Que pensez-vous de la situation tendue entre les différents royaumes de Westeros? Vous sentez-vous concerné?

Yoren est Chef d'Escadre de la flotte de Fer. Autant dire une petite goutte de la force maritime de Harren le Noir. Il est évident qu'il se sent concerné. Pour l'heure et comme beaucoup d'autre, il est dans l'attente, croisant au large des côtes de l'Ouest à bord du Requin Noir. Mais il sent arriver la guerre et il sait que la flotte sera mise a contribution. Il a déjà préparé son équipage et armé son vaisseau. Sa cabine est jonchée de cartes. On ne pourra pas dire qu'il sera prit de court. Dorénavant, il attend.

Êtes-vous loyal à votre Royaume, à la famille régnante, ou seriez-vous plus... Electron libre?

C'est une question délicate pour Yoren. Bâtard, il ne peut renier son père qui l'a sortit des rues de Pyke. Il ne peut l'aimer pour l'enfer que fut son enfance. Mais il le respecte. Cependant, il sera plus loyal à sa soeur. Il la considère vraiment de sa famille. L'unique membre de sa famille d'ailleurs. Il est loyal aux Iles de Fer. Il est loyal a ses propres idées. Son propre devenir. Les affaires politiques des puissants le laisse de marbre, même si il aime être a l’affût de ce qu'il se dit parmi le peuple. En terme de royauté, de couronne, on pourrait dire que sa loyauté sera relative.

Si jamais la guerre venait à toucher votre région, quelle serait votre réaction?

Sa région. Sa région c'est les mers du monde connu. Il est évident qu'il plongera dans les conflits. D'une certaine façon, il attend même que cela. C'est quelque chose qu'il connait, qu'il aime. Il défendra les Iles de Fer et portera haut les couleurs sanglantes des viscères de ses ennemis cela est certain.

Vous avez sûrement entendu parler de l'embuscade tendue par Harren le Noir à Aegon Targaryen, que pensez-vous d'un tel acte?

Son père a agit selon son propre leitmotiv. Il s'est elevé. Yoren a grandit dans ces mots alors il ne jugera pas. Harren a fait ce qu'il fallait pour satisfaire son ambition. Il a été assez malin pour y parvenir. Yoren admire le plan mis en place. Pour lui, c'est un coup de maître, une humiliation fouettée sur la cuirasse de ces lézards volants qui se pensaient intouchables.

Salut moi c'est Marie. J'ai découvert BC en cliquant sur un lien suspect de ma boite mailJ'aime beaucoup La vie parmi vous *o*. Sur Bc, j'aime bien Ben ces merveilleux joueurs ( non s'pas de la lèche, juste la réalité >< )Pas grand chose en fait :hm: indiquez ici ce que vous aimez bien sur le forum. J'ai bien pris connaissance du règlement intérieur. La devise du forum est

Comme d'habitude, il lui a laissé une belle somme d'argent. C'est bien plus que les tarifs qu'elle pratique, c'est sans doute pour cela qu'elle est toujours libre pour lui. Repue, un peu fourbue,  Asha profite du reste de sa nuit. Seule. Il est partit mais il l'a payé pour la nuit entière. Autant dire qu'il est généreux. Exigeant, mais généreux. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que cette nuit là, elle a oublié sa potion de lune. Que cette nuit là fut féconde.

Asha soupire. Que peut-elle bien faire avec ce ventre rond ?! La mère maquerelle est encore bien gentille de la laisser occuper sa chambre dans le bordel sans contre partie. Asha ne s'en plaint pas, mais elle n'aime pas devoir quelque chose a quelqu'un. Ce petit ou cette petite, partira déjà bien mal dans l'existence mais elle n'est pas une femme aigrie. Il existe de nombreuses catins mère, il y a quelque gamin né d'union éphémère dans le bordel. Celui la en sera un autre. Asha ne sait pas encore si elle l'aime ou pas, pour l'heure, elle voit surtout son ventre déformé, sa beauté flétrie et ses seins lourds. Mais elle goûte tout de même une vie tranquille après des années de passes. Parfois, le soir, elle se surprend a suivre les mouvements du bébé de la paume de la main. Elle n'a jamais caché le nom du père et elle sait que c'est lui combien nombreux seraient les doutes. Qu'importe, elle ne lui demandera rien de toute façon, sachant par avance qu'elle ne serait pas entendue. Bah...Ce n'est pas une épreuve bien terrible pour elle qui en a connue des biens plus douloureuses.

Yoren naquit une nuit de tempête il y a 23 ans. Dans le bordel de sa mère à Pyke.  Nourrisson vagissant, il sut se faire entendre dès sa naissance et devint vite le chouchou des putains de l'établissement. On peut dire que les premières années de sa vie furent heureuses. Autant qu'elles puissent l'être dans un bordel évidemment. Mais il ne manquait de rien. Son estomac était plein, ses culottes changées et on lui témoignait suffisamment d'amour pour qu'il ne se sente pas délaissé. Sa mère avait recommencé a se prostituer et sa beauté qu'elle pensait flétrie avait gagné en profondeur, bien au contraire. Très demandée, elle fini malheureusement par contracter la vérole. Yoren avait à peine 5 ans. La maladie ravagea sa mère durant un an entier, gâtant sa beauté irrémédiablement. A 6 ans, il la perdit. A 6 ans, on le jeta dehors.

Un temps perdu, il erra dans les rues de Pyke, se nourrissant dans les poubelles avant de se reprendre, rageur. Il se mit a voler et passa expert dans ce larcin. Il mendiait aussi, mais le fait était qu'il survécu malgré les coups qu'on pouvait donner a ce gosse pouilleux qui errait dans les rues. Hargneux, il réussit a se faire une place parmi les déchets de Pyke, s'y creusant un trou. Il se fit un nom, étrangement, parce que oui, loin des couronnes et de la richesse, il existait un autre monde et Yoren le comprenait. Il oublia ce qu'était la chaleur d'une étreinte maternelle pour l'embrasse froide des nuits dehors, des combats dans la rue avec juste un surin pour sauver sa vie. Qu'a cela ne tienne ! Il survivrait. Il avait l'instinct fort, puissant. Bien que petit encore, les traits fins, il brillait dans ses iris une lueur sauvage et brutale qui ne trompait pas. Son destin prit un tout autre virage à ses huit ans. Dorénavant aguerri de la rue, des nuits froides, ne dormant jamais que d'un œil, il fini par se faire connaître. A-t-il usé du nom de son père ? Non, il était bien trop fier. Comment lui l'a-t-il su ? Cela reste un mystère, peut être les autres putains du bordel. Toujours est il qu'il apprit assez rapidement qu'on le cherchait. Or pour Yoren, qu'on le cherche ne voulait dire qu'une seule chose. La potence.

Il connaissait la ville comme sa poche et il se cacha durant un mois entier, esquivant ses poursuivants avec une ingéniosité extrême jusqu'à ce qu'on lui mette la main au collet. Cependant, il ne faut pas croire qu'il se rendit sans combattre. Idée ironique lorsque l'on savait qu'il n'avait, pour l'instant, rien d'un guerrier mais tout d'un rat. Mais les Iles de Fer regorgeait de rats. On le jeta dans une pièce, on le lava, lui rappant tellement la peau qu'il sortit du baquet aussi rouge qu'une écrevisse. Mais cela ne l'avait pas rendu muet, bien au contraire. Il vociférait, maudissait sur le Dieu Noyé sans se fatiguer. Enfermé, il n'eut de cesse de vouloir sortir, imaginant des plans pour s'échapper. En vain. En désespoir de cause, il attendit. Patiemment. Une ouverture se ferait. Un jour ou l'autre. On le rempluma et un soir, un garde vint le chercher. Il le fit traîné jusqu'à un boutre qui lui parut immense, une ombre de bois et de mort. C'est là qu'on le laissa.

« Fais tes preuves petit. Notre Seigneur est bien généreux, il t'offre une autre vie, sache la saisir. »

Yoren ne devait jamais oublier les paroles de ce vieux soldat à la face scarifiée de cicatrices. Et ce alors même qu'il affrontait l'équipage sans foi ni loi d'un vaisseau de la Flotte de Fer. Étonnamment, il ne fut pas seul. Du moins pas autant qu'il le pensait. A ses côtés ? Une fille. C'était encore une enfant, comme lui. Ils se ressemblaient un peu. C'est là qu'il apprit qu'il avait des frères et sœurs. Elle aussi devait faire ses preuves, toute légitime soit elle. Il l'admira. Presque immédiatement. Presque viscéralement même. La notion de famille était morte en même temps que sa mère, mais elle se rappelait a lui dans la personne de sa sœur aînée. La seule femme qu'il aima instinctivement et sans arrière pensée. Pourtant, la vie sur le boutre était un combat de chaque instant, il n'était pas matelot, il n'était rien même. Il fut souvent prit a partie par les autres mousses, plus âgés, plus forts. Si sa sœur attirait les convoitises du capitaine, lui s'attirait celles de  ses condisciples. Ses traits fins, son apparence encore chétive. Il fut violé la première nuit. Puis une deuxième...Il n'y eu jamais de troisième, Yoren éventra un autre mousse et étala ses viscères sur le sol, autour de son hamac comme un témoignage, un avertissement pour les autres. Il avait passé deux jours à limer, patiemment un os de poulet. Sa vie dans la rue l'avait habitué a ce genre de fait, faire de n'importe quoi une arme affûtée, elle lui avait apprit la patience pour frapper le plus fort possible. Il aurait aimé faire de même pour sa sœur. Sa sœur qui prenait souvent pour lui, s'érigeant en bouclier devant son cadet. Yoren rongeait son frein, il ne pouvait pas atteindre le porc qui baisait sa sœur, mais cela viendrait, c'était une promesse. En attendant, il lavait les ponts, reprisait les voilages, préparait la soupe.  Son corps se marqua de cicatrices dût au fouet qu'il reçu pour insubordination. Sa haine devenait son moteur, ce qui le faisait avancer, ce qui le faisait supporter la vie sur le boutre, alimentant son ambition. Peu à peu, comme sa sœur, il traça son chemin dans la violence, la brutalité.  Deux ans après son arrivée, on ne le regardait plus de la même façon. Il poussait, il grandissait, le corps bâtit par la vie sur le vaisseau, se fortifiant s'allongeant. Bientôt, il arborerait la même stature que son géniteur. Il n'avait que 13 ans.

Il n'eut jamais le temps ni l'occasion de tenir la promesse faite a sa soeur. Eren égorgea son capitaine. Une énième nuit d’assaut contre son corps. Elle aussi s'était fortifiée, elle aussi avait grandit. En beauté comme en sauvagerie. Mais jamais elle n'oublia son bâtard de frère. Il devint un soutient pour son aînée, assurant ses arrière tandis qu'elle creusait sa gloire dans le sang et les viscères. C'est lui qui poussa l'équipage en faire d'elle leur commandant. Elle était forte, elle l'avait prouvé. Elle était cruelle, elle l'avait prouvé. Elle était la digne fille de son père. Elle était une Fer-Née ! A partir de là, Yoren se sentit plus à l'aise, comme si la rébellion de sa sœur l'avait en même temps libéré de chaînes invisibles. Il goûta pleinement la vie en mer.

Oh ce ne fut pas facile, loin de là. Ils nageaient dans la brutalité, la violence. Assouvissant des instincts primaires sans en éprouver le moindre remord. Yoren pilla, viola,  tua, ravit des hommes et des femmes pour nourrir la flotte de sa sœur. On aurait pu croire qu'il se contenterait de ça. Mais ce n'était pas le cas. Le gamin des rues de Pyke, le bâtard d'un roi, avait sa propre ambition. Il était certes loyal à sa sœur mais il rêvait de commander son propre bâtiment. Il n'avait pas été éduqué et savait à peine écrire, mais la nuit , dans son hamac, il dessinait des plans. Des aménagements. C'était de la folie, mais une folie calculée. Une folie diablement ingénieuse. Il folie qu'il partagea avec Eren. Il ne sut pas vraiment ce qu'elle vit dans ces plans au trait un peu malhabiles.  Mais elle était intelligente et savait depuis longtemps de quoi son demi-frère était capable. Elle avait choisit le credo de son père. Yoren et elle s'étaient élevés dans le sang et la cruauté, mais ils n'étaient pas que ça. Alors elle lui promit. Elle lui promit son aide contre un pourcentage de ses rapines. Elle investirait sur lui. Yoren avait sourit et redoubler d'ardeur. Amateur de femme, d'alcool, il dépensait une bonne partie de ces gains dans les bordels longeant les côtes. Mais pas la totalité. Jamais la totalité.  Non, il s'assure une petite fortune de côté. Il rêve de son propre vaisseau. Son propre boutre. Il sait qu'il y arrivera. Eren croit en lui, le nourrissant d'une confiance inébranlable dans son ambition. Il ne s'arrêtera pas là, il le sait déjà, mais ce sera un bon début.

Quatre ans plus tard, il devenait capitaine du Requin Noir. L'un des plus jeunes. Il aurait pu s'attirer le mépris des plus vieux mais ils avaient suffisamment apprit a le craindre pour accepter cette décision d'Eren. La construction de son propre vaisseau s'achevait enfin. Yoren avait sué sang et eau pour se l'offrir. Il en avait modifié lui même les plans. Le Requin Noir n'était pas un boutre ordinaire. Loin de là. Il abandonnait de la souplesse et de la légèreté pour acquérir une force de frappe plus puissante et une présence imposante. Certains en on rit, d'autre sont restés perplexe. Mais Yoren était confiant, il savait exactement ce qu'il faisait et le prouverait. Ce qu'il fit rapidement, faisant montre d'une intelligence redoutable dans ses raids. Il attaquait vite et frappait fort. Le Bief souffrit de ses rapines plus que nécessaire, mais c'était une terre fertile et riche. Pourquoi ne pas se servir ? Yoren ne s'embarrassait pas de telles pensées. Il s'enrichissait, tant et si bien que deux après la mise à l'eau du Requin Noir,  le jeune Fer-né remboursa intégralement sa sœur. Avec les intérêts bien évidemment. Son vaisseau gagnait aussi en renommée, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Il évinça plusieurs Capitaines et pas toujours de la manière la plus loyale qui soit pour faire ses preuves. Et cela paya. A 21 ans, Eren le nomma Chef d'Escadre de la Flotte de Fer. Cela le remplit de fierté et il se prit a rêver de la place qu'occupait sa sœur. L'idée de s'en prendre à elle ne lui effleura jamais l'esprit cependant, c'était l'une des rares femmes qu'il respectait et aimait, non il lui fit par de son ambition au contraire. Elle était à même de la comprendre et de le comprendre. Lorsqu'elle serait appelé a de plus hautes occupations, il se voyait bien la remplacer. Eren en riait mais elle savait qu'il en était capable. Il pousserait la Flotte là où elle n'avait jamais jeté ses voiles sombres, il s'approprierait les eaux, ainsi voyait il son avenir.

Le Requin Noir fendait les eaux depuis un peu plus d'un an maintenant. Penché sur les cartes maritimes Yoren préparait son coup le plus audacieux jusqu'à présent. La belle Principauté de Dorne...Et son bouclier maritime supposé infranchissable. Mais rien ne l'était réellement. Yoren en était persuadé. Cela lui rapporterait une belle somme. Il n'oubliait pas qu'il devait dorénavant entretenir un équipage et verser son dû a sa sœur. Dorne était riche, si on savait où passer évidemment. Il pourrait longer la côte du Bief, forcer les Ils Bouclier et les patrouilles mais il n'y songea qu'une fraction de seconde. Non. Il ferait bien pire que cela. Il arriverait par la haute mer. Le Requin Noir était bâtit pour supporter les assauts violents des mers déchaînées. Le passage le plus délicat serait les récifs et les écueils. Dangereux et souvent meurtrier. Mais Yoren avait confiance en ces capacités ainsi qu'en celles de son équipage. De plus personne ne se douterait un seul instant qu'une attaque pouvait venir de là. Eren le dota en prime de deux autres vaisseaux, malgré la folie de son entreprise. Une entreprise qui fut couronnée de succès par la faveur du Dieu Noyé, cela était impossible autrement !  De mémoire de Fer né, on avait jamais vu un tel mastodonte louvoyer entre les écueils et les rochers sans s'y jeter. Mais cela on le devait à Yoren et a son génie. Ou sa folie, c'était selon.

Son équipage et lui se déversèrent sur les côtes de Dorne comme une vague noire et affamée. Ils rasèrent quelques villages côtiers et grossirent la flotte de quelques navires. Dont Yoren fit don pour certain a des matelots fidèles et braves.  Ils firent plusieurs raides sur une ville commerciale aux défenses bien trop fragiles pour la sauvagerie des fer-nés et lorsqu'il leva de nouveau l'ancre, le ventre du Requin Noir était plein de peaux travaillées, d'étoffes fines. D'or aussi et deux coffres de pierres précieuses. Ivres de cette victoire, de cette rapine. Le visage encore maculé du sang Dornien, Yoren se retira sur la prise d'un navire supplémentaire qui n'avait eu que le tord de croiser la route du Requin Noir. Il l’arraisonna avec une facilité déconcertante, profitant du surnombre de sa flotte. Il fut surpris d'y trouver des gardes dorniens et de la résistance qui lui fut opposée. Y avait il un trésor ?

D'une certaine façon, c'était le cas. Mais pas en or, ni en bois précieux. Il croisa le regard ténébreux et farouche d'une femme racée à la peau de miel. En une fraction de seconde il décida qu'elle serait son ultime trophée, une couronne pour parachever ce raid lucratif. Il s'offrirait ce regard là. Il l'enleva sans se poser la question de savoir qui elle était. Ni même son nom. Ce n'était pas le plus important. Non le plus important était qu'il en ferait une Femme -Sel. La sienne. La première d'ailleurs, mais l'occasion était telle qu'il la vit comme un cadeau du Dieu Noyé. Et on ne refuse pas ses cadeaux. Il comptait bien s'offrir son content de chair fraîche avec elle et cela se lisait dans son regard bleu. Peut être l'avait elle sentit, il n'en sut rien mais il devait lui reconnaître un certain courage. Défait de ses habits, de ses parures. Seule, totalement à sa merci, elle le surpris par des tentatives de séductions maladroites. Là où d'autres auraient hurlé, crié et pleuré, il n'obtint rien de cela. Oh il se doutait bien du pourquoi elle le faisait, mais il devait bien avouer que l'audace lui plaisait. Il se prit au jeu d'une certaine façon.

Cela étant, ça ne sauva pas sa vertu, bien au contraire mais il ne la força pas comme il était en droit de le faire. Il la garda trois mois. Trois mois durant lesquels le Prince de Dorne l'avait contacté. Proposant une rançon contre la vie de sa fille. Yoren rejeta l'offre deux fois. Ce fut au troisième corbeau alors qu'il s'apprêtait a refuser encore une fois qu'il suspendit son geste. Pourquoi cracher sur une telle somme d'argent ? Sa captive vivait dans sa cabine avec pour ordre de ne pas en bouger sous peine de subir les assauts de l'équipage. Il s'était gorgé d'elle à mainte reprise. Trois mois, c'était déjà long. Il s'étonnait de ne pas être lassé. De ne pas encore avoir été cherché une catin quelconque. Cela ne lui plaisait pas. La troisième fois, il donna son accord. L'échange se fit au large et il n'y eu pas d'adieux. Arianne lui rapportait un beau pactole, alors pourquoi ce regret lancinant ? Ce soir là, il enivra son équipage.

Il enfouit le souvenir de cette femelle loin dans son esprit et reprit ses rapines, du coté du Nord qu'il savait affaiblit ou plus fragile a cause des Sauvageons, s'enrichissant comme il enrichissait sa sœur. Puis Harren le Noir mobilisa sa flotte. Comme les autres, il reçu celui de croiser au large des côtes Ouestiennes et Nordiennes. Mais l'inactivité n'avait jamais été son fort. Il se peut qu'il s'aventure bien plus loin qu'il ne le faudrait pour quelques affaires reportant gros. Après tout, garder le Requin Noir en alerte coûtait cher n'est ce pas ? Et il était de juste que ce soit les rois de Westeros qui le rembourse. Mais tout les soirs, il ouvre la fenêtre de sa cabine et il attend. Il attend le corbeau de sa sœur qui le jetterait dans la guerre. Et ce corbeau...Ne tarderait pas, il le sentait.