Troisième Bataille de la Campagne du Nord, impliquant les forces du Roi du Nord et celles des Envahisseurs Sauvageons Après plusieurs mois d'incursions sauvageonnes dans le Nord, du côté des Clans des Montagnes et de Motte-La-Forêt, le Roi Torrhen Stark a convoqué le ban et l'arrière-ban de son royaume pour marcher sus à l'ennemi avec quantité de ses troupes. On dit l'armée sauvageonne innombrable et les plus folles rumeurs couraient sur l'armée d'envahisseurs septentrionaux. Ils ne mangeraient que de la chair humaine et festoyaient de cadavres après la prise de Motte-La-Forêt. Ils formeraient une horde innombrable, la plus forte armée jamais vue de ce côté du Neck. Ils n'auraient aucune pitié, et tout le Bois-aux-Loups était soumis à leur emprise vile et malsaine. Le Roi a vite fait taire ces rumeurs, a parcouru les rangs de son armée et en a pris la tête avec sa famille et ses alliés pour affronter la menace.
L'armée s'est ainsi étirée en long cortège, passant à travers les bois au nord de Winterfell et serpentant sur les plaines qui mènent au véritable Nord. Aucune embuscade n'a été signalée pendant des jours et des jours. Formidablement fournie par les monstrueux dépôts bâtis par le Roi à prix d'or dans tout le Nord, l'armée n'eut aucun motif de ralentissement tout au long de sa marche et au bout de quelques temps, l'avant-garde de l'armée sous le commandement du demi-frère du Roi, Brandon Snow, aperçut des éléments avancés de l'armée sauvageonne. La bataille était proche et la concentration des troupes commença. Soucieux d'amener son ennemi sur un champ de bataille qu'il aurait choisi, en aucun cas dans les forêts épaisses du Bois-aux-Loups, Torrhen Stark chargea son avant-garde de trouver des points de passage sur trois rivières, l'Altrhein, la Basse-Mer et les ruisseaux de Poix, afin de mettre son armée en ordre de bataille face à ses adversaires.
Divisée en « Lances », la cavalerie se déploya en éventail à l'avant de l'armée pour prévenir tous risques d'embuscade, détecter l'approche ennemie et protéger les sentiers. C'est dans ce contexte que dans le Village-Aux-Bois, situé près de la petite rivière de Basse-Mer, qu'une de ces « Lances » de 200 cavaliers nordiens rencontra une force sauvageonne de la tribu des Nez-Rouges, environ 600 guerriers et guerrières, occupés à piller le village pour sustenter l'armée qui suivait à quelques jours derrière. Occupés à piller, les sauvageons entendent le bruit d'une cavalcade venant du sud...
Clique sur l'image pour l'agrandir Plan de Bataille des NordiensL'unité de cavalerie se battre à un contre trois, dans un terrain qui ne l'avantage pas. Le but de la reconnaissance passe cependant à l'offensive, car les Nordiens, jouissant d'un moral optimal du fait des déprédations sauvageonnes, de la présence dans l'armée de Torrhen Stark et de leur fierté de n'avoir jamais été vaincus sur le champ de bataille, sont confiants. Ils ont soif de sang et chargeront l'ennemi malgré le terrain. Les Nordiens ont cependant ordre de se retirer en cas de trop vive opposition, leur mission restant avant tout d'éclairer l'avance de l'armée et non d'engager celle des sauvageons.
Plan de Bataille des SauvageonsLes bandes sont dispersées ; quantité de guerriers et de guerrières sont en train de voler, d'incendier, de massacrer et de violer des civils nordiens. Dispersés, ils ne peuvent faire mouvement le premier tour et subissent, malgré le couvert, un malus du fait de leur désorganisation. Toutefois, le plan sera de s'accrocher au terrain, pour arroser de flèches la cavalerie nordienne depuis les toits encore en état, et d'engager un combat brutal au corps à corps dans les ruelles du patelin. Les sauvageons ont un moral « bon ».
Premier Tour ; le ZénithClique sur l'image pour l'agrandir NordiensLa cavalerie nordienne se forme en colonne d'attaque sitôt le village repéré. Les cris d'alarme montent de la localité et sitôt en formation, le cor sonne la charge. A un contre trois, la cavalerie légère et lourde du Nord charge la localité. Les sauvageons s'égaillent en tous sens. Des flèches sont tirées, mais en nombre trop faible pour qu'il y ait un arrêt de la charge. Les 200 cavaliers lancent une grande clameur peu avant l'impact et le choc est terrible. Les cavaliers légers lancent leur javelot juste avant l'impact et tirent leur épée courte, pour tailler dans le vif de leurs adversaires. Les guerriers tribaux aux abords du village sont impitoyablement piétinés ou sabrés par les cavaliers qui, comme des furies, s'enfoncent dans les rues du village. Un sergent d'arme empalera sur sa lance plusieurs sauvageons de suite, libérant in extremis une villageoise du triste sort qui l'attendait. Les chevaux hénissent et le corps à corps s'engage, violent.
SauvageonsLa plus grande confusion règne dans les rangs sauvageons. Les cavaliers sont repérés mais allez remettre en rangs des guerriers et guerrières ivres, en train de passer leurs terribles envies sur le peuple nordien... Beaucoup n'entendent pas les cris d'alarme. D'autres ne réagissent que quand le galop des cavaliers se fait entendre. Alors que certains guerriers se cramponnent à leurs lances et épieux, ils sont fauchés par les javelots nordiens et tout de suite, le choc. Beaucoup s'accrochent à leurs armes et meurent sur place, passés par la lance ou le fil de l'épée. Des efforts sont néanmoins faits pour retenir les Nordiens, dont plusieurs cavaliers vident les étriers. Un sergent d'arme tombera de cheval à cause d'une sauvageonne, qui se jette sur lui depuis un toit de chaume et l'égorge au sol, avant de se retrouver elle-même la poitrine percée d'une lance nordienne.
Pertes- Les sauvageons perdent 30 lanciers, 40 fantassins moyens, 40 archers
Les unités sauvageonnes passent « ébranlées » à cause du premier choc nordien, très létal.
- Les nordiens perdent 10 cavaliers légers et 10 cavaliers lourds
Second Tour ; le début d'après-midiClique sur l'image pour l'agrandir NordiensLa charge s'arrête, le flot des cavaliers est endigué par la masse des sauvageons. Partout, les lances percent des corps et se rompent. Un nordien plantera sa hampe de lance un plein dans le cou d'un archer sauvageons, qui s'étouffera dans son sang, avant que ses souffrances ne soient abrégées par un cheval qui, ruant, le piètinera. Partout, la mêlée est cruelle. Les épées et glaives nordiens tranchent aisément les fourrures et cuirs des sauvageons, tandis que ceux-ci s'en prennent aux chevaux. Les cavaliers n'essaient pas de se dégager du village ; conséquence de leur charge ils poursuivent le combat entre les masures et chaumières, frappant tout ce qui passe à leur portée !
SauvageonsLes barbares comment à s'organiser. A chaque fois qu'un guerrier seul rencontre un cavalier nordien, il se fait charcuter alors bien vite les combattants s'organisent et frappent le poitrail des chevaux avec leurs épieux, jetant les cavaliers à bas leur monture pour les étriper au sol. La mêlée devient confuse car les nordiens, furieux, continuent de tailler dans le vif, répandant sang et esquilles partout sur leur passage tandis que plusieurs cavaliers sont ainsi abattus et massacrés au sol. Le combat reste indécis. Des flèches tirées à bout portant depuis les toits tuent plusieurs cavaliers nordiens, mal protégés contre ce type d'attaques.
Pertes- Les sauvageons perdent 30 lanciers, 30 fantassins moyens, 20 archers
Les unités sauvageonnes restent « ébranlées », car la désorganisation initiale est rompue et usant des bâtiments, bloquent les cavaliers nordiens.
- Les nordiens perdent 40 cavaliers légers et 30 cavaliers lourds
Troisième Tour ; le milieu d'après-midiClique sur l'image pour l'agrandir NordiensLe combat tourne à l'avantage des sauvageons. S'ils ont subi de lourdes pertes dans le petit bourg, où leurs pillards entassés se sont retrouvés impitoyablement fauchés ou transpercés, les sauvageons s'accrochent au terrain et les nordiens, du fait de l'étroitesse de la zone d'affrontement, ne parviennent plus à se dégager. Deux sonneries de cor préparent les cavaliers à faire demi-tour alors que la boucherie continue, plusieurs cavaliers finissant percés aux flancs ou aux reins par les piétons qu'ils fendent toujours de leurs épées, sans discontinuer. Trois sonneries, et tous tournent casaque pour battre en retraite, fauchant les barbares qui avaient essayé de les contourner. Au prix de lourdes pertes, les nordiens parviennent à s'extraire de la nasse.
SauvageonsLes sauvageons ont subi de lourdes pertes. Leurs rangs se sont fait étrillé par la charge initiale nordienne et nombreux sont ceux qui ont fini cloués au sol à coups de lances et de javelots, ou encore fauchés par les impitoyables cavaliers. Pourtant, comme la tradition militaire sauvageonne l'exige, la prise d'initiatives individuelles a renversé la balance. Quelques archers ont grimpé sur les chaumières et abattent les cavaliers alentours, alors que des centaines de guerriers rejoignent timidement le combat en suivant le mouvement de foule, désarçonnant les cavaliers. Aucun des dizaines de prisonniers nordiens ne sera épargné, mais les sauvageons sont éreintés et ne peuvent poursuivre la cavalerie ennemie qui retraite.
Pertes- Les sauvageons perdent 10 lanciers, 20 fantassins moyens
Les unités sauvageonnes restent « ébranlées », car la désorganisation initiale est rompue et usant des bâtiments, bloquent les cavaliers nordiens.
- Les nordiens perdent 20 cavaliers légers et 10 cavaliers lourds
Epilogue :L'affrontement s'achève sur une victoire stratégique des sauvageons, qui ne se font pas prendre un important groupe de reconnaissance en défaut. En plein pillage, les barbares sont cependant restés maîtres du terrain malgré la lourdeur des pertes qui leur ont été infligées par les nordiens, qui ont su un temps profiter de leur avantage. Pourtant, la cavalerie des Loups a dû battre en retraite car trop peu nombreuse et trop désavantagée par le terrain. La boucherie s'achève sur un espèce de statu quo, légèrement favorable aux sauvageons, car ils sont restés maîtres du terrain et peuvent ainsi liquider tous les prisonniers, civils ou soldats. Lorsque quelques heures plus tard l'avant-garde nordienne se présentera au grand complet pour déclencher un nouveau round, ils ne trouveront qu'en village en flammes et des corps empalés sur les sentiers qui y mènent.
Les sauvageons eux-mêmes achèvent leurs propres blessés car fuyant devant la progression nordienne, déjà éprouvés par la cavalerie ennemie, ne veulent laisser leurs hommes trop touchés aux mains des Loups de peur des représailles. Leurs corps seront malgré tout profanés par l'armée du Nord le soir même, qui les crucifiera face à la forêt en guise d'avertissement, entrailles à l'air pour les laisser en pâture aux bêtes sauvages des profondeurs de la forêt. La guerre avance plus encore dans la cruauté.
Ce match nul tactique ne bénéficie réellement à personne dans le cadre de la campagne. Les nordiens n'ont su sauver la petite localité ni ses habitants, et perdront un peu de prestige. Sur le terrain, ils ont toutefois infligé de nombreuses pertes aux sauvageons et ont reconquis ce terrain la nuit tombée, par la poussée de l'armée au grand complet. Plus que jamais, les deux osts se sont jaugés et se sont approchés...
Au total, les nordiens perdent 120 cavaliers, 70 légers et 50 lourds. Leurs montures sont bien entendu perdues.
Les sauvageons de leur côté, perdent 210 hommes, soit 70 lanciers, 80 fantassins moyens et 60 archers.
Points du Nord- Perte de 5 points pour petite bataille perdue
- Gain de 5 points pour objectif de bataille remporté (reconnaissance, combat, préservation)
Perte d'1 point pour bourg perdu.