoare. Pire, il a entendu dire par des paysans du coin que les Hoare se déchirent et perdent du temps à gagner le contrôle de leur propre armée. Il sait qu’il ne peut pas compter sur eux pour survivre, même s’il a perdu un temps précieux en suivant le fleuve vers le sud pour tenter de se rapprocher sans aller le plus vite possible vers l’ouest. La mort dans l’âme, il sait qu’il doit renoncer aux gains de Vivesaigues et essayer de sauver ce qui peut l’être en se mettant à l’abris de Wayfarer, à une demie-journée de marche. Il opérera un combat d’arrière-garde à la tête des Fils du Guerrier, nobles ouestriens dont il dispose. Pendant ce temps, l’infanterie aura à charge de tenter de rejoindre Wayfarer pour y préparer les défenses. Lord Serrett sait que le combat est désespéré, d’autant que le moral a été chamboulé par les circonstances de la poursuite.

Lord Serrett veut sauver son armée en lui faisant gagner Wayfarer.

Plan de Bataille de l’Empire

L’Empereur a vu sa très large supériorité en cavalerie être profitable. Ses troupes, nettement plus mobiles et ralenties par aucun fantassins ni train de ravitaillement, ont su pousser l’ennemi dans la vallée à l’ouest du fleuve. Sa cavalerie légère tient l’ennemi par l’arrière tandis que ses ailes de cavalerie, commandées par Lord Karstark d’un côté et Lord Chelsted à l’est, lui ont envoyé des estafettes pour lui signifier que leurs unités contactaient l’ennemi. Le plan de l’empereur est simple ; accrocher l’arrière-garde ennemie avec sa cavalerie légère le temps qu’il la rejoigne avec l’élite de l’armée, chevalerie nordienne, peyredragonienne et Garde Impériale, tandis que Karstark et Chelsted enfonceront ses flancs. Le plan finalement, est le même qu’à la bataille de Paege, deux mois plus tôt. Prendre l’ennemi de vitesse, l’encercler et le détruire.

L’Empereur a décidé l’anéantissement de l’ennemi.

Premier Tour ;  Paîens, hérétiques et dévôts.


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La bataille commence au son des cors du Nord. Lord Karstark emmène la cavalerie sur le flanc gauche dans une terrible charge, lancée à grande distance. Ses cavaliers commencent par avancer au trot, se rapprochent alors qu’une troupe d’infanterie croisée grimpe sur la colline. Etriers contre étriers, les nordiens et les Peyredragoniens chargent en rang serré, au petit galop. Ils percutent violemment aux cris de « Roi du Nord ! Winterfell ! Pour l’Empire ! » les cavaliers ennemis qui les interceptent ; les croisés plient sous le nombre mais leur fanatisme les fait rendre coup pour coup alors que depuis la colline des tireurs commencent à ouvrir le feu de manière dispersée. Plusieurs projectiles frappent les lignes de cavaliers mais sans pouvoir stopper la charge ; Karstark est un expert dans le maniement de la cavalerie et il s’apprête à emporter les lignes ennemies dans un assaut des plus violents. Ce qu’il ne sait pas, c’est que l’armée ennemie est pile en train de battre en retraite derrière la colline, et que s’il passe les premiers rangs il sera confronté à toute l’armée ! Pis encore sur le flanc droit, la charge impériale est prise de flanc par des chevaliers croisés qui se ruent en avant ! L’attaque est malmenée et les nordiens, nombreux sur ce flanc là, sont percés de côté par les lourdes lances de cavalerie ou accablés de traits et de carreaux d’arbalète, c’est un carnage. Pis, le choc emporte les lignes de Lord Serrett, mais un coup de lance perce le flanc de Lord Chelsted, commandant à l’aile coalisée ! L’homme s’effondre, blessé à mort.

Au centre, les cavaliers légers du Nord et de Peyredragon attaquent à plus de deux contre un les Fils du Guerrier qui encadrent Lord Serrett, qui prend un mauvais coup d’épée sur le bras gauche. La mêlée est brutale, les cavaliers mal protégés de la coalition paient un lourd tribut mais sont aidés malgré tout par la puissance du nombre et leur plus grande aptitude à la manœuvre ; de petits groupes s’infiltrent sur les flanc et au travers des lourds chevaliers ouestriens. Chevaux et hommes jonchent le sol des champs piétinés de la vallée.

Les cors sonnent l’arrivée de l’Empereur sur le champ de bataille, à la tête de sa Garde Demalion, forgée lors de l’avènement de l’Empire à partir des meilleurs soldats, volontaires du Nord, de Peyredragon, de la Néra, de l’Orage et du Conflans tout juste libéré. Les hauts cimiers de ces guerriers ne sont que le signe de l’arrivée de milliers de cavaliers lourds du corps principal de Torrhen Braenaryon.


Pertes Aile Gauche
- Les impériaux perdent 200 hommes, dont 200 cavaliers lourds (50/50)
- Les croisés perdent 150 hommes, dont 150 cavaliers lourds

Pertes centre
- Les impériaux perdent 100 hommes, dont 100 cavaliers légers de Peyredragon
- Les croisés perdent 100 chevaliers

Pertes Aile Droite
- Les impériaux perdent 380 hommes, dont 340 cavaliers lourds du Nord et 40 de Peyredragon.
Les pertes sont significativement plus nombreuses, il y a tentative de prise de flanc des croisés et Lord Chelsted est mort. La troupe passe « ébranlée », car reste beaucoup plus nombreuse.
- Les croisés perdent 230 hommes, dont 80 chevaliers et 150 cavaliers lourds.


Pertes totales :
- Les impériaux perdent 680 hommes, dont 100 cavaliers légers de Peyredragon, 440 cavaliers lourds du Nord, 140 cavaliers lourds de Peyredragon.
- Les croisés perdent 480 hommes dont 180 chevaliers, 300 cavaliers lourds.


Second Tour ;  Pour l’Empereur !


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La cavalcade de milliers de cavaliers fait trembler la terre. Sur la droite, les rescapés de Lord Chelsted se défendent comme ils peuvent, attaqués par des forcenés quatre fois moins nombreux mais fanatisés, qui se jettent dans la mêlée avec une hargne renouvelée. Les pertes sont nombreuses des deux côtés. Mais une clameur explose dans la plaine ; les peyredragoniens arrivés en renfort, nombreux chevaliers de Peyredragon et de la Néra, percent la mêlée en chargeant les croisés de flanc à leur tour ! Les duels sont terribles mais nombre de ouestriens sont démontés par la charge et malgré le tir de couverture des archers longs qui se trouvent dans la ferme non loin, les coalisés parviennent à l’emporter et repoussent leurs ennemis en leur infligeant de très lourdes pertes. Les cavaliers légers de la coalition démontent sous le feu des archers et prennent d’assaut la bâtisse ; on s’y bat au coutelas, à lépée courte, à la masse. Le corps-à-corps est terrible et la cour de la ferme se tapisse de cadavres. Mais le flanc des croisés est perdu pour eux, les arbalétriers qui ont survécu de loin au carnage, dans les champs, font tout ce qu’ils peuvent pour regagner leurs lignes.

Au centre, les nordiens s’alignent et chargent. Ils sont ralentis par les restes du campement croisé, abandonné quelques heures plus tôt le même matin. En face d’eux, des Fils du Guerrier et hommes d’armes bien équipés qui tiennent résolument leurs positions. Hallebardes, vouges et lances apprêtés. Lord Serrett tient la ligne avec ce qu’il lui reste de chevaliers. Huit cent nordiens chargent aux cris de guerre du Nord, piétinent les restes ouestriens et percutent violemment la ligne. Les premiers rangs sont sabrés, transpercés à coups de lances. Un jeune Cerwyn perfore les rangs ennemis et leur prend une bannière, tranchant le bras de son porte-étendard, avant de le ramener dans ses lignes. Des centaines de piétons meurent devant la charge de chevalerie qui les enfonce ; la panique se répand et à l’horizon, toujours plus de cavaliers arrivent et se mettent en ordre de bataille. L’espoir quitte le camp croisé, qui n’a pas su s’organiser depuis le matin.

A gauche, la bataille prend une nouvelle tournure sanglante ; Lord Karstark et ses presque mille cinq cent cavaliers chargent en ordre, une partie de ses hommes poursuivent les cavaliers croisés en pleine retraite et appuient l’assaut nordien sur le flanc. Plus encore, les hommes de Karstark essuient flèches, arbalètes, traits des archers longs, autant de projectiles qui clairsèment les rangs mais les cavaliers arrivent trop vite et trop fort, sans parvenir à rompre les rangs ennemis. Les cavaliers tournent, se reforment et chargent à nouveau. La pression s’accroît sur les croisés qui sont pris à la gorge de tous côtés ; la colline se tapisse de corps à son tour, quantité de fantassins étrillés sur le sommet et chevaux autant que montures sur son flanc.

Les ouestriens sont à deux doigts de craquer ; ils sont désormais moins nombreux, nettement moins bien équipés, des piétons simplement armés et presque sans protection font face à des chevaliers expérimentés et en armures lourdes, tous montés. La messe est dite et beaucoup de soldats commencent à perdre pied.

Pertes Aile Gauche
- Les impériaux perdent 240 hommes, moitié du Nord, moitié de Peyredragon
- Les croisés perdent 850 hommes dont 50 cavaliers lourds, 100 arbalétriers, 200 archers longs, 200 archers, 300 fantassins moyens
Les coalisés passent « ébranlés ».

Pertes centre
- Les impériaux perdent 200 chevaliers
- Les croisés perdent 650 hommes dont 400 hallebardiers, 200 fantassins moyens, 50 chevaliers.
Les coalisés passent « ébranlés ».

Pertes Aile Droite
- Les impériaux perdent 210 hommes 100 cavaliers légers nordiens, 20 cavaliers légers peyredragoniens, 30 cavaliers lourds de peyredragon, 30 cavaliers lourds nordiens, 30 chevaliers peyredragoniens
La cavalerie lourde reste « ébranlée » le temps de se reformer, mais les chevaliers et cavaliers légers peuvent poursuivre.
- Les croisés perdent 320 hommes dont 100 archers longs, 170 chevaliers, 50 cavaliers lourds


Pertes totales :
- Les impériaux perdent 1310 hommes, dont 100 cavaliers légers de Peyredragon, 100 cavaliers légers nordiens, 590 cavaliers lourds du Nord, 290 cavaliers lourds de Peyredragon, 200 chevaliers nordiens, 30 chevaliers peyredragoniens
- Les croisés perdent 2300 hommes dont 400 chevaliers, 400 cavaliers lourds, 300 archers longs, 400 hallebardiers, 500 fantassins moyens, 100 arbalétriers, 200 archers


Troisième Tour ;  L’absolution des Anciens Dieux


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La bataille a clairement tourné à l’avantage de l’Empire, bien mieux armé et plus nombreux sur le champ de bataille, désormais. Partout, les cavaliers se reforment. Les troupes largement entamées dans la première partie des combats restent sur place et se rallient à leurs étendards et à leurs chefs survivants tandis que sur la défense croisée en forme d’hameçon, les fantassins restants s’agrippent à leurs armes, leurs boucliers. Ils forment un mur plus ou moins solide, mais bien plus fait de chair que d’acier. Déjà, les rangs arrières reculent.

Il n’en faut pas plus pour les impériaux. Lord Karstark fait sonner la générale et désormais appuyé par les chevaliers nordiens sur son flanc, il repart à l’assaut de la colline. Les tirs défensifs continuent de lui abattre des soldats mais ses cavaliers perforent les rangs des piétons et cette fois c’est pour de bon. Beaucoup de sergents ont leur épée trempée de sang et les blessés comme les fuyards sont impitoyablement achevés au passage. Les cavaliers ne s’arrêtent même plus ; Lord Karstark a encore frappé et démantèle littéralement le dispositif défensif sur la colline, ses cavaliers perforant les rangs pour les frapper à nouveau. Les chevaliers nordiens perforent à leur tour l’angle de la défense ennemie, mais beaucoup sont toutefois arrêtés par une dernière salve de carreaux reçus à bout portant ; les fils Karstark et Bolton sont légèrement blessés.

La Garde donne, au centre, menée par l’Empereur en personne et son second, le Sénéchal Conrad Omble. Les cavaliers chargent sur le terrain préparé précédemment par d’autres charges. L’élite impériale avance d’un seul bloc, lancent couchées, l’Empereur brandissant son épée à cinquante pas en hurlant la devise de sa maison pour signaler à l’ensemble de la ligne la charge à bride abattue. Les rangs ouestriens sont pulvérisés par ces géants en armure, qui les enfoncent de leurs lourdes lances de cavalerie et qui fend casques et crânes à coups d’épée, une fois la ligne rompue. Lord Serrett, agrippant la vouge d’un tué, renverse le Sénéchal Omble de son cheval et le blesse gravement au poitrail. Torrhen surgit. Son premier coup taillade le bras du croisé et le laisse en charpie. Serrett, sachant qu’il ne peut plus espérer la moindre pitié après Vivesaigues, essaie de désarçonner l’Empereur, mais celui-ci, fort de l’ascendant pris au premier coup, lui enfonce le crâne d’un coup d’épée qui lui fend le casque. L’Empereur combattra ensuite à pied pour protéger le Sénéchal, le temps que les secours arrivent. Le vieux commandant nordien est alors entre la vie et la mort.

La décision est déjà acquise, mais les Peyredragoniens continuent leurs charges furieuses sur la droite. Ils sont percés par de nombreux tirs lâchés à bout portant et plusieurs groupes de chevalier, notamment de Claquepince, doivent rebrousser chemin sous une pluie de traits. Mais les pointes percent les lignes ennemies.

Partout, les croisés sont en déroute, trop faiblement équipés et organisés, déjà à moitié rompus par les charges précédentes. Ils sont impitoyablement chassés et rattrapés par l’armée.

Pertes Aile Gauche
- Les impériaux perdent 280 hommes dont 90 cavaliers lourds de Peyredragon, 90 cavaliers lourds du Nord, 100 chevaliers du nord
- Les croisés perdent 1400 hommes dont 1100 fantassins moyens, 200 archers, 100 archers longs.

Pertes centre
- Les impériaux perdent 150 hommes, dont 50 gardes Demalion et 100 chevaliers nordiens
- Les croisés perdent 900 hommes, 500 fantassins moyens, 200 arbalétriers, 100 archers

Pertes Aile Droite
- Les impériaux perdent 120 chevaliers de Peyredragon
- Les croisés perdent 400 hommes, soit 200 archers longs et 200 archers


Pertes totales :
- Les impériaux perdent 1850 hommes, dont 100 cavaliers légers de Peyredragon, 100 cavaliers légers nordiens, 670 cavaliers lourds du Nord, 380 cavaliers lourds de Peyredragon, 400 chevaliers nordiens, 150 chevaliers peyredragoniens, 50 gardes Demalion.
- Les croisés perdent 4900 hommes dont 400 chevaliers, 400 cavaliers lourds, 600 archers longs, 400 hallebardiers, 2100 fantassins moyens, 300 arbalétriers, 700 archers


Epilogue

Pendant deux heures, les derniers combattants croisés sont pris ou tués. La bataille fut un bain de sang. La poursuite des impériaux fut efficace, mais dangereuse. En effet, Torrhen avait délibérément choisi de laisser son infanterie sans couverture à Vivesaigues, convaincu dans la fiabilité de ses renseignements indiquant que l’armée Hoare était encore à une bonne distance, au moins plusieurs jours de marche. Le risque était calculé, mais présent. Harren le Noir n’était pas homme à se battre sans ruse. Qui plus est, cela faisait peut-être même partie des plans du Noir de laisser les croisés se faire étriller afin de miner les ressources de l’Empire en cavalerie. Et ce fut bel et bien le cas. La victoire fut remportée, mais avec des troupes d’élite, intégralement montées, contre un ennemi faible, pauvrement armé et largement surclassé en cavalerie.

De plus, cette supériorité en cavalerie permettait à l’Empereur de perdre un peu de temps pour placer ses unités en position d’empêcher la retraite ennemie, pour l’encercler et le détruire. La cavalerie a beaucoup souffert, notamment sur les combats initiaux et l’intelligence tactique de la cavalerie de Lord Serrett qui a efficacement contre-battu l’ennemi, mais la présence de Lord Karstark sur le flanc avait déjà largement prélevé sur les effectifs. La situation a vite dégénéré et dès lors, ces faibles levées féodales et les quelques soldats d’élite étaient condamnés à subir charge après charge de la part de cavaleries percutantes et bien organisées. Ce fut aussi le baptème du feu de la Garde Impériale, équipée à très grands frais pour l’Empire, qui essuya peu de pertes faute d’archers longs au centre, et qui piétina littéralement son infanterie.

Après la bataille, l’Empereur fit réunir les centaines de prisonniers ouestriens, tous clamaient leur innocence quant aux crimes de Vivesaigues. L’Empereur décida une halte de plusieurs jours, le temps de soigner ses propres blessés, et le temps pour plusieurs compagnies de cavaliers de remonter la route jusqu’à la frontière jusqu’à l’Ouest pour y crucifier les prisonniers sur la route de Vivesaigues. L’Empereur tenait à envoyer un message aux Lannister, complaisant dans cette tentative de prise de flanc. L’Empire ne tolérerait pas de nouvelles incursions, alors que Torrhen Braenaryon considérait avoir toujours tenu ses engagements vis-à-vis du Roc, convaincu de plus en plus, toutefois, de la duplicité des Lannister.

L’armée impériale se refit, pansa ses plaies, délivra son avertissement, avant de repartir vers Vivesaigues.

Points de la Foi
-5pts défaite mineure
-5pts objectif non rempli

Points des Coalisés
+5pts victoire mineure
+5pts objectif rempli
+5pts bonus menace écartée, fin de cette partie de campagne, avertissement aux Lannister


Le Cyvosse
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