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 Tour 8 – Bataille à Aubray - Année 1 - Mois 12 - Semaine 4

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MessageSujet: Tour 8 – Bataille à Aubray - Année 1 - Mois 12 - Semaine 4   Tour 8 – Bataille à Aubray - Année 1 - Mois 12 - Semaine 4 EmptyDim 7 Fév - 1:50

Bataille à Aubray
Conflans



Troisième bataille de la deuxième campagne du Conflans, entre les forces de l’Orage et de Peyredragon fédérés du Maréchal Omble contre les forces du Roi des Rivières et du Crépuscule Yoren Hoare


La guerre n’avait pas connu de pause depuis la reprise des hostilités dans le Conflans, une fois le printemps revenu. Le Roi Yoren le Bâtard, souverain des Iles de Fer et de ce qu’il restait du Conflans Hoare, avait lancé ses forces dans une campagne rapide et brutale. Bousculant les forces Tully, Targaryen et Stark, il s’était enfoncé loin en territoire riverain, reprenant Château Rosières, Noblecoeur ou encore Haye-Pierre… Il ne se coordonna pas avec les armées envoyées sur les côtes, pas plus qu’il ne le fit avec les renforts venus du Royaume du Bief, dont sa sœur était devenue Reine. Utilisant toutes ces attaques secondaires contre l’Empire comme autant de diversions, Yoren attaqua derechef, avec Vivesaigues et le cœur du Conflans en tête. Avant de se rendre compte que sa folle chevauchée l’avait porté au beau milieu des forces ennemies. Une forte armée nordienne descendait de Beaumarché, les Tully accouraient de tout le cœur du pays et les troupes du Maréchal Omble manoeuvraient sur ses arrières, laissées ouvertes par sa marche en avant. Yoren était un général audacieux, et l’impétuosité ne rimait pas avec obstination dans son cas. Comprenant que sans renforts des côtes il ne pourrait progresser plus avant et que sa position le laissait seul et encerclé par l’ennemi, il fallait de toute urgence desserrer l’étau qui ne manquerait pas d’étouffer ses forces…

Il décida de foncer droit sur l’ennemi. Par son arrière justement, dans un revirement brutal droit sur l’armée du Maréchal Omble. Ses éclaireurs lui avaient indiqué qu’il avait le moins d’hommes de toutes les armées qui l’environnaient, tandis que c’était aussi la seule qu’il dépassait aussi en cavalerie. Le choix fut vite fait. Il abandonna Haye-Pierre, fief de la famille de sa femme, et jeta toutes ses forces au sud. Le Maréchal Omble, accompagné de Baal Forel et d’Orys Baratheon, deux généraux de Peyredragon des plus émérites, décida de rompre pour appeler à lui les armées Tully ou Stark pour écraser l’ennemi une bonne fois pour toutes, de plusieurs directions différentes.

La supériorité en cavalerie du Roi Yoren lui permis toutefois d’accrocher l’ennemi en pleine retraite, au bout de plusieurs jours de poursuite. La nuit précédant la bataille, le fer-né prépara ses forces et dans un dernier conseil de guerre, se prépara à affronter une division nordienne, un continent de mercenaires et d’orageois, et l’armée principale de Peyredragon. Toutes ces unités étaient fortement éprouvées par les combats depuis le début de la guerre, mais étaient aussi hautement aguerries, quand l’armée du Sel et du Roc comptaient une plus grande part de conscrits, notamment issus de la région de Pierremoutiers, et des mercenaires en nombre ; Ecorchards, Routards de l’Ouest et Puinés. Toutefois, il y avait un noyau de fer-nés vétérans des campagnes de Joren et Harren Hoare, et Yoren n’avait encore perdu aucune bataille quand il était général en chef. Le drame frappa pourtant au cœur de la nuit, et le poison eut raison de son enfant à venir, sa femme restait entre la vie et la mort, tandis que sa furie s’abattait sur les traîtres, apparemment bien terrés sur les Iles de Fer quand lui-même affrontait la mort devant les armées de l’Empire…

Yoren, déterminé à vaincre, déploya ses troupes en ordre de bataille. Le destin allait bientôt donner tort ou raison à sa stratégie offensive dans le Conflans. Le brouillard du petit matin ne tarde pas à se dissiper alors que les bataillons prennent position et si le temps est humide, les cordes des arcs et arbalètes est suffisamment sec pour permettre le tir et la terre trempée n’est pas encore réduite à une gadoue informe. C’est près de 25 000 hommes qui vont s’écharper en pleine campagne riveraine, avec un avantage numérique au Roi Bâtard. Le temps presse pour Yoren. Trois armées sont sur ses talons, s’il tergiverse, il en affrontera quatre en même temps. Les événements de la nuit ont fait perdre des heures précieuses à Yoren, et son armée n’est finalement prête qu’une fois la journée entamée.



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Plan de Bataille de Yoren Hoare

Yoren Hoare connait assez la guerre pour savoir qu’elle est perdue pour lui s’il se fait coincer par les nombreux contingents ennemis, qui ont afflué de tout l’Empire. Il doit renverser l’obstacle formé par cette armée coalisée en face de lui, rompre ses lignes et poursuivre au plus vite sa route vers le sud. Pour ce faire, il amène sa cavalerie plein centre puisqu’elle comporte de nombreux mercenaires dont les pertes font autant de bouches en moins à nourrir ou de poches à solder, sans compter ce qu’il lui reste de chevalerie. Ses chevaliers forment la pointe de la flèche qui doit transpercer l’armée ennemie. Sur son flanc gauche, l’infanterie fer-née de lord Keath doit avancer droit sur le flanc nordien, tandis que son infanterie riveraine commandée par Erwann Rivers doit vaincre sa vis-à-vis de l’Orage.

L’objectif est de vaincre l’armée ennemie et de la pousser à la déroute.


Plan de Bataille de Conrad Omble

Conrad Omble sait qu’il n’a pas l’avantage ; la cavalerie ennemie a accroché ses forces bien trop vite il n’a donc pu choisir un terrain qui lui soit favorable. Les forêts longeant la route favorisent les fer-nés dont leur infanterie est bien meilleure en escarmouche, tandis que le vallon creusant la route de Noblecoeur est idéal pour les charges de cavalerie, dont son armée est mal pourvue. Il confie donc l’infanterie de Peyredragon à Baal Forel, qui doit tenir le centre derrière un énorme rideau de tireurs, tandis que Lord Manderly tient le flanc droit avec ses quelques nordiens, et lui-même ira soutenir le flanc gauche avec orageois et mercenaires, qui apprécient son franc parler et qui ont besoin de la discipline qu’il insuffle. Orys Baratheon rejoint la cavalerie pour combler toute percée éventuelle.

Les impériaux ne visent pas la déroute ennemie mais l’impasse ; ils veulent tenir le terrain pour détruire l’armée ennemie une fois leurs renforts reçus.


Premier Tour ; Attaque générale


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Les deux armées sont alignées en rangs serrés. La cavalerie Hoare, renforcée de nombreux mercenaires, tient le centre. L’armée de Peyredragon lui répond et l’oriflamme au dragon tricéphale claque au vent. Les deux forces s’affrontent d’abord à distance, alors que musiques de marches militaires et quolibets fusent. L’armée impériale tient position. En face, Yoren Hoare commence la bataille à dos de cheval. Il parcourt les premiers rangs de son armée, et exhorte ses hommes, fer-nés et riverains. L’armée lâche un terrible cri de guerre tandis qu’en face les généraux impériaux rivalisent de chants et sonneries de cors aux sonorités des différentes patries de naissance.

Très vite, le ciel chargé de nuages s’assombrit de traits mortels. La terrible armée de Peyredragon, petite mais résiliente, s’arc-boute en défense derrière une batterie de milliers de tireurs. Aussitôt les pertes sont énormes chez les troupes du Sel et du Roc. Les traits transpercent mailles et tuniques, fauchent les chevaux. Des centaines d’hommes sont impitoyablement abattus quand tirailleurs nordiens et arbalétriers mercenaires ajoutent au chaos. Le Roi Yoren perd un cheval sous lui, tout comme Lord Manderly, seigneur de Blancport ; les archers fer-nés préparent la charge de milliers de guerriers. Des deux côtés de la plaine, les traits se fichent dans la terre boueuse, dans les boucliers ou les corps et les pertes s’accumulent.

C’est le moment choisi par le Maréchal Omble pour charger. A la tête de sergents et éclaireurs de l’Orage, ainsi que de mercenaires ralliés à la cause impériale, il se rend compte que le Hoare a dégarni son aile droite pour renforcer son centre en cavalerie. Il pique des deux et sonne la charge de moins de cinq cent cavaliers. Les arbalétriers Bracken épaulent leurs armes et fauchent quelques dizaines de cavaliers mais le Maréchal pousse la charge et les cavaliers percutent les rangs des tireurs. Des centaines d’hommes en armes sont impitoyablement fauchés, mais certains répondent par des tirs à bout portant sur les cavaliers qui les sabrent en pleine course. Le sol se couvre de cadavres et les cavaliers, esseulés, mettent pourtant en déroute le bataillon de tireurs loyalistes.

Le premier sang est Hoare, et l’Empire semble pouvoir contenir l’ennemi.


Pertes flanc gauche
- Les Hoare perdent 440 hommes dont 440 arbalétriers riverains
Les tireurs passent déroute à cause de la charge de cavalerie, l’infanterie tient bon.
- Les Impériaux perdent 420 hommes dont 100 archers, 50 arbalétriers, 60 chevaliers, 60 cavaliers légers et 150 cavaliers lourds orageois et mercenaires
Le moral tient bon pour l’infanterie, mais la cavalerie passe ébranlée à cause des pertes qu’elle a subies et du nombre qu’il en reste face à l’infanterie riveraine.

Pertes centre
- Les Hoare perdent 700 hommes dont 200 archers longs riverains, 160 archers longs mercenaires, 100 cavaliers lourds riverains, 90 chevaliers riverains, 150 cavaliers lourds mercenaires.
Le moral passe ébranlé pour les tireurs. La cavalerie tient bon grâce au nombre.
- Les Impériaux perdent 240 hommes dont 120 archers et 120 arbalétriers de Peyredragon.
Le moral tient bon.

Pertes flanc droit
- Les Hoare perdent 200 hommes dont 200 archers fer-nés.
Le moral tient bon.
- Les Impériaux perdent 240 hommes dont 150 archers et 90 arbalétriers nordiens.
Le moral tient bon.

Pertes totales
- Les Hoare perdent 1340 hommes dont 200 archers fer-nés, 200 archers longs riverains, 160 archers longs mercenaires, 100 cavaliers lourds riverains, 90 chevaliers riverains, 150 cavaliers lourds mercenaires, 440 arbalétriers riverains
- Les Impériaux perdent 900 hommes dont 150 archers et 90 arbalétriers nordiens , 120 archers et 120 arbalétriers de Peyredragon, et 100 archers, 50 arbalétriers, 60 chevaliers, 60 cavaliers légers, 150 cavaliers lourds orageois et mercenaires


Second Tour ; Le Sel et le Roc !


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Sur la gauche, la cavalerie du Maréchal Omble sabre quantité de fuyards Hoare mais doit bientôt faire face à l’infanterie d’Erwann Rivers, bâtard des Bracken et commandant d’infanterie de renom. Plus de six cent hallebardiers prennent le relais et marchent, armes d’hast tendues devant eux pour stopper la percée de la cavalerie impériale. Conrad Omble n’est pas homme à se débiner devant un bon combat et il pique des deux, entraînant à sa suite la bannière frappée de l’emblème Braenaryon, et les survivants de sa troupe. Le choc est terrible. Les hallebardiers et vougiers abattent un grand nombre de cavaliers mais ceux-ci malmènent les rangs de l’infanterie et en plusieurs endroits, les orageois percent en renversant plusieurs soldats sur leur passage. L’infanterie du flanc gauche est à son tour prise à partie et les archers longs orageois bandent leurs arcs, abattant volée sur volée sur les rangs de l’infanterie féodale riveraine qui les attaque en masse. Le choc entre l’infanterie dépenaillée des Hoare et les solides soldats de métier orageois et mercenaires est terrible. Le nombre des conscrits fait plier les professionnels, et nombreux sont les soldats en demi-armures à se retrouver jetés au sol et lardés de coups de lances ou de lames. Les soldats impériaux tiennent bon toutefois et leurs armes taillent en pièces quantité de soldats mal protégés. Plus loin, le combat de cavalerie a largement dégénéré en chaos généralisé. Les groupes de cavaliers impériaux, enfoncés terriblement loin dans les lignes riveraines, sont isolés et abattus. Les soldats sont tirés à bas de leur selle et impitoyablement massacrés. Le Maréchal voit son destrier abattu et il est pris par les fantassins ennemis, qui l’assomment et le rudoient pour l’envoyer en arrière des combats… Le Maréchal est pris par l’ennemi, et sa bannière tombe au sol dans la confusion des combats.

Au centre, les cris, sonneries de trompettes et de cors ainsi que le sifflement des tirs rendent la bataille assourdissante. Des milliers de cavaliers Hoare s’apprêtent à charger. Il est temps, car les tireurs de Peyredragon rechargent et tirent sans discontinuer, ce qui provoque d’énormes pertes aux montés dont les rangs sont clairsemés. Adriel Bracken, beau-père du Roi, n’a pas le choix. Si ce n’est pas maintenant qu’il percute l’ennemi, alors ça risque bien d’être jamais. Lorsque les cavaliers serrent les rangs, les cors de Peyredragon sonnent et les tireurs battent en retraite, se faufilent dans des couloirs laissés libres entre les unités de l’infanterie féodale des natifs de la Baie des Crabes. Les cavaliers partent alors au trot. Puis prennent de l’élan. Des tirs sporadiques fauchent plusieurs cavaliers ou montures. Les sonneries des Routards de l’Ouest, des Ecorchards et des Puinés côtoient les cors d’airain des riverains. Un mur de milliers de cavaliers hurlant au galop percute alors la ligne de Peyredragon.

Le carnage est terrible. Des centaines de fantassins de Lamark et de Claquepince sont étrillés et les rangs insulaires se disloquent presque aussitôt. Heureusement, Lord Forel avait placé en plein centre de ses lignes l’essentiel de ses lanciers, les piquiers de la Garde et ses quelques troupes lourdes. La fine fleur de la chevalerie riveraine pile sur place, ses premiers rangs déchiquetés par la phalange de Peyredragon. Les chevaliers chutent au sol, et nombre d’entre eux sont achevés dans la foulée. Sur les flancs, les puinés et sergents du Conflans se livrent à un grand carnage… Et les levées féodales Targaryen se débandent en masse, massacrées en abandonnant leur position. Le choc a déjà rompu le front, mais au centre de la mêlée au milieu d’une forêt de piques, la bannière du Dragon et l’étendard personnel de Lord Forel continuent d’indiquer la position du général de Peyredragon. Ses troupes d’élite repoussent la cavalerie Hoare et l’empêchent de culbuter l’armée entière alors que tout autour, le sol détrempé se tapisse des cadavres des fantassins massacrés.

Sur le flanc droit, les fer-nés cadencent leur progression de terrifiants cris de guerre. Le Roi Yoren lance à haute voix une prière au Dieu Noyé, reprise par des milliers de fantassins des Iles de Fer. Epées et haches cognent les boucliers alors qu’en face les rangs nordiens sont parfaitement immobiles. Le tambour martial du Nord bat un vieil hymne guerrier des Premiers Hommes tandis que les étendards Stark et Manderly claquent au vent. Yoren Hoare pointe alors son épée striée de runes sur l’ennemi et murmure le nom de son épouse, et de son fils mort-né, avant de se ruer sur l’ennemi. La horde qui le suit vocifère et un ordre sec aligne lances, hallebardes et épées nordiennes à l’horizontale. Là encore le choc est terrible. Les rangs nordiens sont enfoncés en même temps que leur mur de lances et de boucliers ; nombreux sont les hommes d’armes à perdre leur duel face à des fer-nés frénétiques. Là aussi, le bilan est lourd. Seule l’infanterie lourde nordienne, hallebardiers couverts d’un casque en fer et de mailles épaisses, étrillent leurs vis-à-vis des Iles de Fer. Le Roi souffre d’une estafilade mais rit à chaque parade, quand son épée trouve une gorge, un genou, une poitrine qu’il transperce. Il dégage à chaque fois sa lame pour continuer son œuvre rouge sang, et ricane comme un diable en faisant le ménage autour de lui, ne craignant pas une seule seconde pour sa sécurité. Manderly voit sa mince ligne submergée sous le nombre ; ses troupes se battent à un contre trois. Il charge avec sa maigre réserve de cavalerie et transperce complètement le rang des levées Hoare et Greyjoy, dont les guerriers dépourvus de protections en dehors de leur large bouclier se font littéralement piétiner par la cavalerie lourde du Nord. Des centaines de vies sont fauchées dans un grand bain de sang mais le Nord n’est pas assez nombreux pour retenir la furie des hommes du Crépuscule, qui poussent.

Partout l’armée impériale reflue, et son centre se désintègre. Le Prince Orys Baratheon rabat la visière de son casque, fait claquer l’étendard de sa sœur l’Impératrice, et prépare à faire donner la réserve. Toujours aucun signe des armées Stark et Tully. L’armée est déjà en train de s’effilocher.

Pertes flanc gauche
- Les Hoare perdent 690 hommes, dont 240 hallebardiers, 270 fantassins moyens et 180 lanciers riverains
Les tireurs passent déroute à cause de la charge de cavalerie, l’infanterie tient bon.
- Les Impériaux perdent 590 hommes 120 cavaliers lourds, 40 chevaliers, 40 cavaliers légers, 50 arbalétriers, 160 fantassins moyens 180 hallebardiers orageois et mercenaires
Le moral tient bon pour l’infanterie. La cavalerie a été anéantie.

Pertes centre
- Les Hoare perdent 800 hommes dont 460 cavaliers lourds mercenaires, 210 chevaliers riverains, 130 cavaliers lourds riverains.
Le moral passe ébranlé pour les tireurs. La cavalerie tient bon grâce au nombre.
- Les Impériaux perdent 2200 hommes dont 80 piquiers, 1320 fantassins moyens et 800 lanciers de Peyredragon
Le moral passe déroute pour la totalité des troupes féodales et des tireurs, les piquiers et hallebardiers passent ébranlés.

Pertes flanc droit
- Les Hoare perdent 960 hommes dont 280 fantassins lourds et 680 fantassins moyens fer-nés
Le moral tient bon.
- Les Impériaux perdent 1100 hommes dont 20 chevaliers, 20 cavaliers lourds, 400 hallebardiers, 330 lanciers et 330 fantassins moyens nordiens
Le moral passe « ébranlé » pour la cavalerie et les hallebardiers, mais « déroute » pour le reste de la division nordienne.


Pertes totales
- Les Hoare perdent 3790 hommes dont 280 fantassins lourds et 680 fantassins moyens fer-nés, 200 archers fer-nés, 200 archers longs riverains, 160 archers longs mercenaires, 230 cavaliers lourds riverains, 300 chevaliers riverains, 610 cavaliers lourds mercenaires, 440 arbalétriers riverains, 240 hallebardiers riverains, 270 fantassins moyens et 180 lanciers riverains
- Les Impériaux perdent 4790 hommes dont 150 archers et 90 arbalétriers nordiens , 120 archers et 120 arbalétriers de Peyredragon, et 100 archers, 100 arbalétriers, 100 chevaliers, 100 cavaliers légers, 160 fantassins moyens 180 hallebardiers 270 cavaliers lourds orageois et mercenaires, 80 piquiers, 1320 fantassins moyens et 800 lanciers de Peyredragon, 20 chevaliers, 20 cavaliers lourds, 400 hallebardiers, 330 lanciers et 330 fantassins moyens nordiens


Troisième Tour ; Tenir bon


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Il faut tenir bon pour ce qu’il reste de l’armée impériale. Il n’y a plus d’espoirs, à mesure qu’hommes d’armes et tireurs rompent les rangs. Des centaines de soldats de Peyredragon sont ainsi faits prisonniers ou massacrés sans vergogne. Alors que la cavalerie se rue de façon désordonnée sur les fuyards et encadre le dernier carré de l’élite des Targaryen, une grande clameur se fait entendre par-dessus la panique des fuyards. Orys Baratheon à la tête de quelques centaines d’hommes à peine, tente de contenir l’hémorragie. Ses cavaliers bousculent quelques déserteurs mais percutent violemment les Puinés et les sergents montés du Conflans loyaliste. Eux ont déjà rompu leurs lances, pas les cavaliers impériaux. Elles empalent et désarçonnent quantité de montures et de cavaliers désorganisés suite au choc initial avec l’infanterie. Un temps, les peyredragoniens s’illustrent par leur courage, à un contre cinq. Mais très vite les cavaliers sont encadrés par leurs adversaires qui les martèlent de leurs lames. Tous sont abattus, les uns après les autres. Baratheon tient bon avec ses chevaliers et abat plusieurs cavaliers riverains malgré sa main d’épée touchée depuis Buron. Plus haut, c’est l’hallali. Rassénérée par l’arrivée des chevaliers, la Garde Royale tient toujours bon en carré. Ses faces hérissées de piques et de hallebardes abattent encore quantité de montures et de chevaliers du Conflans. Mais Baal Forel, assommé par un coup de taille sur le casque, est capturé par l’ennemi. La Garde recule, sous le couvert des cavaliers survivants, mais tient tout juste.

Sur la gauche, les orageois et mercenaires tiennent bon tout juste. Leur entraînement et leur discipline de troupes aguerries leur permet de tenir à peu près la ligne et le combat reste profondément désordonné ; les levées féodales du Conflans peinent à trouver la faille et beaucoup sont mis en pièces par les hallebardes ou transpercés de flèches tirées à bout portant. Pourtant, le nombre très faible des impériaux sur le flanc gauche les fait reculer, encore et encore, jusqu’à rétrograder près de la réserve d’Orys Baratheon.

A droite, la situation n’est guère meilleure. Le sacrifice des meilleurs soldats de Blancport ne permet d’endiguer le flot des fer-nés que provisoirement. Des nordiens sont massacrés dans leur fuite et les troupes lourdes, ce qu’il en reste, se battent encore écrasées sous le nombre. Le Roi Yoren continue son œuvre macabre aux côtés de sa garde d’élite fer-née. Manderly doit finir par battre en retraite avec les survivants de sa division.

C’est toute l’armée impériale qui s’écroule malgré le sacrifice de la réserve d’Orys Baratheon.

Toutefois, alors que la soirée tombe, les tambours d’une armée en marche se font entendre au nord et les cors de cavalerie précédent les patrouilles d’avant-garde des armées Tully et Stark, arrivées trop tard pour sauver l’armée du Maréchal Omble, mais pas assez pour que le Hoare ne s’échappe sans coup férir.

Pertes flanc gauche
- Les Hoare perdent 340 hommes dont 170 fantassins moyens et 170 lanciers riverains
Les tireurs passent déroute à cause de la charge de cavalerie, l’infanterie tient bon.
- Les Impériaux perdent 300 hommes dont 120 hallebardiers, 120 fantassins moyens et 60 archers longs orageois et mercenaires
Le moral tient bon pour l’infanterie. La cavalerie a été anéantie.

Pertes centre
- Les Hoare perdent 520 hommes dont 70 chevaliers riverains, 280 cavaliers lourds mercenaires, 170 cavaliers lourds riverains,
Le moral tient bon.
- Les Impériaux perdent 1090 hommes dont 200 fantassins moyens, 200 lanciers, 200 arbalétriers, 200 archers, 40 piquiers, 50 cavaliers légers, 120 cavaliers lourds et 80 chevaliers de Peyredragon
L’infanterie restante reste ébranlée, la cavalerie le devient aussi.

Pertes flanc droit
- Les Hoare perdent 220 hommes dont 100 fantassins lourds, 120 fantassins moyens fer-nés
Le moral tient bon.
- Les Impériaux perdent 510 hommes dont 230 hallebardiers, 20 cavaliers lourds, 20 chevaliers nordiens, 70 lanciers et 70 fantassins moyens.
Le moral passe déroute pour les survivants de la division du nord.


Pertes totales
- Les Hoare perdent 4870 hommes dont 380 fantassins lourds et 800 fantassins moyens fer-nés, 200 archers fer-nés, 200 archers longs riverains, 160 archers longs mercenaires, 400 cavaliers lourds riverains, 370 chevaliers riverains, 890 cavaliers lourds mercenaires, 440 arbalétriers riverains, 240 hallebardiers riverains, 440 fantassins moyens et 350 lanciers riverains
- Les Impériaux perdent 6590 hommes dont 150 archers et 90 arbalétriers nordiens , 320 archers et 320 arbalétriers de Peyredragon, et 100 archers, 100 arbalétriers, 100 chevaliers, 100 cavaliers légers, 60 archers longs, 280 fantassins moyens 300 hallebardiers 270 cavaliers lourds orageois et mercenaires, 50 cavaliers légers, 120 cavaliers lourds et 80 chevaliers de Peyredragon  120 piquiers, 1520 fantassins moyens et 1000 lanciers de Peyredragon, 40 chevaliers, 40 cavaliers lourds, 630 hallebardiers, 400 lanciers et 400 fantassins moyens nordiens


EPILOGUE

Par la vitesse de son armée, Yoren Hoare a pu manœuvrer et prendre par surprise l’armée de Conrad Omble, pourtant aguerri à la guerre. Il a en fait posé un dilemme complexe à résoudre pour les impériaux ; rester unis mais sacrifier leur vitesse de mouvement à leur nombre, ou bien se disperser pour encercler le bâtard. Le choix qui a été fait était le second, mais le fer-né a eu le temps de s’en rendre compte et a éliminé une armée de l’équation avec brutalité, aspirant à sa suite les renforts du Nord et du Conflans Fédéré.

La ruse a toutefois été vite éventée et les marches forcées des Tully et Stark, qui n’avaient guère rencontré d’opposition en négligeant les ravages de la Flotte de Fer sur les côtes, avaient pu vite se porter au secours du Maréchal. En réalité, Yoren Hoare avait eu une chance insensée, qui avait aidé ses bons préparatifs ; montures données en partie à ses fantassins, large part de cavalerie, vivres emportés à bras d’homme… Il avait su être un rien plus rapide qu’une armée classique et avait ainsi pu se donner un peu d’air.

Tactiquement, l’affaire aurait pu être mieux négociée par les deux camps qui manquaient de temps et d’informations pour mieux s’organiser. Yoren Hoare ne pouvait pas prendre le risque de trop disperser ses meilleures unités sur les ailes pour envelopper l’armée ennemie et la détruire, car il ne savait pas avec précision où étaient les forces qui le poursuivaient et si elles-mêmes cherchaient à l’encercler. De plus, il n’avait, au regard des circonstances, qu’une confiance extrêmement limitée envers les mercenaires de son armée, qui étaient part non négligeable de ses forces. Au centre, ils trouveraient des troupes pour les encadrer au cas où…

La tactique de Yoren était risquée, car l’assaut massif allait l’exposer à de lourdes pertes, mais il comptait sur le choc car une fois le considérable rideau de tireurs de Peyredragon transpercé, alors il pourrait culbuter les forces qui lui faisaient face, peu à même de retenir les corps d’élite de son armée. L’histoire lui aura donné raison. Il aurait pu même remporter un succès majeur sans toutes ces armées sur le dos, en exterminant l’armée en fuite. Ses troupes avaient toutefois payé un tribut important, et près du tiers de ses forces était indisponible. Les conscrits loyalistes du Conflans avaient subi de lourdes pertes, de même que ses troupes de ligne fer-nées. Sa cavalerie avait aussi subi les affres des tirs de volée de Peyredragon et s’étaient retrouvées épuisées contre l’une des meilleures armées de tir. Le choc avait prévalu, mais c’était plus le fait du nombre et de la bonne répartition de ses meilleures unités qui avaient consommé la victoire.

Le loisir d’écraser définitivement l’armée Omble ne lui en fut pas laissé et déjà, il observait au loin les colonnes Tully et Stark se préparer pour le combat du lendemain. Il avait occasionné de lourdes pertes à l’ennemi, et sans doute l’épuisement et l’abattement priverait l’armée de Peyredragon de toute part active aux combats du lendemain.

Toujours vainqueur lors des confrontations directes qu’il commandait, Yoren croyait en sa bonne étoile… Mais les masses ennemies semblaient cette fois considérablement plus nombreuses.

Points de l’Empire
-10 pts défaite moyenne
-5pts objectif perdu
-5pts personnages importants capturés

Points des Hoare
+10 pts victoire moyenne
+5pts objectif réussi



Le Cyvosse
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