Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné? Je ne suis pas chargé de la politique extérieure et je ne m'immisce guère dans les stratégies du Roi Loren Lannister. La guerre peut se trouver à tout moment partout et nulle part à la fois. Alors, oui, je me sens concerné car je sais plus que jamais qu'il faut faire très attention à sa peau. Une ère sombre voile de plus en plus Westeros mais je ne suis pas déstabilisé au vu de l'ombre que je suis devenue.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre? Je n'ai encore jamais fait preuve d'infidélité envers mon suzerain mais je chemine davantage dans ma propre direction. Toujours attentif, j'aime me trouver sur le terrain et prendre mes propres décisions instinctivement. Au contraire de nombreuses personnes, je n'ai pas d'ambition démesurée mais simplement un goût prononcé pour le danger et le combat.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction? Je serais sûrement appelé à prendre les armes. La seule interrogation concernera l'identité de l'ennemi. Le Bief ? Pour une question de fierté sur le plan diplomatique ? Les Fer-nés ? Parce que rien ne contredit une attaque de leur part contre leurs alliés...Et je peux  continuer encore longtemps comme ça. L'Orage et Peyredragon sont aussi des contrées avec lesquelles nous pourrions être opposés.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte? Je ne suis pas là pour émettre un jugement de valeur. Nous piégeons bien des animaux. Nous mentons tous un jour ou l'autre à notre prochain. La fin justifie les moyens et j'ai bien trop souvent utilisé des techniques douteuses pour vaincre. Personne ne se souviendra de l'honneur d'un homme mort. Et les états d'âmes n'ont pas leur place en état de guerre.  

Salut moi c'est Leroy J'ai découvert BC en l'ayant déjà repéré sur PRD^^.J'aime beaucoup les séries TV, le sport en général, l'écriture. Sur Bc, j'aime bien l'univers de GoT, les intrigues mais j'aime pas trop par contre d'autres trucs à définir parce que pour le moment je ne vois pas ! J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Impitoyable....Il s'agit de l'épée en acier valyrien offerte par mon père depuis que je suis en âge d'en porter une. Loin d'être connue, elle a pourtant été l'instrument d'un guerrier fantastique. Peu après ma naissance, Jon Lefford est entré, comme le reste des Terres de l'Ouest, en guerre contre le Roi Garse. Il détenait une des rares armées ouestriennes à avoir mis en échec le roi du Bief. Son implication dans la victoire finale des Lannister est certaine. Pourtant, il n'a pu tirer profit de sa résistance et de ses succès. Seuls les chevaliers émérites ne peuvent oublier les prestations d'autres hommes d'armes. Alors, je pense que cette épée correspond parfaitement à son possesseur.

Je n'ai pas été élevé pour régner ou diriger une quelconque maison noble. Mes frères ainés, Gareth et Doyle, ont été placés devant moi par le destin pour  assurer cette fonction. Alors, très tôt, j'ai dû me tourner vers une autre vie, une vie dans laquelle je m'accomplirai sans avoir à traîner derrière qui que ce soit. Ressemblant trait pour trait à mon paternel, aussi bien physiquement que dans mes aptitudes, je fais preuve d'une agilité qui me permet de déstabiliser mes ennemis au combat.

La chevalerie et ses principes m'intéressèrent dés mon plus jeune âge. C'est la raison pour laquelle j'ai oeuvré en ce sens, Ser Flint me proposant d'être son écuyer à mes seize ans. Depuis ce moment j'ai ouvert les yeux sur le monde comme jamais je l'aurais fait en restant paisiblement installé à la Dent d'Or. Le monde extérieur est sombre, sale, bruyant, angoissant. Lorsque la panique survient, les plus faibles meurent.

Nous nous sommes rendus aux quatre coins de Westeros tout au long de ces douze années d'apprentissage. Nous avons même mis les pieds à Braavos. C'est sur cette terre que des spadassins m'enseignèrent leur style de combat basé sur la souplesse et la rapidité, pour ne pas dire mon profil.

Malheureusement, ce voyage fut une expérience tragique puisque Ser Flint fut touché d'un mal obscur. Peu de temps après, j'ai été atteint à mon tour, partageant les mêmes symptômes que le chevalier. Et, un soir, dans cette petite auberge de Braavos, la fièvre s'empara de mon être et dissipa toute énergie en me rendant aussi faible et avili que ces hommes et femmes, victimes du destin.

Mais, ce n'était pas la fin. Pas encore. Le réveil fut brutal lorsque nous arrivions devant une muraille jaune. Un mal de tête saisissant m'harassait violemment. Je réalisais quelques instants plus tard que Ser Flint se trouvait à mes côtés, dans une cage. Nous avions été victimes d'esclavagistes.  Achetés par un "Judicieux", nous demeurions cloîtrés dans notre cage jusqu'au moment de combattre.

Lancé seul dans la grande arène, je pouvais sentir le brouhaha de la foule alors que je  me trouvais dans les couloirs menant au centre de l'édifice. A l'ouverture des portes, ma respiration s'arrêta et mon coeur fut pris d'un violent sursaut. Un combat à mort se dessinait devant moi. Je ne savais rien de mon opposant, hormis qu'il venait de Volantis. Ce fut un véritable combat de chien. La sauvagerie dans sa plus parfaite expression. C'est à ça que se résume le monde. Et j'ai réalisé à cet instant que la chevalerie n'était qu'une chimère entretenue par les traditions mais inadéquate à ce monde tel qu'il est.

Malheureusement pour moi, j'étais destiné à mourir dans cette arène un jour ou l'autre. Je ne pouvais exiger ma liberté sans être battu. Je ne pouvais contacter par un quelconque moyen les membres de ma famille. C'est alors que Ser Flint me glissa à l'oreille un plan pour m'échapper de Yunkaï. Ce que j'ignorais, c'est qu'il allait se sacrifier pour rendre cela possible. Tout ce qu'il me demandait, c'était de tenir un combat supplémentaire et à mon retour dans les bas-fonds de l'arène, de profiter du désordre pour prendre la fuite. A mon arrivée sur le sable chaud de l'arène, je réalisais la difficulté de la tâche qui m'attendait. Cette fois-ci je devais combattre un dothraki en combat singulier. Autant dire que les aventures du jeune nobliau de Westeros n'animaient plus autant la foule et que ma mort était souhaitée. Ce fut un véritable défi, une épreuve physique qui s'est traduite sur la durée. J'ai profité de la seule erreur de ce colosse pour le mettre à terre. Blessé à la jambe, suant de tous les pores de ma peau, j'observais les spectateurs retenir leur souffle face à cette fin inattendue.

Et ce fut à cet instant que le goût du sang a pu envahir ma bouche, mes sens, mon esprit. J'en voulais davantage. Il fallait que je reste à Yunkaï pour continuer à tuer dans cette atmosphère irrespirable. Le retour dans les souterrains m'aéra toutefois l'esprit et lorsque j'assistais de mes yeux la mort de Ser Flint qui se débarassait de mes deux géôliers, je ne pouvais le trahir à cet instant. Me faufilant discrètement, je m'étais camouflé dans les rues de Yunkaï jusqu'à ce que le premier navire en direction de Westeros quitte la côte.

Depuis quelques mois et ce voyage que je ne saurais qualifier, je suis désormais moi-même ser, adoubé par Jon Lefford alors que Westeros est prêt à brûler. J'erre, j'essaye de trouver ma voie entre la raison, en partie incarnée par l'image et la voix de Ser Flint, et la passion représentée par ce goût du sang et du combat. Pire, depuis que je suis revenu, les voix des bas-fonds de l'arène de Yunkaï reviennent me hanter. Certains ont le privilège de choisir leurs ennemis, d'autres non.