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 Tour 3 - La Bataille du Lac de Beurlieu - Année 0 - Mois 8 - Semaine 1

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MessageSujet: Tour 3 - La Bataille du Lac de Beurlieu - Année 0 - Mois 8 - Semaine 1   Tour 3 - La Bataille du Lac de Beurlieu - Année 0 - Mois 8 - Semaine 1 EmptyDim 24 Fév - 0:56

La Bataille du Lac de Beurlieu
Néra



Quatrième Bataille de la Campagne de la Néra, impliquant les forces du Royaume de Peyredragon et celles du Royaume du Conflans et des Îles de Fer

Le front de la Néra était enlisé depuis des mois dans une guerre de siège et de rapines, avec bien peu d'action de part et d'autre de la frontière officielle entre le Conflans et son ancienne province. Forcés de reculer face aux armées combinées de l'Orage et de Peyredragon, les troupes d'Harrenhal ont en sus subi la félonie de la Compagnie Noire, mercenaires d'au-delà du Détroit. Quelques escarmouches ont suivi, tentatives de désorganisation repoussées par Baal Forel, Général des armées de Peyredragon. Mais avec les défaites de l'Orage au sud, l'armée principale de ce royaume s'est repliée. Ne restaient plus que les troupes de Peyredragon pour tenir toute une région. Lorsqu'Harren le Noir l'apprit, il détacha de sa réserve générale d'Harrenhal une large troupe pour engager l'ennemi. Cette armée, sous le commandement de Lord Sombrelyn, seigneur loyaliste de la région perdue au Dragon, était composée de 10 100 hommes, dont moitié de fer-nés sous le commandement de Bjorn Volmarck. La troupe marcha droit sur les Epois, où Baal Forel attendait avec l'armée de Peyredragon.

Largement informé par ses nombreuses patrouilles, Forel estima que les très larges réserves des Epois permettaient de tenir un siège, mais en se laissant enfermer il savait fort bien qu'il risquait la destruction, lorsque d'autres renforts venus du Conflans réduiraient sa position fortifiée. Il décida alors de marcher à la tête de l'armée du Dragon, soit 14 750 hommes. Informé de ses reconnaissances d'une cavalerie ennemie environ deux fois plus nombreuses, Forel décida malgré tout de la bataille. Il était près de moitié plus nombreux que l'ennemi, et disposait de troupes de qualité, bien que peu nombreuses pour le choc. L'armée restait mobile malgré sa taille, et bien approvisionnée.

Lord Sombrelyn n'était plus qu'à une journée de marche des Epois, lorsqu'en milieu de matinée l'armée de Peyredragon arriva sur ce qui deviendrait le champ de bataille. L'armée Hoare campait entre le village de Beurlieu, dominé par le castel du seigneur local. Les deux armées se firent face.

L'enjeu était de taille ; le Conflans devait prendre l'avantage sur ce front en détruisant l'armée de Peyredragon, qui pourrait donner une option sérieuse pour la victoire finale. Pour Peyredragon, il s'agissait de repousser la tentative ennemie en poussant Harren à envoyer toujours plus d'hommes dans la région, pour soulager les autres fronts engagés contre le Noir.

Les deux armées se faisaient face, peu avant midi. Toutes deux étaient bien en place et les troupes motivées.


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Plan de Bataille des Peyredragoniens

Baal Forel est un général aguerri. Il sait que la cavalerie ennemie est meilleure et plus nombreuse. Il étend donc peu sa ligne. Il sait aussi que l'infanterie fer-née surclasse aisément la sienne. Heureusement, dans un cas comme dans l'autre l'habile général connaît des parades.

Son infanterie se déploie dans la plaine. Lanciers intercalés de blocs de piquiers de la Garde ou des piques de la Compagnie Noire, qui se battait sous bannière du Conflans quelques mois plus tôt. Devant ces blocs, un quart de l'armée environ est composée de tireurs, archers et arbalétriers. Peyredragon ne bénéficient pas de terribles archers longs, mais ont littéralement six fois plus de tireurs que l'ennemi ! Une grande batterie est donc formée devant les unités de corps à corps. Le but de tout ce petit monde sera d'affaiblir et de repousser les charges ennemies en noircissant le ciel de traits mortels, mais si le danger se fait trop présent, la ligne reculera derrière le mur le pointes acérées des fantassins de Peyredragon et des mercenaires. En dernière ligne, les hommes d'armes de Peyredragon doivent combler les trous et monter au devant du front si la situation devait se corser avec les lanciers féodaux.

La ligne de Peyredragon doit balayer la plaine de gauche à droite, pour essayer d'acculer les fer-nés dans les marais, voire les adosser au lac pour mieux les détruire. Les soldats du Dragon manquent toutefois de troupes de choc pour ce faire. Il y a malgré tout une unité de cavalerie lourde sur le flanc gauche, cachée dans un bois. Ces chevaliers doivent perforer le flanc ennemi et rejeter tout ce joli monde dans le plus grand désordre, pour faire basculer le moral ennemi et rompre sa ligne.

Plan de Bataille du Conflans et des Fer-Nés

Lord Sombrelyn compte sur des troupes solides, l'élite du Conflans et des Îles de fer, avec une chevalerie et de l'infanterie lourde en nombre. Dans un cas comme dans l'autre, l'impact à la charge est très puissant, susceptible de disperser les levées féodales du dragon. Toutefois, Sombrelyn manque de renseignements ; il sait que l'ennemi dispose de piquiers, mais il ne se doute absolument pas du nombre de tireurs qu'il y a en face. Il aurait également préféré ne pas engager une armée plus nombreuse, même composé de troupes de moins bonne qualité. Mais ses ordres sont formels ; il faut attraper l'ennemi par le col et ne plus le lâcher.

Alors, Sombrelyn se déploie. Fer-nés sur sa droite, sur la gauche des Peyredragoniens. Il ne voit pas la cavalerie ennemie, masquée par le couvert des bois. Pour lui, la cavalerie est probablement tenue en réserve, derrière un mur impressionnant de troupes de qualité relativement moindre. Il opte donc pour user au mieux de ses troupes supérieures ; la chevalerie au-devant, qui devra rompre les rangs ennemis par ses charges forcenées, l'infanterie du Conflans s'engouffrant ensuite dans les brèches. De l'autre côté, l'infanterie féodale fer-née devra tenir le flanc, tandis que l'infanterie lourde aura, comme les chevaliers, la charge de ventiler les lignes adverses.

Pour préparer ces assauts, Sombrelyn protégera infanterie et chevaliers d'un écran de tirailleurs pour absorber les tirs et s'assurer qu'un maximum de combattants rejoignent le combat.

Sombrelyn veut venger sa première bataille perdue, aux Trois Collines. Il fera tout pour l'emporter.


Premier Tour ; le Zénith


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La bataille débute aux sonneries de cors fer-nés, auxquels répondent les trompettes de Peyredragon. Les deux armées avancent en rangs serrés. Très vite, vue la proximité des deux forces, les tireurs de chaque camp commencent à s'arroser copieusement de traits, avec un léger avantage pour Peyredragon vue la quantité de tireurs. Les grêles de traits pleuvent sur les hommes du Conflans et sur les fer-nés. Heureusement pour Sombrelyn, ses tirailleurs en ordre dispersé encaissent bien mieux les tirs que les rangs serrés de Peyredragon, où sur la même surface se côtoie 500 archers d'un côté, et plus de 3 000 tireurs en face. Les Peyredragoniens subissent donc des pertes proportionnellement plus importantes au regard du nombre de tireurs. En revanche, sitôt que l'infanterie lourde fer-née et les chevaliers du Conflans sont à portée, la masse de traits clairsèment leurs rangs.

Sur la gauche, les rangs serrés fer-nés sont clairsemés par la quantité de tirs. Bien que fantassins lourds, les natifs de Îles de Fer sont pauvrement protégés ; mailles et armures d'écailles de qualité médiocre, quand en face la puissance des arbalètes permet de perforer ces protections. La saturation de tirs massacre les fer-nés par centaines. Mais troupes d'élite, ces fantassins tiennent bon et continuent leur progression. C'est alors qu'une corne de cavalerie sonne... Les fer-nés se préparant à contourner le bois voient du mouvement. Peinant dans la forêt, terrain accidenté qui désorganise la cavalerie, la chevalerie de Peyredragon sort en colonne au trot, se forme à la charge et quitte le mauvais terrain pour se mettre au galop, étriers contre étriers, lances couchées. Ils piquent des deux en hurlant « Pour la Reine » ! et chargent l'infanterie fer-née médusée. Les troupes plus légèrement équipées de Lord Volmark tiennent relativement bon... Mais ils n'ont pas d'armure, qu'un bouclier. La plupart n'a même pas de casque. Ils se défendent avec haches et épée, contre des chevaliers en armures de plates, lance lourde à la longue allonge, épée de bon acier et chevaux en caparaçon. Les rangs fer-nés sont pulvérisés, rarement combat avait été aussi déséquilibré depuis le début de la campagne ; les levées fer-nées, composées de conscrits mal équipés, ne valent pas leurs soldats de métier. Ils sont percés par les lances, piétinés, renversés, fendus par les épées et écrasés par les masses. Le carnage est grand et les unités fer-nés hésitent, se cramponnent à leurs pauvres armes pendant qu'elles sont moissonnées. En revanche, les Peyredragoniens perdent tout de même de nombreux cavaliers d'élite.

Au centre, les chevaliers subissent eux aussi les tirs. Heureusement, les tireurs de Peyredragon sont gênés par les tirailleurs riverains qui leur occasionnent des pertes et diluent leurs tirs. En sus, les nobles du Conflans revêtent les meilleures armures qui soient, et beaucoup de traits se perdent, à cause de la portée, dans le vide ou les caparaçons des montures, les boucliers des cavaliers. Il n'empêche que les chevaliers vident les étriers par dizaines. Le groupe central est tellement malmené que les chevaliers ne peuvent donner la charge et refluent en désordre !

Sur le flanc droit, le même schéma se répète, mais la proximité du lac a empêché de déployer une batterie d'archers et d'arbalétriers aussi impressionnante qu'au centre. Les chevaliers du Conflans subissent là encore de lourdes pertes, mais parviennent à charger à toute vitesse au milieu de la grêle de tirs, et rattrapent des dizaines d'adversaires qu'ils pourfendent ou piétinent sans pitié ; la chevalerie du Conflans est efficace car montée sur d'excellentes montures, et les Peyredragoniens, trop gourmands en matière de massacre, ont perdu un temps précieux à tirer une volée de trop.

Pertes sur le Flanc Gauche
- Peyredragon perd 80 arbalétriers, 150 chevaliers, 50 cavaliers légers.
- Les Fer-nés perdent 50 archers,400 fantassins lourds et 1120 fantassins moyens
L'infanterie fer-née tient bon sur les lourds. Les fantassins moyens passent « brisés ». Ils ne sont pas en déroute, mais pas loin, les unités hésitent et se débandent par endroits.

Pertes sur le Centre
- Peyredragon perd 80 arbalétriers
- Les Riverains perdent 80 archers, 200 chevaliers
Les chevaliers Riverains refluent en désordre, étant « ébranlés ».

Pertes sur le Flanc Droit
- Peyredragon perd 100 archers, 200 arbalétriers.
Les tireurs de Peyredragon sont ici « ébranlés » par leurs pertes et surtout, la charge de montés.
- Les Riverains perdent 60 archers, 150 chevaliers

Lors de ce tour :
- Peyredragon perd 660 hommes, dont 100 archers, 360 arbalétriers, 150 chevaliers, 50 cavaliers légers.
- Les troupes Hoare perdent 2060 hommes, dont 190 archers (dont 50 fer-nés), 1120 fantassins moyens (fer-nés), 400 fantassins lourds (fer-nés), 350 chevaliers (riverains)


Second Tour ; Tenir la ligne


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Le flanc gauche dessine déjà un net avantage pour Peyredragon, car la chevalerie insulaire a su pulvériser les rangs fragiles des levées de conscrits des Îles de Fer. Rorsh le Brutal, chevalier de la maison Velaryon, emplit la besace de sa monture de la main droite de chaque ennemi tué, et sa besace goûte de sang, bien remplie. La masse est massacrée, piétinée, bousculée, repoussée à coups d'épée qui déchiquettent les corps mal protégés. Des centaines de fantassins sont passés au fil de l'épée et bientôt, ils se débandent en nombre, certains abandonnant armes et boucliers pour s'enfuir plus vite. Ils sont impitoyablement sabrés pendant leur retraite. Pendant ce temps, une partie de la chevalerie se rabat sur le flanc des fantassins lourds fer-nés, qui sont douloureusement impactés. Les montés rentrent dans la formation comme dans du beurre. L'infanterie de Lamarck rejoint la mêlée et les fer-nés sont largement débordés et submergés ; ils sont massacrés, serrés les uns contre les autres. La cavalerie de fer-née a vu le danger et charge, elle rejoint la mêlée qui devient plus encore confuse. Des centaines de combattants meurent dans chaque camp, mais la boucherie est terrible pour les Hoare, qui refluent à certains endroits dans le plus grand désordre alors qu'à d'autres, ils tiennent bon tant bien que mal.

Au centre, les deux infanteries se percutent violemment, avec l'avantage de l'élan pour l'armée de Lord Sombrelyn, car les troupes de Peyredragon manoeuvrent pour laisser filtrer les milliers d'archers et d'arbalétriers qui se replient. D'une immense clameur, les terribles guerriers des Îles de Fer se ruent sur les piques, lances et vouges de Peyredragon. Le choc avec la Compagnie Noire, des mercenaires d'Essos, est particulièrement violent. Des fer-nés sont empalés par dizaines, mais les rangs oscillent sous l'impact et quantité de mercenaires sont terrassés, équarris tout vifs par les terribles haches de leurs ennemis. Le reste de la ligne tient bon, le mur de pointes d'acier de Peyredragon tient bon. Les troupes ne reculent pas, et partout hommes d'armes du Conflans et pillards des Îles de Fer sont stoppés net. Pour autant, les pertes grimpent rapidement. Ici aussi, les troupes Hoare reculent sous le coup des pertes. Le piège de Forel se referme. Forel qui tient avec l'élite des rebelles de la Néra, les hallebardiers de Claquepince. Les corps s'empilent partout devant leurs lignes. L'heure est venue de pousser. Baal Forel est commotionné par un coup d'épée contre le casque, mais reprend le combat comme un automate.

A droite, les choses se compliquent pour Peyredragon. Les nobles du Conflans sont passés au travers de la grêle de projectiles, ont sabré quantité de tireurs de Peyredragon, percutent violemment les lignes de lanciers des Celtigar. La ligne ploie et la mêlée est confuse. Beaucoup de chevaliers sont empalés ou jetés bas leur monture, mais les gueux sont fauchés par l'élite du Conflans, qui malgré les pertes endurées, poursuit sa route sanglante au milieu des lignes ennemies. La gauche et le centre de Forel tiennent bon, mais voilà que son flanc droit recule. Pour le meilleur et pour le pire, l'ennemi va se battre autour du lac.

Pertes sur le Flanc Gauche
- Les fer-nés perdent 560 fantassins moyens, 760 fantassins lourds
L'infanterie part « déroute ». Les cavaliers fer-nés, conscients du danger, passent ébranlés, comme les fantassins lourds.
- Les Peyredragoniens perdent 110 chevaliers, 580 lanciers

Pertes sur le Centre
- Les Hoare perdent 420 fantassins lourds, 780 fantassins moyens.
Les fantassins lourds partent en déroute, les fantassins moyens sont ébranlés et reculent.
- Les Peyredragoniens perdent 520 piquiers, 230 hallebardiers, 20 lanciers

Pertes sur le Flanc Droit
- Les Riverains perdent 220 chevaliers
- Les Peyredragoniens perdent 610 lanciers
Les lanciers comme les tireurs sont ébranlés

Lors de ce tour :
- Peyredragon perd 2730 hommes, dont 100 archers, 360 arbalétriers, 260 chevaliers, 50 cavaliers légers, 1210 lanciers, 520 piquiers (dont 300 mercenaires), 230 hallebardiers
- Les troupes Hoare perdent 4800 hommes, dont 190 archers (dont 50 fer-nés), 2460 fantassins moyens (dont 1660 fer-nés), 1580 fantassins lourds (fer-nés), 570 chevaliers (riverains)


Troisième Tour ; L'enveloppement


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Les combattants sont éreintés. La bataille est une abominable boucherie.

Sur le flanc gauche, la victoire prend clairement fait et cause pour le parti Targaryen. Sa cavalerie est passée sur les conscrits fer-nés, qui ne sont que très peu nombreux à avoir réussi à en réchapper. Les survivants parviennent toutefois à courir assez vite jusqu'au couvert des bois, la mort sur leurs talons. Quelques cavaliers paient l'impudence de la poursuite dans un terrain couvert et accidenté. Mais c'est plus vers le centre que se joue la bataille ; les fer-nés sont tournés, et la terre s'imbibe du sang des tués, les corps jonchent le sol. Archers et arbalétriers des deux camps tirent par dessus la mêlée, occasionnant des pertes ennemies et amies. Mais la cavalerie de Peyredragon, bien que fatiguée, a tourné le dispositif ennemi. Les lignes fer-nées se brisent et les hommes, renversés, piétinés ou sabrés sans pitié. Les lignes se disloquent alors qu'elles sont prises de flanc, que de face des centaines de soldats de Peyredragon poussent droit devant. Lord Volmark est tué et ses troupes se débandent.


Au centre, les choses se passent plus difficilement pour Peyredragon. Après avoir manoeuvré et subi une terrible charge, les troupes avancent et entament les réserves du Conflans, dont des hallebardiers d'Harrenhal et des vougiers d'Herpivoie. La mêlée est rude. Des centaines de combattants sont massacrés. La meilleure qualité des troupes de Peyredragon, piquiers notamment, permet de continuer de pousser l'ennemi. Lord Sombrelyn charge avec ses chevaliers rassemblés de la première charge avortée. Sa percée est terrible, il secoue les rangs du Dragon avec vigueur mais ses cavaliers sont peu à peu encerclés et démontés, puis achevés. La contre-attaque gagne du temps pour l'infanterie, qui perd pied et s'enfuit. Ne reste plus que les cavaliers pour tenir la ligne... Quant à Baal Forel, ses hallebardiers de la Néra sont étrillés par l'usure d'un combat frontal. Ils meurent en nombre autour de la bannière du dragon, mais tiennent résolument leur position alors que leurs arrières poussent et que l'ennemi décroche.


Alors qu'à droite, la seule percée Hoare est opposée aux réserves de Peyredragon ! Les hommes d'armes chargent en hurlant, maintenant que les terribles chevaliers de la Verfurque sont immobilisés par la masse grouillante de gueux qui les lardent de coups de lance. Les malandrins jettent les nobles sires du haut de leurs selles et les poignardent sans vergogne. Ser Rey parvient à faire bondir son destrier sur un groupe de piquiers, les dispersant à coups de lame. Il ne succombera que face à une quinzaine d'ennemis, tous le cognant, le tirant pour le faire chuter. Il mourra la bouche pleine de sang et de malédictions, alors que les roturiers le dépècent à coups de lame. Ce flanc-ci ne cède pas. Mais il est acculé au lac...

Pertes sur le Flanc Gauche
- Les fer-nés perdent 90 fantassins moyens, 300 fantassins lourds, 100 cavaliers légers
Tout le flanc gauche part en déroute
- Les Peyredragoniens perdent 10 cavaliers légers, 50 chevaliers, 220 lanciers.

Pertes sur le Centre
- Les Hoare perdent 800 fantassins moyens, 100 chevaliers, 40 cavaliers lourds, 100 cavaliers légers
Tout ce petit monde part en déroute, sauf la cavalerie qui passe ébranlée.
- Les Peyredragoniens perdent 280 piquiers (dont 150 mercenaires), 200 hallebardiers, 100 fantassins moyens

Pertes sur le Flanc Droit
- Les Riverains perdent 300 lanciers, 100 chevaliers
- Les Peyredragoniens perdent 300 fantassins moyens, 100 lanciers
Les lanciers comme les tireurs sont ébranlés.

Lors de ce tour :
- Peyredragon perd 3990 hommes, dont 100 archers, 360 arbalétriers, 310 chevaliers, 60 cavaliers légers, 1530 lanciers, 800 piquiers (dont 500 mercenaires), 430 hallebardiers, 400 fantassins moyens.
- Les troupes Hoare perdent 6730 hommes, dont 190 archers (dont 50 fer-nés), 3290 fantassins moyens (dont 1750 fer-nés), 1860 fantassins lourds (fer-nés), 770 chevaliers (riverains), 200 cavaliers légers (dont 100 fer-nés), 40 cavaliers lourds (dont 0 fer-nés), 300 lanciers.


Quatrième Tour ; Mort au Lac Beurlieu


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La bataille est pour ainsi dire terminée. Comme depuis la Nuit des Temps, les soldats qui fuient le champ de bataille abandonnent tout derrière eux. Armes, protections, ils fuient aussi vite et aussi loin qu'ils peuvent. Hélas, la cavalerie de Peyredragon en rattrape un certain nombre, et pousse les survivants vers l'est, droit vers le lac et ses marais. Le reste de l'armée de Peyredragon, éreinté, pousse également. Les troupes Hoare, brisées et exsangues, fuient comme elles peuvent. Les chevaliers sont acculés aux marais et au lac, percés de lances ou visés à bout portant par les archers et les arbalétriers qui les abattent sans pitié. Les fantassins Hoare s'échinent avec l'énergie du désespoir ; certains lanciers encerclés se battent jusqu'à la mort. D'autres abandonnent tout et essaient de nager, avec bien peu de succès. La plupart finit massacrés sur les berges du lac, ou se rendent. Beaucoup de soldats cherchent à s'enfuir dans les marais dans lesquels ils pataugent jusqu'au genoux, voire jusqu'à la taille dans certaines fondrières. Les flèches et carreaux pleuvent avec bien peu de précision, mais cueillent de nombreux soldats. Les autres sont rattrapés et massacrés ou pire, attendus de l'autre côté du marécage... La boucherie est complète. Ces pauvres hères n'ont aucune chance. Lord Sombrelyn disparaît avec ses derniers guerriers d'élite sous une marée de lances. Son corps ne sera pas retrouvé, quand le marais sera sondé.

Comme depuis la Nuit des Temps, ceux dont les nerfs craquent se font étriper, sanglante obole au vainqueur de la bataille.


Pertes pendant la fin de la bataille et la poursuite le soir et le lendemain :
- Les Hoare perdent 100 cavaliers légers, 100 cavaliers lourds, 300 archers, 200 fantassins lourds, 400 lanciers, 400 fantassins moyens, 230 chevaliers, 200 hallebardiers
- Les Peyredragoniens perdent 20 chevaliers, 50 lanciers, 20 piquiers, 100 fantassins moyens

Lors de ce tour :
- Peyredragon perd 4180 hommes, dont 100 archers, 360 arbalétriers, 330 chevaliers, 60 cavaliers légers, 1580 lanciers, 820 piquiers (dont 500 mercenaires), 430 hallebardiers, 500 fantassins moyens.
Les troupes ayant combattu la chevalerie ayant été peu efficaces, les chevaliers ont une proportion plus importantes de blessés.
- Les troupes Hoare perdent 8640 hommes, dont 490 archers (dont 200 fer-nés), 3490 fantassins moyens (dont 1750 fer-nés), 2060 fantassins lourds (fer-nés), 1000 chevaliers (riverains), 300 cavaliers légers (dont 200 fer-nés), 200 cavaliers lourds (dont 100 fer-nés), 900 lanciers, 200 hallebardiers.
Environ un millier de ces pertes est constitué de prisonniers.


Epilogue :

C'est une victoire éclatante pour Baal Forel et Peyredragon. L'armée de Lord Sombrelyn a sombré. Elle n'était pas mal déployée, pour une bataille classique. Infanterie lourde et chevalerie étaient apprêtées pour commettre leur abominable boucherie, et il faut signaler que c'est bien ces unités qui ont fait les plus terribles dégâts aux troupes de Peyredragon, même une fois encerclées. Mais la ruse de Baal Forel, de cacher sa cavalerie, combinée au fait que Sombrelyn avait placé en face de simples levées, a provoqué la décision. L'armée du Conflans est presque détruite. Moins de 15% des effectifs retrouve ses pénates. Presque toute la cavalerie a été décimée, seuls quelques éclaireurs du Conflans en réchappent. L'essentiel de l'infanterie lourde fer-née a été dessoudée.


Le champ de bataille est jonché de corps. Certains flottent encore dans les marais ou sur le lac. Des flèches parsèment le champ de bataille.


Il s'avéra bien vite que ce premier engagement était volontaire. Une seconde armée arrivait en renforts. Probablement pour accroître la pression de l'armée de Sombrelyn sur les Peyredragoniens. Toutefois, les survivants de cette première armée paniquèrent les troupes suivantes et leur chef fit faire demi-tour à ces renforts. En totale infériorité numérique, il risquait la destruction d'une seconde armée du Conflans. Il n'y eut pas de seconde bataille. A Harrenhal, la nouvelle fut apprise avec circonspection. On disait Forel blessé. Sa cavalerie, amoindrie, empêchant toute poursuite. Son infanterie, épuisée, empêchant toute nouvelle manœuvre. Harren le Noir n'avait pas dit son dernier mot, fomentant de nouvelles manœuvres alors que sa cour se rassurait en se gaussant d'une bataille déséquilibrée, les Peyredragoniens ayant usé de viles fourberies, s'étant montrés assoiffés de sang et surtout, étaient 50% plus nombreux. Victoire facile, rit-on de façon amère. Forel eut été opposé au Prince Joren Hoare que l'affaire eut pris une toute autre tournure.


Le succès de Peyredragon repose sur trois éléments ; sa charge de cavalerie sur le flanc le moins protégé, la chevalerie perçant les lignes ennemies, étrille son adversaire direct et se replie sur l'aile du suivant, ce qui finit par désagréger l'armée ennemie au complet. Ensuite, sa quantité impressionnante de tireurs. Des milliers de carreaux et de flèches fusaient à chaque volée, ce qui a brisé la chevalerie du Conflans et largement entamé les forces des fer-nés, les handicapant pour leur charge prochaine. Enfin, l'engagement en première ligne des troupes de métier de Peyredragon ; Compagnie Noire, Piquiers de la Garde et hallebardiers de la Néra. Ces trois unités souffrent de pertes importantes, plus encore chez les mercenaires. Mais le sacrifice de cette élite a permis de rompre l'armée ennemie et de la faire fuir. Après plus de 4 000 pertes, l'armée de Peyredragon perdait toutefois une large proportion de son armée, plus du tiers de sa cavalerie et pour certaines unités d'infanterie, la moitié de leurs effectifs. L'usure de la bataille aggrave encore le déséquilibre entre tireurs et fantassins classiques, qui va forcément pousser la stratégie du Dragon à moins de fougue en attaque, faute d'épées.


L'armée de Peyredragon a décimé l'armée adverse, mais sa capacité à engranger d'autres victoires du genre est altérée par la composition de ses pertes.


Néanmoins, la nouvelle de la victoire a un effet retentissant. La Néra toute entière célèbre ses héros et Forel a évité l'invasion des territoires conquis par les Targaryens. Jusque là, l'armée d'Harren Hoare n'avait pas subi de véritable défaite. Pouce-Flint au Nord avait subi son courroux, Moat Cailin avait certes repoussé ses assauts, mais de justesse, et Joren Hoare avait remporté une série de victoires contre l'Orage, au moment même où la Flotte de Fer menait un raid grandiose sur Lancehélion, à Dorne. Trop de confiance a biaisé les plans du Noir, qui va devoir prendre au sérieux un ennemi qu'il pensait isolé.


La guerre va durer. Et ces 12 000 victimes du Lac de Beurlieu ne sont qu'un avant-goût.


Points de Peyredragon
Gain de 10pts pour une victoire moyenne
Gain de 5 pts objectif rempli (repousser l'ennemi et lui infliger de lourdes pertes)
Gain de 5 pts pour la victoire totale (mais pas décisive, comme Joren contre l'Orage)

Points du Conflans
Perte de 10pts pour défaite moyenne
Perte de 5 pts objectif non rempli (repousser l'ennemi et menacer The Antlers)

Je mettrais à jour effectifs des armées, points et autres samedi ou dimanche, les mecs !


Le Cyvosse
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