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 Tour 8 – Passage en Force au Gué-Cabot - Année 1 - Mois 10 - Semaine 3

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MessageSujet: Tour 8 – Passage en Force au Gué-Cabot - Année 1 - Mois 10 - Semaine 3   Tour 8 – Passage en Force au Gué-Cabot - Année 1 - Mois 10 - Semaine 3 EmptyJeu 26 Mar - 17:09

Passage en Force au Gué-Cabot
Conflans



Troisième bataille de la deuxième campagne du Conflans, entre les forces du Conflans fédéré du Roi Lyham Tully contre l’armée de Ser Varnier du Bief.

La campagne du Conflans se précipitait. La côte était à feu et à sang. Château-Rosières avait été reprise par les Hoare. Au milieu de ce chaos généralisé, entre guerre de vitesse du jeune Roi bâtard Yoren et de ses adversaires, plusieurs armées du Bief étaient remontées de Dorne pour prêter main forte aux alliés du Sautoir. La première était arrivée aux Sauts Périlleux. La seconde, plus modeste, assurait les arrières du Roi Yoren en tenant le Gué-Cabot. Dans une stratégie devenant chaque jour plus évidente d’encerclement de Pierremoutiers, les forces impériales débouchaient des vallons du centre du Conflans pour aussitôt passer à l’attaque. A droite, une armée menée par Baal Forel remontait la Néra. Plein centre, les cavaliers bieffois avaient repéré l’armée du Maréchal Conrad Omble, et du Prince Orys Baratheon. La gauche allait à Lyham Tully.

La pauvreté des reconnaissances effectuées par le Roi Yoren et le Roi Lyham les privèrent d’un premier rendez-vous avec le destin ; le premier passait deux jours trop au sud et le second ralentissait pour maintenir les communications avec ses ailiers. Les deux armées se croisèrent de peu, mais Tully poursuivait sa marche au sud. Quand il déboula au Gué-Cabot, la petite armée bieffoise qui s’y trouvait apparaissait bien esseulée. Multipliant les appels à l’aide, celle-ci s’était légèrement fortifiée pour tenir le gué pour éviter que les accès au sud du pays ne soient pris par les Impériaux. Les sudiens semblaient vouloir se battre, alors qu’ils ne semblaient pas si nombreux… Lyham Tully, guerrier renommé mais commandant malheureux plusieurs fois battu à la fin de la guerre, souhaita prendre sa chance. Son armée allait livrer bataille et prendre le gué d’assaut sans laisser le temps à l’ennemi d’appeler d’autres forces à l’aide.

12 000 hommes à la bannière de la Truite bleue et rouge allaient se lancer à l’attaque d’un gué défendu par un peu plus de 4 000 hommes. Les bieffois avaient l’espoir de s’en sortir s’ils recevaient des renforts… Et tenaient leurs positions.


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Plan de Bataille du Bief
Ser Varnier revient tout juste de Dorne après un hiver passé à faire rentrer dans le droit chemin des serfs récalcitrants du nord du Bief, et il a été chargé de reconnaître et protéger le Gué Cabot. Ses nombreuses patrouilles lui ont fait comprendre que le Roi Yoren était concentré sur le cœur du Conflans tandis qu’au moins deux armées impériales descendaient sur la capitale. Signalant sa position et un engagement à venir aux armées qui l’entourent, Varnier s’est fait répondre par Costayne qu’il devait tenir sa position et ralentir le plus possible l’ennemi. Il doit aussi prélever le plus lourd tribut possible dans les rangs ennemis avant de battre en retraite. Pour cela, l’homme s’arc-boute sur des défenses sommaires érigées sur les collines en face du gué fait de bancs de sables et de rocailles, d’eaux peu profondes. Le moment venu, il chargera avec ses réserves pour essayer de contenir le plus possible l’ennemi sous le feu de ses tireurs.

L’objectif est de tenir bon le plus de temps possible tout en occasionnant des pertes substantielles à l’ennemi.

Plan de Bataille du Conflans
Lyham Tully sait qu’une armée ennemie menée par le Roi Yoren a pris Château-Rosières et que son flanc est découvert. Il sait aussi qu’il a une très large supériorité numérique ; lorsque sa colonne se présente au Gué-Cabot, il peut dominer la vallée depuis une colline où trône un moulin. Conscient que l’ennemi a une position forte et envoyant des messagers dans plusieurs directions, le Roi du Conflans a parfaitement conscience qu’il se doit, s’il se bat, de remporter une victoire rapide pour sécuriser ses ailes et le gué en lui-même. Il va donc précéder son armée d’une progression de tireurs pour cribler les défenses ennemies de traits pendant que la chevalerie préparera sa charge décisive ; les rangs arrières d’infanterie lourde ou féodale auront alors pour charge de submerger l’ennemi et d’achever sa destruction.

Son objectif est de prendre le gué en mettant en déroute l’armée ennemie.  


Premier Tour ; La Traversée du Gué Cabot


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Le Roi du Conflans ne perd pas de temps. Il met à exécution son plan aussitôt que ses troupes ont quitté leur formation de marche. Les tambours et les fifres ouvrent l’avance des archers et des arbalétriers des milices féodales du cœur du pays. Le gué est largement passable ; les hommes s’enfoncent dans l’eau jusqu’à mi-cuisse ce qui les ralentit ; certains trébuchent dans la boue ou les galets qui se dérobent. Rien n’est pire que de traverser le cours d’eau sous des tirs d’arbalète ; des centaines de tireurs du Bief envoient volées sur volées au milieu des bancs de sable et de rocailles qui surélèvent le fond de la Néra en cet endroit du fleuve. Des hommes sont fauchés, touchés à la tête, au cou, au poitrail. Quelques cavaliers sont touchés aussi. Mais rien n’arrête l’avance. Arrivés rapidement de l’autre côté, les archers et arbalétriers du Conflans répliquent et les tirs grêlent sur les levées de terre et épieux défendus par les soldats de Ser Varnier.


Les échanges de tirs s’intensifient encore quand sur la droite, des tireurs placés sur une autre colline dominant la plaine entrent dans la danse et ne fauchent les premiers rangs des hommes qui se tirent des flots glacés d’un fleuve de début de printemps. Pis, des centaines de cavaliers légers et de guides de l’armée bieffoise se ruent en avant et lâchent bordées de javelots, de flèches et de carreaux sur les hommes qui leur tirent dessus en retour ; le tout est très confus et les riverains continuent de subir de lourdes pertes. Sur l’autre flanc, les archers longs se rendent compte qu’ils sont trop loin pour être efficaces ; leurs capitaines leur font donc descendre la colline du moulin

Les chevaux de la fine fleur de la cavalerie riveraine peinent à franchir le gué ; le poids des armures et des caparaçons est tel que beaucoup piétinent. Lentement, la cavalerie arrive à se hisser de l’autre côté de la rive alors qu’elle subit les tirs de l’autre côté du fleuve ; poussée par l’infanterie qui s’assemble en un énorme corps de lances et d’épées qui scandent des chants guerriers des Rivières et des Collines, les hymnes rebattus sans cesse face aux envahisseurs millénaires de leur contrée. Un moment de frayeur parcourt la ligne quand le cheval du Roi s’effondre, le garrot percé de plusieurs traits. Malgré le poids de son armure, plusieurs chevaliers s’échinent à secourir leur souverain qui fort heureusement ne se noie pas ; on lui prête alors un nouveau cheval ; le jeune Ser Vertebroc qui lui cède alors sa monture et l’aide à remonter en selle est frappé à son tour d’un trait en plein visage. Le Roi jure alors de venger la mort de son vassal, remonte en selle, et houspille ses hommes, vantant la vengeance à venir et son impatience de rendre coup pour coup à l’ennemi.

Les riverains ont souffert, mais ils sont passés. Ser Varnier, touché lui aussi superficiellement par une flèche, a retenu la charge de ses chevaliers impatients de rejeter les riverains au fleuve ; il ne voulait pas engager trop tôt sa cavalerie. Sur le fortin principal, les bieffois se pressent d’approvisionner les arbalétriers en carreaux, car bientôt, c’est tout le Conflans qui gravira la colline pour les en déloger !

Pertes du tour
- Les bieffois perdent 360 hommes dont 20 chevaliers, 20 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers, 220 arbalétriers
Le moral tient bon grâce à la solidité de la position.
- Les riverains perdent 700 hommes dont 50 chevaliers, 200 cavaliers lourds, 200 archers, 250 arbalétriers.
Le moral tient bon. La cavalerie est désorganisée par le gué mais reste en état de se battre.


Second Tour ; Prendre les Hauteurs


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La pluie de traits continuer à s’abattre sur la plaine alluviale. Les arbalétriers rechargent à toute vitesse pour accabler de traits les tireurs riverains qui eux aussi, font ce qu’ils peuvent pour cribler de projectiles les défenses bieffoises. L’échange de tirs fait de lourdes pertes, en particulier chez les riverains, et se prolonge un long moment le temps que les cavaliers Tully et Nerbosc puissent franchir le cour d’eau. La cavalerie lourde passe alors le rideau de ses tirailleurs et prend de la vitesse. Les cors de guerre du Conflans sonnent la charge et sous une nouvelle volée de carreaux qui transperce hommes et armures, la masse d’hommes et de chevaux s’élance. Les cris de guerre résonnent dans la vallée fluviale et la pente se tapissent de bêtes et de chevaliers abattus par les derniers tirs. Le choc est violent ; le Roi et ses meilleurs chevaliers passent le parapet mais plusieurs montures sont blessées puis abattues par les défenses et les coups de lances. Les hommes à terre se dépêchent d’abattre les hommes en armure qui sont tombés, mais les vagues successives de cavaliers à bondir par-dessus le parapet dispersent à coups de lances, de sabots et d’épée, les gueux du Bief qui se mettent à perdre pied. Le combat dégénère en une quantité de combats individuels car la ligne étirée des soldats de Ser Varnier ne peut pas contenir un si grand nombre de chevaux bardés d’acier. Les chevaliers du Conflans contestent donc la position.

C’est le moment où Ser Varnier lance sa propre charge de cavalerie. Des arbalétriers placés non loin continuent de tirer quelques traits mortels sur les sergents riverains… Mais ceux-ci contre-chargent. Les deux cavalerie lourdes se précipitent en plusieurs rangs successifs l’une contre l’autre, et le fracas du choc est terrible. Beaucoup de cavaliers sont désarçonnés à coups de lances et la mêlée devient très vite confuse ; les chevaux sont presque à l’arrêt et on se donne des coups étriers contre étriers. Les malheureux archers et arbalétriers riverains qui se trouvaient sur la trajectoire de la charge de Varnier sont prestement massacrés, lardés de coups de lames ou transpercés de lances, avant que des chevaliers du Roi des Rivières et des Collines ne viennent combler le trou. La mêlée est terrible, et fait des victimes par dizaines.

Varnier tient bon, toutefois. Il faudra bien cela car partout, son armée se fait submerger et l’infanterie riveraine passe le fleuve à son tour.

Pertes du tour
- Les bieffois perdent 1580 hommes dont 30 chevaliers, 360 arbalétriers, 330 cavaliers lourds, 200 fantassins moyens, 310 cavaliers légers, 350 lanciers
Les cavaliers légers passent en déroute. L’infanterie est ébranlée et va entamer un repli, la cavalerie lourde tient bon.
- Les riverains perdent 1080 hommes dont 260 chevaliers, 280 cavaliers lourds, 300 archers, 240 arbalétriers.
Le moral tient bon. Toute l’armée apparaît maintenant désorganisée par la traversée.

Pertes totales
- Les bieffois perdent 1940 hommes dont 50 chevaliers, 350 cavaliers lourds, 410 cavaliers légers, 580 arbalétriers, 200 fantassins moyens, 350 lanciers
- Les riverains perdent 1 780 hommes dont 310 chevaliers, 480 cavaliers lourds, 500 archers, 490 arbalétriers.


Troisième Tour ; Le passage est ouvert


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La cavalerie passe. Les défenses sont enfoncées et les riverains poussent, bondissent par-dessus le remblais de terre. Plusieurs chevaux sont abattus par des lanciers ou blessés par les barrières de fortifications légères contre la cavalerie, mais la poussée est impossible à arrêter. Sous l’égide du Roi qui sabre les piétons ennemis à tour de bras, la cavalerie lourde du Conflans se reforme plusieurs fois à l’attaque et enfonce la ligne de gueux du Bief ; les hommes d’armes tentent à bouts de bras de repousser les montés mais c’est rigoureusement impossible avec aussi peu d’hommes de contenir l’élite de l’armée Tully. La piétaille se débande, recule et le chaos s’installe dans le camp bieffois qui est pris dans la foulée par les cavaliers lourds et chevaliers du Roi de Vivesaigues ; tentes et hommes en fuite sont piétinés sans pitié et des hommes finissent par se rendre par dizaines puis par centaines ; très peu parviennent à échapper à la cavalerie du Conflans et devant le bain de sang beaucoup préfèrent jeter armes et armures pour lever les bras et se mettre sous la protection du vainqueur, qui peut s’avancer parmi ses chevaliers et sous son casque couronné, savourer sa première victoire en tant que souverain. Partout où se porte le regard de Lyham Tully, ses troupes poursuivent épée dans les reins un ennemi déjà en fuite. Au sud ce sont des centaines d’arbalétriers et de cavaliers légers de Grassyvale qui sont poursuivis par les sergents montés Nerbosc et Mallister.

La bataille n’est pas finie, toutefois.

Ser Varnier continue de tenir, bec et ongle, et la bataille est d’abord très confuse sur son flanc où la cavalerie bieffoise a chargé. Submergé par la cavalerie lourde du Conflans et quelques dizaines de chevaliers Tully, l’homme sait la bataille perdue mais il devait gagner du temps. Il estime avoir accompli sa mission, mais a également conscience que plus longtemps il tiendra et plus il y aura de ses hommes pour en réchapper. Les cavaliers autour de lui, blason de tout l’ouest du Bief aux écus et sur les plastrons, se battent avec l’énergie du désespoir. Des cavaliers sont abattus sans pitié par les deux camps et les cris d’agonies sont assommés sous le hennissement des chevaux et le fracas des sabots qui piétinent et remuent la terre en tous sens. La situation empire quand une lame de fond de milliers de piétons se ruent en hurlant, épée et lances en main, pour se joindre au combat. Désorganisée par le passage, les Riverains ont pu traverser le gué. Et les voilà qui entourent quantité de bieffois et les tirent pour les faire chuter de leur destrier pour les achever au sol ou les faire prisonniers.

Varnier sait qu’il n’a plus le choix. Reformant les rangs des dizaines de cavaliers amis qui l’entourent encore, il fait sonner une nouvelle charge… Mais fait bifurquer ses cavaliers au dernier moment devant le mur d’acier riverains, et bat en retraite pour rejoindre les débris de son armée.

Pertes du tour
- Les bieffois perdent  660 hommes dont 60 chevaliers, 100 cavaliers lourds, 300 fantassins moyens, 100 lanciers et 100 arbalétriers.
La totalité de l’armée part en déroute.
- Les riverains perdent 320 hommes dont 60 chevaliers et 60 cavaliers lourds, 100 fantassins moyens, 100 lanciers,
Le moral tient bon. Toute l’armée apparaît maintenant désorganisée par la traversée.

Pertes totales
- Les bieffois perdent 2600 hommes dont 110 chevaliers, 450 cavaliers lourds, 410 cavaliers légers, 680 arbalétriers, 500 fantassins moyens, 450 lanciers
- Les riverains perdent 2 100 hommes dont 370 chevaliers, 540 cavaliers lourds, 500 archers, 490 arbalétriers, 100 fantassins moyens, 100 lanciers.



EPILOGUE

La bataille se termine sous les vivats des riverains et la fuite des Bieffois. Si les riverains avaient déjà connu la victoire, la majorité d’entre eux ne l’avait pas goûtée sous la bannière royale et en bataille ouverte, frontale. En effet, le royaume était parcouru depuis un an par des armées massives et les soldats du Roi Lyham avaient déjà été défaits par leurs propres moyens, sauf lorsqu’il s’agissait de batailles défensives, de sièges, ou d’actions limitées. C’était la première bataille rangée remportée. Personne n’osa le dire le soir venu dans la tente de commandement du Roi, mais le soulagement était palpable. Oui, le Royaume était capable de vaincre un ennemi déterminé et en position favorable. Certes, l’armée avait joui d’une très large supériorité numérique. Mais il n’en restait pas moins que l’armée était victorieuse. Que le Roi Bâtard était coupé du sud du pays et de l’essentiel de son territoire par une armée sur ses arrières, sa capitale menacée et isolée. Tout le monde prit cela pour ce dont il s’agissait ; une victoire difficile tactiquement, qui avait nécessité beaucoup de sacrifices… Mais une victoire stratégiquement importante. Elle consolidait le pouvoir du Roi, qui n’avait pour l’instant réussi à unir son pays qu’avec l’aide de l’Empire et des victoires limitées comme à Corneilla, contre les fer-nés qui avaient longtemps razzié ses côtes.

Tout n’était pas joué, loin de là. Car l’armée de Yoren Hoare avait pu être privée lors de la campagne précédente de ses meilleures troupes, de ses principaux soutiens continentaux, et de nombre de ses chefs d’expérience. Jamais le Roi Yoren n’avait encore mené seul de campagnes terrestres, quand on le savait déjà redoutable en mer. Malgré tous ces éléments, l’armée Hoare restait une menace mortelle pour le trône de Vivesaigues, et restait sur une victoire à Château-Rosières. Un jour viendrait la confrontation. Et la percée des lignes bieffoises avait coûté moins de pertes qu’à l’ennemi, mais d’une toute autre qualité ; le Roi Lyham avait percé avec ses meilleures troupes et enduré de lourdes pertes sur sa cavalerie de choc, des pertes certes limitées, mais qui pourraient limer son avantage en troupes montées lorsque viendront le temps des plus grandes batailles. Seul l’avenir dira de quels fruits cette victoire sera prodigue ; le Roi Yoren restait un objectif principal des riverains, mais hors de portée et plus grave, le Roi Lyham savait maintenant que le trône Hoare était renforcé d’unités bieffoises. Mais où, et combien d’hommes ? Tant de questions qui pouvaient circonscrire son succès…

Ser Varnier passa quant à lui les dernières heures du jour à retrouver au moyen de diverses patrouilles un maximum de soldats encore entiers. En retraite et souhaitant échapper aux coups d’un ennemi qui restait non loin, le chevalier bieffois n’avait guère eu de nouvelles de ses appels à l’aide, ce qui n’était en soi couru d’avance vue la distance à couvrir pour joindre d’éventuels secours. Il était resté sur place et avait provoqué les pires pertes possibles à l’armée adverse compte tenu de ses effectifs. Certes, d’éventuelles forces de secours seraient bien en peine de le retrouver avec une armée riveraine au Gué Cabot, mais il partit vers l’est sans se retourner, avant d’obliquer vers le sud. Il avait rempli sa sanglante mission de reconnaissance et les pertes endurées rendait toute action offensive, si ce n’était impossible, au moins terriblement risquée.

Pour l’instant il était l’heure de se regrouper…


Points du Conflans
+5 pts victoire mineure
+5pts objectif rempli
Pas de points pour le camp, l’armée ennemie étant trop petite

Points du Bief
-5pts défaite mineure
-5pts objectif perdu


Le Cyvosse
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